Les soupirs de la honte
- Initiateur de la discussion Cherubin
- Date de début
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Oh mais les belles histoires ! Je sens que je vais aimer ce topic 
C'est fou je me souviens d'aucune lose de ma part alors que je sais que je fais quand même des bourdes 
Je dois avoir des oubliettes dans mon cerveau pour garder un semblant de dignité. Bon, une "light" dont je me souviens :
Quand je suis arrivée au lycée, je connaissais pas grand monde. J'étais la gamine qu'on secoue au collège, du coup pour moi c'était la grande occasion de me faire des potes trocool et de devenir la fille trocool. Alors peu après la rentrée quand en sortant du bahut, pour une raison qui m'échappe aujourd'hui, une terminale est venue discuter avec moi, j'étais
. Donc j'ai causé avec elle, en tentant d'avoir l'air cool, tout ça (probablement raté là aussi). Je m'apprête à aller à mon arrêt de bus, quand même, et elle me fait "ah mais non, viens on va le prendre un arrêt plus haut comme ça on aura des places assises". J'acquiesce, super heureuse que la meuf veuille prendre le bus avec moi. Je lui fais confiance quant à l'arrêt, on monte, on discute... Et là, c'est le drame : en regardant par la fenêtre, je réalise que le bus part est parti dans le sens opposé, et je ne reconnais QUE DALLE. Evidemment c'était l'une des premières fois que je prenais le bus dans cette ville-là 
J'avais tellement peur de passer pour une conne que j'ai rien dit, et j'ai fini par descendre à un arrêt au pif, une bonne dizaine de minutes plus tard, dans une ville inconnue au bataillon. "Ah mais t'habites là ? Ca craint comme coin !" "Non mais euh, ça va en fait, en journée c'est calme, j'aime bien en fait... Heum... Je suis trocool au fait hein T'oublies pas."
J'ai mis une bonne heure à attendre le bus dans l'autre sens, et je suis arrivée chez moi quasiment deux heures plus tard Et je lui ai jamais reparlé 
C'est fou je me souviens d'aucune lose de ma part alors que je sais que je fais quand même des bourdes Je dois avoir des oubliettes dans mon cerveau pour garder un semblant de dignité. Bon, une "light" dont je me souviens :Quand je suis arrivée au lycée, je connaissais pas grand monde. J'étais la gamine qu'on secoue au collège, du coup pour moi c'était la grande occasion de me faire des potes trocool et de devenir la fille trocool. Alors peu après la rentrée quand en sortant du bahut, pour une raison qui m'échappe aujourd'hui, une terminale est venue discuter avec moi, j'étais
. Donc j'ai causé avec elle, en tentant d'avoir l'air cool, tout ça (probablement raté là aussi). Je m'apprête à aller à mon arrêt de bus, quand même, et elle me fait "ah mais non, viens on va le prendre un arrêt plus haut comme ça on aura des places assises". J'acquiesce, super heureuse que la meuf veuille prendre le bus avec moi. Je lui fais confiance quant à l'arrêt, on monte, on discute... Et là, c'est le drame : en regardant par la fenêtre, je réalise que le bus part est parti dans le sens opposé, et je ne reconnais QUE DALLE. Evidemment c'était l'une des premières fois que je prenais le bus dans cette ville-là J'avais tellement peur de passer pour une conne que j'ai rien dit, et j'ai fini par descendre à un arrêt au pif, une bonne dizaine de minutes plus tard, dans une ville inconnue au bataillon. "Ah mais t'habites là ? Ca craint comme coin !" "Non mais euh, ça va en fait, en journée c'est calme, j'aime bien en fait... Heum... Je suis trocool au fait hein T'oublies pas."J'ai mis une bonne heure à attendre le bus dans l'autre sens, et je suis arrivée chez moi quasiment deux heures plus tard
Et je lui ai jamais reparlé
Dernière édition :
J'ai pas de grosse honte affreuse mais j'ai quand même cette histoire, qui me fait bien rire quand j'y repense
J'étais assez petite, je devais avoir 10 ans, et j'étais à la fête foraine avec mon papa. Et j'avais très très envie de faire pipi. Sauf que je savais que si je le disais à mon père ça allait être pipi nature, donc je me taisais en priant pour rentrer bientôt à la maison
