@Drôledeplume Oui c'est ça, je juge ce que je mange, j'ai des pensées critiques, j'associe ensuite sur tel ou tel discours prônant tel ou tel hygiénisme alimentaire, etc. Perso d'en prendre conscience m'a surtout aidé à un peu moins y "coller", à agir moins en fonction par exemple, à retrouver un certain plaisir et une liberté (un exemple: les bananes ne sont plus restées un fruit interdit car trop ci trop ça et je les avais alors réintroduites dans mon alimentation), mais ça n'a pas aidé à réduire les pensées qui me traversent en elles-mêmes et ce que j'ai remarqué en notant dans mon carnet c'est à quel point être présente à mes sensations et pensées pendant que je mange devient difficile parce que ces pensées arrivent, me "tendent", et ça me coupe de mon attention et de l'écoute de mes sensations du moment car pour y mettre un terme je vais vouloir regarder un livre, mon téléphone ou une vidéo par exemple. Je vais voir ce que je peux faire "avec elles" (ces pensées critiques) plutôt que contre ou sans elles dans l'immédiat. C'est pas ultra enthousiasmant à imaginer mais comme ces automatismes sont hyper ancrés, autant essayer d'explorer l'inconfort.
Ce que tu décris des contextes (ou du contexte si c'est l'association des trois conditions) où la culpabilité est là pour toi est très intéressant comme repérage. Tu as déjà essayé de faire une sorte de "contemplation méditative" où tu te passes le film de cette situation en prenant le temps de l'avant, du pendant, de l'après, pour explorer les images et pensées qui te viennent ? Je trouve que c'est une bonne façon des fois de lever le voile sur le fantôme (parce que j'ai l'impression que ce genre de choses sont un peu comme un fantôme du passé qui nous hante du type je ne veux pas revivre ce que je vivais quand je faisais ça parce que ça voulait dire ça/ça/ça de moi ou ça me faisait me sentir ça/ça/ça). Promis je pars pas dans un délire "ésotérique" hein, c'est juste l'idée qui m'est venue. Je pense que c'est le livre de Susie Orbach qui me l'a inspiré car elle propose des mises en scène intérieures comme ça dans certains exercices et j'ai trouvé ça plutôt intéressant.
Ce que tu décris des contextes (ou du contexte si c'est l'association des trois conditions) où la culpabilité est là pour toi est très intéressant comme repérage. Tu as déjà essayé de faire une sorte de "contemplation méditative" où tu te passes le film de cette situation en prenant le temps de l'avant, du pendant, de l'après, pour explorer les images et pensées qui te viennent ? Je trouve que c'est une bonne façon des fois de lever le voile sur le fantôme (parce que j'ai l'impression que ce genre de choses sont un peu comme un fantôme du passé qui nous hante du type je ne veux pas revivre ce que je vivais quand je faisais ça parce que ça voulait dire ça/ça/ça de moi ou ça me faisait me sentir ça/ça/ça). Promis je pars pas dans un délire "ésotérique" hein, c'est juste l'idée qui m'est venue. Je pense que c'est le livre de Susie Orbach qui me l'a inspiré car elle propose des mises en scène intérieures comme ça dans certains exercices et j'ai trouvé ça plutôt intéressant.