Les enfants de divorcés en ont gros !
- Initiateur de la discussion Denis
- Date de début
sabrinalafraise;2021062 a dit :
J'ai fait une psychothérapie, ça a arrangé des
choses mais j'ai du arrêter car je vivais mal le fait de me replonger à l'époque du divorce de mes parents et ça a été trop douloureux.
Le fait d'en parler et de déterrer "la merde" ne m'a pas guérie.
Mais j'ai quand même avancé, aujourd'hui, je vis enfin pour moi.
Je comprend tout à fait mais tu dois avoir l'habitude non ? ou elle est tjrs pas prise ...cilou11;2021799 a dit :
cilou11;2021818 a dit :
Je comprend les freins qu'on peut rencontrer dans une psychothérapie. Moi même je suis dans une sérieuse impasse (bonjour la loose quand t'as l'impression de tout échouer même une thérapie).
Je t'encourage à reprendre la thérapie quand tu te sentiras plus forte afin que tout ça ne reste pas au stade de "merde déterrée" et que tu trouves le moyen de surmonter ta douleur.
Bon courage!
art-lessgirl;2021862 a dit :
Lol si si elle est prise mais les problèmes avec mon beau-père ne se sont jamais arrangés avec les années.
Ma mère pensait au début de leur relation qu'il m'accepterait mais ce n'est toujours pas le cas (ça fait plus de 10 ans)
sabrinalafraise;2021895 a dit :
Merci beaucoup ;-)
Mon psy m'a conseillée de faire un autre genre de thérapie, moins violente, il m'a parlé du "rêve éveillé" et si je dois recommencer, je ferais ce type de travail.
Mais bon quand j'ai arrêté l'an dernier, j'étais une épave, j'ai mis 4 mois à m'en remettre.
Moi aussi j'ai eu l'impression d'échouer mais plus tard, j'ai vu que la psychothérapie avait quand même arrangé des choses : je suis plus positive, plus forte, et j'ai surtout retrouvé de l'espoir.
Je souffre toujours à cause de certains trucs, c'est comme une plaie qui ne cicatrise jamais.
Et dès que j'en reparle chez le psy, la plaie se rouvre.
Aujourd'hui, je pourrais recommencer mais ça a un coût donc j'attends un peu.
Je suis un cas un peu "spécial", un père difficile, un beau-père difficile, ça n'arrive pas souvent et heureusement, je vous rassure.
Je n'ai pas pu faire mon deuil car plus de 10 ans après, les choses n'ont pas changé, il y a toujours les mêmes conflits donc pas facile d'avancer.
Vos messages sont vraiment touchant.
J'ai des parents vraiment compliqués, je vous avoue que je ne sais même pas s'ils sont encore ensemble. Je ne vais pas rentrer dans les détails car même moi je m'y perds. En gros, mon père a été une ordure avec ma mère, il l'a trompé, lui a caché pendant 10 ans qu'il avait eu une fille avant de la rencontrer. Petite, quand j'avais 5 ans je crois, ma mère venait me voir dans mon lit et elle pleurait en me disant que mon père était un salaud, qu'il fallait jamais que je tombe amoureuse d'un homme comme lui. Et ça m'a vraiment traumatisé puisque j'ai attendu d'avoir 20 ans avant de sortir avec un mec et de lui faire confiance, ma mère m'ayant dit depuis petite que tous les hommes sont infidèles. Finalement, je suis tombée sur mon chéri qui a lui aussi vécu des choses similaires avec ses parents. L'avantage est qu'on est tous les deux des traumatisés de l'infidélité, on le sait bien que jamais on ne sera infidèle quand on voit les conséquences que ça peut avoir sur une famille. Et je suis heureuse qu'on soit sur la même longueur d'onde. Un autre avantage résultant je pense du divorce, c'est qu'on a vécu les mêmes choses, je suis sa première copine, il est mon premier copain, et on est très exclusif, fusionnel, peur de l'abandon je dirai.
La séparation de mes parents m'a miné, surtout quand je vois comment ma mère m'en parlait, quand je lui ai présenté mon chéri, elle m'a dit qu'il allait finir par me tromper!! Mais l'avantage, c'est que je suis tombée sur un homme qui a vécu les mêmes choses que moi, et ça nous rend plus fort à 2. L'inconvénient est que si notre histoire devait se terminer (rien qu'imaginer ça, j'en ai les larmes aux yeux), on en sortirait tous les deux anéantis...
