Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement. Vous devriez le mettre à jour ou utiliser un navigateur alternatif.
Ca me rappel cette histoire, lors d'une sortie scolaire, des enfants ont mis du sable dans les parties intime d'un autre enfant. Bien sûre, ils ont été puni, mais je n'ai jamais eu l'impression que les profs aient abordées le consentement ou ce genre de chose. C'était des enfants entre 4 & 6 ans, ça n'avait rien de sexuel mais ils sont en mesure de comprendre que c'est une manière d'humilier même s'ils ne se rendent pas compte des répercussions que ça peut avoir car ce n'est jamais abordé.
Les réactions du directeur, des collègues de cette dame et des autres adultes me mettent mal a l'aise! Tout le monde a minimisé ce qu'il s'est passé en disant que ce n'est pas grave mais c'est grave. Certes, le garçon a fait cela sans connotation sexuelle ou désir sexuel mais cela reste une agression, je reconnais que c'est compliqué de porter plainte contre le petit garçon pour viol mais il faut au moins lui expliquer que ce qu'il a fait c'est mal et que cela ne se fait pas!
Franchement, les réactions des adultes me révulsent!
Complètement écoeurée par la réaction des parents et des collègues de la madmoizelle qui témoigne. J'imagine même pas à quel point elle a du se sentir seule face à ce mur d'incompréhension. Et ta gamine , mon dieu heureusement qu'il y avait au moins une personne pour la défendre..
11 000 big up pour la patience et la pédagogie de la madmoizelle qui a quand même réussi a tirer de cette situation une leçon à ses élèves sur la notion de consentement et le droit de dire NON
A part ça, comme d'autres, ça j'ai été un peu surprise sur le débat "est-ce une agression sexuelle si il n'y a pas d'intention sexuelle" dans les commentaires. Je pense que c'est surtout l'âge du gamin qui a amené cette réticence a nommer les choses. Je comprend que ça puisse mettre très mal à l'aise d'attacher le terme agresseur sexuel à la bouille d'un gosse, par contre, justement avant d'en arriver là, n'est-ce pas mieux de nommer et d'indiquer aux enfants clairement le degrés de gravité d'un acte aussi malveillant que celui raconté?
Imagine ta petite nièce de 5 ans prend un jouet dans un magasin et pars avec, ça ne fait pas d'elle une voleuse. Juste un enfant à qui il faut expliquer et nommer les choses. Tu lui reprends la peluche et expliques que partir avec quelque chose sans payer c'est un vol et c'est pas bien. On peut tout à fait expliquer à un petit enfant que voler c'est mal, que les grands peuvent aller en prison pour un vol. Pourquoi on ne pourrait pas leur expliquer que de toucher une personne alors qu'elle ne veut pas c'est mal, que de la toucher sur des "zones privées" (on explique lesquelles) c'est encore pire, c'est très méchant ça s'appelle alors une agression sexuelle et que, idem, les grands vont en prison pour ça ?
Pour rejoindre le débat, je me mets à la place de la petite fille qui se prend un doigt dans l'anus et qui sait très bien que c'est une partie intime (et pas forcément une partie sexuelle). Je pense que ça choque pas mal quand même de subir cela, même si ce n'est pas à caractère sexuel.
Alors même si le gamin ce n'est pas sa volonté première du haut de ses 3 ans de faire subir un acte sexuel forcé, je pense qu'il peut tout à fait s'imaginer que s'il se prenait un doigt dans le derrière lui aussi, que ça soit de la part d'un de ses camarades ou d'un adulte (parent par exemple), il ne le vivrait pas très bien.
Alors non on ne peut pas accuser un enfant de viol, mais atteinte à la pudeur un minimum.
J'assume ici mon ignorance, avant cette série d'article de madmoizelle sur le sujet, je n'avais jamais entendu l'expression de 'touche-pipi'! Et je la trouve horrible, comme une intrusion verbale dans l'intimité des petits. Que les enfants aient des problèmes à reconnaître les limites du corps des autres (pour tout un tas de raisons), je le conçois. Mais, que des adultes emploient ce genre d'expression, c'est indigne. En plus c'est vague et ce veut rien dire: on peut tout y mettre, l'innocent et le pas sain, le sexuel et le scato. Je suis prof et si je dois parler d'un problème de toucher/exposition des parties intimes, je decris clairement l'acte de façon neutre, et ensuite j'y appose mon interprétation du context et de la portée de l'acte.
@Nyxi Tu parles de conséquences lourdes psychologiquement pour les enfants a mettre un terme aussi lourd qu'agression sexuelle sur ce qui est arrivé (agression dont tu rebutes le terme "sexuelle" parce que il n'y avait pas d' "intention sexuelle". Question courte pour réponse courte : Tu ne crois pas qu'une agression sexuelle peut avoir comme seule motivation une intention de domination/contrôle ? (spoiler : moi si)
"Là où mon point de vue diffère c'est que je pense que les mots/concepts ayant leur importance, qualifier l'acte du garçon du témoignage de sexuel est aussi problématique que ne rien faire."
Je crois que tu surestimes le "danger" que représente le fait d'appliquer les mots d'adultes sur ce genre de cas aux enfants. Mon avis c'est au contraire qu'en mettant les bons mots et informant correctement les jeunes enfants (tout en leur parlant avec un ton et une pédagogie adaptée à leur âge comme tu le suggérais) qu'on les prépare au mieux pour leur futur. Pour moi aussi les mots et concepts sont importants
Bref grosso modo on est plutôt d'accord. Juste pas sur le fait de parler d'agression sexuelle pour la situation racontée, sauf si ta réponse à ma question est "oui"
Un article très important et des réactions d'adultes absolument révoltantes ! La mémoire traumatique est une réalité scientifique, ce que vivent les bébés et enfants a un impact direct sur les adultes qu'ils deviendront.
Jouer à touche pipi est une chose, agresser sexuellement une camarade en est une autre, et comme vous le précisez si bien, un enfant de 3 ans n'invente pas une agression sexuelle dans le but de punir, son premier réflexe d'enfant sera peut être de taper ou de crier pour exprimer sa frustration, mais il n'entrera pas de lui même dans une telle démarche.
Ma petite soeur de 3 ans nous avait demandé qu'on lui fasse des attouchements comme sa copine d'école lui avait appris. Après signalement aux instituteurs, il s'est avéré qu'il y avait effectivement un problème grave dans la famille de la camarade.
Arrêtons de prendre les enfants pour des imbéciles dénués de conscience et d'intelligence et prenons les au sérieux, bordel !
Un truc me chiffonne, concernant l'avis du pro qui suggère de prendre contact avec une assistante sociale pour le petit Thomas. J'ai peur que ça ne se fasse jamais, dans les faits. L'assistant(e) sociale est quand même vachement connoté (à tort) "pour parents irresponsables" dans l'imaginaire des parents, justement