@EliotteM La passion, ça l'était quand je l'ai passé. C'est même la prof qui nous l'a dit à la fin de l'année (et elle en était bien désolée, une crème cette prof).
Mais je ne me plaignais pas que la prof n'ait pas terminé son programme, et de plus, ce n'est pas notre faute non plus. Elle dispensait une espèce de cours magistral, ce n'est pas comme en maths ou une partie de la classe a besoin de deux séances supplémentaires pour assimiler un truc. Là si t'assimiles pas la liberté, c'est pas grave, tu passes au sujet suivant. C'est pas comme si t'avais besoin d'une base pour continuer. Enfin, moi c'était l'impression que j'avais. Que c'est cloisonné, même si tu peux prendre des éléments de ci de là quand on te sort un sujet sur "l'histoire est-elle une science exacte".
Mais bon, je ne suis pas la meilleure des interlocutrices, j'ai toujours trouvé la philo chiant (désolée pour ta matière, mais c'est ainsi). Mais je suis consciente aussi que le prof peut faire aimer la matière (ou la détester), Des fois on n'a juste pas le bon prof. J'aurais aimé avoir un prof d'histoire comme Frédérick Gersal par exemple.
D'ailleurs, on digresse un peu du sujet là, j'ai l'impression.
Oui peut-être mais alors je les engage à réfléchir aux impacts de ce genre de remarque sur des gamins qui entrent au collège, qui viennent de ZEP, et qui sont déjà complètement à la traine (ou pour qui le système scolaire ne convient pas) et qu'on a du mal à revaloriser (et certains avaient déjà redoublé deux fois). C'est des gamins qui ont besoin d'une motivation, et on les laisse tomber en fait.
Après à l'université, on te le sort aussi, mais là tu as le recul nécessaire. Mais n'empêche, c'est dit, même si tu ne le penses pas.