C'est étonnant quand même, car quand on étudie un peu le sujet des agressions sexuelles, on lit très souvent que pour l'auteur des faits c'est bien plus une histoire de domination et de pouvoir, que de sexe.
Mais ça prend alors en compte uniquement le "sexuel" de la pénétration d'après l'agresseur et pas la victime, non?@Lady Stardust @Kaus Australis Je ne suis pas juriste mais il me semble bien que "l'intention criminelle" est à la base de la loi française. C'est ce que semble confirmer @Elliana et ce dont je me souviens de mes lectures quand je travaillais sur les auteurs d’agressions sexuelles. Si le caractère sexuel d'un acte comme celui du garçon de ce témoignage n'avais pas d'importance dans la qualification juridique d'un viol, la loi ne préciserait pas "pénétration sexuelle", elle dirait juste "tout acte de pénétration".
Dans le cas d'acte d'enfant (qui ont, je pense, une forme de sexualité*) définir le caractère sexuel d'un tel acte me semble compliqué même en ayant toutes les informations, or là, on a pas toutes ces infos, donc : prudence et recul.
*une sexualité enfantine bien spécifique qu'il serait très maladroit, voir dangereux, de regarder/analyser à travers le prisme de la sexualité adulte. Il ne faut pas oublier qu'à 3 ans même à 5 ans, la capacité d'abstraction, de pensée symbolique est quasi absente. La sexualité infantile, est à mon sens, mais je suis loin d'être experte, bien plus axée sur les ressentis physiques "purs et simple". En gros : "quand je touche ici, ça me fait du bien/j'aime bien, je continu" mais sans aucune réflexion/analyse sur le phénomène ou le lien de cause à effet.
@Elmera Oui, mais je l'avais lu sur son blog y'a des années, il faut que je retrouve le lien (et j'ai pas trop le temps là donc si quelqu'un le trouve avant il/elle aura ma reconnaissance éternelle^^)
Tient c'est marrant moi je m'y attendait...mais je ne m’attendais pas à ça : le directeur a ri