J'ai des parents vraiment compliqués, je vous avoue que je ne sais même pas s'ils sont encore ensemble. Je ne vais pas rentrer dans les détails car même moi je m'y perds. En gros, mon père a été une ordure avec ma mère, il l'a trompé, lui a caché pendant 10 ans qu'il avait eu une fille avant de la rencontrer. Petite, quand j'avais 5 ans je crois, ma mère venait me voir dans mon lit et elle pleurait en me disant que mon père était un salaud, qu'il fallait jamais que je tombe amoureuse d'un homme comme lui. Et ça m'a vraiment traumatisé puisque j'ai attendu d'avoir 20 ans avant de sortir avec un mec et de lui faire confiance, ma mère m'ayant dit depuis petite que tous les hommes sont infidèles. Finalement, je suis tombée sur mon chéri qui a lui aussi vécu des choses similaires avec ses parents. L'avantage est qu'on est tous les deux des traumatisés de l'infidélité, on le sait bien que jamais on ne sera infidèle quand on voit les conséquences que ça peut avoir sur une famille. Et je suis heureuse qu'on soit sur la même longueur d'onde. Un autre avantage résultant je pense du divorce, c'est qu'on a vécu les mêmes choses, je suis sa première copine, il est mon premier copain, et on est très exclusif, fusionnel, peur de l'abandon je dirai.
La séparation de mes parents m'a miné, surtout quand je vois comment ma mère m'en parlait, quand je lui ai présenté mon chéri, elle m'a dit qu'il allait finir par me tromper!! Mais l'avantage, c'est que je suis tombée sur un homme qui a vécu les mêmes choses que moi, et ça nous rend plus fort à 2. L'inconvénient est que si notre histoire devait se terminer (rien qu'imaginer ça, j'en ai les larmes aux yeux), on en sortirait tous les deux anéantis...
Z
Zaïre
Guest
Mes parents ont divorcé quand j'avais 10 ans, sans cri, ni larmes (ou alors très bien cachées), ni bataille juridique.
Ma mère a trompé mon père pendant environ un an, et elle a fini par demander le divorce pour vivre avec cet homme (qui lui l'a quittée 9 ans après comme une vraie enflure, en essayant de nous voler notre maison et en nous piquant la moitié de tout ce que nous avions, alors qu'ils n'étaient pas mariés).
Ca ne m'a pas réellement traumatisée. Le plus dur a été quand mes parents se sont tournés vers moi pour m'expliquer la chose, et me demander 'avec qui veux-tu vivre ?'. Incapable de répondre, j'ai regardé ma soeur et lui ai demandé avec qui elle restait. Elle a répondu "maman" (parce que partir avec mon père voulait dire déménager, entre autres). Alors j'ai répondu la même chose, et c'est la première fois que j'ai vu mon père pleurer. Je me souviens qu'il s'est enfermé dans les toilettes, et que j'avais peur qu'il soit malade.
Après toutes ces années, je me rends bien compte que mes parents sont géniaux, adorables, chacun à leur manière. Mais ils sont définitivement plus faits pour être amis qu'amants, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Ils s'entendent à merveille, et ont beaucoup de sentiments l'un pour l'autre. Je trouve leur histoire vraiment très belle, encore plus maintenant. Ils sont comme des âmes soeurs, pour moi. Mais le divorce s'est tellement bien passé (j'ai de la chance) que je l'ai très bien vécu. Je me suis juste fait du soucis de laisser mon père seul, et je suis toujours un peu triste quand je me rends compte que je ne le vois que deux fois l'an, mais ça ne nous empêche pas de nous aimer beaucoup.
Ma mère a trompé mon père pendant environ un an, et elle a fini par demander le divorce pour vivre avec cet homme (qui lui l'a quittée 9 ans après comme une vraie enflure, en essayant de nous voler notre maison et en nous piquant la moitié de tout ce que nous avions, alors qu'ils n'étaient pas mariés).
