J'ai pris du poids à partir du moment où mes parents se sont séparés. Ca n'a pas été conscient, j'associe ces deux choses car je ne vois pas d'autre explication. Jusqu'à mes 7 ans, j'étais toute menue et j'ai fini par être assez bouboule jusqu'à mes 14 ans. J'ai suivi un régime à cet âge là, j'ai pu perdre pas mal de kilos pour arriver à 52kg pour 1m60. Puis j'ai recommencé à manger un peu n'importe comment et jusqu'à mes 17 ans j'ai continué à prendre du poids continuellement. Depuis deux ans, je ne grossis plus mais je ne maigris pas non plus. Je ne sais pas combien je pèse exactement mais j'aimerais bien retourner au poids de mes 14 ans, mes kilos en trop me pèsent souvent (et c'est le cas de le dire).
Pourquoi et comment avez-vous pris du poids ?
- Initiateur de la discussion agrou
- Date de début
tililouk;1244331 a dit :
Même cause, prépa ! Avant pas de souci majeur, je trouvais que j'avais un peu en trop alors qu'en fait non, comme beaucoup d'ados sûrement.
Mais en trois ans de prépa j'ai gross (j'ai dû prendre 10 kilos à peu près)i, remaigri parce que j'en étais arrivée au stade de bonbonne sur pattes , puis regrossi, puis remaigri, en gros je fus l'exemple type du yoyo. Fin de troisième année, j'ai été admissible et là le stress m'a vraiment fait perdre la boule, je mangeais en continu, quand j'y repense c'était ignoble. Hyperphagie, boulimie, je ne sais pas trop ce que c'était mais ça m'a bien pourri la vie pendant 3 ans.
Ensuite j'ai reperdu sans trop rien faire en mangeant juste normalement, il y deux ans j'ai stagné(toujours à un poids plus haut que mon objectif parce que je faisais toujours des crises de bouffe compulsive) avant de presque tout reperdre et de revenir à mon poids de terminale.
Et donc alors que j'étais plus ou moins satisfaite, je suis partie aux Etats-Unis et forcément découvertes culinaires, je n'ai pas tant pris que ça mais j'ai repris, puis en milieu d'année je me suis mise au jogging donc j'ai reperdu et me suis musclée. Et là depuis que je suis rentrée en France c'est moyen la fête niveau moral du coup hop rebelote, refuge de la nourriture, je m'empâte de nouveau. Pour moi de toutes façons c'est simple bonheur = bonnes habitudes alimentaires et sport, mais quand ça ne va pas, là c'est bouffe, bouffe, bouffe. Et forcément c'est un cercle vicieux.
En bref c'est un peu le sujet tabou pour moi, maintenant je le vis mieux et je me dis que ces kilos je vais les perdre (l'avantage du yoyo c'est que moi ça me booste puisque je sais que je peux le faire : en cumulé en 5 ans j'ai bien dû en perdre 30 des kilos, haha), mais là ça serait bien que je me réveille.
Tout ça pour dire que mon poids n'est plus un sujet que je considère comme "dramatique" (désolée je ne trouve pas d'adjectif vraiment approprié), mais j'y pense quand même tous les jours donc si en regardant les choses en face, ce ne sera pas réglé avant que j'ai enfin tout reperdu et que je me stabilise à un poids correct (je ne cite pas de nombre exact car c'est secret défense). Voilà !
(oh le beau pavé
)
Jusqu'à mes dix-neuf ans, j'étais super super fine, presque maigre (on me le disait souvent), de nature, de morphologie. Déjà petite mon poids et ma taille étaient limites, je me souviens qu'à dix ans, à la visite médicale, l'infirmière avait noté ce souci, j'étais trop petite, et trop maigre. En même temps, c'est vrai que petite je n'ai pas mangé vraiment à ma faim et bien trop souvent. Mais en grandissant, même en mangeant des cochonneries, je ne grossissais pas beaucoup et maigrissais super vite. D'ailleurs, c'est intéressant parce que j'ai connu les réflexions "sacs d'os", et tutti quanti, et plus tard en grossissant j'ai connu aussi les réflexions " T'as un gros cul, de la cellulite..." du coup j'ai été vraiment des deux côtés: maigre et considérée comme "ronde". Et c'est pareil en fait, niveau souffrance: des deux côtés, on est critiqué et rabaissé et ça fait mal.
