Ma sexualité, de la frustration à la compétition

[Chlouii]

Je te remercie pour cet article, par ce qu'il fait du bien. Le début me ressemble parfaitement, jusqu'à l'entrée à l'université. Or ce passage de ma vie démarre en septembre, et j'espère bien ne pas commettre les mêmes erreurs. Merci de me faire réfléchir avant de faire une bêtise. Il faut évidemment en faire (des bêtises) dans la vie pour avancer, mais sur ce coup là je préfère prévenir que guérir. Alors encore une fois : merci

 

[Chiclete]

Merci mille fois pour ton article. Il tombe à pic dans ma vie et permet de mettre des mots sur des choses encore un peu floues... Même si cette lecture m'aide, je pense que chaque remise en question doit se faire à son rythme pour qu'elle soit véritable. Pas toujours facile de mettre de côté sa fierté et son amour propre ; et d'ainsi comprendre qu'on nique pas toujours pour soi et l'autre partenaire mais souvent (enfin parfois, un peu, trop, ça dépend des personnes...) pour les autres et l'image que l'on cherche à donner de nous-mêmes (très souvent pour pallier un manque de confiance).

Enfin bref mon commentaire est peut-être un peu confus (et sûrement pas des plus utiles aussi) mais MERCI

 

[MaryJAnna]

@voyage.in.moi : Je n'ai pas ressenti le message comme le sexe c'est mal , mais plutôt comme "le sexe avec quelqu'un qui ne te donne pas envie ce n'est pas le top".

Ça m'est arrivé de coucher avec quelqu'un qui ne me donnait pas trop envie, soit pour me redonner confiance, soit parce que j'avais l'impression de le "devoir" et clairement c'était bien moins agréable qu'avec un mec qui me donnait envie.

Je pense que c'est un message important, le cul pour le cul, ok mais c'est clairement mieux quand la personne te donne envie. C'est un peu la différence entre manger par besoin un truc nul et manger par envie un truc qui nous plaît. Tu ressentiras plus de plaisir à manger le truc que tu aimes.

Personnellement je ne vois pas (ou plus) le sexe comme un besoin à assouvir mais comme un plaisir que je m'offre. C'est fun et agréable mais si je n'ai pas un mec qui me donne vraiment envie sous la main, tant pis, je préfère attendre de trouver un mec qui me donne réellement envie parce que je sais que je serais plus excitée et que ça sera meilleur rien que pour ça.

Après ce n'est que ma vision des choses et dans tout les cas le sexe n'est pas mal, c'est l'un des rares plaisirs encore gratuit (enfin le plus souvent) et je ne compte pas m'en priver.

Et pour reprendre ton analogie sur le sport si je préfère la natation au foot, je n'ai pas à me forcer à faire du foot. Avoir des préférences ne signifie pas qu'on ne considère pas ça comme banal. 

 

[KinTiit]

Un article qui fait du bien !
S'aimer soi-même semble être de toute façon la réponse à tout... Mais plus facile à dire qu'à faire. Enfin savoir que SPP elle-même était timide et un peu rejetée, il fut un temps, donne de l'espoir. Merci !

 

[loullo]

Bon je sais que ce que je dis est hors sujet. Mais ado (16/17ans), j'ai plongé mon mal être dans la bouffe. J'ai pris 10kg en quelques mois et j'ai eu en retour des vergetures et une image de mon corps bien mauvaise pendant plusieurs années (alors que j'avais repris mon poids initiale très rapidement)
On peut me dire "quelle est le rapport entre la bouffe et le sexe", je dis juste que parfois on fait les choses dans l'excès quand on se sent mal, et que sur le moment on ne se rend pas compte qu'on est mal. Et que le pire c'est le sentiment de culpabilité qui suit.

+1

Je trouve que l'article est très confus. On dévie du sujet initial ("nique mes complexes") pour revenir à une conclusion aussi banale comme à l'époque des religieux du sexe c'est le mal. L'idée de rendre le sexe tabou est plus ancien que  le moyen âge et c'est un des seuls sujets tabous qui perdurent encore notamment a cause de ce genre d'articles, et une des raisons principales du problème du féminisme et slutshaming et cie.

