Les extraits que vous aimeriez nous faire partager !

2 Octobre 2005
5 760
109
5 224
Toulouse
Il y en a un dans L'alchimiste mais impossible de mettre la main sur le bouquin...

il y a celle là dans Roméo et Juliette:

Juliette.- Ton nom seul est mon ennemi. Tu n'es pas un Montague, tu es toi-même. Qu'est ce qu'un Montague. Ce n'est ni une main, ni un pied, ni un bras, ni un visage, ni rien qui fasse partie d'un homme. Oh! sois quelque autre nom! Qu'il y a-t-il dans un nom? Ce que nous appelons une rose embaumerait autant sous un autre nom. Ainsi, quand Romeo ne s'appellerait plus Romeo, il conserverait encore les chères perfections qu'il possède...Romeo, renonce à ton nom; et, à la place de ce nom qui ne fait pas partie de toi, prend moi toute entière.
 
18 Juillet 2006
69
3
3 669
Giroe
<<Je me représente tous ces petits mômes qui jouent à je ne sais quoi dans le grand champs de seigle er tout. Des milliers de petits mômes et personnes avec eux, je veux dire pas de grandes personnes - rien que moi. Et moi je suis planté au bord d'une saleté de falaise. Ce que j'ai à faire c'est attraper les mômes s'ils s'aprochent trop près du bord. Je veux dire, s'ils courrent sans regarder où ils vont, moi je rapplique et je les attrape. C'est ce que je ferais toute la journée. Je serais l'attrape-coeur et tous. >>
L'attrape-coeur; J.D. Salinger.
Ce livre, c'est ma bible !
 
" Elle toussa, et il la vit si lamentable... avec son imperméable, sa combinaison , ses bas écroulés, son nez grossi, ses paupières enflées de larmes, ses beaux yeux cernés de bleu malade. Sa chérie, sa pauvre chérie. O maudit amour des corps , maudite passion. "


Belle du Seigneur, Albert Cohen.
 
4 Juin 2006
3 629
1 304
5 124
J'aime bien ce topic!

Primo Levi, Si c'est un homme :

Mais pour nous, les heures, les jours et les mois n'étaient qu'un flux opaque qui transformait, toujours trop lentement, le futur en passé.
Le temps était fini où les jours se succédaient vifs, précieux, uniques : l'avenir se dressait devant nous, gris et sans contours, comme une invincible barrière. Pour nous, l'histoire s'était arrêtée.


Marie Despleschin, Sans moi :

La fatigue me prenait tout entière, plus rien ne lui faisait obstacle, ni le café, ni l'amour, ni l'alcool. Je tentai de résister en forçant mon corps. Mais plus je voulais l'ignorer, plus il prenait de place. Je n'avais plus d'esprit, je n'avais plus d'âme. J'étais réduite à ce corps encombrant et triste, et il passait une bonne partie de mon temps à pleurer.
Logiquement, c'était du moins ce qui me servait de logique, arriva le moment où je songeai à mourir, je ne voyais pas d'autre issue à ma fatigue. Quand je pensais le monde, il me semblait plus harmonieux sans moi. L'idée m'était familière, je la baladais avec moi à longueur de journée, sans peur ni colère, me disais-je, moi que dévoraient la peur et la colère.
L'idée de la mort me rassurait, moins douloureuse que toutes les autres idées.



Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray :

- Être bon, c'est être en harmonie avec soi-même. La dissonance, c'est de se voir contraint à être en harmonie avec autrui. Notre propre vie, c'est cela qui est important.(...)
- Et cependant, si l'on ne vit que pour soi, Harry, cela se paye un prix exorbitant.
- Oui, on paye tout trop cher à notre époque. J'imagine que ce qui est vraiment tragique pour les pauvres, c'est de ne rien pouvoir s'offrir que de l'abnégation. Les beaux péchés comme les beaux objets sont les privilèges des riches.
- Ce n'est pas en argent qu'on paye.
- En quoi donc, Basil?
- Oh! en remords, je pense, en souffrances, en... Avec la conscience qu'on a de se dégrader.

