Najat Vallaud-Belkacem défend la réforme du collège au Grand Journal

24 Février 2010
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Bordeaux
cette réforme qui, à mon sens, sera une véritable catastrophe si elle est appliquée en 2016.


Je suis tout à fait d'accord avec Eliza Bennet mais surtout très déçue du traitement du sujet par Madmoizelle.
J'ai envoyé plusieurs mails depuis la première grève en mai à Madmoizelle pour proposer ce sujet, j'ai aussi proposé mon aide pour informer avec les textes officiels celui ou celle qui voudrait écrire l'article. Je n'attendais pas un article biaisé en défense des profs mais le plus objectif possible, ayant vu tous les aspects du sujet, pas seulement celui de ceux qui vendent la réforme!
Je me disais que c'était l'occasion de parler des grèves que nous avons faites sans désinformer avec des clichés contre les profs.

J'ai aussi INDIQUÉ dans mon mail le site www.reformeducollege.fr/
Clémence es-tu allée voir ce site? Je ne comprends pas que l'article ne présente pas au moins les réalités indiquées sur ce site, car ce sont des réalités des textes officiels.
Les élèves auront moins d'heures de cours, moins de contenu, des EPI qui risquent de reproduire les "IDD" qui ont été un énorme échec. Les élèves ont besoin de recevoir des contenus avant de pouvoir les mettre en pratique, on ne peut imaginer faire un exercice sans une leçon avant. Faire des blogs, des journaux, des vidéos, au lieu d'avoir cours risque au contraire de favoriser les classes sociales aisées qui sont entourées de culture et savent rapidement assimiler et de défavoriser les élèves en difficulté qui risquent de ne pas faire les recherches et de rester en retrait du groupe dans les EPI, se bornant à faire des choses qu'ils savent déjà faire, à participer selon leurs compétences déjà acquises, sans en travailler d'autres.
L'article semble faire la promo de la réforme en partant de l'émission du Grand Journal et des infographies du Ministère.

N'aurait-il pas été plus intéressant d'informer les lectrices plutôt que de communiquer en jouant le jeu de la Ministre? Je suis franchement déçue.
 

Pochemuchka-Lilou

anciennement Lilou la licorne
31 Octobre 2014
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En fait si je suis plus précise.
Au collège les enfants auraient les mêmes matières dites le tronc commun soit Français, LV1, Maths, mais en niveaux différents à partir de la 5ème, la sixième serait une prolongation du CM2 pour les intégrer tranquillement. Par exemple, on aurait des enfants en Maths renforcés, d'autre en Maths basiques, des enfants en litté renforcée, d'autre en litté basique, anglais renforcé etc.
De là, pour les autres matières soit SVT, Sciences Physiques/Chimie, LV2, Latin on fait de l'enseignement transversal sur les tronc commun. Pourquoi par exemple, ne pas fusionner la litté avec le latin et le grec ? ça me semble tomber sous le sens... Les maths pourraient marcher avec la SPCH et la SVT.
On fait sauter l'EPS, la musique et l'art plastiques et la techno qui devrait par ailleurs marcher avec la SPCH ou un cours informatique, qui pour moi n'ont aucun sens, et on fait des accords comme je l'ai dit précédemment avec les assos et clubs d'une ville ce qui ferait un gros bloc éducation à tous les niveaux dont l'école/collège/lycée serait le principal acteur. Ainsi les enfants finiraient à 16h et bam basculent en extra/periscolaire.

Je suis d'accord sur le fait qu'il ne faut pas les sur-spécialiser très jeunes, mais....en fait c'est déjà le cas. En 3ème ( donc 15 ans) on demande DEJA aux enfants de se spécialiser alors qu'ils ne savent pas, en les dirigeant vers des fillières technologiques/BEP/CAP dévaloriser car soit disant ils n'ont pas le niveau pour le général. Or le niveau pour le général, c'est intégrer le maximum de connaissances sans vraiment les comprendre, et en avoir quelque chose à faire. Si on base l'enseignement sur l'envie d'apprendre ( et sur ce coup là je peux comprendre pour NVB dit qu'ils s'ennuient, très mal formulé, mais l'idée est là ). Alors au lieu de les forcer des connaissances qui ne sont pas forcément leur tasse de thé, ou compréhensibles. On reste sur le basique, et ceux qui veulent aller plus loin selon leur niveau ou leur envie seront en renforcé ou pas. ( je ne sais pas si c'est bien clair ?)

