Ton rapport à Dieu.
- Initiateur de la discussion madmoizelle N
- Date de début
Je suis athée. Mon père est juif-athée et ma mère athée d'origine chrétienne. Quand j'étais toute petite on ne me parlait pas trop de religions, ni en bien ni en mal ; je connaissais la bible parce que ma mère pensait que c'était important pour ma culture et pour moi le judaïsme c'était shabbat chez mes grands-parents : réciter des prières à hurler de rire et se faire passer un verre de vin - beurk.
En CP j'avais une meilleure amie très protestante, qui a complété mon éducation religieuse et qui m'a même provoqué une crise de mysticisme (je ne croyais toujours pas en Dieu mais tous les soirs, je le priais de ne pas se vexer si jamais il existait). En CE2, elle a déménagé, j'ai posé un ultimatum à Dieu : "si tu existe, fais-la revenir". Elle n'est pas revenue. J'ai arrêté de croire en Dieu, et je sais que même si elle était restée sa religion nous aurait séparé car ses parents étaient très austères, par exemple elle n'avait pas le droit de regarder des Disney ou d'avoir des Barbies, elle n'allait jamais au cinéma... Encore aujourd'hui, elle est assez "coupée du monde". Depuis, la religion est ce qui m'a séparé d'elle (ses parents n'aimaient pas trop le fait que je sois athée), même dans les églises alors que les lieux sont souvent très beaux, je me sens assez mal, pas à ma place.
La deuxième étape qui a transformé mon agnosticisme en athéisme furieux a été mon année de 6ème en collège privé, avec cathéchisme obligatoire. Dogmatique au possible, alors qu'il y avait plein d'élèves qui n'étaient pas chrétiens. Et puis ma mère a commencé à prendre des cours de philo et à m'en parler, à lire Michel Onfray. Même si je ne doute pas que la religion, à la base, transmet des valeurs positives (qu'on peut toutefois avoir sans elle), j'ai vu moins de religieux ouverts et tolérants que de religieux communautaristes et intolérants. Même les gens qui ne sont pas fanatiques, comme mes grands-parents juifs, restent persuadés qu'ils valent mieux que les autres parce qu'ils ont été élus. Ajoutez les guerres de religions et le pape qui vient dire - en Afrique ! - qu'il ne faut pas mettre de préservatifs, et j'ai une certaine colère envers tout ça.
Je respecte tout à fait, mais j'ai vraiment du mal à comprendre par ailleurs pourquoi beaucoup de filles considèrent que rester vierge jusqu'au mariage est une question de respect de soi. J'aurais même tendance à considérer le contraire, parce que ça tend à accélérer le mariage qui, quoique je ne le considère pas comme une prison, peut le devenir si le mariage n'est pas suffisamment viable, et on ne peut pas vraiment savoir ça avant d'avoir vécu avec la personne.
En CP j'avais une meilleure amie très protestante, qui a complété mon éducation religieuse et qui m'a même provoqué une crise de mysticisme (je ne croyais toujours pas en Dieu mais tous les soirs, je le priais de ne pas se vexer si jamais il existait). En CE2, elle a déménagé, j'ai posé un ultimatum à Dieu : "si tu existe, fais-la revenir". Elle n'est pas revenue. J'ai arrêté de croire en Dieu, et je sais que même si elle était restée sa religion nous aurait séparé car ses parents étaient très austères, par exemple elle n'avait pas le droit de regarder des Disney ou d'avoir des Barbies, elle n'allait jamais au cinéma... Encore aujourd'hui, elle est assez "coupée du monde". Depuis, la religion est ce qui m'a séparé d'elle (ses parents n'aimaient pas trop le fait que je sois athée), même dans les églises alors que les lieux sont souvent très beaux, je me sens assez mal, pas à ma place.
La deuxième étape qui a transformé mon agnosticisme en athéisme furieux a été mon année de 6ème en collège privé, avec cathéchisme obligatoire. Dogmatique au possible, alors qu'il y avait plein d'élèves qui n'étaient pas chrétiens. Et puis ma mère a commencé à prendre des cours de philo et à m'en parler, à lire Michel Onfray. Même si je ne doute pas que la religion, à la base, transmet des valeurs positives (qu'on peut toutefois avoir sans elle), j'ai vu moins de religieux ouverts et tolérants que de religieux communautaristes et intolérants. Même les gens qui ne sont pas fanatiques, comme mes grands-parents juifs, restent persuadés qu'ils valent mieux que les autres parce qu'ils ont été élus. Ajoutez les guerres de religions et le pape qui vient dire - en Afrique ! - qu'il ne faut pas mettre de préservatifs, et j'ai une certaine colère envers tout ça.