 
18 Mars 2006
3 716
29
3 909
Paris
Comme prévu, des extraits des Raisins de la colère (maintenant que je l'ai enfin fini)

Le premier est sacrément long mais j'arrive pas à le couper plus. j'arrive pas à extraire juste quelques phrases, je trouve qu'une phrase a tellement plus de valeur dans le texte. De toute façon les Raisins de la colère, faut le lire en entier :P

Trois cent mille en Californie et d'autres qui arrivent. Et toutes les routes de Californie bondées de forcenés qui courent de tous côtés comme des fourmis, cherchant du travail; tirer, pousser, soulever, porter, n'importe quoi. Pour soulever la charge d'un seul homme, cinq paires de bras se présentent; pour une portion de nourriture, cinq bouches s'ouvrent Et les grands propriétaires terriens auxquels un soulèvement fera perdre leurs terres ? les grands propriétaires qui ont accès aux leçons de l?histoire, qui ont des yeux pour lire, pour reconnaître cette grande vérité : lorsque la propriété est accumulée dans un trop petit nombre de mains, elle est enlevée? et cette autre qui lui fait pendant : lorsqu?une majorité a faim et froid, elle prendra par la force ce dont elle a besoin? et cette autre encore, cette petite vérité criante, qui résonné à travers toute l?histoire : la répression n?a pour effet que d?affermir la volonté de lutte de ceux contre qui elle s?exerce et de cimenter leur solidarité? - les grands propriétaires terriens se bouchaient les oreilles pour ne pas entendre ces trois avertissements de l?histoire.

(?)Chaque brutalité, chaque rafle dans un Hooverville, chaque shérif adjoint promenant sa suffisance et sa morgue dans un de ces camps de misère, retardait un peu l?échéance, mais la rendait plus inévitable.

Les hommes s?asseyaient sur leurs talons ; hommes aux visages anguleux, amaigris par la faim et durcis par la lutte contre la faim, hommes aux regards sombres et aux mâchoires serrées.

Vous avez appris ce qui s?est passé avec le gosse de la quatrième tente, là-bas ?

Non, j?viens juste d?arriver.

Eh ben, il pleurait en dormant et il n?arrêtait pas de gigoter. Alors ces gens-là ont cru qu?il avait des vers. Ils lui ont donné une purge et il en est mort. Il avait la langue toute noire. A ce qu?il paraît que c?était la pellagre ; ça vient de ne pas avoir c?qu?il faut à manger.

Pauvre petit gosse.

Ouais mais ces gens n?ont pas les moyens de le faire enterrer. Faut qu?il aille au cimetière des pauvres.

Eh bon sang, attendez donc.

Et les mains fouillaient les poches et en tiraient des petites pièces. Devant l?entrée de la tante un petit tas d?argent s?élevait. Et la famille le trouvait là.

Les nôtres sont de braves gens ; les nôtres ont bon c?ur. Prions Dieu qu?un jour les gosses aient de quoi manger.

Et les Associations de Propriétaires savaient qu?un jour les prières cesseraient. Et que ce serait la fin.
(c'est la fin du chapitre XIX)


Les travailleurs des champs, les propriétaires des petits vergers surveillent et calculent. L?année sera bonne. Et les hommes sont fiers, car si la récolte est abondante, c?est grâce à leur savoir? Leur savoir a transformé le monde. Le blé court et maigre est devenu lourd et productif. Les petites pommes amères sont devenues grosses et sucrées, et ces vieux ceps qui croissaient parmi les arbres et dont le raisin minuscule ne nourrissait que les oiseaux, ont donné naissance à des centaines de variétés de raison : rouge, noir, vert, rose pâle, pourpre, jaune, chacune dotée d?une saveur particulière. Les hommes qui travaillent dans les fermes témoins ont créé de nouvelles espèces de fruits. Des nectarines, quarante variétés de prunes, des noix à coque mince. Et sans relâche ils poursuivent leurs travaux, sélectionnent, greffent, alternent les cultures, arrachant à la terre son rendement maximum.
et
Le travail de l?homme et de la nature, le produit des ceps des arbres, doit être détruit pour que se maintiennent les cours, et c?est là une abomination qui dépasse toutes les autres. Des chargements d?orange jetés n?importe où. Les gens viennent de loin pour en prendre, mais cela ne se peut pas. Pourquoi achèteraient-ils des oranges à vingt cents la douzaine s?il leur suffit de prendre leur voiture et d?aller en ramasser pour rien ? Alors des hommes armés de lances d?arrosage aspergent de pétrole les tas d?oranges, et ces hommes sont furieux d?avoir à commettre ce crime et leur colère se tourne contre les gens qui sont venus pour ramasser les oranges. Un million d?affamés ont besoin de fruits, et on arrose de pétrole les montagnes dorées.
(extraits du chapitre XXV)