Là où j'ai commencé à grossir, c'est vraiment à partir donc de 19-20 ans, à l'époque de mon premier vrai copain. On mangeait souvent chez lui, et je n'étais pas habituée à manger comme ça, en aussi grande quantité, et des trucs bons aussi bien salés que sucrés. On allait régulièrement au Mc Do aussi (et oui j'ai fait des erreurs...). J'ai developpé un goût pour la bouffe que je n'avais pas avant. Avant, je mangeais quand j'avais vraiment faim ou pour manger. Je n'avais pas une attraction particulière, pas de gourmandise vraiment, et puis j'éliminais vite. Mon métabolisme s'est inversé parce que j'ai commencé à manger, manger, manger, grignotter, beaucoup, et enormément de trucs sucrés. En plus, ça a coïncidé avec ma première dépression. Je mangeais pour me calmer, me soulager, toute la journée, nimporte quoi. Du coup mon corps savait plus quoi faire: quand j'arrivais chez moi, y avait pas grand chose à manger, et avec lui, je mangeais comme quatre! J'ai déréglé complètement le fonctionnement de mon organisme !
Aujourd'hui, je grossis facilement. C'est plus du tout comme avant. A l'époque, je faisais du 34/36. Je suis passée au 38, et au 40 (en bas). Pour que je maigrisse, c'est très difficile. Le corps s'est habitué à manger et à stocker. En fait, y a que le fait d'être mal qui me fait maigrir: quand je vais très mal, je ne mange pas beaucoup, j'ai du mal à supporter d'ingurgiter, mon problème avec les corps étrangers revient, la bouffe me degoute. Un gros choc me fera perdre trois kilos en deux jours. Mais le reste du temps, c'est dur. Ca me fait chier parce que je rentre plus dans mes vêtements d'une année à l'autre et c'est ça le plus emmerdant; plus le temps passe, plus je grossis j'ai l'impression.En fait, je me rapproche de la corpulence de ma mère: hanches et fesses et ventre important, mais haut fin, et musclé.
A l'époque, j'avais entrepris un régime qui avait bien marché (Zermati). Le problème, c'est que je suis retombée dans la maigreur, en ne mangeant presque rien. Et au final, j'ai très vite repris car mon organisme désormais s'était mis à stocker très vite. Et puis maintenant, je fais avec. Je ne suis pas grosse, pas mince non plus: je suis entre les deux. On peut dire avec des formes, ou pulpeuse. Je voudrais bien perdre cinq kilos, voire dix, mais je sais combien c'est dur de forcer son corps qui lui a son propre fonctionnement: c'est la lutte effrenée entre mental et corps. C'est très dur psychologiquement et faire un régime, j'assimile ça à une espèce de labeur extremement épuisante à vivre. Alors je fais comme ça.
Je sais que quand je faisais de la boxe, quand je bossais, je perdais bien, regulièrement, pas trop vite. Il faudrait que je me dépense sans compter, à être eclatée, comme l'an dernier, journée de huit heures, deux heures de trajet, sport le soir... Je laisse faire désormais. Je ferai, dès que ça ira mieux, plus attention. Mais je suis incapable de me restreindre à un régime où on va peser chaque aliment, ou faire gaffe à chaque calorie, je trouve ça terrible pour soi, je veux pas retomber dans ça, je veux laisser faire (pour une fois que je veux laisser faire!).
Là où j'ai commencé à grossir, c'est vraiment à partir donc de 19-20 ans, à l'époque de mon premier vrai copain. On mangeait souvent chez lui, et je n'étais pas habituée à manger comme ça, en aussi grande quantité, et des trucs bons aussi bien salés que sucrés. On allait régulièrement au Mc Do aussi (et oui j'ai fait des erreurs...). J'ai developpé un goût pour la bouffe que je n'avais pas avant. Avant, je mangeais quand j'avais vraiment faim ou pour manger. Je n'avais pas une attraction particulière, pas de gourmandise vraiment, et puis j'éliminais vite. Mon métabolisme s'est inversé parce que j'ai commencé à manger, manger, manger, grignotter, beaucoup, et enormément de trucs sucrés. En plus, ça a coïncidé avec ma première dépression. Je mangeais pour me calmer, me soulager, toute la journée, nimporte quoi. Du coup mon corps savait plus quoi faire: quand j'arrivais chez moi, y avait pas grand chose à manger, et avec lui, je mangeais comme quatre! J'ai déréglé complètement le fonctionnement de mon organisme !