Je respecte tout à fait, mais j'ai vraiment du mal à comprendre par ailleurs pourquoi beaucoup de filles considèrent que rester vierge jusqu'au mariage est une question de respect de soi. J'aurais même tendance à considérer le contraire, parce que ça tend à accélérer le mariage qui, quoique je ne le considère pas comme une prison, peut le devenir si le mariage n'est pas suffisamment viable, et on ne peut pas vraiment savoir ça avant d'avoir vécu avec la personne.
Je ne sais pas trop comment me placer... J'ai été élevée dans catholiscisme assez "sévère", mais pas dans le sens "tu dois rien faire avant le mariage" (même si mes grand-mère, faut surtout pas leur dire que...:wink
, mais plutôt dans le sens "Dieu = méchant" "Dieu punit", etc. C'est ma grand-mère paternelle qui m'a élevée, et elle n'arrêtait pas de me répéter, à longueur de journée : "Attention, si tu n'es pas sage, le Bon Dieu va te punir" "Tu t'es fait mal ? C'est bien fait! C'est le Bon Dieu qui te punit! ça veut dire que t'as menti, que tu n'as sûrement pas été sage à l'école!", etc. Avec tout ça, jusqu'à l'âge de 10 ans, répété tous les jours, toute la journée, ça a fini par être ancré, et du coup, j'ai toujours peur de mal faire un truc, je ne crois pas spécialement en Dieu, mais je crois dur comme fer que si je fais une bêtise, même une petite et qu'on me dit "c'est pas grave, ça arrive", je devrai le payer, je serai punie très durement, etc.
C'est pour ça que je vois une psy parce que ça m'a rendue complètement parano! Je suis omnubilée par le "bien faire et faire le bien".
Mais Dieu en lui-même, moui j'y crois, mais pas plus que ça... Je pense qu'une force supérieure nous guide à certains moments, mais Dieu, la Vierge, etc. Bof... .
Je vais bien mettre une bougie à l'église de temps en temps, ou bien je fais une petite prière pour demander ou remercier, mais ça va rarement plus loin.
Disons que je suis plutôt "athée ouverte", si on me parle trop de Dieu, ça me saoûle. L'an dernier j'avais un pote qui ne me parlait que de ça, prosélytique à souhaît : "Dieu ceci" "Dieu cela" "Ne fais pas ça, la Bible dit que..." "Où tu as lu dans le Bible qu'il fallait faire ça?" et patati et patata, avec l'enfance que j'ai eue, j'ai fini par lui hurler "Putain Tom, si tu dis encore une phrase là-dessus, ta Bible, je te la fais bouffer!!!"
Donc voilà, pour résumer, je crois en "Dieu" mais quand je dis "Dieu", ça veut plutôt dire "quelque chose", une espèce de force, d'énergie, j'ignore comment l'appeller, je n'ai rien contre découvrir les différentes religions, me renseigner sur les pratiques, par simple curiosité, et pour être informée. Par exemple, je sais très bien que la Scientologie est une secte, mais ça ne m'a pas empêchée de discuter de ça 1h avec un scientologue la dernière fois que j'ai pris le train pour Paris... Mais pour en revenir à Dieu, si on m'en parle trop, si on essaie de me "convertir" malgré moi, là je ne le supporte pas, j'ai carrément besoin d'air.
Je crois qu'en fait, inconsciemment, j'y crois plus que je ne le pense et qu'il me terrorrise (vu tout ce qu'on m'a dit quand j'étais petite).
, mais plutôt dans le sens "Dieu = méchant" "Dieu punit", etc. C'est ma grand-mère paternelle qui m'a élevée, et elle n'arrêtait pas de me répéter, à longueur de journée : "Attention, si tu n'es pas sage, le Bon Dieu va te punir" "Tu t'es fait mal ? C'est bien fait! C'est le Bon Dieu qui te punit! ça veut dire que t'as menti, que tu n'as sûrement pas été sage à l'école!", etc. Avec tout ça, jusqu'à l'âge de 10 ans, répété tous les jours, toute la journée, ça a fini par être ancré, et du coup, j'ai toujours peur de mal faire un truc, je ne crois pas spécialement en Dieu, mais je crois dur comme fer que si je fais une bêtise, même une petite et qu'on me dit "c'est pas grave, ça arrive", je devrai le payer, je serai punie très durement, etc.C'est pour ça que je vois une psy parce que ça m'a rendue complètement parano! Je suis omnubilée par le "bien faire et faire le bien".
Mais Dieu en lui-même, moui j'y crois, mais pas plus que ça... Je pense qu'une force supérieure nous guide à certains moments, mais Dieu, la Vierge, etc. Bof... .
Je vais bien mettre une bougie à l'église de temps en temps, ou bien je fais une petite prière pour demander ou remercier, mais ça va rarement plus loin.