Pas de travail avant le printemps. Pas de travail.

Et si pas de travail ? pas d?argent pas de pain.

Quelqu?un qui a une coupe de chevaux et qui leur fait tirer la charrue ou la herse ou le rouleau, il ne lui viendrai pas à l?idée de les chasser et de les envoyer crever de faim parce qu?il n?a plus de travail pour eux.

Mais ça c?est des chevaux ; nous on est des hommes.

Les femmes observaient les gommes, guettaient leurs réactions, se demandant si cette fois ils allaient flancher. Et lorsque les hommes s?attroupaient, la peur s?effaçait de leurs visages pour faire place à la colère. Alors les femmes poussaient un soupir de soulagement, car elles savaient que tout irait bien. Les hommes n?avaient pas flanché ; tant que leur peur pouvait se muer en colère, ils ne flancheraient pas.
(avant dernier chapitre)



J'aimerais vraiment vous mettre la dernière page, qui est vraiment un chef d'oeuvre (j'ai chialé dessus hier soir à deux heures du mat' huh) mais peur de gâcher le plaisir. Je crois que rien que cette page vaut la peine de lire les 630 pages précédentes (qui sont magnifiques également de toute façon). Après un mois de lecture (oui j'ai mis un peu de temps...) j'ai été comblée (bon je savais ce qui se passait, on me l'avait dit, je pensais que j'aurais moins de plaisir à découvrir cette scène en la connaissant déjà, mais en fait nan, ça n'avait aucune importance, tout est dans le texte).


J'ai pas mis d'extraits des descriptions, qui sont absolument magnifiques également, si vous voulez savoir à quoi ça ressemble il suffit de lire le deuxième chapire (il fait 3 pages c'est pas trop contraignant :P)


Maintenant j'attends le jour où je serai capable de le lire en anglais (comment ça je rêve?)
 
18 Septembre 2005
5 296
399
5 174
Grenoble
Extrait de la nouvelle Erostrate de Sartre

Vous vous délectez, quand votre voisin prend une tasse sur la table, parce qu'il y a une manière de prendre qui est proprement humaine et que vous avez souvent décrite dans vos ouvrages, moins souple, moins rapide que celle du singe, mais, n'est-ce-pas? tellement plus intelligente. Vous aimez aussi la chair de l'homme, son allure de grand blessé en rééducation, son air de réinventer la marche à chaque pas et son fameux regard que les fauves ne peuvent supporter. Il vous a donc été facile de trouver l'accent qui convient pour parler à l'homme de lui-même: un accent pudique mais éperdu. Les gens se jettent sur vos livres avec gourmandise, ils les lisent dans un bon fauteuil, ils pensent au grand amour malheureux et discret que vous leur portez et ça les console de bien des choses, d'être laids, d'être laches, d'être cocus, de n'avoir pas reçu d'augmentation au premier janvier. Et l'on dit volontiers de votre dernier roman : c'est une bonne action. Vous serez curieux de savoir, je suppose, ce que peut être un homme qui n'aime pas les hommes. Eh bien, c'est moi, et je les aime si peu que je vais tout à l'heure en tuer une demi-douzaine : peut-être vous demanderez-vous : pourquoi seulement une demi-douzaine ? Parce que mon revolver n'a que six cartouches. Voilà une monstruosité n'est-ce pas?

