Reportage Envoyé Spécial: la maigreur des tops models

[Live]

Ya une rediffusion cette nuit. Je vais regarder, et ça va encore m'énerver parce que c'est que des bêtises ce qu'ils racontent. Ca m'etonnerait que les journalistes d'envoyé spécial soient déjà entré dans un défilé ou une agence de mannequin. Mais bon l'actualité, comme toujours...

 

[Caramiel]

Ha ! ben je vais le regarder moi aussi tu sais vers quelle heure ca passera s'il te plait ?

 

[Clairounette]

J'ai vu le reportage et ce qui m'a le plus choqué c'est le passage sur les pro-ana. J'ai été faire un tour sur leurs blogs et j'ai été horrifié par "le culte de la maigreur" de ces filles.

 

[AnonymousUser]

Je pense que tu comprends mal ce qu'elle voulait dire. Perso je vois plutôt ça dans le sens où avant (ou dans les pays défavorisés), on (disons la plupart des gens) n'avait (a) à peine de quoi bouffer, et du coup le rapport à la nourriture est complétement différent.
Sans compter que le fait de passer sa vie à bosser, ou chercher des moyens de ne pas crever la dalle, ça laisse peu de places à l'installation de problèmes psychologiques à mon avis (mais là je m'avance pas).

Oui, voilà c'est ce que je voulais dire.

Et je sais bien que l'anorexie ce n'est pas "Oh je vais arrêter de manger, pour ressembler à untel". C'est bien plus profond j'en suis consciente. Mais ça m'étonnerait que dans des pays défavorisés, les personnes expriment ce mal-être par leur rapport à la nourriture.

Quand je dis que c'est une maladie "d'enfants gâtés", c'est par rapport au fait que ça se concrétise au niveau de la nourriture.

 

[Lezzie On X]

Je rejoins totalement -Bootylicious-.

 

[AnonymousUser]

là chuis aps du tout d'accord. Le contexte social ne va pas faire qu'on va être dépressif ou pas.
Dans ce cas là c'est comme si tu disais que ceux qui vivent en appart ont plus de chances de devenir dépressifs que ceux qui vivent à la campagne...
ca me choque comme point de vue, mais chuis pas assez objective pr parler de ca jpense

Qt au fait que les occidentaus sont doublement égoistes et se concentrent sur des problèmes futiles, chuis ok, mais je considère pas les tac ou autre maladie psychiatrique comme problème futile

Nan je ne pense pas qu'elle ait dit que le contexte social fera que l'on sera dépressif ou non. Simplement, ça m'étonnerait que dans les pays défavorisés il y ait des milliers de dépressifs comme dans les pays occidentaux. C'est tout un autre style de vie.

 

[AnonymousUser]

renseignes toi y'a un tas de theses super serieuses faites par des sociologues ultra reconnus là dessus, et notamment LE SUICIDE de Durkheim. je n'invente rien, j'utilise ce que j'ai appris en cours hein! et cette these a ete ecrite au debut du siecle, par THE maitre en la matiere

J'en ai bouffé du Durkheim en Terminale, tu m'as fait remonter de vieux souvenirs lol.

Je me souviens d'un truc, comme quoi il y avait moins de suicide le mercredi car c'était le jour où les enfants étaient à la maison (ou je me demande si ce n'était pas le jeudi avant).

 

[Reiyel]

En fait Nephtys a bien insisté sur ce qu'il fallait. C'est pas parce qu'on dit que ça n'arrive pas (ou à moins de chances d'arriver) dans des pays défavorisés et que c'est une maladie "d'enfants gâtés" c'est pas un jugement de valeurs, c'est un état de fait. Le problème c'est juste que l'expression est connotée et qu'il faut la prendre 'objectivement' disons (on a un confort de vie, des aspirations etc. largement différentes et bien supérieures à nos besoins 'vitaux', d'où le 'gâté'). Ca veut pas dire que l'anorexie n'est qu'un caprice, personne ici n'a remis en cause la gravité de cette maladie, je crois. C'est juste une tentative d'explication.

 

[Greta_garbo]

Contrairement à vous c'est le sujet qui est passé après celui des mannequins qui m'a horriblement choqué.
M'enfin.