Disons que je suis plutôt "athée ouverte", si on me parle trop de Dieu, ça me saoûle. L'an dernier j'avais un pote qui ne me parlait que de ça, prosélytique à souhaît : "Dieu ceci" "Dieu cela" "Ne fais pas ça, la Bible dit que..." "Où tu as lu dans le Bible qu'il fallait faire ça?" et patati et patata, avec l'enfance que j'ai eue, j'ai fini par lui hurler "Putain Tom, si tu dis encore une phrase là-dessus, ta Bible, je te la fais bouffer!!!"
Donc voilà, pour résumer, je crois en "Dieu" mais quand je dis "Dieu", ça veut plutôt dire "quelque chose", une espèce de force, d'énergie, j'ignore comment l'appeller, je n'ai rien contre découvrir les différentes religions, me renseigner sur les pratiques, par simple curiosité, et pour être informée. Par exemple, je sais très bien que la Scientologie est une secte, mais ça ne m'a pas empêchée de discuter de ça 1h avec un scientologue la dernière fois que j'ai pris le train pour Paris... Mais pour en revenir à Dieu, si on m'en parle trop, si on essaie de me "convertir" malgré moi, là je ne le supporte pas, j'ai carrément besoin d'air.
Je crois qu'en fait, inconsciemment, j'y crois plus que je ne le pense et qu'il me terrorrise (vu tout ce qu'on m'a dit quand j'étais petite).
Je ne me consid-re pas vraiment comme athée, car je crois a dieu, mais je ne fais pas de prière, et je ne vais pas dans des lieux de cultes.
Mon père est catholique et ma mère est juive. Mais chez moi, on ne fait pas de fête, on trouve cela un peu inutile.
C'est assez spéciale, et je connais pas vraiment les termes, donc quand je vous lis, desfoisje comprend pas très bien.
Je me suis interesé très tot à la religion juive, un peu comme une fascination, et ça l'est tjrs un peu en faite, mais plus pour leur histoire et leur culture.
Mon père est catholique et ma mère est juive. Mais chez moi, on ne fait pas de fête, on trouve cela un peu inutile.
C'est assez spéciale, et je connais pas vraiment les termes, donc quand je vous lis, desfoisje comprend pas très bien.
Je me suis interesé très tot à la religion juive, un peu comme une fascination, et ça l'est tjrs un peu en faite, mais plus pour leur histoire et leur culture.
Je ne suis pas baptisée car mes parents ne croient en rien...
Mes grands mères respectives elles, si, et donc j'ai été élevée en en entendant parler de temps à autre... je trouve ça pas plus mal ça forge une culture.
Mes parents m'ont toujours dit qu'ils ne voulaient pas nous forcer, choisir pour nous, et que nous ferions ce que bon nous semble en grandissant.
Assez ouverts en fait.
Mais je trouve l'histoire des religions intéressantes, j'écoute beaucoup.
Est ce que je crois en une 'force supérieure' ou un truc du genre ? Pas exactement...
J'ai plutôt une notion du : fais le bien et il te reviendra, fais le mal et... tu t'en prendras plein la gue*le. Une sorte de karma je crois non ?
Voilà, mais par exemple j'aime entrer dans une église, je ne crois pas en Dieu à proprement parler, mais j'aime croire qu'on peut se raccrocher à quelque chose ou se recueillir... C'est assez bizarre en fait.
Mes grands mères respectives elles, si, et donc j'ai été élevée en en entendant parler de temps à autre... je trouve ça pas plus mal ça forge une culture.
Mes parents m'ont toujours dit qu'ils ne voulaient pas nous forcer, choisir pour nous, et que nous ferions ce que bon nous semble en grandissant.
Assez ouverts en fait.
Mais je trouve l'histoire des religions intéressantes, j'écoute beaucoup.
Est ce que je crois en une 'force supérieure' ou un truc du genre ? Pas exactement...
J'ai plutôt une notion du : fais le bien et il te reviendra, fais le mal et... tu t'en prendras plein la gue*le. Une sorte de karma je crois non ?
Voilà, mais par exemple j'aime entrer dans une église, je ne crois pas en Dieu à proprement parler, mais j'aime croire qu'on peut se raccrocher à quelque chose ou se recueillir... C'est assez bizarre en fait.
Je crois en une espèce de forme au-dessus de moi, qui régularise les choses. Je crois aussi que si je pense beaucoup de bien d'une personne, ou que si je pense à quelqu'un, c'est vraiment mieux pour cette personne que si je n'en pense rien du tout ; j'imagine que c'est l'équivalent d'une prière. Je prie beaucoup aussi, je prie en marchant, je dis 'faites que...'blablabla, des trucs qui me concerne moi ou mon entourage, ou le monde. Je crois aussi que les gestes posés d'une personne veulent dire quelque chose, quant à son karma. Voilà, c'est un peu ça, c'est ma religion patchwork qui me sécurise vachement dans la vie de tous les jours, j'imagine...Je suis très anxieuse, et je sais que ce sont que des procédés qui me permettent de l'être moins.