Ainsi ils arrivent au lycée, ils savent tous leurs points forts et leurs points faibles ! C'est quand même dingue le nombre d'enfants qui ne savent rien sur leur potentiel, et leur envies car justement ce battage et ce formatage a inhibé tout cela. Et au lycée AU LIEU de les forcer à une filière, c'est EUX qui la construisent. Je veux dire par exemple moi j'ai fait S mais j'aimais beaucoup la litté et l'anglais. C'est les maths que je ne supportais pas, mais j'adorais la chimie, mais la Sciences physique. Pourquoi ne pas me laisser faire ce que je voulais ? Soit Chimie renforcée, SVT, Litté, Maths basiques ( car il en faut malheureusement), géopolitique au lieu de prendre la philo ( d'ailleurs pour la philo, on est bien TOUS d'accord que c'est transversal à la litté et qu'on peut le voir déjà donc au collège ?) et puis à coté on peut rajouter des options dont deux obligatoires une facultative PAR EXEMPLE trucs comme des cours de gestion de projet/management, audiovisuel, histoire de l'art, etc... Les possibilités sont infinies.

JE ne crois pas qu'on doit juste faire des formules, des textes qui ne parlent pas forcément aux élèves, mais au contraire expendre leur esprit, car c'est pas forcément à la maison que ce sera possible. N'est-ce pas la base même de l'éducation ?

Je suis hyper utopique, et j'ai bien conscience que tout ce que je viens de dire est pas possible à mettre en place car on est en France, mais le fait que le collège est un destructeur d'individualités, et de passions..; ça c'est la réalité.
Le truc avec ce que tu dis, c'est que tu associes des matières selon des critères qui te semblent cohérents, mais qui ne le sont pas forcément pour tout le monde.
Je prends l'exemple des lettres et de la philo, parce que ce sont des matières que je connais très bien : on peut bien sûr les faire travailler entre elles, les éclairer l'une par l'autre, inviter les élèves à faire le lien entre les deux... Reste que tous les textes philosophiques ne sont pas littéraires, que tous les textes littéraires ne sont pas philosophiques. Et qu'à côté de ça, la philo a un aspect assez scientifique dans sa manière de raisonner, d'examiner des hypothèses pour en vérifier (ou en infirmer) la validité. On peut absolument avoir une vision très scientifique de la philo (pendant très longtemps, les philosophes étaient tous des mathématiciens).
En fait j'ai peur qu'en associant ainsi des matières, on le fasse suivant une certaine idéologie qui ne doit pas forcément prévaloir.
Je pense qu'il serait bon que les matières gardent une certaine autonomie, pour les préserver en elles-mêmes (ce qui n'inclut pas l'interdisciplinarité : on peut par exemple faire du français pur et dur quelques heures par semaine, et parallèlement lancer la classe sur un projet de site web pour la faire se frotter à l'informatique tout en rédigeant des articles etc).
Simplement, des élèves qui pourraient aimer la philo mais pas le français, par exemple, se retrouveraient dans l'impossibilité de travailler sur la philo indépendamment. La présence du français pourrait les démotiver, les embrouiller... Disons que tout le monde parle des éventuelles conséquences positives de l'interdisciplinarité, mais elle comporte aussi le risque inverse, tout simplement. Je le répète : je ne dis pas qu'elle ne doit pas du tout exister : je précise simplement qu'il ne faut pas se jeter dedans à corps perdu sans en mesurer les risques.
Tu dis que "le collège est un destructeur d'individualités, et de passions.." : ce serait davantage le cas encore si on fusionnait toutes ces matières. D'après ce que tu dis, tu veux fusionner le français avec le latin et le grec, et plus tard tu dis qu'il faut l'associer avec la philo... Donc toi qui expliques que c'était dommage de te faire aller en S car dans le "bouquet" de matières proposées en S, il y en avait qui ne te convenaient pas, tu es en train de proposer un autre bouquet, littéraire cette fois, où un élève qui pourrait aimer le grec mais pas le latin, le français mais pas la philo, se retrouverait face à une sorte d'enseignement interdisciplinaire qui mêlerait le tout, et se demanderait sincèrement si c'est du lard ou du cochon. Ce que tu proposes nuirait tout autant à l'individualité des élèves, puisqu'il y a plein de profils littéraires différents, tout comme il y a plein de profils scientifiques différents. L'individualité d'un élève qui serait par exemple hyper balèze en philo, en allemand et en grec (je fais exprès de choisir ces matières, parce que le grec et l'allemand c'est cool pour la philo), mais en difficulté en français et latin, on en fait quoi ?
Et toujours sur cette super matière français-latin-grec-philo, quid du prof ? Quel serait l'être supérieur capable de proposer un enseignement de qualité et cohérent dans ces quatre matières :lunette: ? J'imagine qu'on peut en trouver (il y a des gens balèzes, ça existe), mais suffisamment pour tous les établissements de France ? Niet.
 
