L'échec et vous

[Myra Lee]

J'ai un peu cette impression aussi. Ma mère n'arrête pas de me rappeller à quel point j'étais douée au collège, au lycée, elle est persuadée que je peux y arriver parce qu'elle croit que j'ai des capacités intellectuelles fabuleuses. Alors d'un côté ça me fait plaisir qu'elle croie en moi et qu'elle me soutienne, mais d'un autre côté ça me met la pression, encore plus quand elle pleure à l'annonce de mes résultats négatifs... Du coup je suis décue de la décevoir, en plus de me sentir nulle moi-même. Pas simple de gérer la confiance que les autres mettent en vous...

 

[buBulle_cha]

Je viens d'avoir le bac mention bien.Bien que je la voulais cette mention ,j'ai été déçue car j'avais bossé pour la mention Très bien.Et là ,mes notes n'ont pas été extraordinaires au bac ,un gros 8 en littérature alors que j'avais 14/15 de moyenne durant l'année .
Je suis un peu déprimée .Je vais faire une L1 droit et j'ai très peur d'échouer même en travaillant .

 

[Blodeuwez]

Je viens d'avoir le bac mention bien.Bien que je la voulais cette mention ,j'ai été déçue car j'avais bossé pour la mention Très bien.Et là ,mes notes n'ont pas été extraordinaires au bac ,un gros 8 en littérature alors que j'avais 14/15 de moyenne durant l'année .
Je suis un peu déprimée .Je vais faire une L1 droit et j'ai très peur d'échouer même en travaillant .

Logiquement d'après ce que j'ai pu constater autour de moi, tes notes augmentent à la fac.

 

[accroche-coeur]

Je viens d'avoir le bac mention bien.Bien que je la voulais cette mention ,j'ai été déçue car j'avais bossé pour la mention Très bien.Et là ,mes notes n'ont pas été extraordinaires au bac ,un gros 8 en littérature alors que j'avais 14/15 de moyenne durant l'année .
Je suis un peu déprimée .Je vais faire une L1 droit et j'ai très peur d'échouer même en travaillant .

Comment ça tu viens d'avoir le bac? Les résultats c'est demain.

Et je me suis beaucoup reconnue dans ce qu'à dit Rata je crois.

 

[buBulle_cha]

j'vis à la Réunion.Les résultats c'était le 2 juillet.

 

[cooking mama]

J'ai connu l'échec de la prépa cette année. J'ai vite su que cette filière n'était pas faite pour moi, dès les tous premiers jours, mais ne voulant pas décevoir mon entourage et être une honte, je n'ai pas abandonné tout de suite. Mais dans ma tête je savais que j'allais me réorientée. C'était dur au début de savoir que je faisais partie de la minorité de personnes qui abandonnent en prépa (avant d'entrer en prépa, je considérais de haut ceux qui abandonnaient et je me disais que jamais je ne ferai partie de ceux la...). C'était aussi dur de me dire que je ne ferai pas parti de l'élite, que je ne ferais pas de grandes études. C'était d'autant plus dur parce que étant dans un lycée prestigieux, je m'étais vu trop beau (belle ?), je me voyais déjà majorer (mais lol quoi...).

J'ai un peu cette impression aussi. Ma mère n'arrête pas de me rappeller à quel point j'étais douée au collège, au lycée, elle est persuadée que je peux y arriver parce qu'elle croit que j'ai des capacités intellectuelles fabuleuses. Alors d'un côté ça me fait plaisir qu'elle croie en moi et qu'elle me soutienne, mais d'un autre côté ça me met la pression, encore plus quand elle pleure à l'annonce de mes résultats négatifs... Du coup je suis décue de la décevoir, en plus de me sentir nulle moi-même. Pas simple de gérer la confiance que les autres mettent en vous...

Oui moi pareil. Le problème c'est que la plupart des adultes dans ma famille n'ont pas fait d'études. Le collège et le lycée, ça n'a rien à voir avec les études supérieurs, mais eux ne le savent pas ! Difficile de trouver du soutien dans ces conditions. Ca fait plusieurs mois que j'ai arrêté la prépa et ils m'en parlent encore... Mon père n'hésite pas à me dire qu'il a honte, surtout qu'à son boulot, ya un collègue qui a un fils qui est dans le lycée où j'étais, et qui passe en étoile...

 

[poupouce]

Moi aussi l'echec ça me connait .... après 2 P1 foirés et une période de panique "mais qu'est-ce que je vais devenir ?" j'ai trouvé un projet pour l'année prochaine me voila reboostée et remotivée ... mais cela est encore fragile parceque ces 2 années m'ont détruites au niveau de ma confiance en moi .

J'ai un peu cette impression aussi. Ma mère n'arrête pas de me rappeller à quel point j'étais douée au collège, au lycée, elle est persuadée que je peux y arriver parce qu'elle croit que j'ai des capacités intellectuelles fabuleuses. Alors d'un côté ça me fait plaisir qu'elle croie en moi et qu'elle me soutienne, mais d'un autre côté ça me met la pression, encore plus quand elle pleure à l'annonce de mes résultats négatifs... Du coup je suis décue de la décevoir, en plus de me sentir nulle moi-même. Pas simple de gérer la confiance que les autres mettent en vous...

On dirait que tu décris ma mère la .... on a pas la même au moins ??^^
C'est difficile car les parents ne se rendent pas toujours compte du niveau qu'on nous demande et ne voient psa forcément l'ecart enormissssssssiiimme entre lycée et fac .... c'est ce que j'essaye de leur faire comprendre ..


