Les statistiques m'étonnent un peu, je suis prête à parier que plus davantage de filles sont prêtes à être célibataires quelques temps en attendant d'avoir une belle peau.
Je vais apporter ma petite histoire, ayant aujourd'hui 27 ans et souffrant d'acné depuis l'adolescence.
Bon j'ai commencé à avoir de l'acné au collège, à mes 12-13 ans. Déjà ce n'était pas évident pour moi, physiquement je me trouvais moche, mais mes parents me disaient qu'il fallait m'accepter comme j'étais. Comme ils refusaient de dépenser dans le moindre produit anti-acné et que je n'avais pas le droit à plus d'une douche par semaine... Autant dire qu'on se moquait de moi de manière très humiliante chaque jour. C'était des brimades tout le temps.
Un prof d'allemand a fini par dire à ma mère que j'étais visiblement très mal dans ma peau, et ma mère m'a emmenée de mauvaise grâce chez un dermato.
Premier traitement, une solution qui sentait fort l'alcool et une crème qui m'interdisait de porter du blanc ou de dormir sur une taie d'oreiller de couleur, et interdiction de s'exposer au soleil tellement c'était photosensibilisant. (Au passage merci les conseils de merde "le soleil ça fait disparaître les boutons!" des autres collégiennes qui pensaient mieux savoir que tout le monde.)
Ca a échoué, alors on est passé à des médicaments à prendre chaque soir et je ne devais pas m'allonger pendant une heure après la prise, sinon ça pouvait créer des ulcères. Ca marchait, mais une fois arrêté, l'acné revenait.
Alors on est passé à Roaccutane. C'était juste génial, mon acné a disparu, le seul problème c'est que j'avais les lèvres tout le temps sèches et la peau des épaules crevassée. Mais j'acceptais ces contraintes pour une belle peau. Pendant 2-3 ans j'étais heureuse. Mais, j'avais toujours des règles très irrégulières à 18 ans, trop abondantes, et les gens commençaient à m'attaquer sur mes poils (bras, duvet, jambes), et ayant des antécédents d'OPK dans la famille, je suis partie voir un gynéco, en lui précisant qu'avec ces symptômes j'ai eu aussi une acné sévère avant Roaccutane. On m'a donc mise sous la pilule Jasmine "pour tester". Ca n'a pas marché, sauf pour les règles le temps du traitement, mais ça m'a fait revenir mes boutons. On m'a fait faire des analyses, et il s'est avéré que j'avais un trop fort taux de SDHA.
Alors on m'a mise sous Androcur, soit le même médoc que Diane 35 mais 25 fois plus dosé.
Alors avec Androcur, plus de règles, mais surtout plus d'acné et une peau photoshoppée comme jamais vu. J'ai pris 1 comprimé entier tous les jours pendant 6 ans. Puis un jour, j'ai su qu'un comprimé sur une période de plus d'un an pouvait atteindre gravement à ma santé. Et ma mère ayant pris Diane 35 a eu une triple phlébite et un cancer, et ce médicament étant contre-indiqué pour le moindre antécédent de ce genre... en plus on a eu d'autres antécédents de maladies cardiovasculaires et de cancers dans la famille (au moins 4).
Alors j'ai tout stoppé, pas d'un coup, mais en mode sevrage, ça fait moins d'un an que j'ai commence le sevrage, je n'ai pas encore fini, j'ai des boutons qui sont revenues, et ils s'amplifient dès qu'il y a du stress, que je mange un peu gras/sucré ou lorsque j'ai un semblant de cycle qui redémarre (toujours pas de règles).
Alors ouais avant j'avais honte et je ne voulais plus sortir à cause de mes boutons, aujourd'hui j'ai toujours honte d'avoir l'air crade à 27 ans, mais j'en ai marre de me priver de vivre! J'essaie les traitements et maquillage au naturel mais ce n'est pas toujours concluant...
Je vais apporter ma petite histoire, ayant aujourd'hui 27 ans et souffrant d'acné depuis l'adolescence.
Bon j'ai commencé à avoir de l'acné au collège, à mes 12-13 ans. Déjà ce n'était pas évident pour moi, physiquement je me trouvais moche, mais mes parents me disaient qu'il fallait m'accepter comme j'étais. Comme ils refusaient de dépenser dans le moindre produit anti-acné et que je n'avais pas le droit à plus d'une douche par semaine... Autant dire qu'on se moquait de moi de manière très humiliante chaque jour. C'était des brimades tout le temps.
Un prof d'allemand a fini par dire à ma mère que j'étais visiblement très mal dans ma peau, et ma mère m'a emmenée de mauvaise grâce chez un dermato.
Premier traitement, une solution qui sentait fort l'alcool et une crème qui m'interdisait de porter du blanc ou de dormir sur une taie d'oreiller de couleur, et interdiction de s'exposer au soleil tellement c'était photosensibilisant. (Au passage merci les conseils de merde "le soleil ça fait disparaître les boutons!" des autres collégiennes qui pensaient mieux savoir que tout le monde.)
Ca a échoué, alors on est passé à des médicaments à prendre chaque soir et je ne devais pas m'allonger pendant une heure après la prise, sinon ça pouvait créer des ulcères. Ca marchait, mais une fois arrêté, l'acné revenait.
Alors on est passé à Roaccutane. C'était juste génial, mon acné a disparu, le seul problème c'est que j'avais les lèvres tout le temps sèches et la peau des épaules crevassée. Mais j'acceptais ces contraintes pour une belle peau. Pendant 2-3 ans j'étais heureuse. Mais, j'avais toujours des règles très irrégulières à 18 ans, trop abondantes, et les gens commençaient à m'attaquer sur mes poils (bras, duvet, jambes), et ayant des antécédents d'OPK dans la famille, je suis partie voir un gynéco, en lui précisant qu'avec ces symptômes j'ai eu aussi une acné sévère avant Roaccutane. On m'a donc mise sous la pilule Jasmine "pour tester". Ca n'a pas marché, sauf pour les règles le temps du traitement, mais ça m'a fait revenir mes boutons. On m'a fait faire des analyses, et il s'est avéré que j'avais un trop fort taux de SDHA.
Alors on m'a mise sous Androcur, soit le même médoc que Diane 35 mais 25 fois plus dosé.
Alors avec Androcur, plus de règles, mais surtout plus d'acné et une peau photoshoppée comme jamais vu. J'ai pris 1 comprimé entier tous les jours pendant 6 ans. Puis un jour, j'ai su qu'un comprimé sur une période de plus d'un an pouvait atteindre gravement à ma santé. Et ma mère ayant pris Diane 35 a eu une triple phlébite et un cancer, et ce médicament étant contre-indiqué pour le moindre antécédent de ce genre... en plus on a eu d'autres antécédents de maladies cardiovasculaires et de cancers dans la famille (au moins 4).
Alors j'ai tout stoppé, pas d'un coup, mais en mode sevrage, ça fait moins d'un an que j'ai commence le sevrage, je n'ai pas encore fini, j'ai des boutons qui sont revenues, et ils s'amplifient dès qu'il y a du stress, que je mange un peu gras/sucré ou lorsque j'ai un semblant de cycle qui redémarre (toujours pas de règles).
Alors ouais avant j'avais honte et je ne voulais plus sortir à cause de mes boutons, aujourd'hui j'ai toujours honte d'avoir l'air crade à 27 ans, mais j'en ai marre de me priver de vivre! J'essaie les traitements et maquillage au naturel mais ce n'est pas toujours concluant...