Rupture : la typologie (non-exhaustive)

[cleo63]

Ma dernière vraie relation...
Rupture en 2 temps.
Le premier, une longue discussion demandée par lui. Selon lui on n'avancait pas. Je n'étais pas à l'aise avec lui, ce qui le mettait lui mal à l'aise. Beaucoup de pleurs de mon côté. Impossible de lui dire tous ce que j'avais à lui dire. J'ai essayé de lui faire comprendre que je tenais à lui mais que je ne savais pas lui montrer.
On était entrain de se séparer mais il était là, arrivait à me faire sourire entre mes pleurs. Au bout de quelques heures, je pensais que c'était la dernière fois que je le voyais, que tout était fini. Je le racompagne, et il m'embrasse.
"Je me suis trompé"
Une semaine après, on se séparait définitivement.
Je l'ai compris par sa (non)réponse à un simple "Ca va ?" C'est fou comme tout peut passer par un simple regard.
On n'a pas eu besoin de parler, tout avait était dit. Il m'a pris dans ses bras. Tout était bel et bien fini...
J'ai mis des mois à m'en remettre, je ne suis pas sure d'être totalement remise d'ailleurs. Premier amour, premier vrai chagrin... Mais je ne garde que des bons souvenirs de notre relation, même la rupture fut belle. Aujourd'hui nous entretenons de bonnes relations.

 

[AnonymousUser]

J'aurai envie de parler de celle avec le seul de mes exs qui ait compté, mais c'était pas vraiment "fort" comme rupture...On a continué à ressortir ensemble pendant très longtemps en soirée, la rupture s'est faite en "douceur", même si psychologiquement pour moi ça été très dur.

 

[Edna.]

Mon premier amour.
Ca faisait 5 mois qu'on était ensemble . C'était pas le big love avec le feux d'artifice quand on s'embrasse et tout, mais c'était unique, fort tout en sachant gardé son indépendance .
Un petit texto miteux reçu à 10H du matin à mon réveil .
Des excuses toutes plus bidons les unes que les autres . Pour enfin m'avouer Cette fille .
Après la tristesse et venue la haine et maintenant je n'arrive vraiment plus à savoir où j'en suis . Je cache ma tristesse aux autres et à moi-même. Je le vois quasi tous les jours, et j'ai toujours cette envie de lui montrer que tout va bien, que je suis heureuse et que cette rupture ne m'a en rien affecté. En fait, le pire c'est d'être encore attirer par cette espèce de connard .
Je veux qu'il souffre et en même temps je voudrais être dans ses bras.
Tout récemment il m'a envoyé des textos, pour me dire qu'il souhaitait me parler, j'ai accepté et j'ai peur d'être faible face à lui .
En fait, je l'aime autant que je le déteste.

 

[AnonymousUser]

Ma rupture la plus douloureuse, je pense sincèrement que ça a été celle avec ma première copine. On se cherchait depuis 8 mois, on était ensemble, on se quittait, je n'arrivais pas à trancher entre elle et mon copain, c'était vraiment très compliqué et fatigant. Et puis, au mois de mai, j'en ai eu assez de tout ça, j'ai quitté officiellement mon copain et je lui ai dit que c'était avec elle que je voulais être. Au début, tout allait bien... et trois semaines plus tard, elle a appris que j'avais passé le week-end avec mon ex (dans le même temps, elle était avec mon meilleur ami, qui est devenu son copain maintenant) et elle a cessé de me faire confiance. Elle m'a quittée alors que j'étais folle amoureuse d'elle, prête à tout... mais pas à une rupture, vraiment pas. Pendant une année complète, j'ai vécu à travers nos souvenirs. Je pleurais rien qu'en regardant une photo ou en relisant ses lettres, j'ai acheté le parfum qu'elle portait pour avoir l'impression de pouvoir m'imprégner de son odeur, tout le temps. Je l'appelais sur son portable en masquant mon numéro, rien que pour entendre sa voix... C'était vraiment atroce, ça me rongeait. Surtout parce qu'elle ne voulait plus avoir de contacts avec moi, plus du tout.