Dernière édition :
L

Lothiriel

Guest
@cecelight merci pour ta réponse :), @Lilou la licorne m'a devancée dans ma réponse :d

Je ne sais pas si c'est vraiment bien de faire sauter la musique et l'art plastique: beaucoup de jeunes qui ne connaissent que NRJ et la télé-réalité n'ont accès à une culture classique que par ces enseignements (la musique classique, baroque, l'Histoire de l'Art...).
Je ne comprends pas tellement non plus cette dévalorisation de l'apprentissage et de l'assimilation de connaissances: les profs cherchent toujours à faire comprendre le truc aux élèves (la seule fois où on m'a demandé d'apprendre sans forcément comprendre, c'était cette année, en PACES, qui se passe assez ironiquement dans une Université :erf:) et je reste convaincue que sans un minimum de connaissances, on ne peut pas s'épanouir, ou même comprendre le monde dans lequel on vit. D'ailleurs je trouve ça aberrant qu'on passe les Lumières et la Chrétienté médiévale en chapitres facultatifs, car ce sont les deux grands fondements de notre culture.
De même, ce n'est pas parce que les élèves n'ont pas envie d'apprendre tel truc ou de faire telle autre chose que ce n'est pas primordial qu'ils l'apprennent, même si ça leur plaît pas! Comme disait une autre Mad plus haut, le collège et le lycée ne sont pas là pour faire plaisir aux élèves, mais pour leur apprendre à travailler, à se cultiver, à réfléchir par eux-même et pour leur donner les connaissances nécessaires pour comprendre notre société. Ce n'est pas un centre aéré, que diable!
 
6 Septembre 2013
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Paris
@Lilou la licorne Je suis complètement d'accord avec toi. Est-ce qu'il ne faut pas aussi se rappeler que cette réforme se fait dans un contexte précis qui n'est absolument pas simple ? Il y a, d'un côté, les changements "idéaux" dont tout le monde rêve (enfin, disons dont on sait qu'ils seraient préférables) et ce qu'il est possible de faire;

Oui, mais si c'est pour détruire ce qui en général tire les élèves vers le haut pour installer des dispositifs qui au mieux ne changeront rien, au pire tireront les élèves vers le bas... autant ne rien faire.

A titre d'exemple, la réforme précédente sur les rythmes scolaires. En tant qu'élève en psycho au moment des faits, j'avais eu droit à tout un cours qui reprenait les bases théoriques sur lesquelles cette réforme s'est fondée (mon prof ayant participé à proposer les postulats théoriques à l'éducation nationale à l'époque). C'était très sérieux et très scientifique, puisque tout avait été vérifié, contrôlé et testé sur des écoles qui avaient donné leur accord (ainsi que les parents des élèves) pour servir de sujets tests. Pour autant, tous les éléments proposés par les scientifiques n'ont pas pu être mis en place, malheureusement, parce que bien souvent, l'élément qui bloquait une bonne utilisation de la théorie scientifique, c'était tout simplement les finances. Impossible de changer les rythmes de vacance autant que c'était suggéré à l'époque, parce que l'économie du pays tout entier aurait pu en pâtir, et parce que l'ignorance des gens quant aux éléments prouvés par la science qui justifiaient cette réforme les empêchait de comprendre son bien fondé (et les a amenés à critiquer, à cracher sur cette réforme sans même essayer de la comprendre ou de comprendre en quoi elle était positive pour leurs enfants, puisque bien souvent, la question n°1 concernait la façon dont eux allaient se démerder). Tout ça pour dire que bien souvent, les gamins se retrouvent tributaires des disponibilités de leurs parents, et l'éducation passe au second rang derrière l'économie, les parents, les enseignants, etc.
Il me semble qu'il y a aussi un énorme problème de moyens selon les communes, c'est pas seulement à cause des parents. Les intervenants faut les payer, et les moyens il y en a de moins en moins.

Quand je vois que là, les enseignants sont furieux parce que leur façon de travailler va changer, ça me fait doucement rire. Ce gouvernement (ouh, qu'il est vilain, ouh qu'il est mauvais) ajoute des postes d'enseignants, là où le gouvernement précédent avait, quant à lui, supprimé des postes (vite, Nicolas, reviens !).

C'est ça, vilains enseignants pantouflards. 1) Etant dans le monde des collèges difficiles, je peux te dire que varier les méthodes de travail est quelque chose qu'on pratique très souvent, par survie. Je suis prête à me plier en 16 pour mes élèves. 2) Même en 32, mais pas pour faire des choses aux bénéfices douteux. 3) Le gouvernement supprime autant de postes (voire plus) qu'il en ajoute. Donc lol. 4) Je ne suis pas de droite et ne le serai jamais.

