Merci pour vos retours sur mon article, et pour tous ces commentaires positifs
Je comprends vos remarques par rapport au paragraphe où je traite de l’accès à l’éducation dont madame de Menton a facilement bénéficié ; je ne pourrais pas répondre aux commentaires un par un, donc j’essaierais de résumer en un message.
Je n’ai en aucun cas voulu lier l’intelligence aux études ou au milieu social. Venant moi même de la « classe moyenne », je ne me le serais jamais permis. L’idée était plutôt de dire que dans le milieu dont elle est issue, on est plus exposée à l’information (surtout qu’elle travaille dans les médias). Je suis tout à fait consciente, bien heureusement, qu’une personne issue d’un milieu aisé et ayant fait de longues études peut autant être un bourrin/imbécile/harceleur qu’une personne qui n’a pas fait d’études ou issue d’un milieu modeste. Je viens moi même d’un milieu modeste, et j’ai toujours eu la chance d’avoir été entourée de personnes respectueuse des femmes. En réalité, c’est en allant à la fac et en accédant à des postes à responsabilités que j’ai vécu mes premières agressions ou remarques sexistes...
Ce passage de mon article pouvait facilement prêter à confusion, je le conçois. J’ai juste voulu souligner que même avec un accès facile et de longue date à toutes les thématiques et les questions qui touchent au harcèlement de rue, madame de Menton n’était pas capable de le comprendre… D’autres, ne vivant pas dans un milieux ou l’information circule aisément, sont plus aptes à saisir les enjeux d’un tel combat et à comprendre que de se faire siffler n’est pas « plutôt sympa ».
Parce que certaines personnes n’évoluent pas dans une sphère sociale où la promotion des campagnes anti-harcèlement est un sujet qui revient souvent. Ma famille par exemple, a eu écho de ces sujets via la télévision mais n’en connait pas forcement tous les enjeux, parce que ça n’est pas quelque chose sur lequel ils vont directement aller, tout en ayant conscience que se faire siffler est une abomination.
En revanche, venant de la part de madame de Menton, qui de par son parcours et son éducation a pu avoir tout loisir de s’instruire sur ces sujets, l’ignorance n’est pas une excuse.
Je comprends vos remarques par rapport au paragraphe où je traite de l’accès à l’éducation dont madame de Menton a facilement bénéficié ; je ne pourrais pas répondre aux commentaires un par un, donc j’essaierais de résumer en un message.
Je n’ai en aucun cas voulu lier l’intelligence aux études ou au milieu social. Venant moi même de la « classe moyenne », je ne me le serais jamais permis. L’idée était plutôt de dire que dans le milieu dont elle est issue, on est plus exposée à l’information (surtout qu’elle travaille dans les médias). Je suis tout à fait consciente, bien heureusement, qu’une personne issue d’un milieu aisé et ayant fait de longues études peut autant être un bourrin/imbécile/harceleur qu’une personne qui n’a pas fait d’études ou issue d’un milieu modeste. Je viens moi même d’un milieu modeste, et j’ai toujours eu la chance d’avoir été entourée de personnes respectueuse des femmes. En réalité, c’est en allant à la fac et en accédant à des postes à responsabilités que j’ai vécu mes premières agressions ou remarques sexistes...
Ce passage de mon article pouvait facilement prêter à confusion, je le conçois. J’ai juste voulu souligner que même avec un accès facile et de longue date à toutes les thématiques et les questions qui touchent au harcèlement de rue, madame de Menton n’était pas capable de le comprendre… D’autres, ne vivant pas dans un milieux ou l’information circule aisément, sont plus aptes à saisir les enjeux d’un tel combat et à comprendre que de se faire siffler n’est pas « plutôt sympa ».
Parce que certaines personnes n’évoluent pas dans une sphère sociale où la promotion des campagnes anti-harcèlement est un sujet qui revient souvent. Ma famille par exemple, a eu écho de ces sujets via la télévision mais n’en connait pas forcement tous les enjeux, parce que ça n’est pas quelque chose sur lequel ils vont directement aller, tout en ayant conscience que se faire siffler est une abomination.
En revanche, venant de la part de madame de Menton, qui de par son parcours et son éducation a pu avoir tout loisir de s’instruire sur ces sujets, l’ignorance n’est pas une excuse.