Et puis, on s'est retrouvées à une fête un an après notre rupture, j'ai pleuré lamentablement dans ses bras pendant deux longues heures (j'étais complètement bourrée en plus) et elle a tout accepté ce soir-là : que je la prenne dans mes bras, que je l'embrasse sur la joue, que je me blottisse contre elle, mes pleurs, mes regrets, mes larmes, mes excuses... Tout. Finalement, après cette soirée, on s'est reparlé (par sms, puis sur msn, etc) et je me suis progressivement détachée d'elle. Maintenant, c'est une amie...

 

[SML]

Ce sujet est dédié aux réactions à l'article Rupture : la typologie (non-exhaustive).
J'attends impatiemment ton opinion et tes réactions !

 

[SML]

y'a vraiment de "belles ruptures" dans ce que vous racontez... J'espère que ma typologie collera à l'équation réalité + recul..

Continuez, c'est beau !

 

[Cocktail Citron]

La dernière, en août, quand j'ai quitté le mec avec qui j'étais depuis 3 ans et demi. Dès le quatrième mois je voulais le quitter, on peut me croire folle, mais on ne quitte pas ce mec si facilement, et même le première fois que je l'ai quitté, en février 2008, ben je me suis remise avec 2 semaines plus tard

Déjà c'était le mec je sais tout, j'ai tout lu, tout vu, tout fait, toi tu ne connais rien, et y a que moi qui peut t'expliquer parce que moi seul connait ce qui est bien ou pas. Il était lâche, menteur, mytho même, procédurier comme on ne peut pas l'imaginer, la palme d'or de l'emmerdeur. Toute ma famille avait compris dès le départ qui c'était, mais pas moi, avec mon côté "trop bonne trop conne", je voulais lui laisser une chance
On a emménagé ensembles en mai, je me suis cassée août, il ne se lavait jamais, foutait le bordel dans l'appart, a "essayé de bosser" mais c'était un no-life, je m'escrimais au ménage et à tout le reste pendant qu'il était devant sa p**** de télé ou de console, on sortait parfois, mais c'était juste pour aller au cinéma, parce qu'il était fan, et il se fichait bien que je déteste ça.
Alors j'en ai vraiment eu marre, je n'avais que 23 ans, je me suis dit que je méritais mieux que ce pauvre type de 32 ans qui ne cherchait pas à faire quelque chose de sa vie et osait se poser en victime devant tout le monde, moi j'avais toute la vie devant moi et bien l'intention de la réussir, ce qu'il ne voulait pas que je fasse, il m'empêchait de tout faire : étudier, lire ce que je veux, faire du sport, etc.
Donc, j'ai pris mes cliques et mes claques. Il a pleuré, il a supplié, il répétait "Je t'aime moi! Je t'aime moi!", c'était vraiment très dur parce que c'était la première fois que je quittais quelqu'un, et après, il m'a fait payer cette rupture très très cher, au sens propre comme au figuré, je n'ai plus un sous et j'ai fait une dépression tellement il me harcelait, me menaçait, il appellait tous les gens de ma famille pour les insulter, je n'osais plus sortir car il m'avait dit "Fais gaffe à toi, j'ai un ou deux contacts dans ta ville qui me doivent un service, à ta place je ne sortirais pas seule!", et autres menaces du genre, j'avais peur de tout, je ne dormais plus, l'enfer!

Bref, maintenant ça va, je me remets à vivre doucement parce que je constate qu'il a enfin laissé tomber, il est sorti 2 mois avec une fille qui l'a vite largué, il est paumé, j'ai décidé de le laisser pour ce qu'il est. Il est très procédurier mais il sait que mon oncle est un flic important de la ville où j'habite, donc il n'ose plus trop me chercher.
Je crois que ça a été la rupture la plus difficile de toutes, j'ai toujours cru que la personne quittée souffrait le plus, mais je me suis aperçue que ce n'est pas forcément le cas... .

