Je rejoins @Laurely : n'hésitez pas, en septembre, a contacter les doyens des facs qui vous interessent et à aller frapper aux portes. La présidente des doyennes de droit m'avait expliqué qu'il existe des procédures spéciales pour les étudiants sur le carreau, notamment dans des facultés qui ne seraient pas prises d'assault (par exemple, en Droit, les antennes de Poitiers et de Valence).
Les galères de Parcoursup en 22 tweets pour lutter contre la détresse
- Initiateur de la discussion JulietteGee
- Date de début
Par rapport à l'histoire de la lettre de motivation, j'ai passé le bac il y a huit ans (
) et j'ai effectivement eu des cours dans ma scolarité où on m'expliquait comment en rédiger une... sauf que c'était une ou deux heures à tout casser en classe de troisième pour le stage en entreprise. De plus, écrire une lettre bidon pour une entreprise fictive, avec des indications révolutionnaires telles que "c'est bien de mettre des formules de politesse" ou "attention à écrire lisiblement", ça n'a rien à voir à ce qui est attendu par les recruteurs de la Grande École De Tes Rêves. Il faut être familier avec la culture des études supérieures et ça, il y a pas de miracle, t'as des fortes chances d'en maîtriser les codes si tu viens d'une famille où on a bac+5 ou plus depuis des générations 
C'est pas pour faire dans le déterminisme social de bas étage mais on peut pas nier que ça joue énormément et que de telles exigences sont faites pour favoriser les élèves des classes les plus aisées. Je suis en master d'enseignement et on nous apprend que la différence sociale a déjà un rôle énorme dans le secondaire (parce que les parents des classes moyennes supérieures ont le temps et le loisir de s'impliquer davantage, parce qu'ils maîtrisent les codes socio-culturels de l'école), alors imaginez dans le supérieur !
En plus le combo CV + lettre de motivation c'est vraiment la culture corporate basique... start-up nation indeed
On n'a pas trouvé d'autres moyens pour juger le potentiel et l'implication d'un candidat, un projet personnel artistique par exemple, mais non il faut se préparer le plus tôt possible à rentrer dans les petites cases grises de la société.
) et j'ai effectivement eu des cours dans ma scolarité où on m'expliquait comment en rédiger une... sauf que c'était une ou deux heures à tout casser en classe de troisième pour le stage en entreprise. De plus, écrire une lettre bidon pour une entreprise fictive, avec des indications révolutionnaires telles que "c'est bien de mettre des formules de politesse" ou "attention à écrire lisiblement", ça n'a rien à voir à ce qui est attendu par les recruteurs de la Grande École De Tes Rêves. Il faut être familier avec la culture des études supérieures et ça, il y a pas de miracle, t'as des fortes chances d'en maîtriser les codes si tu viens d'une famille où on a bac+5 ou plus depuis des générations C'est pas pour faire dans le déterminisme social de bas étage mais on peut pas nier que ça joue énormément et que de telles exigences sont faites pour favoriser les élèves des classes les plus aisées. Je suis en master d'enseignement et on nous apprend que la différence sociale a déjà un rôle énorme dans le secondaire (parce que les parents des classes moyennes supérieures ont le temps et le loisir de s'impliquer davantage, parce qu'ils maîtrisent les codes socio-culturels de l'école), alors imaginez dans le supérieur !En plus le combo CV + lettre de motivation c'est vraiment la culture corporate basique... start-up nation indeed
On n'a pas trouvé d'autres moyens pour juger le potentiel et l'implication d'un candidat, un projet personnel artistique par exemple, mais non il faut se préparer le plus tôt possible à rentrer dans les petites cases grises de la société.
Dernière édition :
Concernant la lettre de motivation, en même temps pour moi en terminale tu as un niveau qui te permet de savoir écrire tout de même, non ? 