J'ai eu une éducation catholique, mes parents le sont, mais n'ont jamais vraiment forcé la note, même si j'ai été baptisée, que j'ai fait ma première communion et ma confirmation. C'est moi qui ai choisi de faire les deux derniers sacrements, d'ailleurs. Gamine, j'étais salement mystique, quand j'étais enfant je priais constament, d'ailleurs je voulais mourir en priant, et j'étais convaincue que si cela arriverait je deviendrai la première sainte-Chloé et c'était mon grand rêve, lorsque j'avais six-sept ans. J'ai cessé de faire mon notre-père chaque soir assez tard, vers quinze ou seize ans, et règle générale, j'ai toujours beaucoup prié, des prières 'usuelles', comme les 'je crois en Dieu' ou les 'je vous salue Marie', comme des grands monologues où je parlais de ma vie, de mes journées, de ce que je ressentais par rapport à plein de choses. Finalement, je trouve que c'est très sain, c'était un procédé introspectif comme un autre.
Maintenant, les seuls moments où j'entre dans une église, c'est pour la visiter. Lorsque j'avais seize ou dix-sept ans, je me suis jurée de ne plus jamais aller dans une cérémonie, et je l'ai fait. C'était à l'enterrement de ma grand-mère, le prêtre de ses péchés terrestres qui allaient être lavés dans l'au-delà, j'ai trouvé que c'était surréaliste, et particulièrement innaproprié. Par contre, je kiff le Cantique des Cantiques, et même si je ne crois plus avoir la foi, je trouve qu'il y a quelque chose de beau à l'avoir, comme Naive disait ( et à ne pas l'imposer, qu'est-ce que je déteste les gens qui l'imposent ! ).
J'ai quelques grands-tantes qui sont des religieuses, certaines vivent dans un couvent, et dans leurs lettres, parfois elles nous écrivent qu'elles prient pour nous ( les enfants de leur nièce ), même si elles ne nous connaissent pas ; qu'elles nous souhaitent du bien, si on veut. Je trouve que c'est beau, ''pur''. Alors voilà.
J'ai eu une éducation catholique, mes parents le sont, mais n'ont jamais vraiment forcé la note, même si j'ai été baptisée, que j'ai fait ma première communion et ma confirmation. C'est moi qui ai choisi de faire les deux derniers sacrements, d'ailleurs. Gamine, j'étais salement mystique, quand j'étais enfant je priais constament, d'ailleurs je voulais mourir en priant, et j'étais convaincue que si cela arriverait je deviendrai la première sainte-Chloé et c'était mon grand rêve, lorsque j'avais six-sept ans. J'ai cessé de faire mon notre-père chaque soir assez tard, vers quinze ou seize ans, et règle générale, j'ai toujours beaucoup prié, des prières 'usuelles', comme les 'je crois en Dieu' ou les 'je vous salue Marie', comme des grands monologues où je parlais de ma vie, de mes journées, de ce que je ressentais par rapport à plein de choses. Finalement, je trouve que c'est très sain, c'était un procédé introspectif comme un autre.
Maintenant, les seuls moments où j'entre dans une église, c'est pour la visiter. Lorsque j'avais seize ou dix-sept ans, je me suis jurée de ne plus jamais aller dans une cérémonie, et je l'ai fait. C'était à l'enterrement de ma grand-mère, le prêtre de ses péchés terrestres qui allaient être lavés dans l'au-delà, j'ai trouvé que c'était surréaliste, et particulièrement innaproprié. Par contre, je kiff le Cantique des Cantiques, et même si je ne crois plus avoir la foi, je trouve qu'il y a quelque chose de beau à l'avoir, comme Naive disait ( et à ne pas l'imposer, qu'est-ce que je déteste les gens qui l'imposent ! ).
J'ai quelques grands-tantes qui sont des religieuses, certaines vivent dans un couvent, et dans leurs lettres, parfois elles nous écrivent qu'elles prient pour nous ( les enfants de leur nièce ), même si elles ne nous connaissent pas ; qu'elles nous souhaitent du bien, si on veut. Je trouve que c'est beau, ''pur''. Alors voilà.
A
AnonymousUser
Guest
Je suis athée également.
Petite, j'ai fait du catéchisme mais de façon assez ludique. C'était les mamans qui organisaient ça, on allait tantôt chez l'un tantôt chez l'autre, on racontait les histoires de la Bible avec des playmobils et à la fin on avait le droit à un super goûter.