Ca ne m'a pas réellement traumatisée. Le plus dur a été quand mes parents se sont tournés vers moi pour m'expliquer la chose, et me demander 'avec qui veux-tu vivre ?'. Incapable de répondre, j'ai regardé ma soeur et lui ai demandé avec qui elle restait. Elle a répondu "maman" (parce que partir avec mon père voulait dire déménager, entre autres). Alors j'ai répondu la même chose, et c'est la première fois que j'ai vu mon père pleurer. Je me souviens qu'il s'est enfermé dans les toilettes, et que j'avais peur qu'il soit malade.
Après toutes ces années, je me rends bien compte que mes parents sont géniaux, adorables, chacun à leur manière. Mais ils sont définitivement plus faits pour être amis qu'amants, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Ils s'entendent à merveille, et ont beaucoup de sentiments l'un pour l'autre. Je trouve leur histoire vraiment très belle, encore plus maintenant. Ils sont comme des âmes soeurs, pour moi. Mais le divorce s'est tellement bien passé (j'ai de la chance) que je l'ai très bien vécu. Je me suis juste fait du soucis de laisser mon père seul, et je suis toujours un peu triste quand je me rends compte que je ne le vois que deux fois l'an, mais ça ne nous empêche pas de nous aimer beaucoup.
Le divorce de mes parents quand j'avais 13 ans a été libérateur. Je l'attendais, d'ailleurs c'est ma mère qui m'a dit qu'elle allait le quitter. Je savais qu'ils se trompaient plus ou moins, chacun me prenait à parti, essayait de me monter contre l'autre. C'était la guerre. J'étais très influencable à l'époque compte tenu de mon âge, mais je sais pas si j'aurais eu autant de recul et de tolérance aujourd'hui vis à vis de nos relations, s'ils n'avaient pas tous les deux eut ce comportement dégueulasse, de m'immiscer dans leur vie privée.
Mes parents se sont séparés quand j'étais en seconde, et honnêtement, ç'a été un énorme soulagement. Il y avait énormément de tension, avec ma mère et surtout mon frère, et le fait qu'il parte a rendu l'atmosphère tellement plus détendue... Je suis allée le voir les étés, d'abord avec ma soeur et son copain, et puis comme ça se passait mal à chaque fois et que notre père était totalement absent le reste de l'année et qu'on devait organiser nous-mêmes tout le déplacement, elle a refusé de continuer à venir, donc j'y suis allée avec mon copain.
Et ma mère a décidé de divorcer juste avant mes 18 ans, parce qu'elle en avait marre, et que les conneries de mon père nous avait vraiment foutu dans la merde au niveau fric.
Je venais de me séparer de mon copain, et au final j'étais tellement obnubilée par ma propre rupture, et le divorce paraissait tellement évident, qu'au final ça ne m'a strictement rien fait. D'ailleurs, depuis que mon père était parti, mon frère, ma soeur et moi on arrêté pas de dire à notre mère qu'il fallait divorcer.
Ce qui réellement m'a fait du mal, c'est l'absence totale de mon père pendant cette période. Il a fallu vendre la maison, trouver un logement, s'occuper de tout parce que ma mère était très déprimée et plus capable de s'en occuper, et je lui en veux énormément de m'avoir laissé ça sur les épaules. Un peu à ma mère aussi de m'avoir collé ça sur le dos en considérant que j'étais assez grande pour l'assumer, alors que ce n'était pas le cas...
Aujourd'hui, je ne parle plus à mon père. La dernière fois que je l'ai vu, comme d'habitude, ça s'est très mal passé. Donc voilà, c'est fini. Il a fait un choix, celui de se couper de ses enfants, j'ai jamais eu un coup de fil pour mon anniversaire ou noël, un cadeau ou ne serait-ce qu'une carte. Il n'est même pas venu voir le fils de ma soeur, le premier bébé de la famille, né en août alors sérieusement, qu'il crève tout seul dans son patelin de merde. Il nous a exclu de sa vie, je ne veux plus de lui dans la mienne, et s'il se réveille jamais un jour, il sera beaucoup trop tard.
Je ne crois pas que ça ait changé grand chose à ma vie. Mes études n'ont pas fonctionné comme je le voulais, mais ça n'a rien à voir avec eux, et celles que je fais aujourd'hui m'intéressant autant. Je veux toujours me marier et avoir des enfants... Je suis peut-être plus anxieuse vis-à-vis de mon copain que d'autres filles, mais rien ne dit que c'est lié à la séparation de mes parents.
