Marie-Laure de Nouailles: la vicomtesse du bizarre, de Laurence Benaïm. Un livre choisi pour son titre, et parce que Benaïm a écrit des beaux livres que j'ai adorés. ben c'était pourri, l'histoire d'une socialite, d'une pauvre petite fille riche qui n'aura pas accompli grand chose en dehors de fête. mécène, d'accord, mais pas fait grand-chose par elle-même. j'ai ressenti une sorte de mépris pour elle, et le style trop écrit, trop ampoulé de l'autrice m'a également rebutée.
Les religions face aux femmes: s'ouvrir à une vision nouvelle de l'humain et du spirituel, d'Arianne Buisset. faudra lui expliquer deux trois notions en matière d'empowerment. par contre, ce livre est très bien structuré, et le propos éclair. je ne suis simplement pas d'accord avec l'éternelle victimisation. alors je sais que sur l'ensemble de la planète, il y a encore du boulot à faire, mais il me semble qu'avec la montée de l’athéisme ou de agnosticisme, et surtout la séparation de l'église et de l'état, la situation n'est pas aussi noire que l'autrice le prétend.
Le baiser du banni, de cristina rodriguez. c'était tellement mauvais que je l'ai lu comme un nanar. tous les clichés possibles et imaginabbles y sont. du da vinci code sans le suspens.
The awakened kingdom the n.k. jemisin. mouais. c'était le bouquin parfait pour terminer ma série de bouquins pas terribles. pas très abouti, mais cette femme sait écrire, de plusieurs facons différentes qui plus est. rien que pour ca, je lui pardonne. par contre, si vous voulez découvrir ette autrice, je vous conseille plutôt les livres de la terre fracturée, beaucoup plus palpitants.
la mort féérique: anthropologie du merveilleux 11e-15e siècle de laurent guyénot. du petit lait. d'ailleurs, c'est un bon complément aux livres de maria tatar ou de catherine orenstein ou encore bram djikstra pour qui veut avoir une meilleure idée de comment les femmes étaient racontées au fil du temps, avec un parallèle sur leur situation sociale. lecture improbable, je l'ai pris au pif à la bibliothèque, et je l'ai dévoré.
en ce moment, je lis:
les enfants de la terre et du ciel, de guy gabriel kay. j'en suis au deux tiers, et j'adore. c'est aussi bon que la mosaïque de sarance, du même auteur. et pour cause, ca se passe dans le même monde, 25 ans après le dénouement du premier bouquin.
english womens' clothingg in the nineteeth century de c. willett cunnington. 'tin, c'est hyper dense, et passionnant! le lien entre vêtements et codes, et donc situation sociale, crise des valeurs, etc. rien que dans l'intro, ca me retourne l’hypothalamus.
nana de zola. je ne pensais pas relire du zola un jour. à ma grande surprise, j'aime bien celui-là. très peu d'intrigue, plutôt des peintures de situations, et un très beau langage. peut-être étais-je trop peu mature lors de mes lectures précédentes? genre j'envisage de lire au bonheur des dames dans un futur relativement proche.
pourquoi la torture ne marche pas de shane o'mara: sans être plus voyeur que nécessaire pour l'intelligibilité du bouzin, l'autrice explique le fonctionnement de la mémoire, et comment elle se perd lorsque le cerveau est trop stressé. puissant réquisitoire.
histoire du corps 2, de la révolution à la grande guerre, dirig par alain corbin. pas une lecture facile. c'est bien documenté, bien écrit et tout, mais par exemple, je suis coince au chapitre des châtiments corporels. j'arrive pas à avancer. c'est un poil dur pour moi.
beyond the clouds, de nicke, un manga tout pipou, plein de bons sentiments (ce n'est pas péjoratif) et de fluff. et j'en ai bien besoin pour déconnecter un peu de toutes ces lectures sérieuses.