Ce sujet est dédié aux réactions concernant ce post : « Les végans ont tout faux » : ceux qui agissent ont toujours tort
Dernière édition :
« Les végans ont tout faux » : ceux qui agissent ont toujours tort
- Initiateur de la discussion Clemence Bodoc
- Date de début
Il y a encore des gens qui lisent Libé ? 
J'ai eu du mal à croire qu'il s'agissait d'un véritable article... Ca fait peur
J'ai eu du mal à croire qu'il s'agissait d'un véritable article... Ca fait peur
Je suis végane moi aussi et je me reconnais complètement dans ta réponse à cette tribune... "Ceux qui agissent ont toujours tord" : C'est exactement ce que j'ai constaté ce matin sur les réseaux sociaux - Mais je n'aurais pas su le dire si bien ! Merci. 
J'ai lu la réponse d'Aymeric Caron ce midi, j'ai adoré ^^
Sinon, je n'ai pas du tout compris ce qui a pris à ce journal d'attaquer soudainement et de front tous les véganes comme ça... Une envie de faire du buzz ? Je sais qu'il y a encore bcp de préjugés et d'opposants au véganisme, mais quand même... sérieux, même les anti-IVG sont plus subtils ! (hélas).
Sinon, je n'ai pas du tout compris ce qui a pris à ce journal d'attaquer soudainement et de front tous les véganes comme ça... Une envie de faire du buzz ? Je sais qu'il y a encore bcp de préjugés et d'opposants au véganisme, mais quand même... sérieux, même les anti-IVG sont plus subtils ! (hélas).
Merci pour vous retours 
Une précision : Libération n'attaque personne, Libération est un journal, qui ouvre ses colonnes à des textes d'opinions, identifiés comme tel (il y a clairement écrit "tribune" quand on arrive sur la page).
Je comprends parfaitement le choix de Libé de publier ce texte, comme je comprenais en janvier, le choix du Monde de publier la tribune de Catherine Deneuve & co sur #MeToo : ces textes génèrent des débats, des discussions intéressantes, qui nous poussent à réfléchir, à construire des convictions, des positions, à les défendre.
C'est hyper intéressant !
(Libé a d'ailleurs publié d'autres textes & tribunes depuis hier, qui répondent aussi à ce texte).
Une précision : Libération n'attaque personne, Libération est un journal, qui ouvre ses colonnes à des textes d'opinions, identifiés comme tel (il y a clairement écrit "tribune" quand on arrive sur la page).
Je comprends parfaitement le choix de Libé de publier ce texte, comme je comprenais en janvier, le choix du Monde de publier la tribune de Catherine Deneuve & co sur #MeToo : ces textes génèrent des débats, des discussions intéressantes, qui nous poussent à réfléchir, à construire des convictions, des positions, à les défendre.
C'est hyper intéressant !
(Libé a d'ailleurs publié d'autres textes & tribunes depuis hier, qui répondent aussi à ce texte).
La réaction de la youtubeuse Antastesia est également très juste et intéressante (comme la plupart de ses vidéos).
Merci merci merci Clémence
En tant d'activiste antispéciste je m'arrache les cheveux (bon déjà au quotidien) quand je vois à quel point une simple tribunes laissant la parole à des gens qui n'y connaissent rien ou qui ont des intérêts dans la consommation d'animaux (coucou Jolecyne Porcher) peut ruiner des années de travail et d'avancée pour celles et ceux qui se battent au quotidien pour les animaux.
Si les vegans n'avaient rien compris, on les laisserait dans leur coin avec leurs inepties. Si on les attaque et qu'on les décrédibilise à ce point, c'est bien que l'émergence de l'antispécisme fait son effet et qu'elle menace potentiellement notre vieille culture à récurer des chiottes en incitant les gens à penser leur consommation comme politique. Y'en a à qui ça déplaît, bah oui, non pas pour des raisons morales mais pour des raisons économique.
Il y a quelques années, ils auraient pu titrer "pourquoi le MLF" à tout faux (enfin ça a du être fait maintes fois).
Comme on dit, les grandes causes passent par trois phases : le mépris et la moquerie, la colère et la violence, puis enfin l'acceptation. Si on en est à la colère et à la peur de la "menace vegan", c'est que nous allons dans le bon sens !
En tant d'activiste antispéciste je m'arrache les cheveux (bon déjà au quotidien) quand je vois à quel point une simple tribunes laissant la parole à des gens qui n'y connaissent rien ou qui ont des intérêts dans la consommation d'animaux (coucou Jolecyne Porcher) peut ruiner des années de travail et d'avancée pour celles et ceux qui se battent au quotidien pour les animaux.