Bien sûr qu'elle ne sera pas aussi bien que celle que tu feras quand tu chercheras du boulot, car entre temps tu auras appris à faire mieux, mais quand même. Ça reste important de savoir s'exprimer à l'écrit et de manière professionnelle, ça ne me choque pas 
Par ailleurs, je ne trouve pas que le système de sélection soit parfait, mais je crois que c'est surtout que la méthode parfaite n'existe pas. Et pourtant, n'en déplaise à certains, la sélection elle est à mes yeux obligatoire. Quand on est en plein dedans, on pense surtout "il me faut quelque chose !", ouais sauf que derrière une formation l'objectif c'est d'avoir un travail. Et si tout le monde peut faire la formation qu'il veut, sans question de nombre de places derrière, bah les postes ne suivront pas ...
Il n'y a pas que les formations fac et autres post-bac qui mènent à de chouettes métiers, mais en France on a cette culture des études post-bac tellement forte qu'on se retrouve avec cette surcharge. Pour moi, c'est à la base qu'il faut revoir ce système, ce n'est pas juste une question d'APB ou Parcoursup .... (Il n'y a qu'à voir le nombre de personnes qui se réorientent au milieu des études alors qu'un ou deux ans avant elles priaient pour avoir leur place dans la formation).
Quoiqu'il en soit, bon courage tout de même à ceux qui attendent
Bien sûr qu'elle ne sera pas aussi bien que celle que tu feras quand tu chercheras du boulot, car entre temps tu auras appris à faire mieux, mais quand même. Ça reste important de savoir s'exprimer à l'écrit et de manière professionnelle, ça ne me choque pas Par ailleurs, je ne trouve pas que le système de sélection soit parfait, mais je crois que c'est surtout que la méthode parfaite n'existe pas. Et pourtant, n'en déplaise à certains, la sélection elle est à mes yeux obligatoire. Quand on est en plein dedans, on pense surtout "il me faut quelque chose !", ouais sauf que derrière une formation l'objectif c'est d'avoir un travail. Et si tout le monde peut faire la formation qu'il veut, sans question de nombre de places derrière, bah les postes ne suivront pas ...
Il n'y a pas que les formations fac et autres post-bac qui mènent à de chouettes métiers, mais en France on a cette culture des études post-bac tellement forte qu'on se retrouve avec cette surcharge. Pour moi, c'est à la base qu'il faut revoir ce système, ce n'est pas juste une question d'APB ou Parcoursup ....
(Il n'y a qu'à voir le nombre de personnes qui se réorientent au milieu des études alors qu'un ou deux ans avant elles priaient pour avoir leur place dans la formation).Quoiqu'il en soit, bon courage tout de même à ceux qui attendent
Je me permet de réagir sur "fils/fille de cadre".
Je suis une fille de cadre. Mes parents ont tous les deux faits des études supérieures (bac+5) et travaillent à temps plein. Oui quand il fallait ils ont pris du temps pour m'expliquer si besoin. Cependant ma mère me montrait toujours que j'aurais pu le faire par moi-même et jamais (je dirais même JAMAIS) elle a laissé quelqu'un d'autre faire mes devoirs à ma place. Elle m'a engueulé pour les faire moi-même.
De plus, je demandais souvent plus d'aide à mon grand-père qui était menuisier et avait arrêté l'école à 13 ans mais qui du coup savait quoi dire sur une lettre de motivation.
Donc je trouve ça assez condescendant (vu que c'est apparement le terme favori de ce sujet) de mettre tout le monde dans le même paquet.
Après, on aura toujours un jugement des professeurs. Je n'ai pas été prise en L car une prof de français s'est opposé à mon passage en L. J'ai finalement fait une S, et ça m'a plu.
Soit-disant avec APB il y avait moins de sélection. Il faut savoir que le DUT que j'ai fait, il acceptait des gens, puis les faisait venir pour passer un test, et il refusait la moitié. Donc j'ai eu "accepté sous réserve de réussite" à un DUT. Puis après j'ai fait une école d'ingé, de toute façon, le premier jour de DUT, on nous a prévenu "vous êtes 100, les 10 premiers auront une école d'ingé". Et on avait le classement à chaque fois. Donc oui c'était de la compétition, certains étaient à fond, moi j'étais en mode on aide tout le monde. Et j'ai retrouvé cette mentalité en école d'ingé car il y a un major de promo qui a un diplôme différent des autres (il y a écrit major dessus).
