Je trouve aussi qu'on manque tellement de stages comme celui du collège (en 4e ou 3e, je ne sais plus). Pourquoi un seul ? Si on en avait 1 par an au collège et au lycée, on pourrait un peu mieux comparer, et pas juste aller dans la boîte de ses parents...
Enfin je venais surtout pour dire que ce que je regrette le plus dans mon orientation, c'est qu'on se base uniquement sur les facilités/difficultés dans les matières scolaires. Alors qu'au final, il faudrait aussi mieux se connaître soi-même : est-ce que j'aime prendre des initiatives, est-ce que je préfère faire un travail très encadré ? Est-ce que j'aime/suis douée pour convaincre les autres ou au contraire je préfère rester tranquille dans mon bureau/sur le terrain ? etc. A la limite, la matière dans laquelle on applique ses compétence est presque secondaire, parfois c'est plus un cadre de travail, un type de tâche qui nous plaira, quel que soit la thématique concernée. Or si on est bon en physique /maths, etc.=> hop école d'ingénieur, mais est-ce que le métier nous plaira vraiment ?? Beaucoup de métiers n'ont rien à voir avec les matières qu'on étudie à l'école. Et on s'en rend compte sur le tas... (
@ChansonMuette : tellement d'accord avec toi sur le questionnaire relevant ton "goût pour la nature"...)
Peut-être que le principe de Peter (on est promu jusqu'à atteindre son seuil d'incompétence) s'applique déjà lors de la formation initiale : si on a des bonnes notes on nous pousse à faire le maximum d'études, quitte à aboutir à un métier pour lequel on n'est pas du tout fait...
Du coup pour en revenir à l'orientation post-bac, c'est vrai que devoir se décider un peu à la va-vite, sans connaître les tenants et les aboutissants, c'est de grandes chances de se louper. Et on n'est pas non plus super bons en France pour les changements de parcours, pour accepter les échecs et les évolutions. Comme disait quelqu'une un peu plus haut, si on est avocat ou médecin, jamais Pôle Emploi ne nous aidera à devenir pépiniériste... Les éléments à améliorer (mon programme pour la présidence 2017
) :
- Orienter en prenant mieux en compte les compétences "non scolaires" des gens mais qui leur serviront vraiment dans leur travail (ou identifier leurs difficultés (relationnelles, d'organisation, etc.) qui seront rédhibitoires pour certains métiers même s'ils sont doués scolairement).
- Faire plus de stages de découvertes, de la 6e à la terminale.
- Arrêter de pousser les bons vers des bac+5 ou des doctorats s'ils sont intéressés par des métiers pour lesquelles une formation plus courte suffit.
- En effet, de longues études ne garantissent pas un emploi à la sortie, alors pourquoi pas faire 2-3 formations courtes et avoir plusieurs cordes à son arc plutôt qu'une longue sans possibilité de changer (sauf en reprenant une formation courte...
).
- Il faut aussi savoir remettre en question ses "rêves" et imaginer (mais c'est dur à 17 ans) que le métier qui nous épanouira n'est pas forcément en lien avec notre matière fétiche. Parfois je me dis que si j'avais fait un tout autre choix d'orientation (par exemple médecine/kiné/sage-femme, qui ne m'intéressait pas du tout à l'époque), cela m'épanouirait beaucoup plus et correspondrait davantage à ma façon de travailler. Mais je ne pouvais pas le savoir... (et si ça se trouve j'ai encore une vision tout à fait erronée de ces métiers-là...)
Bref j'ai du répéter pas mal de choses déjà dites, mais ça fait toujours du bien de se lâcher un peu !