Papa, Maman, je ne serai jamais celle dont vous rêviez

[littlerudy]

Je me retrouve pas vraiment dans cet article. Je ne comprends pas trop.
Les parents veulent tous la réussite de leurs enfants, mais réagissent différemment parce qu'il n'y a pas de "mode d'emploi" pour être parents ! Je trouve ça cruel de rejeter des parents qui s'inquiètent. On peut toujours réussir à s'expliquer sans qu'une des deux parties soit frustrée.
Je suis reconnaissante envers mes parents pour la patience qu'ils ont eu ces dernières années quand j'ai raté mon concours plusieurs fois... ils ont su rester derrière moi et quand j'ai failli craquer, me dire que j'étais courageuse et qu'ils étaient fiers que je m'accroche. Mon indépendance je l'ai gagnée petit à petit en bossant à côté de mes études et je pense que c'est à la portée de tout le monde !
J'ai pas l'impression d'avoir des parents exceptionnels, la mère de mon copain est un peu plus sur son dos, mais c'est vraiment la peur qu'il se perde et n'arrive à rien qui fait ça, elle l'a bien laissé changer d'orientation trois fois en deux ans, sans (trop) l'engueuler. Et maintenant qu'elle est rassurée elle le laisse tranquille.
J'ai le sentiment de devoir quelque chose à mes parents, mais c'est normal et je le vis bien ; C'est dans la logique des choses, puisqu'ils m'ont quand même donné la vie, nourrie, soignée, éduquée, et ont payé mes études, passeport pour une vie d'adulte avec le moins de soucis possible. Comment je rembourserai ma dette ? Comme tous les enfants, quand ils seront vieux, je ferai de mon mieux pour prendre soin d'eux, je serai toujours là pour eux, et j'éviterai de les coller en maison de retraite pendant que je me dore la pilule dans ma villa au bord de la mer (on a le droit de rêver). Tout simplement. Parce qu'ils ne demandent pas plus (ils ne demandent sûrement même pas ça) : il faut savoir accepter que les gens qui nous aiment nous offrent des choses gratuitement et sans qu'on ait de dette à payer.

Je ne comprends pas vraiment ton point de vue quand tu dis que tu leur dois la vie..etc... je dois dire que j'ai un peu tiqué
J'sais pas, dans ma conception du "faire des gosses" c'est certainement pas pour qu'ils me soient reconnaissants plus tard de les avoir voulu ou de m'être occupée d'eux (ce qui est juste normal).

Et puis tu te contredis non? quand tu parles de dette envers eux puis après quand tu parles d'accepter qu'on nous offre des choses sans avoir l'impression d'être "endettée" (ou alors j'ai mal compris)
Bref, en ce qui concerne l'article, c'est compréhensible de s’inquiéter pour ses enfants, mais contrôler leur vie (la nuance est faible parfois) non.

Effectivement on dirait que je me contredis :: Pourtant c'est bien clair dans ma tête !
Je pense qu'on doit tous quelque chose à nos parents, la vie etc. Mais qu'il faut accepter qu'ils nous donnent ça gratuitement. Ca n'empêche pas de vouloir les rembourser. L'auteure a (avant cet article) eu l'impression qu'il fallait le faire les laissant diriger sa vie, mon point de vue c'est plutôt d'être toujours là pour eux et de m'occuper d'eux plus tard (mais encore une fois, ça ils ne le demandent pas).
Je sais pas si c'est mieux expliqué ?
J'avoue je suis un peu du côté des parents sur ce coup-là, mais c'est parce que je viens de terminer mon mémoire, qui porte sur eux, et sur leur implication dans la scolarité de leur enfant (niveau primaire), donc je sors d'une période d'empathie extrême à leur égard !

Oui c'est mieux expliqué, je comprends mieux ton point de vue Comme quoi, à ce sujet, tout dépend de la relation que l'on a avec eux tout compte fait ^^

 

[Regan.]

Wouhouw! Merci pour cet article!
J'ai 23 ans, ma mère est exactement pareil, dès qu'elle le peut elle me fait passer un interrogatoire sur mon avenir et mes projets, même si elle m'a déjà posées les mêmes questions 2 jours plus tôt et que les réponses ne changent donc pas. Elle ne sera jamais rassurée sur mon avenir, même si j'avais tout l'alphabet en plan de rechange. Elle me fait à chaque fois comprendre que ce n'est pas bien, que c'est trop tôt/trop tard pour tel ou tel projet, que je vais perdre du temps, que ça ne mènera à rien, que je ne devrait pas faire comme ça...

Et c'est idem pour chaque chose: mes vêtements, ma façon de parler (comme si je ne savais pas m'adapter à la personne que j'ai en face de moi ou à la situation). Même quand j'ai osé faire un nouveau piercing (sur l'oreille donc c'est discret) elle m'a défoncé en me disant que ce n'était plus de mon âge etc... Je savais qu'elle n'approuverait pas, mais je n'avais pas prévu une réaction aussi poussée.