 

[Iz & Cuddles]

[1er message sur le forum, je frémis]

Autre genre de rupture, le tuilage, de tuile [comment ça s'écrit au fait?] bref ces trucs rouges sur les toits, dans le Sud (c'est-à-dire pas chez moi), que l'on empile conscencieusement (quand le "on" est couvreur). Pour définir proprement ce type de rupture, il s'agit en réalité de commencer une histoire avec un/une autre partenaire avant d'avoir fini la précédente avec le/la futur-ex. Oui, c'est pas gentil. Dans le rôle de la méchante : moi.
Pour la petite histoire, cela s'est passé il y a 2 mois 1/2, alors que cela faisait 3 mois que j'étais avec mon copain. Faites le calcul, nous nous étions rencontrés pendant les vacances, et - bêtement? idylliquement? de manière sangsuesque? - nous étions restés ensemble après la fin des vacances. Il venait me voir tous les week-ends ou presque. Et les cours ont commencés, je suis rentrée à la fac, j'ai rencontré d'autres gens. Au début, c'est comme tout, je me mêlais peu mais au fur et à mesure, je me suis fais un petit cercle d'amis dans mon groupe de travaux dirigés. Et c'est là que le 2ème garçon entre en scène. Physiquement, il me plaisait déjà beaucoup plus que mon ex, et puis nous avions les mêmes centres d'intérêt. Et puis, je lui plaisais. On s'est tournés autour pendant 1 semaine, au bout de laquelle il m'a embrassée. J'ai très mal géré. Le lendemain, je lui expliquais que c'était pas possible. J'ai passé la semaine d'après à regretter. Et le mercredi de la semaine suivante, je suis allée chez lui pour une fête, avec beaucoup de monde, beaucoup d'alcool, beaucoup d'autres trucs. J'ai bu beaucoup, ce qui arriva arriva [adore cette expression de grand mère]. Le lendemain, j'appelais mon ex. Discussion téléphonique :

Moi : « Salut. C'est moi. »

Lui : « Ouais, j'ai vu ton nom s'afficher sur le téléphone »

Moi : « J'étais à une fête chez Pierre hier »

Lui : « ... »

Moi : « J'ai couché avec lui, alors... je... c'est fini »

C'en est suivi une longue discussion. Aujourd'hui, je pense qu'il a digéré l'affaire. N'empêche qu'il m'a envoyé 12 roses rouges pour mes 18 ans. Et il "oublie" toujours d'emporter les affaires qu'il vient chercher.

 

[Nadja__]

J'aime cet article, et la phrase "Les pneus crissent autant qu?elle tremble" me fout des frissons partout. :up:

 

[AnonymousUser]

Belle_Demoiselle > ton histoire me bouleverse...Sa demie soeur ne t'a pas donné son numéro?C'est possible que vous vous recontactiez?

La plus belle histoire que j'ai vécu, j'y ai mis fin à contre coeur il y a un an de ça. Ca n'a pas été terriblement dur, mais oui on peut dire que ça a été la plus forte de mes ruptures. Les autres histoires étant assez "insignifiantes".

C'était en décembre 2007. Il était venu pour le Gala de mon école (qui est aussi son ancienne école). Sa mère n'allait pas bien du tout depuis quelques temps, ça se ressentait sur lui. Il était éteint, ne m'envoyait plus beaucoup de mails, ne me touchait à peine. On vivait en plus de ça à 4h de TGV l'un de l'autre. Il était donc venu quelques jours à Rennes me voir. Le premier soir, on avait beaucoup parlé, pleuré. Il m'avait tout expliqué. C'était horrible à entendre, surtout que je l'avais vu plusieurs fois sa mère. Bref, je ne vais pas m'étaler. Il m'avait embrassée à la fin, bouleversé par mon émotion, mais restait perdu.