C'est alors que mon gentil papa me proposa un tour en auto-tamponneuse. Je m'assois toute contente sur le siège de l'auto-tamponneuse et là... C'est le drame. Mon cerveau a dû se croire sur des toilettes et hop, me voilà qui inonde le siège de l'auto-tamponneuse qui démarre J'ai donc fait 5 minutes d'auto-tamponneuse assise dans la mare de mon propre pipi 
Le pire c'était en arrivant, quand j'ai dû me lever devant tout le monde avec mon pantalon tout mouillé
J'étais assez petite, je devais avoir 10 ans, et j'étais à la fête foraine avec mon papa. Et j'avais très très envie de faire pipi. Sauf que je savais que si je le disais à mon père ça allait être pipi nature, donc je me taisais en priant pour rentrer bientôt à la maison
C'est alors que mon gentil papa me proposa un tour en auto-tamponneuse. Je m'assois toute contente sur le siège de l'auto-tamponneuse et là... C'est le drame. Mon cerveau a dû se croire sur des toilettes et hop, me voilà qui inonde le siège de l'auto-tamponneuse qui démarre
J'ai donc fait 5 minutes d'auto-tamponneuse assise dans la mare de mon propre pipi Le pire c'était en arrivant, quand j'ai dû me lever devant tout le monde avec mon pantalon tout mouillé
Ah moi j'en ai une 
C'était au collège. J'étais en permanence avec d'autres élèves, assise à coté d'une fille que je connaissais parce qu'elle faisait du cheval avec moi. Comme on avait pas le droit de parler, y'avait pas un bruit. Sauf que, comme je m'ennuyais, j'ai lâché un ÉNORME soupir qui a muté en GROS bruit de pet. Évidemment tout le monde s'est tourné vers moi genre "Han elle a largué une caisse !" Alors que j'avais juste soupiré ! La fille a coté de moi s'est genre décalé au bord de la table, et elle m'a plus jamais reparlé
C'était au collège. J'étais en permanence avec d'autres élèves, assise à coté d'une fille que je connaissais parce qu'elle faisait du cheval avec moi. Comme on avait pas le droit de parler, y'avait pas un bruit. Sauf que, comme je m'ennuyais, j'ai lâché un ÉNORME soupir qui a muté en GROS bruit de pet. Évidemment tout le monde s'est tourné vers moi genre "Han elle a largué une caisse !" Alors que j'avais juste soupiré ! La fille a coté de moi s'est genre décalé au bord de la table, et elle m'a plus jamais reparlé
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Le message de @hawley me rappelle ma rentrée en classe de seconde, dans mon nouveau lycée dans lequel je n'avais jamais mis les pieds. Je voyais à peu près où était le lycée, du coup je ne me suis pas trop inquiétée. Sauf qu'arrivée dans le secteur, gros trou. OU est l'entrée principale? Je suis rentrée dans un bâtiment qui ressemblait vaguement à une école et je me suis retrouvée... dans les cuisines du lycée, en face d'un cuisiner tout ébahi. "Heu, excusez-moi monsieur, vous savez où est l'entrée pour les lycéens?"
Ce n'est pas vraiment une honte mais plutôt un souvenir rigolo.
Ce n'est pas vraiment une honte mais plutôt un souvenir rigolo.
Souvent je suis en train de faire un truc, puis je me souviens de quelque chose que j'ai dit à quelqu'un (le plus souvent, quelqu'un qui m'intéressait ou quelqu'un d'important) en pensant être super drôle alors qu'en fait pas du tout, et pendant tout le reste de la journée je meurs de honte mentalement.
Mais là, un vrai moment de honte qui me revient :
C'était il y a 3 semaines, j'étais à l'aéroport. 5 minutes avant l'embarquement, je me rends compte que j'ai envie d'aller aux toilettes, sauf qu'il n'y en a que 2 dans toute la salle d'embarquement (qui doit faire bien 1500 - 1800 m de long), tout à droite ou tout à gauche. Evidemment, je me trouve au milieu. Du coup je me dépêche, je vais à droite, j'arrive essoufflée aux toilettes, je dois vraiment faire vite puisque je dois embarquer peu de temps après. Je regarde les portes : 3 fermées, une entrouverte. Je regarde autour de moi, personne ne fait la queue, j'en déduis donc que la porte entrouverte est libre. J'avance joyeusement, j'ouvre la porte et je tombe nez à nez avec une dame en train de faire ses besoins qui hurle, sous la surprise, " OH MY GOOOOOOOOOOD !!!!!!!!!".