Au collège, je suis allée dans le privé et j'ai continué le cathé. Parallèlement j'allais à l'aumonerie dans ma commune et j'en garde de très bons souvenirs. On faisait beaucoup d'activités, on a même été un week-end dans un couvent. J'ai fait ma communion et ma profession de foi, il me semble. Là encore, tout se faisait en douceur, sans qu'on me force.
Puis j'ai arrété, je ne sais plus trop pourquoi. Peut-être par manque de conviction. A Noël on continuait à aller à la messe, et je la trouvais terriblement longue. Mais c'était la seule de l'année. Maintenant je n'y vais plus. Par contre, comme Hélio, j'aime me recueillir dans une église et allumer un cierge,j'aime me dire que mon grand père mort il y a 6 ans, veille sur moi. Lui, pas Dieu. Ma tante m'a rammenée aussi la médaille miraculeuse du Bac que j'aimerais garder autour du cou.
C'est un peu brouillon ma vision de la religion finalement.
Petite, j'ai fait du catéchisme mais de façon assez ludique. C'était les mamans qui organisaient ça, on allait tantôt chez l'un tantôt chez l'autre, on racontait les histoires de la Bible avec des playmobils et à la fin on avait le droit à un super goûter.
Au collège, je suis allée dans le privé et j'ai continué le cathé. Parallèlement j'allais à l'aumonerie dans ma commune et j'en garde de très bons souvenirs. On faisait beaucoup d'activités, on a même été un week-end dans un couvent. J'ai fait ma communion et ma profession de foi, il me semble. Là encore, tout se faisait en douceur, sans qu'on me force.
Puis j'ai arrété, je ne sais plus trop pourquoi. Peut-être par manque de conviction. A Noël on continuait à aller à la messe, et je la trouvais terriblement longue. Mais c'était la seule de l'année. Maintenant je n'y vais plus. Par contre, comme Hélio, j'aime me recueillir dans une église et allumer un cierge,j'aime me dire que mon grand père mort il y a 6 ans, veille sur moi. Lui, pas Dieu. Ma tante m'a rammenée aussi la médaille miraculeuse du Bac que j'aimerais garder autour du cou.
C'est un peu brouillon ma vision de la religion finalement.
Je suis Musulmane : je suis iranienne, mes parents sont croyants et nous ont éduqués, mes frères et sœurs, avec. Je crois en Dieu et je ne supporte pas les gens qui insultent Dieu parce qu'ils se sont embrouillés avec je sais pas qui ou pour n'importe quel autre truc futile. Quand j'étais petite, mes camarades me demandait si je croyais en Dieu, j'ai répondu oui évidemment, et ils partaient en rigolant. J'ai subis beaucoup d'autres moqueries, même aujourd'hui ça arrive que quelqu'un me demande pourquoi je crois en "Quelqu'un qui n'existe pas". On m'a même fait la comparaison de Dieu avec le père Noël !
Il y a aussi cette histoire du fait que je sois Chiite. Ma prof d'histoire nous expliquait la différence entre Sunnites et Chiites, et a bien insisté sur le fait que les Chiites sont plus violents et qu'ils se fouettaient soi-mêmes. Ca a entraîné un débat : "Mais pourquoi ils se fouettent Madame ?" "Bah c'est leur religion" "Ah uais ok, nous on lutte contre le mal et eux ils se scarifient!" "Pff !" "Eh vous vous fouettez en famille vous?"
Bien sûr ma prof a certainement lu ces choses dans un journal, et a cru que c'était comme ça pour tous les Chiites alors que NON, ce sont UNIQUEMENT les FANATIQUES qui font ça, et que même dans le cathéchisme, le judaisme ou le christianisme, il y a des gens qui se 'torturent' pour la religion. Il y a même eu des gamines dans ma classe qui se sont tapé un "délire" là-dessus : "ma femme et moi on est chiites : on se fouettent !!!! hihhihihihihii!!!". Inutile de rajouter que mon prof d'histoire de l'année dernière a aussi dit qu'on différence les Chiites et les Sunnites par leur violence entre autre..
Alors STOP les clichés. ( Je sais que personne ne va me lire ni prendre en compte ce que je dis mais bon )
Il y a aussi cette histoire du fait que je sois Chiite. Ma prof d'histoire nous expliquait la différence entre Sunnites et Chiites, et a bien insisté sur le fait que les Chiites sont plus violents et qu'ils se fouettaient soi-mêmes. Ca a entraîné un débat : "Mais pourquoi ils se fouettent Madame ?" "Bah c'est leur religion" "Ah uais ok, nous on lutte contre le mal et eux ils se scarifient!" "Pff !" "Eh vous vous fouettez en famille vous?"