Extrait du Printemps romain de Mrs Stone de Tennessee Williams :

L'ombre d'une solitude mystérieuse hantait l'union des Stone - ombre que connait toute liaison factice. Les doigts impatients n'étreignent qu'un fantome, les lèvres affamées baisent des bouches d'ombre. La mère est déjà morte et l'enfant n'est pas né, mais une tendresse pathétique enveloppe ces mensonges. S'ils avaient continué de vivre à New-York leur existence-vedette, peut-être le pathétique n'aurait-il pas franchi les limites de leur inconscient, vague comme un enfant que Karen n'eut pas mis au monde; mais l'interruption brusque de leurs habitudes, le départ pour cet interminable voyage, la soudaine disparition de leurs armures rassurantes : théatre, réceptions, bureaux et cette obsédante insuffisance permirent à l'ombre de leur solitude de se préciser lentement, comme un souffle se change en buée. Alors, une sorte de brouillard gris, se mit à flotter entre eux. Et ils échangeaient à travers ce brouillard de rapides sourires complices et de brèves paroles rassurantes.

Et deux extraits des Tropiques du Capricorne de Miller :

Parfois, au milieu des révolutions incessante de la roue, il m'était donné d'entr'apercevoir la nature du saut qu'il me faudrait faire. Se dégager d'un bond du mécanisme d'horlogerie -telle était la pensée libératrice. Etre quelque chose de plus (quelque chose de différent) que le maniaque le plus brillant de ce monde ! La fable de l'homme de ce monde m'ennuyait. La conquete, fut-ce la conquete du mal, m'ennuyait. Rayonner la bonté, c'est merveilleux, parce que tonique , revigorant, vivifiant. Mais être simplement, c'est encore plus merveilleux parce que cela n'a pas de fin et parce que cela ne demande aucune démonstration. Etre, c'est une musique, une profanation du silence pour le plus grand profit du silence; être, cela se situe donc par-delà le bien et le mal. La musique, c'est la manifestation de l'action sans l'activité. C'est l'acte de création dans toute sa pureté, se baignant dans son propre sein. La musique ne stimule pas plus qu'elle n'interdit, ne cherche ni explique. La musique, c'est l'écho silencieux du nageur dans l'océan de la conscience. C'est une récompense qui ne peut être accordée que par soi-même à soi-même. C'est le don du dieu que l'on est, parce que ce Dieu a cessé de penser à Dieu. C'est un augure du dieu que chacun finira par devenir en temps opportun, quand tout ce qui est finira par être, au-delà de toute imagination.

Quelques brèves années m'ont suffi pour accumuler des siècles et des siècles d'expérience, mais cette expérience a été gachée parce que je n'en avais nul besoin. On m'avait déjà crucifié; je portais déjà les stigmates; j'étais né libre de tout besoin de souffrir -et pourtant je ne voyais pas d'autre moyen d'avancer en luttant, si ce n'était de répéter la grande tragédie. Toute mon intelligence se dressait contre cette idée. Il était vain de souffrir, me ressassait sans fin mon intelligence, mais je continuais à souffrir volontairement. La souffrance ne m'a jamais rien enseigné; il se peut qu'elle reste nécessaire à d'autres; pour moi elle n'est rien de plus qu'une démonstration par l'algèbre de l'impuissance à s'adapter dans le cadre de la vie spirituelle. Tout le drame que l'homme moderne a entreperis de jouer jusqu'au bout par le truchement de la souffrance, n'existe pas pour moi, n'a jamais existé en fait. Tous mes calvaires n'ont été que crucifixions en rose, pseudo-tragédies tout juste bonnes à entretenir la flamme haute et claire des feux de l'enfer, à l'intention des véritables pêcheurs qui sont en danger d'être oubliés.
 
3 Octobre 2005
6 991
1 161
5 424
Ham-sur-Heure
www.lylo.be
J'avais été marquée par le passage cité de L'Attrape-coeurs, et puis ceux de Lolita et d'Aurélien. Evidemment.