Pour moi, le gros point noir de Parcours Sup c'est l'absence de classement de l'élève, donc s'il a 5 oui, il bloque les places de 5 écoles jusqu'à se décider. Alors qu'avec un simple classement ça ferait un peu de nettoyage. Pour rappel sur APB on libérait les places jusqu'au premier oui qu'on obtenait, et après on pouvait attendre pour valider.
Ce qui me choque c'est l'élève qui garde ses 10 oui pour réfléchir. Dans le lot, il doit quand même pouvoir en éliminer la moitié où il sait qu'il voudra pas.
Imaginons chaque jour il refuse un des oui, ben chaque jour une nouvelle personne est prise et ça va se décanter tout seul.
Après je tiens à signaler que j'ai passé mon bac en étant "en attente" sur 3 établissements. Et en parralèle comme j'avais réduit à une zone géographique je cherchais un appart (avec le stress d'être en juin, de ne pas avoir d'appart à la rentrée, de devoir le trouver accessible au fauteuil roulant et ça ce graal je ne pouvais faire la demande des auxiliaires de vie).
Donc oui je reconnais que mes parents étaient là, mais il ne me passait pas tout. La sélection on voit le mauvais côté quand on est refusé mais ma formation avec sélection me garantissait un emploi à la fin (ma meilleure amie est toujours en recherche 3 ans après). Donc il y a aussi une volonté de s'adapter au monde du travail.
Je suis une fille de cadre. Mes parents ont tous les deux faits des études supérieures (bac+5) et travaillent à temps plein. Oui quand il fallait ils ont pris du temps pour m'expliquer si besoin. Cependant ma mère me montrait toujours que j'aurais pu le faire par moi-même et jamais (je dirais même JAMAIS) elle a laissé quelqu'un d'autre faire mes devoirs à ma place. Elle m'a engueulé pour les faire moi-même.
De plus, je demandais souvent plus d'aide à mon grand-père qui était menuisier et avait arrêté l'école à 13 ans mais qui du coup savait quoi dire sur une lettre de motivation.
Donc je trouve ça assez condescendant (vu que c'est apparement le terme favori de ce sujet) de mettre tout le monde dans le même paquet.
Après, on aura toujours un jugement des professeurs. Je n'ai pas été prise en L car une prof de français s'est opposé à mon passage en L. J'ai finalement fait une S, et ça m'a plu.
Soit-disant avec APB il y avait moins de sélection. Il faut savoir que le DUT que j'ai fait, il acceptait des gens, puis les faisait venir pour passer un test, et il refusait la moitié. Donc j'ai eu "accepté sous réserve de réussite" à un DUT. Puis après j'ai fait une école d'ingé, de toute façon, le premier jour de DUT, on nous a prévenu "vous êtes 100, les 10 premiers auront une école d'ingé". Et on avait le classement à chaque fois. Donc oui c'était de la compétition, certains étaient à fond, moi j'étais en mode on aide tout le monde. Et j'ai retrouvé cette mentalité en école d'ingé car il y a un major de promo qui a un diplôme différent des autres (il y a écrit major dessus).
Pour moi, le gros point noir de Parcours Sup c'est l'absence de classement de l'élève, donc s'il a 5 oui, il bloque les places de 5 écoles jusqu'à se décider. Alors qu'avec un simple classement ça ferait un peu de nettoyage. Pour rappel sur APB on libérait les places jusqu'au premier oui qu'on obtenait, et après on pouvait attendre pour valider.
Ce qui me choque c'est l'élève qui garde ses 10 oui pour réfléchir. Dans le lot, il doit quand même pouvoir en éliminer la moitié où il sait qu'il voudra pas.
Imaginons chaque jour il refuse un des oui, ben chaque jour une nouvelle personne est prise et ça va se décanter tout seul.