Bien sûr ma prof a certainement lu ces choses dans un journal, et a cru que c'était comme ça pour tous les Chiites alors que NON, ce sont UNIQUEMENT les FANATIQUES qui font ça, et que même dans le cathéchisme, le judaisme ou le christianisme, il y a des gens qui se 'torturent' pour la religion. Il y a même eu des gamines dans ma classe qui se sont tapé un "délire" là-dessus : "ma femme et moi on est chiites : on se fouettent !!!! hihhihihihihii!!!". Inutile de rajouter que mon prof d'histoire de l'année dernière a aussi dit qu'on différence les Chiites et les Sunnites par leur violence entre autre..
Alors STOP les clichés. ( Je sais que personne ne va me lire ni prendre en compte ce que je dis mais bon
)
J'ai un rapport à Dieu très flou. Je suis d'une famille vaguement catholique, mes parents ne sont ni croyants ni pratiquants mais ont tous les deux été en partie élevés dans des pensionnats religieux et ça leur a laissé un très mauvais souvenir et une opinion négative de la religion. Quand j'étais petite ma mère m'a inscrite au catéchisme pour que je me fasse une opinion et pour impressionner ma grand mère. Je me suis fait baptiser à l'âge de 8 ans, j'étais contente, ça comptait beaucoup pour moi. Je trouvais ça rassurant ce paradigme, et j'avais l'impression d'entrer dans un cercle social, de trouver une identité. Et puis progressivement, vers 11-12 ans, j'ai un peu lâché. Je ne me sentais pas à ma place à l'aumônerie, ça ne m'apportait vraiment pas ce que je cherchais. Mes camarades s'y investissaient, allaient aux scouts et aux janettes, faisaient leurs professions de foi et tout un tas de trucs compliqués auxquels j'avais pas droit. Et ça m'a saoulée, et je m'en suis détachée.
Je me suis ensuite intéressée de près à l'ésotérisme, aux religions panthéistes, aux dogmes et paradigmes 'alternatifs'. Pendant plusieurs années, j'ai oscillé entre plusieurs courants, j'étais passionnée par la diversité des théories. J'ai particulièrement adhéré à la théorie des égrégores. La représentation de Dieu dans ma vie quotidienne fonctionne comme une sorte d'égrégore, mais individuel. Je transmets de l'énergie par la prière à un amas conceptuel, quelque part dans mon esprit, qui me sert de source lorsque j'en ai besoin. Il a le pouvoir que je lui donne. J'ai essayé de me détacher de ce système puisque je pense qu'il a le même inconvénient que les artefacts, il détourne la confiance, les références et le travail personnel vers des objets (matériels ou non) de supersition là où je voudrais me concentrer sur mes capacités. Mais quand je suis tombée malade il y a deux ans, j'ai recommencé à prier. Et ça m'a beaucoup aidée.
Parfois je continue à prier, mais je formule rarement une demande, trop superstitieuse pour avoir une place dans ce système; je dis merci, ça m'aide à satisfaire mon besoin de montrer ma gratitude; je demande qu'on me donne la force d'affronter telle ou telle chose, ça m'aide à puiser dans mes ressources; je demande qu'on m'aide à être quelqu'un de bien, ça m'aide à garder en tête des objectifs globaux et à être altruiste quand l'immédiat voudrait que je cède à une pulsion égoïste. Cet échange intérieur, c'est un fil continu, une référence dans ma ligne de vie. J'ai aussi gardé comme guide principal le commandement de la Thelema : "fais ce que voudras". Ça m'aide à ne pas me laisser polluer par les pulsions et désirs parasites pour me concentrer sur ce qui importe réellement pour moi.
Çà c'est la partie personnelle, égocentrique. En ce qui concerne l'existence d'une puissance supérieure, je n'arrive pas à avoir d'opinion, de révélation, de décision. Ca m'intéresse énormément, j'y réfléchis surtout à travers les mathématiques et les théories de physique indéterministes. Je ne me sens pas capable d'en parler car c'est vraiment fouillis, mais ça me fascine; la profondeur de l'inconnu, de l'indicible; les théories et leurs fondements, leurs origines, leurs évolutions, leurs ramifications. Je suis surtout fascinée par la grandeur des réalisations à la gloire de Dieu, là encore ça rejoint la théorie des égrégores. En rentrant dans une cathédrale il y a quelques temps, ça m'a choquée. C'est comme les pyramides. Je trouve ça époustouflant, es réalisations qui demandent un effort continuel sur une durée colossale, érigées par des hommes dont tous les efforts convergent vers un unique concept : un même Dieu, ou une même divinité dans le cas des religions polythéistes.
