Les femmes détestent-elles le sexe ?

[Mlle-Snail]

Avec ma copine on aime pas trop trop faire l'amour, alors on se caresse les cheveux. Bon c'est vrai qu'un jour, j'avais les hormones qui faisaient de l'accordéon, alors j'ai osé, je lui ai pris la main ! C'était complétement foufou !

(Non mais sérieusement, ma pauvre Lizou, je te plains tellement. Envoie-moi ton adresse que je t'envoie une plaquette de chocolat !)

 

[Linka]

C'est un article venant d'un vrai torchon,à savoir le Daily Mail (sans surprise surnommé le Daily Fail d'ailleurs), j'ai eu plusieurs fois envie de m'arracher les cheveux en lisant certains "articles" chez eux (ne parlons même pas des commentaires) donc j'ai laissé tombé et n'ai pas pris la peine de lire celui ci qui me semble du même acabit que le reste..

 

[Hatsumony]

Bon bah euh je vais tout casser mais euh j'aime pas ça non plus.
Pourtant je me lâche, je tente d'aimer (et le monsieur aide aussi)
Ca m'énerve un peu d'ailleurs, de rien ressentir.

Bref je crois que je finirai vieille et sénile en parlant à mes chats (que je n'ai pas).

 

[Mona Lise.]

Bref je crois que je finirai vieille et sénile en parlant à mes chats (que je n'ai pas).

42 chats dans une caravane en Alabama! om:

 

[cha-9]

Je vais tenter de répondre à cette question, en imitant Norman: FAUX !

Ouai ça marche moins bien que lui ..

Bref, personnellement, avec mon ex, j'aimais bien mais sans plus, on passait des bons moments mai cela m'arrivait de dire non.
Mais là, avec mon chéri, mais WAOUH, je demande et redemande, autant que lui.

En résumant, Lapine à trouver son Lapin

 

[Siannah]

je ne parviens à l'orgasme qu'en me masturbant

Pareil, et c'est assez frustrant. Avec un mec, jamais eu d'orgasme et j'ai toujours simulé, même la première fois. Je me fais du bien depuis très jeune (à 10-11ans je commençais déjà à expérimenter mais c'était très soft) et j'atteins l'orgasme à chaque fois. Quelque fois c'est un petit et d'autres fois c'est assez fort. Mais avec un mec, JA-MAIS. J'ai toujours cru que j'avais un problème mais je suis rassurée de voir que je ne suis pas seule ^^.

 

[yvilish]

L'article est bon à lire mais je ne suis pas d'accord. Je hais les généralités du genre surtout quand elles concernent le sexe "une femme tombe amoureuse puis fait l'amour, alors qu'un homme fait l'amour et tombe amoureux". On est en 2011 et j'ai l'impression qu'on est toujours des greluches avec un coeur énorme et un tout petit vagin. Et par contre ce que je trouve malheureusement très vrai dans l'article, c'est que la plupart des choses sont faites pour le plaisir de ces messieurs. Non mais sérieusement pourquoi dans des films pornos c'est toujours la femme qui fait jouir monsieur en lui procurant de bons plaisirs bucaux, alors que lui va se mette à la tâche 3 minutes tout au plus. Pourquoi deux nanas qui prennent du plaisir ensemble ont à la fin besoin de monsieur pour les faire jouir? Je crois qu'avec le boom des sex toys et le développement du porno dit "féminin" on arrive à dire "ces demoiselles aiment tout autant le sexe que les hommes" et ce n'est pas un article comme ça qui va aider...

 

[Névralgeek]

Cet article me laisse perplexe :
Je sais que ce n'est pas à proprement parler le sujet de l'article, mais il a fait surgir en moi ce qui me semble être LE problème sous-jacent que pose l'article : celui du rôle de la femme.