Aujourd'hui, je grossis facilement. C'est plus du tout comme avant. A l'époque, je faisais du 34/36. Je suis passée au 38, et au 40 (en bas). Pour que je maigrisse, c'est très difficile. Le corps s'est habitué à manger et à stocker. En fait, y a que le fait d'être mal qui me fait maigrir: quand je vais très mal, je ne mange pas beaucoup, j'ai du mal à supporter d'ingurgiter, mon problème avec les corps étrangers revient, la bouffe me degoute. Un gros choc me fera perdre trois kilos en deux jours. Mais le reste du temps, c'est dur. Ca me fait chier parce que je rentre plus dans mes vêtements d'une année à l'autre et c'est ça le plus emmerdant; plus le temps passe, plus je grossis j'ai l'impression.En fait, je me rapproche de la corpulence de ma mère: hanches et fesses et ventre important, mais haut fin, et musclé.
A l'époque, j'avais entrepris un régime qui avait bien marché (Zermati). Le problème, c'est que je suis retombée dans la maigreur, en ne mangeant presque rien. Et au final, j'ai très vite repris car mon organisme désormais s'était mis à stocker très vite. Et puis maintenant, je fais avec. Je ne suis pas grosse, pas mince non plus: je suis entre les deux. On peut dire avec des formes, ou pulpeuse. Je voudrais bien perdre cinq kilos, voire dix, mais je sais combien c'est dur de forcer son corps qui lui a son propre fonctionnement: c'est la lutte effrenée entre mental et corps. C'est très dur psychologiquement et faire un régime, j'assimile ça à une espèce de labeur extremement épuisante à vivre. Alors je fais comme ça.
Je sais que quand je faisais de la boxe, quand je bossais, je perdais bien, regulièrement, pas trop vite. Il faudrait que je me dépense sans compter, à être eclatée, comme l'an dernier, journée de huit heures, deux heures de trajet, sport le soir... Je laisse faire désormais. Je ferai, dès que ça ira mieux, plus attention. Mais je suis incapable de me restreindre à un régime où on va peser chaque aliment, ou faire gaffe à chaque calorie, je trouve ça terrible pour soi, je veux pas retomber dans ça, je veux laisser faire (pour une fois que je veux laisser faire!).
J'ai toujours été gourmande. Mais quand je vivais chez ma mère, il n'y avait pas de "malbouffe" dans les placards. Maintenant que je suis partie, je mange pas mal. Parfois l'après-midi, je mange sans m'arrêter vraiment pendant 2H. C'est parfois lié au fait que je sais ce qu'il y a dans le frigo ou dans les placards et que ça me donne trop envie même si je n'ai pas faim, parfois c'est pour me "remplir"/combler un manque et je n'en ai toujours pas trouvé la cause...
A
AnonymousUser
Guest
J'ai commencé à prendre du poids et des formes vers l'âge de 10-11 ans. Il y'a eu divers problèmes au sein de ma famille (déménagements successifs, nombreux et certains précaires, conflits avec d'autres membres, manque d'argent) et leurs conséquences m'ont affectées, mais maintenant je m'en fous car c'est du passé. A l'époque, je compenssais le mal-être que je ressentais à l'exterieur et à l'intérieur de moi. A l'intérieur parce que évidemment, la période ton-corps-change-ce-n'est-pas-sale (lol), c'est-à-dire le début de l'adolescence+un quotidien différent et plus dur que ce que je connaissais avant m'ont fait me sentir mal... Et il y'avait aussi l'ennui.
Mais il n'y'avait pas que de mauvaises raisons: j'ai toujours été gourmande et j'éprouve beaucoup de plaisir à manger. Donc j'ai pris du poids parce que je bouffais quelques fois sans plaisir d'une manière compulsive et presque sans être consciente que je me goinfrais plus que me nourrissais mais aussi parce que d'autres fois, j'avais juste envie de profiter.
Bref, en tout, j'ai dû prendre une bonne quinzaine de kilos. En 6e, je dépassais les 70 kilos pour la même taille que je fais maintenant (1m66-67 cm), ce qui n'est pas rien. Aujourd'hui j'en pèse 59.5 suite à un régime que j'ai débuté en mai (les filles du topic des régimes sont témoins
).
Mais il n'y'avait pas que de mauvaises raisons: j'ai toujours été gourmande et j'éprouve beaucoup de plaisir à manger. Donc j'ai pris du poids parce que je bouffais quelques fois sans plaisir d'une manière compulsive et presque sans être consciente que je me goinfrais plus que me nourrissais mais aussi parce que d'autres fois, j'avais juste envie de profiter.
Bref, en tout, j'ai dû prendre une bonne quinzaine de kilos. En 6e, je dépassais les 70 kilos pour la même taille que je fais maintenant (1m66-67 cm), ce qui n'est pas rien. Aujourd'hui j'en pèse 59.5 suite à un régime que j'ai débuté en mai (les filles du topic des régimes sont témoins
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