Je me suis ensuite intéressée de près à l'ésotérisme, aux religions panthéistes, aux dogmes et paradigmes 'alternatifs'. Pendant plusieurs années, j'ai oscillé entre plusieurs courants, j'étais passionnée par la diversité des théories. J'ai particulièrement adhéré à la théorie des égrégores. La représentation de Dieu dans ma vie quotidienne fonctionne comme une sorte d'égrégore, mais individuel. Je transmets de l'énergie par la prière à un amas conceptuel, quelque part dans mon esprit, qui me sert de source lorsque j'en ai besoin. Il a le pouvoir que je lui donne. J'ai essayé de me détacher de ce système puisque je pense qu'il a le même inconvénient que les artefacts, il détourne la confiance, les références et le travail personnel vers des objets (matériels ou non) de supersition là où je voudrais me concentrer sur mes capacités. Mais quand je suis tombée malade il y a deux ans, j'ai recommencé à prier. Et ça m'a beaucoup aidée.
Parfois je continue à prier, mais je formule rarement une demande, trop superstitieuse pour avoir une place dans ce système; je dis merci, ça m'aide à satisfaire mon besoin de montrer ma gratitude; je demande qu'on me donne la force d'affronter telle ou telle chose, ça m'aide à puiser dans mes ressources; je demande qu'on m'aide à être quelqu'un de bien, ça m'aide à garder en tête des objectifs globaux et à être altruiste quand l'immédiat voudrait que je cède à une pulsion égoïste. Cet échange intérieur, c'est un fil continu, une référence dans ma ligne de vie. J'ai aussi gardé comme guide principal le commandement de la Thelema : "fais ce que voudras". Ça m'aide à ne pas me laisser polluer par les pulsions et désirs parasites pour me concentrer sur ce qui importe réellement pour moi.
Çà c'est la partie personnelle, égocentrique. En ce qui concerne l'existence d'une puissance supérieure, je n'arrive pas à avoir d'opinion, de révélation, de décision. Ca m'intéresse énormément, j'y réfléchis surtout à travers les mathématiques et les théories de physique indéterministes. Je ne me sens pas capable d'en parler car c'est vraiment fouillis, mais ça me fascine; la profondeur de l'inconnu, de l'indicible; les théories et leurs fondements, leurs origines, leurs évolutions, leurs ramifications. Je suis surtout fascinée par la grandeur des réalisations à la gloire de Dieu, là encore ça rejoint la théorie des égrégores. En rentrant dans une cathédrale il y a quelques temps, ça m'a choquée. C'est comme les pyramides. Je trouve ça époustouflant, es réalisations qui demandent un effort continuel sur une durée colossale, érigées par des hommes dont tous les efforts convergent vers un unique concept : un même Dieu, ou une même divinité dans le cas des religions polythéistes.
A
AnonymousUser
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Je suis issue d'une famille catholique très pratiquante. J'ai fait tous mes sacrements (communion, profession de foi et Confirmation). Je suis donc allée au catéchisme jusqu'à mes 17 ans (enfin ça ne s'appelait plus comme ça, mais c'était le même principe).
Au départ, je ne me suis pas trop posée de questions, j'ai fait ça parce que c'était "normal". Mais lorsque je suis arrivée au lycée, je me suis rendue compte que je ne tenais absolument plus à continuer dans cette voie. Malheureusement, je n'ai pas eu trop trop le choix. Je ne pouvais pas refuser de faire ma Confirmation sous peine de me faire bannir de la famille (j'en rajoute un peu mais bon, je ressentais les choses de cette manière à l'époque). Du coup, je me forçais à aller aux week-ends de retraite, aux messes organisées. Honnêtement c'était un véritable supplice. Durant un des week-ends de retraite, on a été "obligés" de se confesser, je n'ai rien dit au prêtre, je trouvais ça tellement absurde.
Bref, j'ai fait ma Confirmation et à partir de là ma famille m'a laissée à peu près tranquille.
Aujourd'hui, je ne crois plus en rien (honnêtement, je ne suis pas sûre d'y avoir cru un jour). J'ai un rapport assez étrange avec la religion. En fait, j'en suis littéralement dégoûtée et je n'y crois absolument pas. Ca changera peut-être un jour je ne sais pas.
Les rares fois où je suis retournée à l'église après cette Confirmation (la plupart du temps pour des enterrements...), je pose mon cul sur une chaise et j'attends, je ne fais pas le signe de croix, je ne communie pas, je ne chante pas. Bref, je n'aime pas tous ces "carcans" qu'imposent les religions en fait...
Je respecte, mais ce n'est franchement pas pour moi.