J'ajouterai que si cette réforme est imparfaite, il faut aussi avoir conscience qu'elle est supposée être suivie, dans les années à venir, d'autres réformes qui la compléteront, la perfectionneront et la rendront plus performante. C'est impossible de passer d'un système qui n'est pas à la hauteur à un système parfait du jour au lendemain, même avec la meilleure volonté du monde. Peut-être qu'il faudrait cesser de se crisper dès qu'on parle un tant soit peu de changement, et qu'il faudrait juste attendre un peu, voir ce que ça donne en pratique, voir comment les choses auront évolué d'ici un an, deux ans, voire trois ans, en espérant que le prochain gouvernement, s'il n'est pas de gauche et si'l ne respecte pas le travail de NVB, ne se dépêchera pas de pondre une réforme qui détruira à la fois celle-ci et l'enseignement publique.
Le principe des shaddocks: plus on rate, plus on a de chances que ça marche. T'inquiète que la droite ne touchera pas à cette réforme, vu qu'elle est dans la droite ligne de ce qui se fait depuis plus de vingt ans: décloisonnement des matières, transformation des enseignants en animateurs pour les élèves et en braves machines obéissant au doigt et à l'oeil du chef, destruction de la "transmission des savoirs" au profit de "l'acquisition des compétences" (le prof ne doit plus dire son cours, c'est l'élève qui doit le construire par lui-même), toujours plus de tâches à frais toujours moindres... c'est aussi pour ça qu'à chaque réforme les profs râlent: parce que TOUTES vont dans le même sens, un sens qui ne nous plaît pas.
(Les choses qui nous attendent prochainement d'ailleurs: remplacement total de la note au brevet par une évaluation des compétences, et fin de la pertinence du bac vu qu'à force "d'indulgence" forcée, on atteindra bien les 100% de réussite un jour. A la limite, la fin de ces exams et une moindre importance accordée aux notes ne me semblerait pas si terrible que ça, le problème c'est qu'on le fait en baissant complètement les exigences, ce qui n'est absolument pas profitable aux élèves - et c'est un peu se moquer d'eux il me semble.).
Sinon, quand on sous-entend que cette réforme est de gauche, j'ai envie de rappeler que parmi les plus fervents soutiens de la réforme, on compte les chefs des bahuts privés (ah tiens?), le medef (ohoh), et l'ex-président de la fcpe, certes de gauche, mais qui a quand même déclaré "Les enseignants sont au service des élèves comme la caissière est au service des clients" (édifiant). BREF...


J'ajouterai également, pour finir, que le problème aujourd'hui de l'éducation me parait posé en grande partie par les parents. Le jour où ceux-ci, qu'ils soient d'accord ou non avec l'éducation nationale, avec le gouvernement ou avec la ministre de l'EN, cesseront de montrer leur mépris pour ces derniers devant leurs gamins, peut être que ces mêmes gamins iront à l'école en ayant un sentiment de respect. On oublie un peu trop que l'éducation ne doit pas venir que de l'école, mais également (et principalement, majoritairement, en fait) des parents. Peut-être qu'alors, les élèves pourront évoluer dan sun environnement propice à leur éveil et à leur intellectualisation.
De mon expérience encore jeune mais pourtant ultra-formatrice: c'est beaucoup plus compliqué qu'une histoire de parents manquant de respect. Il y en a oui, clairement, ça aide pas. Et puis il y a les parents absents, dépassés, qui laissent des gamins en miettes (mais là on dépasse le domaine d'action du collège, c'est la société entière qu'il faudrait réformer!). Il y aussi d'autres facteurs: cette année, ce qui nous a vraiment fait souffrir avec les collègues en nous menant à la dépression et au burn-out, ce n'était pas les parents, mais la tyrannie de notre chef d'établissement (qui aura encore plus de pouvoir en 2016, JOIE), l'infantilisation par les inspecteurs, l'indifférence du rectorat vis-à-vis de notre sort. Personne pour nous soutenir, pour même accepter d'entendre le terme "personnel en souffrance". Les élèves nous ont mis la misère, mais finalement nous avons tenu le coup pour eux (et certains nous l'ont bien rendu :jv:).
Ce qui rend le métier particulièrement rageant, ce sont ces instances "d'en-haut", complètement déconnectées du terrain, mais qui nous balancent sans cesse des directives impossibles à appliquer, avec une politique de la sanction minimum pour "pas faire de vagues". Et puis une culpabilisation constante : tout sera de ta faute en cas de problèmes ou d'échecs.
 
