C'est vrai que les "conseils" aux hommes peuvent être assimilés à du sexisme dans le sens où on se met à considérer "tous les hommes" comme des agresseurs potentiels.
Mais dans la mesure où toutes les femmes sont des victimes potentielles (que ce soit du harcèlement de rue ou du viol), c'est un juste retour de bâton je trouve.
@glouns : vers 15 ans, je vais chercher du pain. Dans "ma" boulangerie. Avant d'entrer dans la boulangerie, un mec me souffle à l'oreille "je t'aime". Déjà je ne suis pas à l'aise. Je sors de la boulangerie, le mec se met à me suivre. A 5 minutes de chez moi, dans un quartier calme et résidentiel. J'ai fait un sprint.
Plus tard, je devais avoir 20 ans, je prends un noctilien pour rentrer chez moi qui me ramène à 15 minutes à pieds de mon domicile (dans un endroit plutôt "bourge", je précise!). Un mec sort du bus en même temps que moi et se met à me suivre. Je fais un sprint.
Près de la place de l'Etoile à Paris, on a vu pire comme endroit craignos il me semble, 2 mecs nous ont abordées mon amie et moi qui sortions de boîte (donc : habillées comme il faut pour aller en boîte hein, je sais pas vous mais si j'ai pas de jupe, je rentre pas...), et quand je dis "abordées", c'était une agression, mon amie a hurlé à un moment pour attirer l'attention d'un mec qui passait, mec qui a continué son chemin l'air de rien. L'autre mec m'a empoigné les fesses au moment où on arrivait à la voiture. Place de l'Etoile. Un samedi soir.
Dire que "ce n'est pas dans tes habitudes de traîner dans des endroits qui craignent", c'est déjà oublier tous les gens qui vivent dans ces endroits qui craignent, et ensuite oublier que y'a pas que dans les endroits qui craignent qu'on peut avoir des problèmes.......... C'est presque dire que "si tu te fais agresser, c'est que quand même, t'aurais peut-être pas dû être à cet endroit là", et c'est... un peu limite, non ?
@bear twitta c'est le féminin de twitto, soit "utilisateur/trice de twitter"
Mais dans la mesure où toutes les femmes sont des victimes potentielles (que ce soit du harcèlement de rue ou du viol), c'est un juste retour de bâton je trouve.
@glouns : vers 15 ans, je vais chercher du pain. Dans "ma" boulangerie. Avant d'entrer dans la boulangerie, un mec me souffle à l'oreille "je t'aime". Déjà je ne suis pas à l'aise. Je sors de la boulangerie, le mec se met à me suivre. A 5 minutes de chez moi, dans un quartier calme et résidentiel. J'ai fait un sprint.
Plus tard, je devais avoir 20 ans, je prends un noctilien pour rentrer chez moi qui me ramène à 15 minutes à pieds de mon domicile (dans un endroit plutôt "bourge", je précise!). Un mec sort du bus en même temps que moi et se met à me suivre. Je fais un sprint.
Près de la place de l'Etoile à Paris, on a vu pire comme endroit craignos il me semble, 2 mecs nous ont abordées mon amie et moi qui sortions de boîte (donc : habillées comme il faut pour aller en boîte hein, je sais pas vous mais si j'ai pas de jupe, je rentre pas...), et quand je dis "abordées", c'était une agression, mon amie a hurlé à un moment pour attirer l'attention d'un mec qui passait, mec qui a continué son chemin l'air de rien. L'autre mec m'a empoigné les fesses au moment où on arrivait à la voiture. Place de l'Etoile. Un samedi soir.
Dire que "ce n'est pas dans tes habitudes de traîner dans des endroits qui craignent", c'est déjà oublier tous les gens qui vivent dans ces endroits qui craignent, et ensuite oublier que y'a pas que dans les endroits qui craignent qu'on peut avoir des problèmes.......... C'est presque dire que "si tu te fais agresser, c'est que quand même, t'aurais peut-être pas dû être à cet endroit là", et c'est... un peu limite, non ?
@bear twitta c'est le féminin de twitto, soit "utilisateur/trice de twitter"