Si les vegans n'avaient rien compris, on les laisserait dans leur coin avec leurs inepties. Si on les attaque et qu'on les décrédibilise à ce point, c'est bien que l'émergence de l'antispécisme fait son effet et qu'elle menace potentiellement notre vieille culture à récurer des chiottes en incitant les gens à penser leur consommation comme politique. Y'en a à qui ça déplaît, bah oui, non pas pour des raisons morales mais pour des raisons économique.
Il y a quelques années, ils auraient pu titrer "pourquoi le MLF" à tout faux (enfin ça a du être fait maintes fois).
Comme on dit, les grandes causes passent par trois phases : le mépris et la moquerie, la colère et la violence, puis enfin l'acceptation. Si on en est à la colère et à la peur de la "menace vegan", c'est que nous allons dans le bon sens !
I
Isaliiine
Guest
Rapproche-toi d'éleveurs et d'agriculteurs intelligents et véritablement conscients des enjeux et de leurs produits. Si la question éthique de la mort animale est une chose, notre logique intensive de production végétale (notamment pour des produits très prisés par les végétariens/vegans comme le soja) = Monoculture, pesticides, insecticides, fongicides, destruction massive des sols et de la bio-diversité, barrages, pollution, gaspillage hydrique, déforestation, modifications génétiques, chaines de transport, d'emballage, de réfrigération --> extermination de milliards d'insectes, de petits rongeurs, d'oiseaux, de grenouilles, de gibiers et d'organismes en tout genre +diasporas, l'esclavagisme économique lié aux semences génétiquement modifiées et la compétition sur le marché global, les maladies lourdes et/ou chroniques liées a la consommation et l'inhalation des produits chimiques, et finalement le suicide de nos paysan.
Fais également attention au Bio. Le bio, ça peut être non-viable d'un point de vue hydrique, énergétique ou logistique. (Poivron bio du Chili --> Monoculture + gaspillage hydrique + emballage + avion + camions + réfrigération).
Si tu t'approvisionnes chez un petit paysan local, regarde la gueule de son champ. Il peut avoir le label bio, mais avoir un champ de merde. Organisation en monoculture, avec des grosses machines piétinants et tassants la terre. Sans haies naturelles. Sans diversité. Sans notions de durabilité hydrique. Sans âmes…et sur des sols victimes de la pétrochimie depuis les années soixante dix.
Donc: Privilégie local, intelligent & conscient, et pourquoi pas (= LE MIEUX) toi-même, si tu peux. Ton propre potager. Pour la viande, poulet fermier de petit éleveur local élevé sur sol en plein air, nourri correctement.
Pour en finir avec les abattoirs inhumains, il faudrait assumer à notre échelle notre consommation de viande par la chasse et notre propre préparation du gibier abattue. Vouloir manger le steack et fermer les yeux sur la mort de l'animal, c'est source d'une multitude de petites et grandes violences: Puisque nous ne sommes plus capables d'assumer la vieillesse, la décomposition, la pourriture, les odeurs et les bruits déplacés, les cycles naturels et finalement la mort, tout est délégué à l'Etat, aux entreprises d'abattages, et leurs méthodes. C'est la perte de la connexion alimentaire.
Hello les madz, je sais pas si jsuis sur le bon post mais moi jme pose pas mal de questions sur le véganisme. Par exemple est ce que les végans ont conscience que la consommation de noix par exemple nécessite enormement d'eau ou bien le soja un peu merdique qu'on nous vend venu du Brésil qui entraine une deforestation est massive et donc ont un impact sur la vie animale. Après c'est sur que l'eau utilisée pour faire pousser les amandes etc ne sont surement pas à la hauteur de l'eau utilisée pour la viande mais si on devient tous vegan, est ce qu'on finira pas par finalement tomber dans le même systeme ? (pollution des eaux, utilisation excessif des ressources, impact sur la vie animale...). En fait j'y pense de plus en plus parce que je vis en Irlande et je follow un groupe de vegan et je suis choquée quand LIDDLE fait une promo ou une semaine végan que les gens se ruent sur ce type de bouffe qui pour moi est exactement la même merde industrielle qu'on nous sert actuellement au lieu de peut de manger Bio et/ou locale. Mes questions sont vraiment pas la pour faire du mal ou quoi, je suis végétarienne depuis de nombreuses années et en fait jme pose beaucoup de question autour du véganisme c'est vraiment par pur curiosité que j'ouvre ce débat, c'est surement super fouillit et bordélique mon poste parce que ça part dans tous les sens lol.