Et ma mère a décidé de divorcer juste avant mes 18 ans, parce qu'elle en avait marre, et que les conneries de mon père nous avait vraiment foutu dans la merde au niveau fric.
Je venais de me séparer de mon copain, et au final j'étais tellement obnubilée par ma propre rupture, et le divorce paraissait tellement évident, qu'au final ça ne m'a strictement rien fait. D'ailleurs, depuis que mon père était parti, mon frère, ma soeur et moi on arrêté pas de dire à notre mère qu'il fallait divorcer.
Ce qui réellement m'a fait du mal, c'est l'absence totale de mon père pendant cette période. Il a fallu vendre la maison, trouver un logement, s'occuper de tout parce que ma mère était très déprimée et plus capable de s'en occuper, et je lui en veux énormément de m'avoir laissé ça sur les épaules. Un peu à ma mère aussi de m'avoir collé ça sur le dos en considérant que j'étais assez grande pour l'assumer, alors que ce n'était pas le cas...
Aujourd'hui, je ne parle plus à mon père. La dernière fois que je l'ai vu, comme d'habitude, ça s'est très mal passé. Donc voilà, c'est fini. Il a fait un choix, celui de se couper de ses enfants, j'ai jamais eu un coup de fil pour mon anniversaire ou noël, un cadeau ou ne serait-ce qu'une carte. Il n'est même pas venu voir le fils de ma soeur, le premier bébé de la famille, né en août alors sérieusement, qu'il crève tout seul dans son patelin de merde. Il nous a exclu de sa vie, je ne veux plus de lui dans la mienne, et s'il se réveille jamais un jour, il sera beaucoup trop tard.
Je ne crois pas que ça ait changé grand chose à ma vie. Mes études n'ont pas fonctionné comme je le voulais, mais ça n'a rien à voir avec eux, et celles que je fais aujourd'hui m'intéressant autant. Je veux toujours me marier et avoir des enfants... Je suis peut-être plus anxieuse vis-à-vis de mon copain que d'autres filles, mais rien ne dit que c'est lié à la séparation de mes parents.
Mes parents ont divorcé quand j'avais 9 ans, ça a été un gros choc parce que jusque là, je pensais que c'était le couple le plus heureux du monde.
Par la suite, le manque de communication a été pire : mon père m'a présenté, au début, sa nouvelle copine comme une simple "collègue", personne ne m'expliquait pourquoi les choses étaient comme ça, et on m'a forcée à aller chez un psy.
En gros j'ai passé de très mauvaises années, à cause d'un simple manque de communication. Les autres enfants de divorcés que je connais ont souvent ressenti la même chose, un abandon total et un vrai manque de compréhension.
J'ai répondu "J'ai souffert, mais ça m'a rendue plus forte." parce qu'en plus de ça, j'ai deux frères, et une dizaine d'années nous séparent. J'ai donc dû "grandir dans ma tête" beaucoup plus vite et apprendre, comprendre les choses toute seule.
Malheureusement le problème avec les parents qui se séparent, qui divorcent, c'est souvent la même chose : l'enfant devient l'intermédiaire, assiste aux disputes pour savoir qui aura la collection complète astérix en édition reliée, il ne comprend pas toujours, et se sent laissé pour compte.
Par la suite, le manque de communication a été pire : mon père m'a présenté, au début, sa nouvelle copine comme une simple "collègue", personne ne m'expliquait pourquoi les choses étaient comme ça, et on m'a forcée à aller chez un psy.
En gros j'ai passé de très mauvaises années, à cause d'un simple manque de communication. Les autres enfants de divorcés que je connais ont souvent ressenti la même chose, un abandon total et un vrai manque de compréhension.
J'ai répondu "J'ai souffert, mais ça m'a rendue plus forte." parce qu'en plus de ça, j'ai deux frères, et une dizaine d'années nous séparent. J'ai donc dû "grandir dans ma tête" beaucoup plus vite et apprendre, comprendre les choses toute seule.
Malheureusement le problème avec les parents qui se séparent, qui divorcent, c'est souvent la même chose : l'enfant devient l'intermédiaire, assiste aux disputes pour savoir qui aura la collection complète astérix en édition reliée, il ne comprend pas toujours, et se sent laissé pour compte.
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