Je crois que c'est bien la seule fois ou j'en parlerais sans pleurer.
J'ai commencé à 18 ans en septembre 2006 je crois, j'ai jamais fait énormément de faute au code, 12 le 1er jour. J'ai passé le code sans problème au mois de décembre. J'ai pris mes premières heures de conduite, tout allait bien. Mais mes moniteurs avaient tendance à me crier dessus, à ne relever ce qui n'allais pas sans jamais, je dis bien jamais me dire un seul truc positif.
Alors, ce n'est surement pas uniquement à cause de ça, enfin je ne sais pas j'ai passé mon permis une première fois "tu as conduit mieux que jamais" m'a pourtant dit la monitrice
. Loupé en mai, vacances scolaire, je rentre chez mes parents et ne peut donc pas prendre de leçon. Une deuxième fois, problème dans une côte, je l'ai mérité, loupé en décembre.
Troisième. Je sortais de la voiture en tremblant, je m'effondrais une fois rentré, je pleurais des heures de ne pas y arriver et les moniteurs ne m'ont jamais expliqué pourquoi cela n'avait pas marché. Parfois, juste en regardant une scène de conduite j'avais le coeur serré.
Ma mère m'a changé d'auto école, ils ont été merveilleux, m'ont tout reexpliqué, Mais même problème, une fois dans la voiture, je perdais le contrôle et enchainait les erreurs pour mieux m'en vouloir après. Je l'ai donc loupé 5 fois.
Ma monitrice m'a conseillé la conduite accompagnée puisque selon elle c'est un problème de confiance et non pas de capacité. On a donc fait un changement de dossier. J'ai une 60aine d'heures de leçon, et pourtant ce n'est qu'avec les 500 kil que j'ai fait seule (sans auto école) que j'ai vraiment eu l'impression de progresser. La première fois que j'ai conduit en conduite accompagnée, ma mère a hurlé, mais pas pour ma conduite, j'étais recouverte de plaques rouges énormes sur tout le corps alors que cela ne m'était jamais arrivé avant. De fil en aiguille elles ont disparu.
Je ne sais pas si cela signifiera que je l'aurai, mais j'éspère vraiment ne plus me mettre dans des états pas possible pour "juste" le permis. J'ai tellement honte encore je crois de ne pas y arriver, d'être si nulle que c'est presque contente que j'en parle là, je me sens libérée.