L'idée de la mort me donne envie d'essayer de faire tout ce qui me semble important le plus rapidement possible, ne pas tout laisser trainer.
N
nebuleuse-2
Guest
La mort en tant que concept je m'en fou un peu parce que c'est quelque chose dont, par définition, je ne ferai jamais l'expérience.
La souffrance fait partie de la vie, mais la mort non (quand on est mort on est plus vivant quoi...)
Par contre quand je pense a ceux qui resteraient si je mourrai, mon copain, ma maman, la ça me fait peur, pour eux, parce que je sais qu'a l'inverse si l'un des deux mourrait je serai détruite.
J'ai beaucoup de mal a m'imaginer sans eux, et je pense que le jour ou je serai confrontée à ça ça me prendra bcp de temps pour admettre.
Cette année mon meilleur ami a perdu sa petite fille de 5 ans, elle etait malade, moi je ne l'avais jamais vu parce qu'elle vivait avec ses grands parents, mais ça m'a fait un choc, c'est pas normal de voir mourir un enfant, c'est pas dans l'ordre des choses comme perdre ses grands parents (même si les miens se font vieux et que je sais que ce sera douloureux, c'est différent).
Il est passé par une longue période ou il ne voulais pas accepter, il pleurait tout le temps comme si elle venait de mourir, et apres quelques semaines il est entré dans une phase de grosse déprime, il n'avait plus de raison de vivre (la maman n'est plus la non plus).. Maintenant il va mieux mais j'admire vraiment la force qu'il a eu et je ne sais pas si j'aurai été aussi forte.
Sinon il m'arrive aussi d'avoir les larmes aux yeux rien qu'en imaginant qu'il arrive qqchose a mon chéri, en même temps on a une relation tellement fusionnelle, je ne sais pas comment je ferai pour m'en relever, et je pense sans éxagérer qu'il faudrait que je sois vraiment bien entourée pour ne pas faire de conneries si ça arrivait.
La souffrance fait partie de la vie, mais la mort non (quand on est mort on est plus vivant quoi...)
Par contre quand je pense a ceux qui resteraient si je mourrai, mon copain, ma maman, la ça me fait peur, pour eux, parce que je sais qu'a l'inverse si l'un des deux mourrait je serai détruite.
J'ai beaucoup de mal a m'imaginer sans eux, et je pense que le jour ou je serai confrontée à ça ça me prendra bcp de temps pour admettre.
Cette année mon meilleur ami a perdu sa petite fille de 5 ans, elle etait malade, moi je ne l'avais jamais vu parce qu'elle vivait avec ses grands parents, mais ça m'a fait un choc, c'est pas normal de voir mourir un enfant, c'est pas dans l'ordre des choses comme perdre ses grands parents (même si les miens se font vieux et que je sais que ce sera douloureux, c'est différent).
Il est passé par une longue période ou il ne voulais pas accepter, il pleurait tout le temps comme si elle venait de mourir, et apres quelques semaines il est entré dans une phase de grosse déprime, il n'avait plus de raison de vivre (la maman n'est plus la non plus).. Maintenant il va mieux mais j'admire vraiment la force qu'il a eu et je ne sais pas si j'aurai été aussi forte.
Sinon il m'arrive aussi d'avoir les larmes aux yeux rien qu'en imaginant qu'il arrive qqchose a mon chéri, en même temps on a une relation tellement fusionnelle, je ne sais pas comment je ferai pour m'en relever, et je pense sans éxagérer qu'il faudrait que je sois vraiment bien entourée pour ne pas faire de conneries si ça arrivait.
A
AnonymousUser
Guest
J'ai aussi parfois l'impression d'avoir un poids sur les épaules : ma mère (et mon père le fait comprendre aussi) m'a déjà répété des centaines de fois que si moi ou ma soeur venions à mourir, elle se suiciderait probablement. Même si c'était juste elle ou moi, pas les deux.
Alors ça peut sembler des mots en l'air, mais dans ma famille on ne dit pas je t'aime, on ne dit pas de trucs gnan gnan, alors je sais que c'est vrai. Et c'est angoissant d'avoir la responsabilité d'une famille entière, ou de craindre aussi que s'il arrivait une chose à ma soeur, ça serait la même chose.
C'est réellement angoissant comme perspective. Ma famille tient à ça, je ne peux pas dire "ne tient qu'à ça", mais quand même.
Je sais aussi que ça vaut s'il arrivait quelque chose à mon père. Quand j'y pense, je me dis qu'en plus de l'horreur que représenterait sa mort (je le vois vraiment comme un truc abominable, impossible), il y aurait celle de ma mère, juste à coté. Et les deux, je crois ne pas pouvoir un jour m'en remettre.