D'un côté, Liz n'a pas tort, de tous temps, la femme a endossé tout un tas de rôles à la fois : le rôle du four à brioches de son boulanger, de fée du logis, de jouet de plaisir, de cuistot (parce qu'il faut bien le nourrir, le boulanger...) etc... Bref, la parfaite ménagère dévouée, et toujours avec tendresse. Il lui fallait bien trouver sa place pour survivre, et c'est dans la fondation d'une famille qu'elle la trouvera. Et c'est encore vrai de nos jours et ce dans toutes les familles - à un certain niveau, entendons nous bien! Bah oui quoi, c'est vrai, ne me dites pas que c'est votre homme qui lave le linge et qui change les couches du môme tout le temps...

D'un autre côté (celui auquel je me rattache, comme beaucoup d'entre vous d'après les autres commentaires), la femme s'est libérée de tout ça : les femmes ont brûlé le soutien-gorge, elles se sont rebellées : elles ont obtenu le droit de vote, un travail (avec toute l'ambition qui va avec!), le droit d'avorter, de divorcer etc... Mais surtout, la femme d'aujourd'hui prend du plaisir...! Bref, la femme a aujourd'hui un statut bien plus élaboré que celui que sous-entendent les affirmations de Liz... NON, notre fin n'est pas de faire des mioches... Pourquoi faire des études, sinon?
Ce que je vois dans la description de Liz, c'est le portrait d'une femme d'au moins 40 ans qui vit encore sous les valeurs "traditionnelles", rien de plus, et surtout rien qui puisse permettre qu'elle fasse de son cas une généralité pour les nanas d'aujourd'hui...

 

[LapizLazuli]

Je trouve cette vision de la sexualité assez triste, en fait. Je crois que vers 15-16 ans, j'ai commencé à envisager la sexualité de façon un peu "brutale" (mon ex' venait de me larguer parce que je ne voulais pas coucher, aha), donc j'ai vite fait le rapprochement "pour garder un mec, il faut baiser". Et l'article me semble aller dans ce sens là, quand l'auteur décrète qu'on fait l'amour pour séduire un homme, pour se sentir bonne, et pour garder cet homme.

Quand mon mec est arrivé (sur son cheval blanc ), il m'a donné confiance en l'amour, et pour la première fois de ma vie, j'ai eu envie de faire l'amour. Je suis à peu près certaine que ce qui a dicté cette envie, lui a permis de naître, c'est le fait que j'étais débarrassée de tous ces trucs qui entourent le sexe. J'ai eu envie de faire l'amour, pour faire l'amour, pour être contre lui, pour qu'il soit au plus près de moi, pour partager, pour le plaisir, pour jouir, pour me lâcher, pour lâcher prise.

Je suis peut-être trop fleur bleue, mais je suis convaincue que quand on rencontre la bonne personne (et ça ne veut pas forcément dire celle qu'on va épouser, ça peut être simplement celle qui nous fera sentir qu'on est libre d'aimer ou non le sexe et d'en faire ce qu'on veut, pourvu qu'on soit heureux), ce qu'il y a autour de l'idée du sexe (il faut coucher pour obtenir un mec, puis continuer pour le garder par exemple, ou parce que ça peut donner l'illusion d'un statut social ou que sais-je encore) disparait.

Alors oui, je peux dire que j'aime faire l'amour. Parce que c'est un besoin naturel, physique, au même titre qu'il l'est pour un homme. Et parce qu'il me rapproche au plus près de l'amoureux, parce que je ne conçois pas l'amour autrement. J'aime le sexe, parce que j'aime jouir et que j'envisage difficilement une vie où je n'aurais pas d'orgasmes tous les jours.

Peut-être que des femmes n'aiment pas ça, ou le vivent différemment. Je ne le nie pas, c'est très bien comme ça, ou dommage pour elles. Je ne sais pas comment elles le vivent.

Mais j'en ai assez d'avoir à me sentir déplacée d'aimer faire l'amour, d'aimer le sexe pour ce qu'il est. Un pur moment de plaisir.

Je n'aurais pas pu mieux expliquer ce qu'il m'est arrivé lorsque j'ai rencontré "le bon".