Sinon, dans Madame Bovary, de Flaubert (Deuxième partie, chapitre VIII):
Il se rencontre un jour, répéta Rodolphe, un jour, tout à coup, et quand on en désespérait. Alors des horizons s'entrouvrent, c'est comme une voix qui crie: "Le voilà!" Vous sentez le besoin de faire à cette personne la confidence de votre vie, de lui donner tout, de lui sacrifier tout! On ne s'explique pas, on se devine. On s'est entrevu dans ses rêves. (Et il la regardait.) Enfin, il est là, ce trésor que l'on a tant cherché, là, devant vous ; il brille, il étincelle. Cependant on en doute encore, on n'ose y croire ; on en reste ébloui, comme si l'on sortait des ténèbres à la lumière.

Et après..., de Guillaume Musso (Chapitre 11)
Mais, contrairement à ce qu'il avait longtemps cru, il savait désormais que l'argent ne lui suffisait pas. Il lui fallait quelqu'un avec qui le partager. Sans une main pour l'accompagner, il ne voulait plus aller nulle part ; sans une voix pour lui répondre, il n'était que silence ; sans un visage en face du sien, il n'existait plus.
 
16 Septembre 2005
845
98
4 924
Paris
Un petit de La Faim de Knut Hamsun :

"Votre nom ? demanda l'inspecteur de service.
_ Tangen... Andreas Tangen."
Je ne sais pourquoi je mentis. Mes pensées flottaient éparses, et il me venait plus d'impulsions bizarres qu'il n'était bon. J'inventai sur-le-champ ce nom très différent du mien et le lançai dans l'espace sans aucune préméditation. Je mentis sans nécessité.
 
18 Septembre 2005
5 296
399
5 174
Grenoble
Marianne (Miss-Ter), il y a une question qui me vient à l'esprit, les extraits que tu cites, pourquoi ceux-là particulièrement ?
 
18 Septembre 2005
5 296
399
5 174
Grenoble
miss-ter a dit :
Drôle de question, pourquoi moi ? Je suppose que c'est globalement pour des raisons personnelles, dans le sens où ils me parlent particulièrement. Tu veux que j'essaie de développer ? hi hi
Oui si ca te pose pas de problème :d
Toi parce que ca tes extraits sont insolites, je trouve !
 

Les Immanquables du forum

Participe au magazine !
Une info qu'on devrait traiter sur madmoiZelle ?
 
Nouvelle ou perdue ?
Pas de panique, on t'aime déjà !

La charte de respect du forum
Le guide technique &
le guide culturel du forum
Viens te présenter !
Un problème technique ?
Topic d'entraide sur l'orthographe et la grammaire
 
La chefferie vous informe
Les annonces de l'équipe concernant le forum et madmoiZelle
Rendre visite à madmoiZelle
Le médiateur du forum
Soutiens madmoiZelle financièrement
Topic dédié à la pub sur mad
Si vous aimez madmoiZelle, désactivez AdBlock !

Les immanquables
Les topics de blabla
En ce moment... !

Mode - Beauté - Ciné - Musique - Séries - Littérature - Jeux Vidéo - Etudes - Ecriture - Cuisine - People - Télévision

Envie de rencontrer des MadZ ?
Viens trouver le forum de ta ville !

Mode
Le pire de la mode
Ces vêtements qui te font envie
Ta tenue du jour
La tenue qui plaît
Tes derniers achats de fringues

Beauté
Astuces,bons plans économies & dupes
Le topic des vernis
Questions beauté en tout genre
 
Culture
Le meilleur des images du net
L'aide aux devoirs
Tu écoutes quoi ?
Quelle est ta série du moment ?
Quel livre lisez-vous en ce moment ?
Le dernier film que vous avez vu à la maison
Le topic philosophique
 
Société
Topic des gens qui cherchent du travail
Voyager seule : conseils et témoignages
Trucs nuls de la vie d'adulte : CAF, Banque, Mutuelle, Logement etc...
 
Les topics universels
Je ne supporte pas
Je ne comprends pas
Ca me perturbe
Je me demande
J'adore...
Je m'en veux de penser ça mais...

Cupidon
Le topic des amoureuses
Le topic des polyamoureuses
Les Célibattantes