Là aussi, je sais que c'est réel, un risque de tous les jours, et c'est angoissant.
Alors ça peut sembler des mots en l'air, mais dans ma famille on ne dit pas je t'aime, on ne dit pas de trucs gnan gnan, alors je sais que c'est vrai. Et c'est angoissant d'avoir la responsabilité d'une famille entière, ou de craindre aussi que s'il arrivait une chose à ma soeur, ça serait la même chose.
C'est réellement angoissant comme perspective. Ma famille tient à ça, je ne peux pas dire "ne tient qu'à ça", mais quand même.
Je sais aussi que ça vaut s'il arrivait quelque chose à mon père. Quand j'y pense, je me dis qu'en plus de l'horreur que représenterait sa mort (je le vois vraiment comme un truc abominable, impossible), il y aurait celle de ma mère, juste à coté. Et les deux, je crois ne pas pouvoir un jour m'en remettre.
Là aussi, je sais que c'est réel, un risque de tous les jours, et c'est angoissant.
Asgard;1329817 a dit :
Big-up parce que j'aurais pu écrire exactement la même chose. Je suis pas spécialement angoissée dans la vie mais je suis très phobique de la mort, rien que d'en parler ça m'angoisse. Comme toi j'arrive pas trop à définir ce que ça me fait, ça m'arrive d'y penser la nuit quand je n'arrive pas à dormir, ça me crée comme un trou noir dans la poitrine, c'est horrible.
Je suis athée, pour moi la mort c'est la fin de tout, y'a rien après, le monde continue à tourner et tout mais ne plus en faire partie, n'être RIEN, et rien à jamais, mais ça me terrifie. Généralement je pousse le truc jusqu'à penser qu'un jour la Terre n'existera plus (depuis le jour où j'ai lu un livre qui disait que le Soleil avait une durée de vie limitée), et là je ne vous explique même pas l'effet que ça produit, c'est comme si je mourais déjà un peu. Imaginer le néant, ah mais ça me donne des frissons.
Et du coup vivre "normalement" le quotidien, ça me paraît vraiment risible quoi, parfois j'ai envie de secouer les gens ou de me secouer moi-même, genre "mais on s'en fout d'acheter tels ou tels yaourts, merde, ça rime à rien tout ça, puisqu'à la fin y'aura RIEN !". Je sais pas si c'est très clair.
En plus depuis quelque temps j'y pense souvent, la nuit dernière je me suis réveillée à 2h du mat avec des palpitations bizarres, hop tout de suite j'ai pensé que j'allais faire une crise cardiaque quoi. N'importe quoi.
Quand je pense à la mort de mes proches ça m'attriste, ça me serre le coeur, ça me fait peur aussi mais pas de la même façon. C'est dur à imaginer, et surtout je me rends compte que je vais passer pour une grosse égoïste... Mais quand tout le monde dit que c'est dur pour ceux qui restent, ben moi je me dis toujours que non, le pire c'est pour celui qui est parti, il n'est plus là, il ne vivra plus rien... Comme vous j'ai aussi peur de la façon de mourir, mais pas plus que de la peur elle-même.
De la même façon, je crois que je ne pourrais jamais mourir pour quelqu'un (bon peut-être mes enfants si j'en ai) mais sinon ça me terrifie vraiment trop.
En me relisant avant de poster jme rends compte que ça ne sonne pas très sain tout ça... Et le fait de savoir que de toutes façons, y'a pas moyen d'y échapper, ça me déprime plus que tout, même si je détesterais l'immortalité je pense.
Pfiou jme suis mise le cafard toute seule là, haha.
Paye ton pavé de la mort (j'aime l'humour
)
A
AnonymousUser
Guest
L'idée de la mort, comme vous, Asgard et Bleuenn, ne me "touche pas" lorsqu'il s'agit de celle des autres - pas que je ne sois pas inquiète ou touchée, simplement parce que je n'arrive pas à me la représenter. Je n'arrive pas à imaginer ma mère et mes amis mourir, je n'arrive pas à les imaginer ne plus être, alors je n'arrive pas vraiment à être inquiète ou peinée en y pensant. C'est un évènement trop flou et que j'espère lointain, je le sens hors de moi, loin de moi, il ne peut rien avoir à faire avec mes proches.