 

[lisa-loup]

Bien sur que ceux qui vivent en appart dans une banlieue pourrie ont A PRIORI plus de possibilités de devenir depressifs que des gens qui vivent en pavillon et ont une vie sociale intense et pour qui l'argent la sante, les amis ca roule!

alors ça, je demande à voir. Y'a combien de fils à papa ou de filles à maman issus de la jeunesse dorées qui sont dépréssifs et qui tournent aux antidépresseurs??? Justement, c'est là où tout est sensé aller bien que psychologiquementça va mal...

Pour revenirà l'anorexie, j'pense que ouais, c'est plus une maladie de pays riche. On arrive à un point où on est plus satisfait de ce que l'on a. Aprés, il suffit derrière qu'on ait des problemes familiaux ou sociaux, et là tout part en vrille. Pour certaines c'est la drogue, d'autres c'est la bouffe.
La boulimie et l'anorexie sont pour moi des formes de dépression.
Puis voilà, quand on feuillette des magazines pour nanas ce sont toujours des filles maigres, (ui ui je dis maigre, parce quesouvent elle n'ont aucune rondeur, et les poitrines sont redessinés à l'ordi), et cela en fait un critère de beauté obligatoire. Et puis même dans la société actuelle, on accepte plus facilment les filles mince ou maigre que les filles ayant des rondeurs. C'est rare dans des magazins de mode que la vendeuse fasse 90kilos.

Alors évidemment, quand une fille ronde trouve pas de jobs ou de copains à cause de son poids, et quand une ado se fait charrier au bahut parce qu'elle est trop enrobé, elle se met à vouloir maigrir, et malheuresement le plus souvent se prive. Et tombe dans l'anorexie....
Donc oui, c'est un probleme de société. Si les gens étaient un peu plus tolérents, les choses seraient différentes.

 

[Baptgirl]

j'ai pas regardé le reportage parce que je trouve ça riddicule.
comme si c'était les mannequins qui rendaient les gamines anorexiques...

c'est une maladie bien plus complexe que ça. on devient pas anorexique parce qu'on veut devenir maigre. l'anorexie est bien plus morbide (au sens premier) que ça.
combien j'ai lu et entendu de témoignages qui disaient que les filles ne mangeaient plus parce qu'elles voulaient mourir, parce qu'elles voulaient faire disparaitre leurs corps, parce qu'elles avaient psychologiquement besoin de maitriser leur faim pour se sentir plus fortes...
en aucun cas ce n'était pour ressembler à unetelle... les mannequins deviennent des modèles pour elles. mais ce n'est jamais l'élément déclencheur.

je trouve donc ce reportage et ce qui se passe à madrid totalement déplacé et limite hypocrite.

 

[labestiolle]

alors ça, je demande à voir. Y'a combien de fils à papa ou de filles à maman issus de la jeunesse dorées qui sont dépréssifs et qui tournent aux antidépresseurs??? Justement, c'est là où tout est sensé aller bien que psychologiquementça va mal...

PITIEEEEEiEEEEEEEE...le syndrome HELL!!

ah nan mais rien à avoir. on va quand même pas les plaindre ces pauvres chéris. rien ne les oblige à claquer de la thune, sortir en boite, payer des chambres d'hotel à plusieurs centaines d'euros, s'habiller forcément bourgeois...quand tu les interroge , ils ont tout, n'ont envie de rien et blablabla, du coup ils se dopent à la coke. nan mais j'hallucine. par contre bosser comme les gens comme nous, genre,avoir un petit boulot pour gagner son propre argent ah ca NOOON SURTOUT PAS. et ne parlez pas de réussite dans les études non plus, ce n'est pas pour eux.non mais. cercle vicieux. ils aiment leur systeme. je vais pas les plaindre. c'est un faux probleme.


pour les top models, oui, je pense qu'à la base l'anorexie est bien plus complexe qu'une grande russe de 14 ans et d'1m80 en couverture de ELLE. je pense que l'on confond tout en voulant chercher des responsables au mal être des jeunes filles (en majorité).
après moi, qd j'entends l'atroce sonia ryckiel dire des trucs genre "mais on ne demande pas aux fille d'etre mince, mais d'avoir une attitude", je rigole HAUT ET FORT. une attitude? ya qu'à mater fashion TV pour voir que la seule attitude qu'elles ont pour les défilés est celle de porte manteau qui fait la gueule. car l'important n'est pas la fille, mais ce qu'elle porte,voilà pourquoi elles ne sont pas autorisées à sourire. se fondre dans le vetement.
alors le pb des mannequins est certes à prendre en compte, mais faut pas non plus reduire des explications au phénomène de la mode.