Donc franchement, pas du tout d'accord avec l'article, bonnes idées (comment vaincre sa timidité) mais l'idée globale et la conclusion est très faiblement fournie et commune (le sexe dois avoir un statut particulier versus faire du sport ou tout autre activité qui fait peut faire plaisir ET que le problème serait ici de rechercher l'addiction dans le sexe alors que c'était tout simplement d'avoir recherché à être accro à quelquechose pour masquer ses problèmes).

Parce que oui, le sexe c'est bel et bien une activité commune et banale (on parle pas des MST car même en basket on peut tomber et s'arracher violemment la cheville). On est plus au 19ème siècle !

Comme d'autre Madz, je n'ai pas du tout le même ressenti que toi.
En plus comme elle le dit, elle ne donne que son avis, son histoire et sa vision, elle ne juge pas les autres "Ça ne veut pas dire que je juge ceux et celles qui rentrent avec quelqu’un dès qu’ils en ont l’occasion. Ça ne veut pas dire que j’applique mon cas de figure à tout le monde. Ça veut simplement dire que je n’ai plus envie de le faire si je n’ai pas un bon feeling, une complicité avec l’autre". Bref elle donne vraiment sa vision, et elle ne l'impose pas.

Donc je te trouve un peu dur et intolérante en disant que le sexe est une activité commune et banale, et que sa façon de penser ramène au 19e siècle. On a tous des avis et visions différentes sur le sexe, la vie, le travail,... et ce n'est pas en imposant un avis que les choses vont avancer. Et même si je suis d'accord avec toi sur le fait que le sexe ne doit pas rester un tabou et percu comme quelque chose de mal, imposer un avis sur ça reviendrait au même qu'au moyen-âge la religion imposait que le sexe soit tabou et mal.

En plus je ne trouve pas que l'article soit confus et dévie du sujet "nique les complexes", au contraire cette madz a su battre ses complexes aussi bien ceux par rapport à sa timidité que ceux par rapport au sexe (vu qu'elle ne prenait pas de plaisir pendant ses rapports, que ca l'a frustrait et donc que ca la complexait). Enfin c'est comme ça que j'ai perçu l'article

 

[Sophie Riche]

Bon je sais que ce que je dis est hors sujet. Mais ado (16/17ans), j'ai plongé mon mal être dans la bouffe. J'ai pris 10kg en quelques mois et j'ai eu en retour des vergetures et une image de mon corps bien mauvaise pendant plusieurs années (alors que j'avais repris mon poids initiale très rapidement)
On peut me dire "quelle est le rapport entre la bouffe et le sexe", je dis juste que parfois on fait les choses dans l'excès quand on se sent mal, et que sur le moment on ne se rend pas compte qu'on est mal. Et que le pire c'est le sentiment de culpabilité qui suit.

+1

Je trouve que l'article est très confus. On dévie du sujet initial ("nique mes complexes") pour revenir à une conclusion aussi banale comme à l'époque des religieux du sexe c'est le mal. L'idée de rendre le sexe tabou est plus ancien que  le moyen âge et c'est un des seuls sujets tabous qui perdurent encore notamment a cause de ce genre d'articles, et une des raisons principales du problème du féminisme et slutshaming et cie.

Donc franchement, pas du tout d'accord avec l'article, bonnes idées (comment vaincre sa timidité) mais l'idée globale et la conclusion est très faiblement fournie et commune (le sexe dois avoir un statut particulier versus faire du sport ou tout autre activité qui fait peut faire plaisir ET que le problème serait ici de rechercher l'addiction dans le sexe alors que c'était tout simplement d'avoir recherché à être accro à quelquechose pour masquer ses problèmes).

Parce que oui, le sexe c'est bel et bien une activité commune et banale (on parle pas des MST car même en basket on peut tomber et s'arracher violemment la cheville). On est plus au 19ème siècle !

(Précision : je suis l'auteure de l'article)

Comme l'ont très bien souligné les filles, je ne dis pas que le sexe c'est mal. Je ne dis pas non plus que le sexe en dehors du cadre du couple, c'est mal. C'est vraiment pas le propos et je t'avoue que ton commentaire est tellement à mille lieux du discours que je souhaitais avoir que j'ai un peu paniqué en te lisant.