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiii :* :*
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiii :* :*
En tant que végan, tu t’es sentie « attaquée » par cet article de Libération et tu as ressenti le besoin d’y répondre. Imagine ce que ressentent tous les professionnels du monde de l’élevage à chaque fois qu’un article critiquant l’élevage est publié…
Comme je fais partie de ces gens-là, j’ai envie de faire quelques commentaires sur ton article. J'espère que mon énorme commentaire sera entièrement lu.
« Rien dans le véganisme ne proscrit à quiconque de posséder un chat, un chien, un lapin, ou même d’avoir toute une basse-cour. » à Un chat ou un chien, c’est un animal carnivore. Un vegan qui possède un chat ou un chien est donc consommateur de produits d’origine animale par l’achat de nourriture pour son animal de compagnie… Et les rongeurs, il faut bien qu’ils viennent d’un élevage… Qui dit animal issu d’élevage, dit consommation de produit d’origine animale, même si c’est pour de la compagnie et pas pour le manger… Je trouve ça donc très contradictoire et hypocrite d’être vegan et de posséder un animal de compagnie.
« Nous partageons au moins le constat que l’agriculture et l’élevage intensifs sont en train de ravager la planète. […] Le véganisme n’est pas LA solution, c’est UNE solution […]. » à Ce que tu dis ici me dérange beaucoup, parce que tu cites en même temps l’agriculture et l’élevage, et tu parles du véganisme comme d’une solution. Or, qui dit vegan ne dit pas arrêt de la consommation de produits agricoles puisque les végétaux sont des produits agricoles (issus de l’agriculture donc). Il est possible de ne pas être vegan et de ne pas consommer de produits issus d’agriculture « intensive », tout comme il y a probablement des vegans qui consomment des végétaux issus de production « intensive ».
« Je ne sais pas si le véganisme nous sauvera de l’apocalypse vers laquelle nous entraînent indubitablement le carnisme, le capitalisme, la course à la surproduction et à la surconsommation sous tous leurs avatars. » à Ce n’est pas le « carnisme » qui est responsable de la surconsommation, mais plutôt notre mode de vie de manière générale, non ? Je pense que la surconsommation est présente dans tous les domaines de production, et pas seulement en production animale. D’ailleurs, les productions végétales sont tout autant concernées par la surconsommation.
« Mon boycott des produits issus de l’agriculture et de l’élevage intensifs » àEncore une fois, les végétaux sont des produits issus de l’agriculture ! Je suis curieuse de savoir ce que consomment les vegans, surtout lorsqu’ils habitent en ville… Ça m’étonnerait que vous ne consommiez rien provenant d’agriculture dite « intensive ».
« Mon boycott des produits issus de l’agriculture et de l’élevage intensifs repose également sur mon refus de participer à un système hautement nuisible aux petites exploitations, à ces petits paysans et leurs familles, qui sont les véritables producteurs des ressources comestibles. » à Le véganisme n’est absolument la solution idéale pour aider les petits producteurs, puisque les vegans ne consomment pas les produits des éleveurs !! Cette remarque est totalement insensée…
Tu conclus en citant un article du monde, sur la disparition des oiseaux à cause de l’agriculture. Là encore ce n’est pas uniquement la faute de l’élevage. La fin des jachères, la flambée des cours du blé, la production de blé surprotéiné, la généralisation des néonicotinoïdes, tout cela concerne les productions végétales. Alors je répète ma question : mais que mangent les vegans ?
Ce que j’ai pu remarquer en lisant ton article, c’est qu’il y a une grosse confusion entre l’élevage et l’agriculture en générale, qui comprend les productions animales ET les productions végétales ! Je pense qu’avant de critiquer quelque chose, il faut savoir de quoi on parle, et ça n’a pas l’air d’être le cas… J’ai déjà eu le malheur de commenter un article sur le végétarisme en disant que végétariens et végans manquaient bien souvent d’informations sur la production agricole. On m’avait répondu qu’au contraire, il s’agissait de gens s’étant renseignés sur le sujet. Mais je le redis, il y a un gros manque de connaissances sur le sujet pour la plupart de ces personnes. Il ne s’agit pas de lire n’importe quoi sur le sujet, toutes les sources ne sont pas fiables.
