Et moi je suis assez lasse de me voir reprocher, sous chacun de nos articles consacrés de près ou de loin à NVB, le manque de travail/recherche/impartialité ou que sais-je.
Je ne suis pas prof, effectivement, donc je ne parle jamais des répercussions concrètes sur le terrain. Je ne suis pas non plus dans les petits papiers du ministère, donc je ne suis pas au courant des grandes ambitions ni des projets à long terme de ses occupant•es.
En revanche, j'ai accès aux dossiers de presse, aux conseillers lorsque j'ai des questions, aux Cahiers pédagogiques, aux communiqués des syndicats, aux divers articles de presse publiés autour de ces sujets, etc. Vous pouvez être en désaccord profond avec le bilan de NVB, aucun souci. Il n'y a pas ici d'approbation ou de désapprobation de son action. J'ai pu relayer certaines de ses prises de paroles médiatiques (des radios, des télés) j'ai pu commenter certains points de ses réformes, j'ai pu décrypter certaines manipulations de l'opinion ou des informations touchant à ces sujets.
En l'occurrence, je me suis suffisamment intéressée au sujet de cette réforme de l'orthographe pour savoir que ce qui en est dit est mensonger (c'est une circulaire de 2008, donc sous Sarkozy, qui la rend applicable).
Peut-être que mon traitement de l'action de cette ministre en particulier vous donne l'impression que je la défends quoi qu'il arrive. Non en fait, c'est juste que je refuse de la condamner quoi qu'il arrive... De la même façon que je n'ai pas sauté à la gorge de son successeur, alors qu'elle-même a fait une grimace de dégoût spontanée en apprenant son nom! J'attends les actes, j'attends les faits.
Si vous voulez sérieusement faire le bilan de NVB à l'éducation, il va falloir attendre les réelles conséquences des décisions qu'elle a prises. Que la première rentrée soit cahotique, c'est pas un scoop, c'est une conséquence normale des changements. Voyons ce que fait le gouvernement Macron, voyons ce qu'il se passera par la suite.
(De la même façon qu'on a pu faire, sous NVB/Hollande, le bilan de l'action de Sarkozy sur ce ministère, et notamment les conséquences des spectaculaires suppressions de postes... pardon, "non remplacement d'un départ en retraite sur 2")
Je ne développe pas plus, je voulais juste réagir une fois pour toute à ce type de commentaires récurrents. Je vais continuer à suivre son parcours, elle comme d'autres jeunes femmes politiques motivées par l'intérêt général, je vous propose donc d'arrêter de lire ces articles si mes choix éditoriaux vous heurtent à ce point (c'est sincère, vraiment, ça ne sert à rien de se faire du mal... Je ne vais pas arrêter de suivre l'action de cette femme, sauf si vous me proposez d'autres exemples de jeunes femmes engagées en politique avec la volonté d'exercer vraiment le pouvoir, et aussi intransigeantes sur ses valeurs et le sens de son engagement; comprendre ici: elle n'a pas abandonné le navire pour filer #EnMarche, si vous voyez ce que je veux dire...)