4 Novembre 2012
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@Lilou la licorne Ah mais je ne dis pas que les profs râlent pour râler, moi globalement je me dis qu'il faut écouter les profs. Je parle des personnes, qui ne sont pas profs et qui, sous prétexte qu'ils sont parents d'élèves, pensent tout savoir mieux que tout le monde. Je ne dis pas que les gens ne peuvent pas avoir un avis, mais je trouve que bien souvent, ces avis sont fortement nuancés (voir biaisés) par l'opinion que les gens ont du gouvernement en place. Or, ce que fait le gouvernement (ou ce qu'il ne fait pas) sur certains dossiers de l'actualité, ne doit pas pour autant entacher ce qu'il fait sur d'autres points (l'éducation nationale en l'occurence). Qu'on ne consulte pas les enseignants est très problématique, mais comme tu le dis, le problème vient d'avant ça, et de la formation que reçoivent les enseignants, de leur rémunération qui est insuffisante, et, paradoxalement, de l'image qu'a le public du corps enseignant (tous des feignants, avec toutes leurs vacances pendant lesquelles, c'est bien connu, ils ne foutent rien). Je suis peut-être naïve, hein, mais j'ai l'impression qu'avec ces débats, on discute de TOUT sauf du bien être des élèves (quoi que je trouve que NVB l'a très bien fait lors de son apparition au grand journal) (et d'ailleurs, j'en profite pour dire mon ras le bol du besoin des gens de descendre le grand journal sur le fait que les sujets sont traités trop rapidement : certains le sont alors qu'ils ne le sont pas ailleurs + depuis quand est-ce qu'on peut et est-ce qu'on doit se contenter d'une seule source di'nformations ? Ca me gonfle cette volonté là que tout tombe tout de suite dans la gueule sans rien avoir d'autre à faire qu'être passif) (bref). De façon générale, quand je vois que maintenant, devenir enseignant c'est bien trop souvent une voie de garage, ça me fait vraiment très très très peur. C'est plus du tout un truc élitiste, une chance pour chacun, etc.. Mais est-ce que ça ne vient pas aussi, d'une certaine façon, de l'image qu'ils ont, face à des parents qui se croient tout puissants, face à des enfants à qui il ne faut rien dire ? C'est une boucle sans fin, et je crois que maintenant, c'est tellement difficile de trouver des gens qui veulent devenir enseignants, que les écoles qui les forment prennent un peu les premiers venus (et vraiment, j'en connais qui suivent cette formation, à partir du master, et je peux te dire que c'est des cas d'école) (même si d'autres sont très bien). Donc finalement, on est d'accord, je crois, sur un point : c'est quelque chose qui va se faire sur le long terme. Un quinquennat c'est clairement pas suffisant pour qu eça se fasse, et c'est sur que c'est pas en rétablissant l'uniforme ou en parlant des menus à la cantine que le débat va s'enrichir. C'est un processus qui va prendre du temps, beaucoup de temps (tel que je le vois, avant que le système français soit au point, on en a bien pour une quinzaine, voire une vingtaine d'années) (et un gros effort des français à accepter qu'on s'inspire d'autres pays, qu'on change un peu les choses, qu'on les bouscule dans leurs habitudes, parce que c'est aussi un GROS problème qu'on a : on refuse le changement, et ce quand bien même on est conscient que ce qui est en place actuellement ne fonctionne plus/pas).

@cecelight il y a un point sur lequel je suis d'accord avec toi : arrêter de faire du bac filière général un graal, un niveau d'élite alors qu'à côté, on fait passer les autres filières, ou l'apprentissage, ou l'alternance, peu importe, pour des voies de garage. Le problème actuellement, c'est qu'on gonfle les enfants en difficulté très tôt, en leur parlant de chosiir leur orientation, de penser à leur projet professionnel dès le collège (parler d'un futur très abstrait si jeune + parce qu'on a de grosses difficultés = très très très mauvais pour l'estime de soi), alors qu'à côté de ça, on n'en parle pas avec les élèves qui n'ont pas de difficultés particulières/qui sont bons/moyens/moyens bons, sous prétexte que bon, ça ne devrait pas poser trop de problème avec eux. C'est problématique pour plusieurs raisons :
- ça amène les jeunes à penser que l'apprentissage et les filières autres que celles qui amènent à passer le bac pour faire de grandes écoles/fac ne sont pas bien, que cest pour les nuls, et du coup, ça tue des projets professionnels instinctifs (par exemple, pour des gamins qui sont passionnés d'art, de nature, d'activités manuelles et qui pourraient devenir artisans, ce dont on manque cruellement en france)
- on se retrouve avec une quantité d'élèves bien trop importante au bac, bac qu'on se retrouve à sous-noter parce qu'on ne peut pas, pour l'image de notre pays (rayonnement intellectuel etc) noter comme on le faisait il y'a ne serait-ce que dix ou vingt ans. En plus de ça, ça ferait des élèves qui auraient été au lycée pour rien, qui auraient perdu des années de leur adolescence, alors qu'ils ont pris le mauvais chemin dès le collège. DUR.
- les facs sont absolument surchargées d'élèves qui sont là parce qu'ils ne savent pas pourquoi, de personnes qui arrivent à un bac +3, qui ont appris par coeur pendant trois ans, et qui, à l'orée du master, s'aperçoivent qu'ils n'ont pas le niveau, qu'ils n'ont pas envie de faire le métier pour lequel ils se sont pourtant préparés pendant des anénes, ou qui s'aperçoivent qu'avec ces études, à moins de faire encore trois ou quatre ans de fac + d'école, ils ne peuvent rien faire. Je peux en témoigner, je postule pour entrer en M2 et donc terminer mes études, et je vois des gens autour de moi qui se demandent s'ils devraient pas se ré-orienter. 23/24 ans, ré-orientation, c'est des gens qui vont pas bosser avant.. Quelques années.