Après je tiens à signaler que j'ai passé mon bac en étant "en attente" sur 3 établissements. Et en parralèle comme j'avais réduit à une zone géographique je cherchais un appart (avec le stress d'être en juin, de ne pas avoir d'appart à la rentrée, de devoir le trouver accessible au fauteuil roulant et ça ce graal je ne pouvais faire la demande des auxiliaires de vie).
Donc oui je reconnais que mes parents étaient là, mais il ne me passait pas tout. La sélection on voit le mauvais côté quand on est refusé mais ma formation avec sélection me garantissait un emploi à la fin (ma meilleure amie est toujours en recherche 3 ans après). Donc il y a aussi une volonté de s'adapter au monde du travail.
@Loupit : ca ne se veut pas condescendant, c'est sociologique. Je pense qu'il faut relire Bourdieu. Ce n'est pas aussi simpliste que "un enfant de cadre aura des parents pour l'aider", mais que sociologiquement, un enfant de cadre est dans un environnement plus favorisé. Il y a forcément des exceptions mais le fond est là. Mon copain a été conditionné très jeune à l'idée qu'il ferait sciences po, quand moi en terminale, personne ne m'a expliqué ce qu'était qu'une prépa.
Ensuite, les DUT ou autres ont toujours été des formations avec une sélection, ce n'est pas une nouveauté parcoursup. Par contre, l'algorithme garantissait (avant la circulaire tirage au sort qui date de 2017) une place dans une licence non sélective dans ta faculté de rattachement. Maintenant, ce n'est plus le cas. Donc, dans le cas où tu aurais été refusée sur trois DUT, tu aurais pu suivre une licence. Il n'existe que peu de garanties maintenant.
Ensuite, les DUT ou autres ont toujours été des formations avec une sélection, ce n'est pas une nouveauté parcoursup. Par contre, l'algorithme garantissait (avant la circulaire tirage au sort qui date de 2017) une place dans une licence non sélective dans ta faculté de rattachement. Maintenant, ce n'est plus le cas. Donc, dans le cas où tu aurais été refusée sur trois DUT, tu aurais pu suivre une licence. Il n'existe que peu de garanties maintenant.
Pour faire juste quelques précisions chiffrées. APB c'était 0,4% de tirage au sort. Je dis pas c'est bien, le tirage au sort mais faut arrêter de brandir ça comme si c'était généralisé !! et surtout c'était un tirage au sort dû à un unique truc : le manque de places en fac. C'est TOUT. Et changer le système sans créer plus de places ne changera rien à ça.
Pour ce qui est du 1e tour, en 2017 (qui était la pire année d'APB) le 1e tour était le 9 juin : 76,5% des candidats avaient un "oui" dont 61,4% c'était leur 1e choix. Mardi le ministère a annoncé environs 50% de gens avec au moins une proposition... et là dessus combien ont eu ce qu'ils voulaient ?
Et pour ce qui est de ne pas stresser jusqu'à la fin de la procédure... Les derniers élèves seront classés jusqu'au 21 septembre. Je sais pas si vous vous rendez compte de ce que ça veut dire en terme de stress, d'appart etc. Et d'inégalité à rater la rentrée !!
C'est facile de dire que la vie est injuste. Mais dans notre devise il y a aussi "l'égalité" donc non c'est pas juste bien de faire une croix dessus, merci.
Pour ce qui est du 1e tour, en 2017 (qui était la pire année d'APB) le 1e tour était le 9 juin : 76,5% des candidats avaient un "oui" dont 61,4% c'était leur 1e choix. Mardi le ministère a annoncé environs 50% de gens avec au moins une proposition... et là dessus combien ont eu ce qu'ils voulaient ?
Et pour ce qui est de ne pas stresser jusqu'à la fin de la procédure... Les derniers élèves seront classés jusqu'au 21 septembre. Je sais pas si vous vous rendez compte de ce que ça veut dire en terme de stress, d'appart etc. Et d'inégalité à rater la rentrée !!
C'est facile de dire que la vie est injuste. Mais dans notre devise il y a aussi "l'égalité" donc non c'est pas juste bien de faire une croix dessus, merci.