Enfin, j’ai visité de nombreux élevages dans différents pays, et je peux vous assurer que le bien-être des animaux n’est pas toujours mieux dans les élevages de 20 vaches que dans ceux de 1200 ! Alors avant de critiquer fortement « l’élevage intensif », renseignez-vous, déplacez-vous. Et ne faites pas de généralités...
Comme je fais partie de ces gens-là, j’ai envie de faire quelques commentaires sur ton article. J'espère que mon énorme commentaire sera entièrement lu.
« Rien dans le véganisme ne proscrit à quiconque de posséder un chat, un chien, un lapin, ou même d’avoir toute une basse-cour. » à Un chat ou un chien, c’est un animal carnivore. Un vegan qui possède un chat ou un chien est donc consommateur de produits d’origine animale par l’achat de nourriture pour son animal de compagnie… Et les rongeurs, il faut bien qu’ils viennent d’un élevage… Qui dit animal issu d’élevage, dit consommation de produit d’origine animale, même si c’est pour de la compagnie et pas pour le manger… Je trouve ça donc très contradictoire et hypocrite d’être vegan et de posséder un animal de compagnie.
« Nous partageons au moins le constat que l’agriculture et l’élevage intensifs sont en train de ravager la planète. […] Le véganisme n’est pas LA solution, c’est UNE solution […]. » à Ce que tu dis ici me dérange beaucoup, parce que tu cites en même temps l’agriculture et l’élevage, et tu parles du véganisme comme d’une solution. Or, qui dit vegan ne dit pas arrêt de la consommation de produits agricoles puisque les végétaux sont des produits agricoles (issus de l’agriculture donc). Il est possible de ne pas être vegan et de ne pas consommer de produits issus d’agriculture « intensive », tout comme il y a probablement des vegans qui consomment des végétaux issus de production « intensive ».
« Je ne sais pas si le véganisme nous sauvera de l’apocalypse vers laquelle nous entraînent indubitablement le carnisme, le capitalisme, la course à la surproduction et à la surconsommation sous tous leurs avatars. » à Ce n’est pas le « carnisme » qui est responsable de la surconsommation, mais plutôt notre mode de vie de manière générale, non ? Je pense que la surconsommation est présente dans tous les domaines de production, et pas seulement en production animale. D’ailleurs, les productions végétales sont tout autant concernées par la surconsommation.
« Mon boycott des produits issus de l’agriculture et de l’élevage intensifs » àEncore une fois, les végétaux sont des produits issus de l’agriculture ! Je suis curieuse de savoir ce que consomment les vegans, surtout lorsqu’ils habitent en ville… Ça m’étonnerait que vous ne consommiez rien provenant d’agriculture dite « intensive ».
« Mon boycott des produits issus de l’agriculture et de l’élevage intensifs repose également sur mon refus de participer à un système hautement nuisible aux petites exploitations, à ces petits paysans et leurs familles, qui sont les véritables producteurs des ressources comestibles. » à Le véganisme n’est absolument la solution idéale pour aider les petits producteurs, puisque les vegans ne consomment pas les produits des éleveurs !! Cette remarque est totalement insensée…
Tu conclus en citant un article du monde, sur la disparition des oiseaux à cause de l’agriculture. Là encore ce n’est pas uniquement la faute de l’élevage. La fin des jachères, la flambée des cours du blé, la production de blé surprotéiné, la généralisation des néonicotinoïdes, tout cela concerne les productions végétales. Alors je répète ma question : mais que mangent les vegans ?
Ce que j’ai pu remarquer en lisant ton article, c’est qu’il y a une grosse confusion entre l’élevage et l’agriculture en générale, qui comprend les productions animales ET les productions végétales ! Je pense qu’avant de critiquer quelque chose, il faut savoir de quoi on parle, et ça n’a pas l’air d’être le cas… J’ai déjà eu le malheur de commenter un article sur le végétarisme en disant que végétariens et végans manquaient bien souvent d’informations sur la production agricole. On m’avait répondu qu’au contraire, il s’agissait de gens s’étant renseignés sur le sujet. Mais je le redis, il y a un gros manque de connaissances sur le sujet pour la plupart de ces personnes. Il ne s’agit pas de lire n’importe quoi sur le sujet, toutes les sources ne sont pas fiables.
Enfin, j’ai visité de nombreux élevages dans différents pays, et je peux vous assurer que le bien-être des animaux n’est pas toujours mieux dans les élevages de 20 vaches que dans ceux de 1200 ! Alors avant de critiquer fortement « l’élevage intensif », renseignez-vous, déplacez-vous. Et ne faites pas de généralités...
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