POURTANT, je ne suis pas d'accord quand tu parles de se spécialiser aussi tôt. Du moins, je ne suis pas d'accord avec ce que tu appelles des renforcements. Je crois qu'il faudrait que soit établi un niveau de base qu'absolument CHAQUE élève devrait avoir en sortant de chaque niveau, et que les classes ne devraient être réunies que pour des cours qui ne demandent pas un niveau particulier (art, musique, informatique, technologie, des choses qui sont supposées, comme tu l'as dit, être des ouvertures intellectuelles et spirituelles). Le reste du temps, pour les matières de base (langues -française et étrangères-, mathématiques, histoire géo, sciences) il faudrait que le fonctionnement soit fait par groupes de niveau. D'un côté des groupes où les élèves en difficulté arriveraient au niveau de base nécessaire et où on renforcerait leurs connaissances et savoir-faire, et d'un autre côté des groupes où seraient approfondies les connaissances d'élèves qui ont déjà acquis leurs essentiels. Ca peut paraitre élitiste d'une certaine façon, avec d'un côté les bons et d'un côté les nuls, mais je crois qu'on a atteint un niveau tel actuellement que l'urgence c'est vraiment de consolider les niveaux, pour qu'il ne soit plus possible pour les gamins en difficultés d'arriver à la fin du collège (du collège, pas du lycée) (et je devrais sans doute parler de la primaire) sans savoir ni lire ni écrire. A titre d'exemple, je donnerais le cas de ma soeur. Elle avait d'énormes difficultés en mathématiques lorsqu'elle était au collège (en quatrième et troisième, en l'occurence). Son collège a décidé de mettre en place, pour les élèves en difficulté, une méthode comme celle dont je parlais. Un enseignant (keur sur lui) prenait sous son aile les élèves en difficulté, et leur a, sur ces deux années, ré-appris les bases de la primaire + de la 6ème et de la 5ème, et leur a enseigné, à leur rythme, les cours de quatrième et de troisième). L'avantage, puisqu'ils avaient tous un mauvais niveau, est qu'ils n'avaient pas du tout la possibilité de se planquer, de dormir contre le radiateur ou de profiter de ceux qui avaient une bonne réponse. Ils ont été accompagnés, et ont pu réussir leur brevet de maths avec une note très correcte (ma soeur a eu la moyenne, ce qui, alors que deux ans plus tôt elle n'avait pas 5 de moyenne, ressemblait à un miracle). Elle est arrivée au lycée en n'étant certes pas un génie des maths, mais en ayant des notes suffisamment bonnes pour que le reste de son bulletin et de sa moyenne ne soit pas entraîné dans les profondeurs abyssales de son niveau de maths.

Et puis vraiment, hein, vraiment, je réitère : les parents ont un travail à jouer qu'ils ne jouent plus suffisamment. Quand j'étais gamine, j'allais sur l'ordi le mercredi après midi et le week end uniquement si mes devoirs étaient faits et si mes notes étaient satisfaisantes. Je ne dis pas que mes aprents sont des modèles, je dis que si ils ne m'avaient pas entourée, je ne serais certainement pas où j'en suis aujourd'hui (parce que quand on a 13 ou 14 ans, à moins d'être un cas exceptionnel, on préfère regarder la télé ou jouer aux jeux vidéos que bosser des cours auxquels on pige pas grand chose)

Je crois aussi que tu oublies que ça coûte cher ce que tu suggères (bon,ce que je dis aussi), mais le mode de financement de l'éducation en fonction des communes/régions etc. n'est clairement pas adapté.
 
4 Novembre 2012
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Justement, dans ce que je dis (même si c'est clairement maladroit), c'est qu'il faut arrêter de considérer que les enseignants sont forcément responsables. Le déséquilibre est partout, on voudrait que tout s'améliore tout de suite, mais il faut arrêter de rêver : ça n'est PAS possible. Et tout à fait d'accord avec ce qui concerne l'accompagnement des enseignants : on voudrait d'eux des miracles, sans jamais prendre en compte le fait que s'ils bossent autant qu'il est humainement possible de le faire (je ne fais absolument pas partie de cette frange de la population qui a décidé que c'était forcément la faute des enseignants, bien au contraire, j'ai pour eux un respect profond) (j'aurais certainement pas choisi d'être psy du travail, autrement, bref), un travail d'équipe est souvent nécessaire, et manque clairement pour qu'il leur soit possible d'agir sereinement.
 