En revanche, la mienne, loin de me terrifier, me rassure presque. C'est ce qui me pousse parfois à agir, lorsque j'hésite, que j'ai peur, que je crains de me mettre dans des situations inextricables et désagréables. Je pense que plus tard, de toute façon, toutes ces craintes n'auront plus de valeur lorsque je ne serai plus ; qu'elles n'ont donc que la valeur que je veux bien leur donner, et que par conséquent, cette importance (et l'anxiété qu'elle suscite alors) est toute relative. L'idée de ma propre mort m'aide à faire le tri, relativiser. C'est absurde car alors rien n'a d'importance, mais j'en arrive presque à conclure que si les conséquences de mes actes ne survivent pas à mes actes, alors ils ne peuvent être réellement importants. Bien sûr on trouve finalement peu de choses dont les conséquences survivront à sa propre mort ; ce qui par extension signifie alors que peu de choses ont des conséquences qui me poursuivront toute ma vie. En clair, si je rate maintenant, il n'est pas dit que je m'en souviendrai demain ni que mes erreurs présentes condamnent ma vie et mon bonheur à tout jamais.
Cette idée me pousse à agir sous l'idée que les conséquences de mes choix présents seront de toute façon éphémères et, pour les choix auxquels j'ai eu à faire face jusqu'ici, réparables. C'est rassurant, l'idée de mourir un jour, vue comme ça. Il n'est pas question de fuite, il est question d'une fin.
En revanche, la mienne, loin de me terrifier, me rassure presque. C'est ce qui me pousse parfois à agir, lorsque j'hésite, que j'ai peur, que je crains de me mettre dans des situations inextricables et désagréables. Je pense que plus tard, de toute façon, toutes ces craintes n'auront plus de valeur lorsque je ne serai plus ; qu'elles n'ont donc que la valeur que je veux bien leur donner, et que par conséquent, cette importance (et l'anxiété qu'elle suscite alors) est toute relative. L'idée de ma propre mort m'aide à faire le tri, relativiser. C'est absurde car alors rien n'a d'importance, mais j'en arrive presque à conclure que si les conséquences de mes actes ne survivent pas à mes actes, alors ils ne peuvent être réellement importants. Bien sûr on trouve finalement peu de choses dont les conséquences survivront à sa propre mort ; ce qui par extension signifie alors que peu de choses ont des conséquences qui me poursuivront toute ma vie. En clair, si je rate maintenant, il n'est pas dit que je m'en souviendrai demain ni que mes erreurs présentes condamnent ma vie et mon bonheur à tout jamais.
Cette idée me pousse à agir sous l'idée que les conséquences de mes choix présents seront de toute façon éphémères et, pour les choix auxquels j'ai eu à faire face jusqu'ici, réparables. C'est rassurant, l'idée de mourir un jour, vue comme ça. Il n'est pas question de fuite, il est question d'une fin.
A
AnonymousUser
Guest
Je n'ai pas peur de mourir, j'ai surtout peur de mourir en ayant rien vécu. Imaginons que nous mourrons tous le 21 décembre 2012, je n'aurais que 18 ans et je n'aurais rien fais de ma vie, je n'aurais pas eu mon premier travail, mon permis, ma voiture, pas d'enfants, rien du tout, j'aurais passé ma vie à l'école. Ok, j'aurais rencontré des gens et tout mais pour moi la vie c'est surtout ce que j'appelle "L'Après" (avec un A majuscule sisi). Après tes études quand tu n'as plus rien à être obligé de faire (bon, on doit travailler mais on est pas obligé, rien ne nous empêche de vivre dans la rue ou dans la forêt).
Et si j'imagine la mort de mes proches... C'est principalement les gens que je cottoie depuis toujours qui vont me manquer et m'attrister, les personnes que j'ai rencontré en entrant au lycée par exemple, peu importe la manière dont ils mourraient je serais un peu choquée mais je m'en ficherais un peu (oui je suis une insensible). Je peux par contre m'effondrer si j'imagine la mort de ma mère, de mon frère ou de mon père alors qu'ils sont en face de moi.
Ah et sinon j'ai très très peur de mourir accidentellement et en souffrant.
C'est la facette de la mort qui m'angoisse énormément, parce que la mort est un évènement important dans la vie, quand on né on est entouré au moins de nos parents et frères et s?urs pour certains, de notre famille et des amis de nos parents. On vit toujours entouré mais pas forcément considéré, on ne se souci pas forcément de nous. Alors que si on meurt on peut très bien mourir sans que personne ne s'en attriste.powpy;1322383 a dit :
Et si j'imagine la mort de mes proches... C'est principalement les gens que je cottoie depuis toujours qui vont me manquer et m'attrister, les personnes que j'ai rencontré en entrant au lycée par exemple, peu importe la manière dont ils mourraient je serais un peu choquée mais je m'en ficherais un peu (oui je suis une insensible). Je peux par contre m'effondrer si j'imagine la mort de ma mère, de mon frère ou de mon père alors qu'ils sont en face de moi.