Et évidemment, moi je reste sous le choc, je la regarde, je ne bouge pas et je lui dis "oh mais désolée, la porte était ouverte, j'ai cru que c'était libre" (alors qu'elle venait de dire "oh my god" donc elle ne parlait pas français donc elle n'a rien dû comprendre de ce que je lui ai dit). Et là elle me ferme la porte au nez. Du coup je suis partie le plus vite possible, j'ai traversé la salle d'embarquement en courant, je suis allée aux toilettes de l'autre côté (en vérifiant 15 000 fois qu'il n'y ait personne) et j'ai quand même eu mon avion
(ne pas citer)
Mais là, un vrai moment de honte qui me revient :
C'était il y a 3 semaines, j'étais à l'aéroport. 5 minutes avant l'embarquement, je me rends compte que j'ai envie d'aller aux toilettes, sauf qu'il n'y en a que 2 dans toute la salle d'embarquement (qui doit faire bien 1500 - 1800 m de long), tout à droite ou tout à gauche. Evidemment, je me trouve au milieu. Du coup je me dépêche, je vais à droite, j'arrive essoufflée aux toilettes, je dois vraiment faire vite puisque je dois embarquer peu de temps après. Je regarde les portes : 3 fermées, une entrouverte. Je regarde autour de moi, personne ne fait la queue, j'en déduis donc que la porte entrouverte est libre. J'avance joyeusement, j'ouvre la porte et je tombe nez à nez avec une dame en train de faire ses besoins qui hurle, sous la surprise, " OH MY GOOOOOOOOOOD !!!!!!!!!".
Et évidemment, moi je reste sous le choc, je la regarde, je ne bouge pas et je lui dis "oh mais désolée, la porte était ouverte, j'ai cru que c'était libre" (alors qu'elle venait de dire "oh my god" donc elle ne parlait pas français donc elle n'a rien dû comprendre de ce que je lui ai dit). Et là elle me ferme la porte au nez. Du coup je suis partie le plus vite possible, j'ai traversé la salle d'embarquement en courant, je suis allée aux toilettes de l'autre côté (en vérifiant 15 000 fois qu'il n'y ait personne) et j'ai quand même eu mon avion
(ne pas citer)
Et si on commençait les soupirs de la honte avec un p'tit peu d'alcool dedans?
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Mais trop! Je sors d'une période où, tous les jours, je revivais au moins un ou deux souvenirs honteux. Et le pire c'est de littéralement revivre le souvenir, comme si je faisais mentalement un voyage dans le passé, et de me revoir en train de me ridiculisernevez;4200826 a dit :Ce topic me fait penser à un post de tumblr qui dit en gros "Je passais une super journée quand tout d'un coup je me suis souvenue d'un truc que j'ai fait quand j'avais 11 ans et maintenant je ne veux plus sortir de chez moi"
Et puis ensuite se mettre dans la peau des gens qui m'ont jugée et imaginer ce qu'ils ont pu penser de moi 
Enfin dans mon cas il ne s'agit pas vraiment d'anecdotes drôles comme celles qui ont déjà été relatées (j'en ai aussi, mais là elles ne me reviennent pas). C'est plus lié à des contextes précis où je regrette mon attitude et où j'ai vraiment dû passer pour une conne arrogante.
On vient de m'en rappeler une, et celle-là j'en rougis encore ... Je suis censée être la miss je-sais-tout de mon groupe, la mine d'infos inutiles, la nerd, bref, je suis censée de pas avoir de lacunes culturelles. Tu parles.
