Ode à la gentillesse

[Stiale]

Ahlala qu'est-ce qu'il fait du bien cet article ! Ca donne envie de le montrer à tout ceux qui m'ont sorti "Mais pourquoi t'es gentille comme ça ?"
Pourquoi il y aurait-il un sens caché à ma gentillesse ? J'aime voir le bonheur des gens lorsque je dis/fais quelque chose envers eux sans espérer quelque chose en retour. Car c'est cette surprise, presque parfois gênée, de leur part qui fait mon bonheur à moi ! 

Je ne comprenais pas pourquoi les gens me disaient "Toi, t'es quelqu'un de gentil...", je me demandais "mais qu'est ce que ça a de particulier ? N'est ce pas NORMAL d'être gentil ? Pourquoi me le faire remarquer". Et puis en grandissant j'ai compris : c'est normal, mais ce n'est pas donné à tout le monde. Surtout sans espérance d'une récompense derrière (donc la manipulation, comme c'était très bien expliqué dans l'article).

Quant à ceux qui me disent "t'es trop gentille", je leur dit merci bien, mais je suis heureuse comme ça  ! Tant que je fais attention à ce que ça ne me fasse pas souffrir, je le vis bien ! J'ai appris avec le temps à réfléchir à deux fois avant de faire une "grosse gentillesse" à une personne qui ne le méritait pas particulièrement. Enfin bon, là, j'ai tendance à m'emporter un chouïa quand même, je pense que je ne changerai jamais ça 

Et puis, je ne sais pas pour vous, mais ma gentillesse j'ai l'impression qu'elle est héréditaire. Elle me vient de ma famille maternelle. Quand je vois ma grand mère, ma tante, ma mère, être gentilles je me dis "ouaip, ça vient bien d'elles...", mais ça me fait rire, et s'il y a quelque chose que j'aimerai transmettre à mes enfants, c'est cette notion de gentillesse !

Au final, je considère ma gentillesse comme une force. Elle m'aide à rendre les gens autour de moi un peu plus heureux, et c'est à mon échelle quelque chose que je ne voudrais jamais stopper !

Les gentils vaincront et répandront leur gentillesse partout que les grincheux le veuillent ou non  

 

[Anne D]

Je vous offre cette citation de mon papa (enfin sans doute de quelqu'un d'autre au départ mais pour moi c'est de lui) qui mettra tout le monde d'accord :

"Ni hérisson, ni paillasson."

C'est tout. ça laisse de la marge pour la gentillesse ! 

 

[Anakin]

Perso je me définirai pas comme gentille, déjà que je suis pas très sociable... Après quand une petite mamie veut discuter à l’arrêt de bus, je suis ravie de lui tenir compagnie, ou quand un enfant me demande si j'ai un bonbon, je lui en donne.
Par contre dès que ça se passe dans un endroit très fréquenté où il y a plein de gens autours, je suis prise d'ochlophobie (la peur de la foule comme masse oppressive) et je me barre en courant parce que j'ai l'impression d'être agressée. 
En fait je suis vraiment gentille avec les gens que je connais bien, même si parfois faut bien dire ce qu'on a sur le cœur et tant pis si ça fait mal, ça soulage!
La nature humaine est impénétrable en fait 

 

[Pryss]

Merci SPP pour cet article, je me suis tellement reconnue.. Faisons sortir les Bisounours qui sont en nous !

 

[skippy01]

Le problème, c'est qu'on vit dans une époque cynique incapable d'envisager les relations humaines sous un angle positif. Toute personne inconnue est assimilée à un potentiel manipulateur/profiteur/danger quelconque, et comme on ne va logiquement pas être sympa avec des gens dont on est censé se méfier, ça crée une prophétie auto-réalisatrice qui punit les actes désintéressés, valorise la domination à tout prix (bah oui, puisque l'autre n'est pas sympa, il mérite bien qu'on l'écrase) et achève de nous convaincre qu'"on n'est pas chez les bisounours".

Paradoxalement, pas mal d'études anthropologiques affirment que nous étions beaucoup plus altruistes à l'époque préhistorique (prends ça, la guerre du feu !) et qu'on a commencé à se bouffer le nez quand on s'est sédentarisés, ce qui pose question quand au sens à donner au mot "civilisé".