Le lendemain, je l'ai appelé pour qu'on se voit le soir, il était chez des amis, n'était pas disponible. J'ai pleuré sur son répondeur et toute la nuit qui a suivi. Le Gala était le lendemain soir. J'ai passé des heures à me faire belle. En me revoyant, il a craqué. On a reparlé sans pleurer cette fois-ci, on a retrouvé nos gestes d'amoureux. Tout était doux, comme avant. J'ai passé la journée du lendemain avec lui et ses copains, je lui ai dit "je t'aime" en partant, puis il a pris le train. Il avait dit qu'il allait faire des efforts, me laisser l'aider un peu (ce qu'il refusait obstinément), m'écrire plus. Rien. Je lui ai écrit un long mail auquel il n'a pas répondu. J'ai insisté, je ne supportais pas son silence. Il m'a enfin dit qu'il était triste mais que c'était le mieux à faire. J'ai mis quelques semaines à m'en remettre, mais sans pleurer tous les jours. Notre distance géographique m'a sauvée finalement.

Depuis, on s'est revu une fois. Il m'avait expliquée qu'il ne me donnait pas de nouvelles parce que c'était toujours ambigu dans sa tête. Il habite à Paris maintenant. J'ai essayé de le revoir plusieurs fois, c'est toujours tombé à l'eau. Je lui en veux beaucoup. Aux dernières nouvelles, il ne m'aurait pas oubliée. J'aimeras reprendre contact.

(outch c'est long)

 

[Masha]

J'étais malade de lui à l'en faire crucifier, à en mourir pour une poignée d'étoiles. paradoxalement, c'était une relation morbide, destructrice. j'ai fini par lui faire la bise, pour lui dire au revoir, et j'me suis pas retournée. j'savais que je le reverrai jamais. Ca fait 1an, j'men remets pas, je m'en remettrai pas, il est toujours là il me guette, fantôme de mon esprit, ma guérison inéxécutable.

 

[audrina]

C'était en 2002. Mon premier petit copain. On s'est rencontré vers le mois d'avril, dès le départ il me draguait mais je ne voulais pas de lui, je le trouvais trop macho, trop sur de lui.... Il a persévéré et finalement nous sommes sortis ensemble, je suis tombée follement amoureuse de lui, au point que j'ai laissé tombé les cours, j'ai passé le bac et je l'ai raté mais je m'en moquait il n'y avait que lui qui comptait. 2 mois sont passés et tout se passait super bien entre nous. Puis arrive la fin des cours, lui repare sur Paris, me promettant qu'il reviendrait 2 semaines plus tard pour me voir. La premiere semaine on se téléphonne tout va bien. La deuxième je l'appelle et je tombe sur un message d'orange "le numéro que vous demandez n'est pas disponible". Je rappelle encore et encore persuadée que c'est une erreur !!! Je reste encore 2 semaines comme ça anesthésiée, je ne réalise pas, sur qu'il va me revenir, que c'est juste un petit problème..... Puis la réalité tout d'un coup s'établit devant moi et là je pleure toutes les larmes de mon corps. Je m'en souviens encore, j'ai tellement pleuré quà la fin les larmes coulaient sur mes joues alors que mon coeur était éteind !!! Au début j'avais une amie pour m'épaulait, elle aussi a redoublé et nous avons repris les cours dans le même lycée. Puis on s'est embrouillée et jai arrêté les cours car je n'en pouvais plus, j'ai fais une dépression !!! J'ai énormément souffert, refusant l'idée que c'était fini car on s'entendait super bien et aussi parce que je l'aimais profondément, je lui avais offert mon coeur sans retenu et lui m'a blessé au plus profond de mon âme....
J'ai mis plus d'un an à m'en remettre, je ne vivais plus, heureusement j'ai trouvé du travail, j'ai rencontré quelqu'un d'autre avec qui je suis depuis 5 ans ca va mieux mais je n'oublirai jamais cette première histoire.
Quel lache il ne m'a même pas dit que c'était fini, je n'ai pas eu de rupture et c'est ce qui a été le plus dur ....