@Croquelicot : Ca vaut ce que ça vaut, mais moi, Filliozat et compagnie, je les vois un peu comme des dangers publics. Si on les écoute, on ne laisse jamais pleurer notre enfant (mieux, on ne le pose jamais au sol
) et même la nuit, on dort avec, on l'allaite jusqu'à deux ans grand minimum, bref, on ne s'autorise rien d'autre qu'être mère (parce que le père là dedans, il est où ? comme le dit Badinter, on se sert presque de l'enfant comme d'une arme d'aliénation féminine parfois, les hommes n'ont même plus à faire semblant d'être là, on érige une nouvelle ère où on tyrannise les femmes via.. le bébé, Malin, fallait y penser.) et, à mon humble avis, on prépare le terrain pour un beau pétage de plombs en règle, avec hurlements, secousses de bébé, où je sais pas, foutage du bébé dans le congel' (OUI j'exagère énormément, je sais mais je suis fâchée contre ces injonctions qui n'ont rien de bienveillantes pour les mères).
S'pas grave si nous, on n'a pas le temps de se laver, de manger, de dormir un peu, de lire un livre ou qu'importe. Le bébé lui, a chaque besoin comblé, OUF. (et il va prendre cher en arrivant à l'école, mébon
)
Soyons factuelles juste quelques secondes : on est des bébés qu'on a +- laissés pleurer (parce qu'il n'a pas fallu les attendre pour qu'un peut de bon sens atteigne le cerveau des parents aimants qui ne faisaient pas plus mal avant l'avènement des papesses de la bienveillance hein, j'en ai marre qu'on justifie tout par les avancées en neurosciences et pas simplement, je sais pas, parce que "si on aime son gosse, on lui tatane pas la gueule, parce qu'on est humain, et aimant"
) et on va globalement plutôt bien.
Et j'ai de gros doutes quant au fait que nos failles et blessures viennent des minutes passées à pleurer quand on était bébé.
(allez y, je suis un MONSTRE qui a parfois laissé pleurer sa gamine
(non mais sérieux, on me l'a déjà dit, hein, elle fait des ravages la Filliozat
)elle a pas l'air traumatisée la choupette mébon, si Filliozat le dit...
)
Tu ne fais rien de mal, tu préserves ta santé mentale, et à tout prendre, c'est encore ce que tu peux faire de mieux pour tes bébés
S'il y a un domaine où j'ai l'impression de faire plus de bien que de mal, c'est bien en tant que maman. Et avec le temps, par leurs sourires, tu verras à quel point tu es (suffisamment) bonne pour eux, et à quel point les préceptes de ces prétendus gourous n'ont à avoir que l'importance qu'on accepte de leur accorder. Un peu de bon sens, beaucoup d'amour, et tu t'en tireras comme une cheffe !