23 Novembre 2014
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@cecelight : Je suis désolée, je ne vais pas répondre sur tout ce que tu as dit mais... Dire que ça tombe sous le sens que litté-latin-grec-philo sont des matières transversales, c'est méconnaître les particularités de chacune de ces matières. Parce que si tu rapproches ces matières là, c'est du même genre que dire que français et anglais c'est transversal, ou philo et sciences physiques. On ne peut pas faire des "paquets" de matières et nier leur autonomie. Et puis il y a aussi une grande méconnaissance de ce que sont ces matières dans le grand public (il suffit de voir la lutte tigre/fleuve autour du dernier sujet du bac, pour comprendre que les média reflètent une incompréhension de la matière "littérature" et du principe d'interprétation de textes. mais bref.)

(Ah, le temps de taper ma réponse, j'ai été devancée)

Et aussi, en ce qui concerne la spécialisation dès le collège : laisser de côté sport/musique/ etc c'est susciter une logique de l'abandon de ce qui ne plaît pas, et faire que les élèves risquent de passer à côté d'une rencontre avec une matière/un professeur qui leur fera découvrir quelque chose, parce que l'école c'est aussi la découverte.
 
22 Mars 2012
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Je salue la volonté de relancer le sujet de la réforme et d'essayer de l'expliquer (:fleur:) mais je regrette que cet article par son unilatéralité n'engage pas vraiment à la réflexion et risque d'induire beaucoup de personnes en erreur. :sad: Heureusement que les commentaires sont là pour apporter les éléments concrets de réflexion qui d'après moi manquent la plupart du temps cruellement quand le sujet de la réforme du collège est abordé.

Quand aux propositions de réforme du collège
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ce serait bien si on pouvait arrêter avec les ateliers développement durable ( je ne vois pas en quoi quelques heures de cours au collège vont pouvoir les ouvrir aux enjeux écologiques), les heures d'AP si c'est pour se retrouver en classe entière avec des niveaux disparates entre ceux qui ont déjà compris et ceux qui ont des difficultés, ne pas mettre en place ces EPI qui me font trop penser aux enseignements d'explorations de seconde (encore ceux qui t'initient à l'économie sont vraiment bien pour avoir un aperçu de ce qu'on peut faire en ES mais pour les autres qui varient totalement dans leur mise en place d'un lycée à l'autre, je pense qu'on pourrait rendre cette heure et demie au socle commun).

Sinon je sais que c'est un peu polémique mais je pense qu'il serait vraiment bénéfique de rendre le sport optionnel au collège. Je trouve ça aberrant qu'on y consacre 4 heures en 6e (autant que les maths !!!) et 3 heures de la 5e à la 3e. (autant que le LV1 !!) alors que beaucoup d'élèves pratiquent déjà une activité sportive en dehors du collège (en même temps au vu de celles qui sont imposées au élèves c'est compréhensible, j'ai le vertige et on m'a imposé de faire de l'escalade :crying:) et ce sans parler des toutes les complexes que peuvent engendrer cette discipline dans la manière dont elle est enseignée actuellement.

Désolée pour le côté un peu brouillon mais en entrant trop dans les détails, j'ai un peu peur de pondre un pavé indigeste.
 
4 Novembre 2012
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Je salue la volonté de relancer le sujet de la réforme et d'essayer de l'expliquer (:fleur:) mais je regrette que cet article par son unilatéralité n'engage pas vraiment à la réflexion et risque d'induire beaucoup de personnes en erreur. :sad: Heureusement que les commentaires sont là pour apporter les éléments concrets de réflexion qui d'après moi manquent la plupart du temps cruellement quand le sujet de la réforme du collège est abordé.

Quand aux propositions de réforme du collège
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ce serait bien si on pouvait arrêter avec les ateliers développement durable ( je ne vois pas en quoi quelques heures de cours au collège vont pouvoir les ouvrir aux enjeux écologiques), les heures d'AP si c'est pour se retrouver en classe entière avec des niveaux disparates entre ceux qui ont déjà compris et ceux qui ont des difficultés, ne pas mettre en place ces EPI qui me font trop penser aux enseignements d'explorations de seconde (encore ceux qui t'initient à l'économie sont vraiment bien pour avoir un aperçu de ce qu'on peut faire en ES mais pour les autres qui varient totalement dans leur mise en place d'un lycée à l'autre, je pense qu'on pourrait rendre cette heure et demie au socle commun).

Sinon je sais que c'est un peu polémique mais je pense qu'il serait vraiment bénéfique de rendre le sport optionnel au collège. Je trouve ça aberrant qu'on y consacre 4 heures en 6e (autant que les maths !!!) et 3 heures de la 5e à la 3e. (autant que le LV1 !!) alors que beaucoup d'élèves pratiquent déjà une activité sportive en dehors du collège (en même temps au vu de celles qui sont imposées au élèves c'est compréhensible, j'ai le vertige et on m'a imposé de faire de l'escalade :crying:) et ce sans parler des toutes les complexes que peuvent engendrer cette discipline dans la manière dont elle est enseignée actuellement.

Désolée pour le côté un peu brouillon mais en entrant trop dans les détails, j'ai un peu peur de pondre un pavé indigeste.