Ah et sinon j'ai très très peur de mourir accidentellement et en souffrant.
Bleuenn;1330249 a dit :
pareil ptin!!! je me dis mais yaura RIEN?? genre plus rien du tout plus de pensée queudal?
en fait ca me semble carrément incompréhensible, je pige pas comment c'est possible
(petit papa noyel sitoplé aide moi)
(ahah)
Je ne sais plus si j'ai répondu à ce sujet mais j'y bien pensé donc...
Jusqu'à il y a quelques mois je n'aurais pas su répondre à la question parce que j'étais assez peu concernée par la question : à part quelque grands-parents de connaissances, je n'avais pas été confronté à la mort. Mon empathie me faisait pleurer à chaque sépulture et souffrir vraiment beaucoup quand j'ai appris le décès des mamans et papa d'amies, mais au final, je dois bien avoué que cela ne changeais pas vraiment ma vie et donc la mort restait assez abstraite, un peu comme quelque chose "qui n'arrive qu'aux autres".
Mais début octobre ma mamie est décédée. Elle était malade et j'ai donc pu m'y "préparer", mais bien que le sachant, bien quand parlant relativement froidement, je réalise seulement depuis qu'elle est morte le caractère éternel de la mort. Je réalise que suoi su'il se passe dans ma vie, ma grand-mère ne sera plus jamais là... et que les parents de mes amies ne seront plus jamais là non plus. Pour toujours... c'est ça qui me fait vraiment peur, le caractère irrémédiable, éternel de la chose... Cela ramène les vivants à un tel état d'impuissance face à la mort, face au temps, face à la vie que je me dis que cela devrait me donner l'envie et l'énergie pour aimer chaque instant de ma vie, pour profiter de chaque rencontre, de chaque échange parce qu'à tout moment cela peut-être le dernier.
Bref, j'ai la chance d'être plutôt très préservée face aux souffrances que la mort apporte. Cela me fait d'autant plus peur.
Jusqu'à il y a quelques mois je n'aurais pas su répondre à la question parce que j'étais assez peu concernée par la question : à part quelque grands-parents de connaissances, je n'avais pas été confronté à la mort. Mon empathie me faisait pleurer à chaque sépulture et souffrir vraiment beaucoup quand j'ai appris le décès des mamans et papa d'amies, mais au final, je dois bien avoué que cela ne changeais pas vraiment ma vie et donc la mort restait assez abstraite, un peu comme quelque chose "qui n'arrive qu'aux autres".
Mais début octobre ma mamie est décédée. Elle était malade et j'ai donc pu m'y "préparer", mais bien que le sachant, bien quand parlant relativement froidement, je réalise seulement depuis qu'elle est morte le caractère éternel de la mort. Je réalise que suoi su'il se passe dans ma vie, ma grand-mère ne sera plus jamais là... et que les parents de mes amies ne seront plus jamais là non plus. Pour toujours... c'est ça qui me fait vraiment peur, le caractère irrémédiable, éternel de la chose... Cela ramène les vivants à un tel état d'impuissance face à la mort, face au temps, face à la vie que je me dis que cela devrait me donner l'envie et l'énergie pour aimer chaque instant de ma vie, pour profiter de chaque rencontre, de chaque échange parce qu'à tout moment cela peut-être le dernier.
Bref, j'ai la chance d'être plutôt très préservée face aux souffrances que la mort apporte. Cela me fait d'autant plus peur.
Ma propre mort ne me fais pas peur. J'imagine bizarrement que je ne vivrais pas longtemps. Comme une sorte de ressentis, mais je n'en sais strictement rien.
Comme lis plus haut, je trouve ça très chimique l'effet que me produit le simple fait de pensé qu'il n'y ai plus rien du tout. Et je me suis souvent dit "Et si il n'y avais rien eu?". Trou noir. S'il n'y a rien après alors pourquoi sommes nous là?
Comme lis plus haut, je trouve ça très chimique l'effet que me produit le simple fait de pensé qu'il n'y ai plus rien du tout. Et je me suis souvent dit "Et si il n'y avais rien eu?". Trou noir. S'il n'y a rien après alors pourquoi sommes nous là?
moi j'y pense sans trop y penser mais le premier sentiment qui me vient (que se voit pour ma propre mort ou celle de mes proche ), c'est la peur
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