Le slutshaming, le sexshaming, ce sont des concepts que je réprouve, contre lesquels je lutte. C'est simplement une expérience que je raconte là : la mienne. Parce que j'ai mis du temps à questionner mon rapport au sexe, à me demander pourquoi je n'étais pas satisfaite de ma sexualité.

Aujourd'hui je suis célibataire et, pourtant, j'ai toujours une vie sexuelle, toujours des partenaires. Mais comme je le dis dans l'article je ne rentre pas avec quelqu'un pour les mêmes raisons qu'avant. Désormais, je me pose toujours la question de savoir si j'en ai envie. Ça paraît tout bête, mais cette question, je n'avais pas le réflexe de me la poser avant ! Et c'est tout le cheminement pour enfin commencer à me la poser que je raconte ici (du coup pour le côté fouilli que tu as ressenti, je t'avoue que je comprends tout à fait. ) Et si tu trouves vraiment que ça fait 19ème siècle, eh bien écoute, je n'ai rien à rajouter à ça : si je m'épanouis comme ça, où est le problème ? On a toutes notre façon de nous épanouir sexuellement, et le reste du monde n'a jamais à juger ça. 

Et merci à toutes pour vos commentaires, vous êtes comme toujours de véritables appâts à ce combo de trois smileys

 

[Destiel Mok´]

J'ai lu ca m'a agace et je me suis dit 'nan mais c'est bon pourquoi elle raconte sa vie comme ca on est pas sur un blog putain, les meuf sur madz arretez de nous prendre pour votre journal intime !'

Bon bref reaction epidermique a creuser, parce que j'aurais pu l'ecrire cet article et SPP elle a ose la ou je ne fais que me souvenir d'ou mon enervement car quand ca m'enerve c'est que c'est un touché coule direct vers mon petit coeur.

Treve de nevroses, tellement vrai et tellement rassurant. Et tous ces gars qui couchant avec toi pour te cracher dessus derriere et t'as envie de leur dire 'mais gars si tu me meprises a ce point tu te sens pas sale un peu la?', le sexe sans envie, systematiquement. Le desir sexuel? Sur la quinzaine de gars avec qui j'ai couche avant mes 21 ans j'ai du le ressentir une fois ou deux. Et encore est ce que c'etait vraiment ca?
M'allonger et niquer ne me faisait rien mais je me sentais normale je me disais que c'etait ainsi qu'une fille cool devait etre, avec une sexualite debridee (ET TROP POURRIE) ou je ne demandais rien je m'executais persuadee d'etre bien trop immonde pour avoir le droit a quoi que ce soit et que jamais un gars ne pourrait avoir du plaisir.
En gros on est un vide coquille quand on se voit comme telle.

A 27 ans y a eu de la rechute, plusieurs fois, des rapports qui riment a rien, sans desir, en mode 'vas y qu'on en finisse' mais d'une maniere generale ca s'arrange, surtout depuis que j'ai compris que mes partenaires ne demandaient qu'une chose : Mon plaisir. Peut etre que j'ai arreter de frequenter trop de gros nuls aussi. On sait pas.

 

[BlueJo]

A chaque nouvel article que tu écris je ressens l'envie irrépressible de te crier à quel point tu es géniale et comment je t'aurais forcé à être mon amie si on s'était rencontré un jour (oui, je suis comme ça.) ... Merci. Pour cet article et pour tous les autres, tu fais du bien.

 

[Carry_On]

Je suis toujours impressionnée par les témoignages de SPP, ils sont vrais, touchants et me font toujours beaucoup réfléchir.

Ce témoignage m'a fait penser à la phrase un peu culte du Monde de Charlie : "We accept the love we think we deserve", soit (plus ou moins) "On accepte l'amour qu'on pense mériter".

 

[voyage.in.moi]

@voyage.in.moi    : Je n'ai pas ressenti le message comme le sexe c'est mal , mais plutôt comme "le sexe avec quelqu'un qui ne te donne pas envie ce n'est pas le top".