Je suis tombée amoureuse d'un mec à 16 ans. Ca a été le premier, celui qui m'a tout fait découvrir et donc l'amour. J'aimais faire l'amour avec lui, parce que j'avais réellement l'impression d'être connectée avec lui, je sentais l'amour m'envahir et c'était notre moment à nous, où tout pouvait se produire sans que je n'ai peur, et je ne faisais pas ça "pour le garder". J'en avais envie et ça me plaisait.
Mais comme toute bonne chose, ça a pris fin. Je vous passe les détails de ma grosse grosse dépression...

J'ai rencontré d'autres hommes mais personne n'a su le remplacer : je ne faisais pas l'amour, je baisais. J'entends par là que je le faisais pour dire de le faire, pour garder le mec, parce que lui en avait envie de moi pas forcément. Mais je ne voulais pas passer pour une fille prude, etc..

Et puis mon chéri est arrivé dans ma vie, il y a deux ans..
Et là j'ai redécouvert l'amour avec un grand A, y compris l'union sexuelle qui m'avait tant plu avec mon premier.

Donc, comme Lilou, je crois que lorsque c'est la bonne personne, lorsqu'il y a une bonne entente, on ne se pose pas de question : on fait l'amour parce qu'on en a envie, parce que l'autre nous donne envie d'être près de lui, et lui en nous

 

[albaglasca]

Mais a t'on besoin d'être amoureuse pour faire l'amour ou baiser tout simplement ?
MM mm je crois pas, bien trop souvent la société en général nous met des tabous débiles pour que l'on complexe etc..
Oui une femme a de a libido et oui autant qu'un homme et voir plus parfois.. Mais quand cela arrive on dit qu'elle est nympho, un mec un chaud lapin (pour l'un c'est juste une appellation rigolote pour l'autre c'est quand même un syndrome qui relève de la psycho.. maladie quoi)
Au cours de ma séxualité, je me suis rendue compte que les tabous que j'avais, étaient uniquement ceux de la société (bon l'urophilie ce n'est pas ma tasse de thé non plus, mauvaise blague héhé) ou au risque de passer pour une grosse chienne.
Mais bon il faut savoir trouver un partenaire qui sache nous respecter un tant soit peu pas besoin d'être amoureux pour ça (heureusement sinon je serais encore vierge loul)

Concernant les orgasmes avec un mec, essayez au dessus les filles !! le frottement du clitoris est plus évident et en dessous ben un peu de gymnastique en contractant le vagin

 

[LapizLazuli]

Je n'ai pas dit que l'on devait être amoureux pour faire l'amour.

Mais dans le contexte de l'article, il s'agit de femmes qui sont en couple.. Et en général, quand tu es en couple, c'est que tu as, un tant soit peu d'affection pour celui qui partage ta vie non ?

Je disais juste que.. C'est sans doute plus intense, spirituellement quand tu es avec "the one". Mais ça peut être très intense physiquement, avec un bon coup d'un soir !

 

[Siannah]

"Ca n'empêche pas d'autres filles de pouvoir baiser avec un inconnu. Elles ont sûrement un peu plus confiance en elles que je n'en ai en moi, et parviennent à ne pas se sentir reléguée au rang d'objet. C'est un truc que je trouve très chouette, mais dont je me sens incapable." => Pareil pour moi.

Je me sens pas comme une fille coincée mais j'ai bien du mal à me laisser aller avec un inconnu. Je dois être un rien fleur-bleue mais j'ai besoin de me sentir aimée (ou en avoir l'impression) pour être en confiance. Cela dit, même en me sentant un temps soit peu en confiance, j'ai du mal à me lâcher aussi (oui, je suis un paradoxe à moi toute seule ^^). Mais j'adorerai réussir à me débarrasser de cette vision des choses : coucher avec un inconnu pour se faire plaisir à SOI = être une fille de petite vertue. D'où l'absence de plaisir quand je couche avec un mec que j'aime ou un plan Q (j'en ai eu qu'un, un ancien amoureux de la primaire, j'ai été le chercher loin celui-là ^^). J'arrive pas à me décoincer, alors que toute seule le plaisir vient direct, mais il suffit qu'un mec pose le regard sur moi pour que je me sente moche et carrément pas désirable. Alors que je voudrais surprendre le mec en me montrant entreprenante, mais ça bloque. Du coup ? Célibataire depuis 3 ans.