Pourquoi, plutôt que de rendre le sport optionnel, ne pas dire "c'est deux heures minimum pour tout le monde" (parce que merde, y'a quand même des gamins dont les familles n'ont PAS les moyens de payer le sport en club) et les autres, s'ils le veulent, peuvent faire plus ?
Et puis je suis désolée : depuis QUAND est-ce qu'on donne le droit aux élèves d'être feignants ? Je crois que c'est ça aussi qu'il faut réussir à changer : arrêter de leur faire croire que sous prétexte que ça leur plait pas, on le fait pas. C'est trop facile. Bientôt, on va arrêter les maths et le français parce qu'ils sont feignants qu'ils ont pas envie ? Y'a vriament un travail à faire sur les mentalités des élèves (et peut être aussi de la population en règle générale) : que ça te plaise ou pas, TU LE FAIS, c'est comme ça. En plus, c'est un bel apprentissage de la vie que de leur montrer que bah non, des fois dans la vie, on fait aussi des trucs qu'on n'aime pas, on n'a pas le choix, et on n'en meurt pas.
 
15 Avril 2012
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@Lilou la licorne il y a un point sur lequel je suis d'accord avec toi : arrêter de faire du bac filière général un graal, un niveau d'élite alors qu'à côté, on fait passer les autres filières, ou l'apprentissage, ou l'alternance, peu importe, pour des voies de garage.

désolée je te cite mais....

giphy.gif


ça fait du bien sérieux!!! (et la personne avec qui t'étais d'accord hein)
3617 my life :
Je me suis foutue en S pour faire plaisirs aux parents (je pense pour être fier de moi en société) , j'ai ramé comme une pauvresse , j'ai du bosser à mort les maths (j'y ai perdu trop de temps, mais TROOOOOP, alors que j'avais pour envie de perfectionner la bio et la chimie, j'urais pu cartonner de chez cartonner, si je m'étais concentrée là dessus), j'ai eu mon bac à 10 de moyenne (plombé par un 2 en math coef 7), alors que je voulais aller en SMS (ouais pour envoyer les textos lol) ou STL et ma mère a dit "horreur malheur, NON TU IRAS EN S, ça va pas non???" merci merci, à tout le corps enseignant de mon lycée privé (en plus tu raques pour ça) qui ont clairement dit en réunion parents-professeurs que "les enfants en difficulté on essayait de les mettres dans des filières autres que générales plutôt que de les faire redoubler, pour leur bien.". bravo 20/20!
 
4 Novembre 2012
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Tours
désolée je te cite mais....

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ça fait du bien sérieux!!! (et la personne avec qui t'étais d'accord hein)
3617 my life :
Je me suis foutue en S pour faire plaisirs aux parents (je pense pour être fier de moi en société) , j'ai ramé comme une pauvresse , j'ai du bosser à mort les maths (j'y ai perdu trop de temps, mais TROOOOOP, alors que j'avais pour envie de perfectionner la bio et la chimie, j'urais pu cartonner de chez cartonner, si je m'étais concentrée là dessus), j'ai eu mon bac à 10 de moyenne (plombé par un 2 en math coef 7), alors que je voulais aller en SMS (ouais pour envoyer les textos lol) ou STL et ma mère a dit "horreur malheur, NON TU IRAS EN S, ça va pas non???" merci merci, à tout le corps enseignant de mon lycée privé (en plus tu raques pour ça) qui ont clairement dit en réunion parents-professeurs que "les enfants en difficulté on essayait de les mettres dans des filières autres que générales plutôt que de les faire redoubler, pour leur bien.". bravo 20/20!

Voilà. Merci. C'est POUR CA que je veux devenir psy du travail, pour accompagner les élèves dans leur orientation et leur dire qu'ILS PEUVENT ETRE QUI ILS VEULENT pour peu qu'on les laisse faire, qu'on leur fasse confiance et surtout qu'on arrête de faire croire aux gamins que ceux qui vont étudier la cuisine, la patisserie, la technologie, qui font des bacs pro, des apprentissages ou quoi, ne sont pas plus bêtes, BIEN AU CONTRAIRE que ceux qui vont en filière générale, vont à la fac et se plantent (et au passage, ça rendra service à ceux qui ont bien leur place à la fac parce qu'on arrêtera de croire que fac = idiots feignants qui dorment en cours)
 
15 Avril 2012
548
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Thionville Strasbourg Marseille Paris
@Locke Ma pauvre, bon courage, mais je pense que tu as pris la mesure de tout le travail qui t'attend. parceque ouais, à part faire des gosses malheureux qui ne feront pas ce qu'ils aiment de leur life, et les empêcher d'évoluer dans le domaine dans lequel ils EXCELLENT (et j'insiste sur le mot), on fait juste que les parents tirent fierté de leur gosses futur medecin ou avocat. Tu parles.
 

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