Comme tu le fais si bien remarquer, le 1er tour avait lieu le 9 juin. Le 9 juin est dans plus de 15 jours !!!!!! Il faut donc comparer ce qui est comparable et attendre le 9 juin pour faire le point entre les résultats parcoursup et les résultats du 1er tour d'ABP.
Et pour ce qui est de classer les élèves jusqu'au 21 septembre, on parle uniquement des élèves en procédure complémentaire... Ce qui était déjà le cas avec ABP... Et même, allons plus loin, sera toujours le cas. Dès place se libèrent jusqu'au dernier moment grâce aux élèves qui abandonnent / sont acceptés suite à des concours / sont acceptés à l'étranger.... Ensuite, si les élèves ont un de leur vœux préférés validés le 21 septembre mais que pour des raison logistique ils ne veulent/peuvent pas l'accepter, libre à eux. Mais je pense que ce type de désistement de dernière minute fera toujours des heureux !
Je ne suis pas d'accord. Ma premiere lettre de motivation était en terminale pour une école privée post-bac...
Les professeurs ont déjà des difficultés à boucler le programme de collège et lycée alors ce n'est pas pour nous apprendre à faire une lettre de motivation à moins de le demander individuellement.. il faut être réaliste à un moment et arrêter de miser sur la mauvaise volonté des élèves.
Le fait de dire qu'il ne faut pas stresser est plus facile à dire qu'à faire car le système est complètement bouché : tout se fait en cascade et si l'élève A ne débloque pas quelque chose en refusant un vœu c'est l'élève E qui peut se retrouver bloqué. Comment faire pour les demandes de logements ? Pour les devoirs de vacances demandés en prépa par exemple et qui sont ramassés à la rentrée ? Tout cela c'est prendre du retard vis à vis des autres et ne pas commencer serein.
Autant APB avait des défauts, autant le classement et la proposition unique étaient de bonnes choses.
Il faut aussi mentionner que les classements individuels dans la classe ainsi que le niveau de la classe étaient mentionnés dans le dossier de l'élève pour les filières sélectives sur APB. C'est encore le cas aujourd'hui sur parcoursup. Idem pour la fiche avenir qui existait déjà en ce qui concerne les filières sélectives.
Alors oui, se retrouver à la veille du BAC sans aucune proposition et avec un dossier moyen/bon face à des élèves qui ont eu de multiples "oui" c'est décourageant.
Tout comme le fait qu'un redoublement pouvait apporter un malus au dossier parcoursup même si cela a ensuite été démenti : on pense au handicap ? Aux problèmes familiaux ? Aux problèmes purement scolaire ? Non. Mais par contre, on fait de beaux discours en parlant de remise à niveau pour qu'à N+1 des élèves en difficulté puissent intégrer une L1. Super sauf que cela ne fera que surcharger un système déjà engorgé. On souhaite supprimer les CIO pour jenesaisquelleraisonstupide.
Il est aussi possible d'évoquer les ""attendus"" en lien avec certaines filières : parler anglais, être bon en mathématique, avoir voyagé..
Il faudrait pour moi une VÉRITABLE refonte du système allant du collège au lycée : filière adaptée, suivi et compréhension des choix/ambitions des élèves, refonte de certaines filières pro/techno pour qu'elles cessent d'avoir une image de filière poubelle, accès aux BTS en priorité aux bac techno, aide à l'orientation avec une véritable implication de la part de l'état, refonte du BAC pour lui redonner un vrai niveau et ainsi faire déjà un premier tri.
Le fait de dire qu'il ne faut pas stresser est plus facile à dire qu'à faire car le système est complètement bouché : tout se fait en cascade et si l'élève A ne débloque pas quelque chose en refusant un vœu c'est l'élève E qui peut se retrouver bloqué. Comment faire pour les demandes de logements ? Pour les devoirs de vacances demandés en prépa par exemple et qui sont ramassés à la rentrée ? Tout cela c'est prendre du retard vis à vis des autres et ne pas commencer serein.
Autant APB avait des défauts, autant le classement et la proposition unique étaient de bonnes choses.