Ça m'est arrivé de coucher avec quelqu'un qui ne me donnait pas trop envie, soit pour me redonner confiance, soit parce que j'avais l'impression de le "devoir" et clairement c'était bien moins agréable qu'avec un mec qui me donnait envie.

Je pense que c'est un message important, le cul pour le cul, ok mais c'est clairement mieux quand la personne te donne envie. C'est un peu la différence entre manger par besoin un truc nul et manger par envie un truc qui nous plaît. Tu ressentiras plus de plaisir à manger le truc que tu aimes.

Personnellement je ne vois pas (ou plus) le sexe comme un besoin à assouvir mais comme un plaisir que je m'offre. C'est fun et agréable mais si je n'ai pas un mec qui me donne vraiment envie sous la main, tant pis, je préfère attendre de trouver un mec qui me donne réellement envie parce que je sais que je serais plus excitée et que ça sera meilleur rien que pour ça.

Après ce n'est que ma vision des choses et dans tout les cas le sexe n'est pas mal, c'est l'un des rares plaisirs encore gratuit (enfin le plus souvent) et je ne compte pas m'en priver.

Et pour reprendre ton analogie sur le sport si je préfère la natation au foot, je n'ai pas à me forcer à faire du foot. Avoir des préférences ne signifie pas qu'on ne considère pas ça comme banal. 

Oui mais en lisant ton commentaire on retombe encore dans l’idéologie d'avant.

La question c'est pas de savoir si tu aimes le foot ou tu préfères la nage, mais avec qui tu ferais la nage ?

Si tu veux faire une partie de ping-pong tu t'en fiches complètement de  la personne avec qui tu le fais.

Tu cherches pas LE partenaire idéal, tu veux faire du foot, tu cherche un partenaire, et tu le fais c'est tout.

-Tu te pose pas la question si tu vas t'ennuyer,
-Tu fais pas de journal et d'analyse de la situation,
-Tu te poserais pas de questions existentielles sur oui ou non et pourquoi,
-Tu fais pas une description détaillée de tes remords quand tu fais une partie de scrabble avec un pote,

On parle du MST mais si tu fais de l'escalade tu te fracture le dos et la aussi tu l'as pour la vie (si ce n'est pour ta vie).

Certains dirons que le sexe encore c'est pas comparable à n'importe quel activité, mais ça encore ça viens de l'époque des évêques et cie. Mais c'est tout à fait le cas, regardez bien c'est un des seules sujets qui est resté tabou et qui persiste en 2014.

Il faut pas s'étonner qu'on subisse du slutshaming, féminisme et agressions, puisqu'il n'y a que ce sujet qui n'avance strictement pas, et cause frustrations et problèmes.

Et la seule façon pour que ça avance c'est d'éviter de continuer de faire des articles du type "J'ai fait l'amour, je dois me repentir"... Assumons, c'est tout et tout le monde va commencer à s'assumer et sa paraîtra tout à fait normal.

C'est juste ce truc de se repentir en général qui me gêne et qui me force à réagir. Moi ce que j'aurais aimé voir c'est un article qui s'est focalisé sur les addictions en général, un titre comme "Mon addiction, de la frustration à la compétition" et une conclusion comme "Aimez ce que vous faites pour ce que c'est".

C'est important ce que je dis, car plus ça paraîtra normal de coucher et qu'on se focalise moins sur juste le sexe, moins les gens souffrirons au niveau du sexe en général. On est pratiquement plus croyant aujourd'hui pourtant il y a 100 ans de ça on passerai à la guillotine.

Ce qu'il faut c'est un phénomène de grande ampleur et ça commence en ne publiant plus des articles qui accuse le sexe.

 

[leass]

J'ai l'impression qu'on a le choix entre être une sainte ou une catin.
YOUPI J'AI TOUJOURS RÊVÉ D'AVOIR AUTANT DE POSSIBILITÉS SUR MON IDENTITÉ

nan nan, pas une sainte.... une coincée du fessier qui finira vieille fille dévorée par ses chats

 

[Lisazerty]

cet article aurait pu s'appeller "comment la caisse a changé ma vie (sexuelle)"
Big up SPP !