Bref, à chaque fois ça fini en énorme dispute et à chaque fois je lui rabache la même chose: ma vie, mes choix, mon temps, mon argent.

 

[domaisèla_estela]

J'aimerais tellement pouvoir leur dire la même chose...

cet article arrive en plein milieu d'une énorme remise en question alors que je viens d'être embauchée en cdi... Est-ce que ce métier est fait pour moi ? Quel intérêt ? Où sont passées mes idéaux d'adolescente ? Suis-je en train de passer à côté de ma vie ? ... 2014 ou l'année du doute !

Ma pression parentale est importante. Cette peur de décevoir est tellement élevée chez moi (même si devant les autres, je peine à l'admettre...)

Merci pour cet article

Même chose pour moi mais c'est seulement à 31 ans que je réalise tout ça... Avec une histoire familiale pesante, le decès de ma mère quand j'avais 10 ans, j'ai toujours tout fait pour que mon père soit fier de moi.
Aujourd'hui pour me réorienter, cela implique une prise de risque difficile quand on a des enfants à charge... Le parcours sera encore long avant de réussir et d'assumer un changement de parcours !

 

[ladyzmd]

Je me retrouve dans cet article car j'ai moi aussi subi une très forte pression parentale tout au long de mon enfance et de mon adolescence.
Ma mère a toujours voulu que nous fassions, mes frères et moi, de longues études et que nous atteignons l'excellence. C'était son slogan: "faites des études, les enfants, ou vous gâcherez votre vie". Je dirais même que pendant longtemps ça a été une obsession. Maladive, même. Du matin au soir, elle nous rappelait les sacrifices qu'elle avait faits avec mon père afin que nous ayons une vie confortable, voir même aisée. Etant bonne élève et d'un caractère assez docile finalement, j’acquiesçai mais au fond de moi je sentais que je n'étais pas d'accord avec le portrait élitiste et fataliste de la vie que ma mère nous brossait.
 Durant de longues années (et encore aujourd'hui à un certain point), j'ai souffert d'une sévère dépression et de troubles du comportement alimentaire. J'ai également souffert de troubles psychosomatiques. Et ça a été extrêmement dur pour moi durant mes années de thérapie de me rendre compte que mes parents, surtout ma mère, ont "participé" à mon mal-être.
Alors, à toutes les madz's qui lisent ceci, sachez une chose: bien que nous aimions nos parents et que ceux-ci nous aiment aussi, nous ne devons accepter de personne -pas même d'eux!- de voir notre vie être dictée, d'en être spectateur.  Nous sommes les maîtres de notre destin. Ne laissez jamais quelqu'un vous dire que vos rêves, vos passions sont stupides et sans importance. Si ils ont de l'importance pour vous, alors ils sont importants. N'acceptez jamais de vivre une vie qui n'est pas la vôtre.

 

[Mademoiselle Papillon]

Je viens de découvrir cet article, et j'ai trouvé ton témoignage poignant. Mes parents sont divorcés et si j'ai eu tout le soutien de ma mère pour faire mes choix, j'ai commencé par décevoir mon père, qui voulait que je fasse une école de commerce. Et moi, au moment du bac, j'annonce que je veux faire un BTS Communication ! Le scandale ! Et puis, finalement, j'ai eu mon master en RH. J'ai grandi, évoluée, réfléchie à mon avenir, à ce que je voulais.

Pour moi, là est le rôle des parents : orienter sans forcer, conseiller et pas imposer. C'est ce que ma mère à toujours fait, contrairement à mon père. Lui voulait que je réalise son rêve, sa vision de la réussite. C'est également cela la difficulté d'être parents : ne pas faire porter aux enfants le poids de nos rêves. J'espère qu'un jour, tu pourras en parler à tes parents, leur montrer que si tu n'as pas choisi ce qu'ils auraient faits, ce n'était pas pour les contrarier ou pour t'opposer, mais parce que tu pensais que c'était le mieux pour toi. Et qu'il verront à quel point tu es épanouie dans ta vie.

 

[MDichou]

Tout est tellement vrai, j'aimerai dire tout ça à mes parents aussi. Merci Clémence pour cet article très juste.

 

[Eléanie]

« Je pourrais être une camée, vous réalisez à quel point vous avez de la chance ? »
ça m'a blessé cette citation honnêtement. C'est vrai... c'est vrai que le pire cauchemar de la plupart des parents, c'est que leur fille devienne une camé.
Mais j'ai envie de croire que ça fait pas de moi une mauvaise personne. Aujourd'hui, je perds espoir. Je me détruis, je détruis ma famille. Plus rien me retient. Alors oui, j'aurais difficilement pu faire pire. J'aurais difficilement pu merder ma vie plus que ça.
Bref.... j'ai pas kiffé cette citation :/

 

[La Merveilleuse Madame Mim]

@Eléanie bien sûr que ça fait pas de toi une mauvaise personne! tu as pas merdé ta vie, il te reste plein de temps pour faire plein de trucs cools! plein d'amour sur toi!