Il faut aussi mentionner que les classements individuels dans la classe ainsi que le niveau de la classe étaient mentionnés dans le dossier de l'élève pour les filières sélectives sur APB. C'est encore le cas aujourd'hui sur parcoursup. Idem pour la fiche avenir qui existait déjà en ce qui concerne les filières sélectives.
Alors oui, se retrouver à la veille du BAC sans aucune proposition et avec un dossier moyen/bon face à des élèves qui ont eu de multiples "oui" c'est décourageant.
Tout comme le fait qu'un redoublement pouvait apporter un malus au dossier parcoursup même si cela a ensuite été démenti : on pense au handicap ? Aux problèmes familiaux ? Aux problèmes purement scolaire ? Non. Mais par contre, on fait de beaux discours en parlant de remise à niveau pour qu'à N+1 des élèves en difficulté puissent intégrer une L1. Super sauf que cela ne fera que surcharger un système déjà engorgé. On souhaite supprimer les CIO pour jenesaisquelleraisonstupide.
Il est aussi possible d'évoquer les ""attendus"" en lien avec certaines filières : parler anglais, être bon en mathématique, avoir voyagé..
Il faudrait pour moi une VÉRITABLE refonte du système allant du collège au lycée : filière adaptée, suivi et compréhension des choix/ambitions des élèves, refonte de certaines filières pro/techno pour qu'elles cessent d'avoir une image de filière poubelle, accès aux BTS en priorité aux bac techno, aide à l'orientation avec une véritable implication de la part de l'état, refonte du BAC pour lui redonner un vrai niveau et ainsi faire déjà un premier tri.
On m'a demandé d'en faire une pour mon stage de troisième et une autre pour intégrer mon lycée (qui était pourtant le lycée de secteur public)
Je compte en calendaire parce que ce qui semble poser problème à la plupart des gens est :
> le fait que les étudiants ne puisse pas chercher d'appartement
> le stress à l'approche du bac
Pour moi le raisonnement du nombre de place pourvu à l'ouverture est mauvais: ce n'est pas la rapidité qui fait que la procédure est bonne. Si on ne prônait que la rapidité on a qu'à faire une grande loterie générale et tout le monde sera fixé dès le 1er jour.
Plus sérieusement, je ne comprends pas pourquoi on se préoccupe autant du stress des lycéens. La patience est une vertu qu'ils devront finir par apprendre : attendre les résultats d'un concours, attendre après un entretien d'embauche,...
Je pense sérieusement que ce système est meilleur que des vœux pré-classés. Quand on fait beaucoup de vœux, c'est assez difficile de les classer par ordre de préférence. On arrive beaucoup mieux à se projeter une fois que l'on sait si l'on est réellement accepté où non. Et ça évite de se prendre la tête à se demander si on classe en 1er "voeux de rêve A" ou "voeux de rêve A'" alors qu'on en aura aucun des deux...
@100drillon : apprendre la patience, certes... Mais Il faut bien admettre que ce système ne permet pas de préparer sereinement le bac pour ceux qui sont refusés partout ou en attente.
Je ne peux clairement pas défendre un système avec une sélection aussi opaque ( ça dépend des critères de chaque établissement supérieur, mais aussi des lycées qui transmettent les appréciations...). Tout ça parce que les pouvoirs publics n'ont pas anticipé l'arrivée plus massive d'étudiants . Ou parce qu'on a un système trop cloisonné en France dans lequel la réorientation est perçue comme un effroyable échec. ( faut pas perdre une année...)
À dire que certains " méritent " leur place me fait vomir : les resultats scolaires ne reflètent pas toujours les capacités.
Je ne peux clairement pas défendre un système avec une sélection aussi opaque ( ça dépend des critères de chaque établissement supérieur, mais aussi des lycées qui transmettent les appréciations...). Tout ça parce que les pouvoirs publics n'ont pas anticipé l'arrivée plus massive d'étudiants . Ou parce qu'on a un système trop cloisonné en France dans lequel la réorientation est perçue comme un effroyable échec. ( faut pas perdre une année...)
À dire que certains " méritent " leur place me fait vomir : les resultats scolaires ne reflètent pas toujours les capacités.
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