Au départ, je ne me suis pas trop posée de questions, j'ai fait ça parce que c'était "normal". Mais lorsque je suis arrivée au lycée, je me suis rendue compte que je ne tenais absolument plus à continuer dans cette voie. Malheureusement, je n'ai pas eu trop trop le choix. Je ne pouvais pas refuser de faire ma Confirmation sous peine de me faire bannir de la famille (j'en rajoute un peu mais bon, je ressentais les choses de cette manière à l'époque). Du coup, je me forçais à aller aux week-ends de retraite, aux messes organisées. Honnêtement c'était un véritable supplice. Durant un des week-ends de retraite, on a été "obligés" de se confesser, je n'ai rien dit au prêtre, je trouvais ça tellement absurde.
Bref, j'ai fait ma Confirmation et à partir de là ma famille m'a laissée à peu près tranquille.
Aujourd'hui, je ne crois plus en rien (honnêtement, je ne suis pas sûre d'y avoir cru un jour). J'ai un rapport assez étrange avec la religion. En fait, j'en suis littéralement dégoûtée et je n'y crois absolument pas. Ca changera peut-être un jour je ne sais pas.
Les rares fois où je suis retournée à l'église après cette Confirmation (la plupart du temps pour des enterrements...), je pose mon cul sur une chaise et j'attends, je ne fais pas le signe de croix, je ne communie pas, je ne chante pas. Bref, je n'aime pas tous ces "carcans" qu'imposent les religions en fait...
Je respecte, mais ce n'est franchement pas pour moi.
j'allais dire quasiment la même chose que I-think.J'ai donc été élevée dans une famille très pratiquante, donc j'ai été baptisée, j'ai fait mon caté, mais par contre, j'ai arrêté après ma communion, mes parents m'ont laissé le choix à ce moment et je n'ai pas voulu faire ma confirmation. Les cours de catéchisme, je voyais ça un peu comme un cours d'histoire, jusqu'à ce que je puisse prendre un peu de recul, ce que j'aimais bien, c'était les trucs qu'on préparait : on bricolait, on organisait des trucs pour des oeuvres caritatives... Même à cette époque, je ne pense pas avoir été vraiment croyante à un moment. Et la confession, c'est un truc que j'ai jamais réussi, je ne disais rien, ça me semblait trop étrange comme situation.
Aujourd'hui, je ne suis donc ni pratiquante ni croyante, non pas que ça m'en ait dégoûté, mais je n'ai pas ressenti le besoin de continuer dans cette voie et je suis très bien étant athée. Maintenant, peut-être que je changerais un jour d'avis, ce n'est pas dit. Je ne vais jamais à l'église évidemment, en dehors des communions, mariages et enterrements, mais c'est vraiment pas mon truc, et si je peux éviter, je le fais en général.
J?ai été élevé dans une famille très catholique et très pratiquante. Petite, j?ai eu le droit à tout le toutim catéchisme, messe tous les dimanches, baptêmes, communion, profession de foi confirmation, etc.
Petite, ça ne me dérangeait pas plus que ça. Je ne me posais pas trop de questions. Je me disais « si maman me dit de le faire, c?est que c?est bon pour moi ».
Même l?entrée au collège et au lycée n?a pas ébranlée ma foi.
Mais elle a commencé à « disparaître » lorsque ma famille a connu des drames. J?ai perdu peu à peu ma confiance à Dieu.
Je me disais souvent que Dieu me détestait, nous détestaient pour nous imposer tant d?épreuves. Les cours de philosophie m?ont fait me poser des cas de questions aussi?
J?ai donc eu ma période un peu athée.
Puis peu à peu, je me suis remise à prier, pour des choses bêtes et moins bêtes (le Bac, le DEUG?). Ce déclic là est arrivé lors d?un pèlerinage à Lourdes.
Je ne vais plus du tout à l?église ou très rarement lors de baptêmes ou mariages mais j?ai la foi aujourd?hui.
Si je fais le bilan, je crois en une puissance supérieure mais je ne suis pas encore prête à l?appeler Dieu.
Petite, ça ne me dérangeait pas plus que ça. Je ne me posais pas trop de questions. Je me disais « si maman me dit de le faire, c?est que c?est bon pour moi ».
Même l?entrée au collège et au lycée n?a pas ébranlée ma foi.
Mais elle a commencé à « disparaître » lorsque ma famille a connu des drames. J?ai perdu peu à peu ma confiance à Dieu.
Je me disais souvent que Dieu me détestait, nous détestaient pour nous imposer tant d?épreuves. Les cours de philosophie m?ont fait me poser des cas de questions aussi?
J?ai donc eu ma période un peu athée.
Puis peu à peu, je me suis remise à prier, pour des choses bêtes et moins bêtes (le Bac, le DEUG?). Ce déclic là est arrivé lors d?un pèlerinage à Lourdes.
Je ne vais plus du tout à l?église ou très rarement lors de baptêmes ou mariages mais j?ai la foi aujourd?hui.
Si je fais le bilan, je crois en une puissance supérieure mais je ne suis pas encore prête à l?appeler Dieu.
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