Voila jvous ai un peu raconté ma vie mais ça fait du bien de lire des histoires qui nous ressemblent et qui terminent sur une note positive !

 

[Onnanoko]

Décidément la première année de fac...

J'avais choisi philo avec les encouragements de mon prof de terminale, et j'ai échoué au second semestre, bon, alors, oui y avait pas la compensation des semestres, ni d'ailleurs des UE ni de rien du tout, sinon j'aurais eu l'année, mais je l'aurais peut être eue aussi si j'avais cessé de considérer que mes capacités devaient suffir à me garder la tête au dessus de l'eau, si je ne me m'étais pas octroyée une semaine de vacances supplémentaire en février, si j'avais oublié les sorties trois fois par semaine et le nouveau boyfiend bossant en trois/huit (avec lequel je suis toujours 2 ans 1/2 après) mais surtout, si j'avais adhéré à l'esprit fac de philo, inspiré par les profs et imité (d'après moi, imité, pas mieux) par les étudiants.
ça a été dur.
Mais oui, voilà, non, je n'aimais pas la fac de philo, c'est clair, c'est net. Je n'y étais pas chez moi, donc je préfèrais être chez moi, avec des proches dont les réalités chômeuses et assediceuses, quand pas ouvrières, rendait l'exercice philosophique un peu surréel.
Je n'aime pas qu'on me demande d'être intelligente, d'avoir de l'esprit. J'en ai si je veux. Si tu me le demande, t'as rien, un mur. Un sourire à la rigueur, mais j'ai peur d'être bête, donc je refuse de prouver mon intelligence à qui que ce soit.
J'ai déçu mon prof de philo, mais il avait ces attentes là, et ça m'a empêché aussi de discuter avec lui au fur et à mesure de ce qui me travaillait et me troublait. Je lui en veux un peu, encore.

Enfin, la philo m'a inspiré... la géographie , qui me correspond cent fois mieux. En philo, c'était comme si j'avais privilégié une moitié de moi et mis l'autre de côté, là je me sens entièrement nourrie. Et le master 2 que je vise est transversal, appartiens à la fac de philo, mais est ouvert aux géographes. J'ai pas dit mon dernier mot.

Et puis quand j'ai eu mon bac mention bien, j'en avais rien à foutre presque. Depuis que j'ai échoué, je savoure la réussite, la vraie, celle qu'on a méritée parce qu'on a bossé et que c'est ce boulot qui est reconnu.

 

[Liberté...]

Je n'ai pas subis d'échec jusqu'à maintenant, et je sais que j'aurais beaucoup de mal à le supporter, ce serait comme une défaite personnelle que je prendrais très mal.
Jusqu'à maintenant j'ai toujours bien travaillé, tout mon entourage est habitué à ce que j'ai de bons résultats, et je ne veux décevoir personne.
Là je viens de faire ma première année de droit que j'ai réussi, je me suis mis la pression à fond pour pouvoir passer en deuxième année, parce que ce n'est pas facile et je suis fière de moi d'y être arrivée.
En plus j'ai un an d'avance que je ne veux absolument pas perdre (enfin je veux garder cette année pour pouvoir partir à l'étranger) donc comme j'ai dis plus haut je me mets la pression moi-même, je me dis que je n'ai pas le droit à l'erreur.

 

[Olga Pataki]

Mon premier échec je l'ai connu le vendredi 20 juin 2008:errf: ; c'est à dire le jour de mon épreuve de francais.

J'ai toujours été une bonne élève, j'ai eus les félicitations à chaque trimestre cette année. Une bonne moyenne générale.
Mais je m'étais mise une telle pression pour cette épreuve que le jour J tout c'est embrouillé dans ma tete. Depuis je commence à douter de mes capacités. Je me demande meme si je vais pouvoir attraper ce fameux bac... Mais bon je me dis que les erreurs que j'ai commises me serviront de leçon et qu'il faut maintenant que je mette tout en oeuvre pour éviter de les reproduire.

Je pense qu'il faut essayer de RELATIVISER (meme si c'est dur)

 

[AnonymousUser]

j'ai toujours reussi jusqua cette année
echoué mon capes a ete terrible pour car je perdais mon pere peu apres et j'aurais aimé qu'il parte fier de moi et en meme temps rassuré. Pouvoir se dire que la vie de sa fille est en bonne orientation. Raté!.....

Bien travailler a l'ecole a toujours ete important pour moi. Je suis la plus jeune d'une famille nombreuse qui a tres bien reussie. Je voulais prouver aux autres que j'exister que moi aussi j'etais capable d'arriver a un haut niveau. Je voulais trouver ma place.

Apres j'ai tellement peur de l'echec et depuis mon capes je suis vraiment demoralisé, que je ne m'engage que dans des projets que je sais que je vais pouvoir realiser.

Mon capes mon premier echec m'a presque degouté des etudes moi qui me suis refugier dans les livres suite a mes malheurs personnels. J'ai presque envie de tout lacher. Je regarde deja a droite et a gauche voir si avec ma licence d'espagnol je ne peux pas trouver quelque chose....

car en fait c'est plus l'idée de redoubler que les etudes vraiment qui m'est insuportable. Me dire que j'ai raté m'enleve toute l'estime de moi meme.

 

[Manon_manette]

cadeche, si je peux me permettre, le capes est un examen très dur et rares sont ceux qui l'obtiennent du 1er coup. Persiste, je suis certaine que cela apportera ses fruits.