Alors que j'étais en études supérieures, donc à 19 ans, oui, 19 ans madame, on discutait des clichés correspondant aux départements de ma région. Vient le moment où un pote parle d'un département, qui, dans ma tête, ne fait pas partie de ma région. Précisons quand même que je vis là depuis toujours, et je suis quand même censée connaître ces trois pauvres départements autour du mien. Donc qu'est ce que je fais ? Je me moque de lui en lui disant qu'il est bête, que c'est pas dans notre région ce département-là. Et gros silence, et tous les regards qui se tournent vers moi. "Mais euh Hawley, t'es sérieuse ?". Grosse honte. Rattrapage impossible
Ca m'a fait penser à cet épisode d'How I Met your Mother où Robin pense que le Pôle Nord est un endroit fictif
... Je suis censée être la miss je-sais-tout de mon groupe, la mine d'infos inutiles, la nerd, bref, je suis censée de pas avoir de lacunes culturelles. Tu parles.Alors que j'étais en études supérieures, donc à 19 ans, oui, 19 ans madame, on discutait des clichés correspondant aux départements de ma région. Vient le moment où un pote parle d'un département, qui, dans ma tête, ne fait pas partie de ma région. Précisons quand même que je vis là depuis toujours, et je suis quand même censée connaître ces trois pauvres départements autour du mien. Donc qu'est ce que je fais ? Je me moque de lui en lui disant qu'il est bête, que c'est pas dans notre région ce département-là. Et gros silence, et tous les regards qui se tournent vers moi. "Mais euh Hawley, t'es sérieuse ?". Grosse honte. Rattrapage impossible
Ca m'a fait penser à cet épisode d'How I Met your Mother où Robin pense que le Pôle Nord est un endroit fictif
Ahah j'ai fait la même il y a quelques années. J'ai répondu que je n'aimais pas manger les "ojos" en pensant dire les "oeufs" (qui se dit "huevos"). En fait, je leur ai surtout dit que je n'aimais pas manger les yeuxswirly;4210595 a dit :
(je peux déciter si tu veux)
Y'en a plein mais le premier auquel je pense c'était il y a 8 ans et mes amis m'en parlent encore.
Un jour, en secondaire, on devait avoir cours de math le matin puis encore une fois l'après-midi. Sauf que la prof était absente donc on était tous allés en salle d'étude le matin. La journée se passe normalement jusqu'à ce que je me prenne la tête avec mes amis à midi et me mette à râler. La pause se termine, tout le monde retourne en classe sauf que, comme je faisais la tronche, je me dirige toute seule vers la salle d'étude en ne jetant pas un oeil à mes amis.
J'arrive en salle d'étude, je m'assieds, commence à travailler tout en ruminant toujours et là après presque 15 minutes, une personne de ma classe entre et lance devant tout le monde ''Sarah on a cours de math, la prof était absente seulement le matin. Tout le monde t'attends.'' Déjà là j'étais mortifiée, j'ai dû remballer mes affaires devant la salle remplie avec l'éducateur qui se foutait de ma gueule. Mais le meilleur c'est quand je suis arrivée en classe, tout le monde se demandait d'où je venais et... ma pote avait laissé ma chaise retournée sur le banc J'ai dû à nouveau déballer toutes mes affaires et poser ma chaise par terre pendant qu'ils travaillaient tous, je faisais un bruit pas possible
Maintenant je me marre mais j'avais tellement honte. Je l'ai vraiment super mal vécu, j'avais l'impression que l'école entière était au courant et se moquait de moi (et j'ai doublement râlé parce que ma pote avait fait exprès de laisser la chaise sur le banc)
Un jour, en secondaire, on devait avoir cours de math le matin puis encore une fois l'après-midi. Sauf que la prof était absente donc on était tous allés en salle d'étude le matin. La journée se passe normalement jusqu'à ce que je me prenne la tête avec mes amis à midi et me mette à râler. La pause se termine, tout le monde retourne en classe sauf que, comme je faisais la tronche, je me dirige toute seule vers la salle d'étude en ne jetant pas un oeil à mes amis.
J'arrive en salle d'étude, je m'assieds, commence à travailler tout en ruminant toujours et là après presque 15 minutes, une personne de ma classe entre et lance devant tout le monde ''Sarah on a cours de math, la prof était absente seulement le matin. Tout le monde t'attends.''
Déjà là j'étais mortifiée, j'ai dû remballer mes affaires devant la salle remplie avec l'éducateur qui se foutait de ma gueule. Mais le meilleur c'est quand je suis arrivée en classe, tout le monde se demandait d'où je venais et... ma pote avait laissé ma chaise retournée sur le banc J'ai dû à nouveau déballer toutes mes affaires et poser ma chaise par terre pendant qu'ils travaillaient tous, je faisais un bruit pas possible Maintenant je me marre mais j'avais tellement honte. Je l'ai vraiment super mal vécu, j'avais l'impression que l'école entière était au courant et se moquait de moi (et j'ai doublement râlé parce que ma pote avait fait exprès de laisser la chaise sur le banc
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