Topic des amoureuses et des "en couple"
- Initiateur de la discussion Hawley
- Date de début
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- Mots-clés
- les essentiels
@Alnilam , @Clèves , @Adagio. , @Whynaute , @Deilephila elpenor , @Ronronlepotiron , @Gringo , @Pochemuchka-Lilou (j'espère n'oublier personne) ainsi qu'à toutes les Madz qui m'ont big-uppée : merci pour votre soutien. Je ne suis pas repassée poster depuis, j'ai eu un week-end compliqué, mais lire vos messages m'a vraiment réchauffé le coeur 
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Hello par ici 
Ca fait un bail que je n'ai plus rien écrit sur Madmoizelle, et encore moins dans ce topic, mais j'ai besoin d'exterioriser et peut-être d'avoir des avis extérieurs (navrée d'avance, ça risque d'être un peu long).
Ca fait un bail que je n'ai plus rien écrit sur Madmoizelle, et encore moins dans ce topic, mais j'ai besoin d'exterioriser et peut-être d'avoir des avis extérieurs (navrée d'avance, ça risque d'être un peu long).
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@Switch_Girl Mon conseil: est-ce que tu penses tenir encore 50 à 60 ans comme ceci? Parce que factuellement si vous ne vous quittez pas c'est ce qui va se produire.
Si jamais la réponse est oui mais pas dans ces conditions, alors tu peux demander fermement à ce qu'il se fasse dépister pour les troubles autistiques et s'il y a véritablement quelque chose, lui demander/imposer qu'il se fasse accompagner pour que sa communication soit plus aisée. Toi ça te permettra aussi d'en savoir plus sur comment il fonctionne et de savoir que telle phrase factuelle est dans sa tête un compliment.
Si par contre il n'a rien, il n'a aucune excuse et pour moi c'est un feignant au niveau de la relation avec toi.
Si la réponse est non, tu ne tiendra pas 50 à 60ans, ben faudra songer à la rupture parce que tu risque de devenir aigrie à ne pas vivre ta vie comme tu l'aimerais.
Sache aussi que des hommes qui font le ménage, qui font à manger variés, qui font des compliments, qui aiment partir en vacances/aller au ciné/au resto etc, ça existe, même s'il faut chercher un moment avant de les trouver.
Si jamais la réponse est oui mais pas dans ces conditions, alors tu peux demander fermement à ce qu'il se fasse dépister pour les troubles autistiques et s'il y a véritablement quelque chose, lui demander/imposer qu'il se fasse accompagner pour que sa communication soit plus aisée. Toi ça te permettra aussi d'en savoir plus sur comment il fonctionne et de savoir que telle phrase factuelle est dans sa tête un compliment.
Si par contre il n'a rien, il n'a aucune excuse et pour moi c'est un feignant au niveau de la relation avec toi.
Si la réponse est non, tu ne tiendra pas 50 à 60ans, ben faudra songer à la rupture parce que tu risque de devenir aigrie à ne pas vivre ta vie comme tu l'aimerais.
Sache aussi que des hommes qui font le ménage, qui font à manger variés, qui font des compliments, qui aiment partir en vacances/aller au ciné/au resto etc, ça existe, même s'il faut chercher un moment avant de les trouver.
@Gringo : merci pour ta réponse.
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@MaryJAnna : merci pour ton message et ton point de vue.
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Dernière édition :
@Switch_Girl : je te comprends sur la difficulté à communiquer tes besoins et identifier tes émotions! Ce travail que tu accomplis avec un·e psy, il te sera bénéfique que tu restes ou non en couple!
Ton compagnon pourrait s'avérer être un cobaye particulièrement intéressant pour tester de nouvelles manières de communiquer. J'avoue faire cela avec certain·es de mes proches et moins proches parfois : il y a des individus qui se prêtent très bien à l'expression de limites, de compliments, etc.
Et concernant ces doutes sur le fait de continuer ta relation : on t'a déjà proposé une projection à cinquante-soixante ans. Je serais plus modeste : combien de temps es-tu prête à rester dans cette relation si rien ne change ? Six mois ? Un an ? Plus ? Moins ?
Peut-être que tu peux réfléchir à cela et te donner une date. Cela pourrait te permettre d'avoir l'impression de reprendre la main.
Et aussi : que voudrais-tu changer ? Que te faudrait-il pour te sentir épanouie ?
Est-ce que tu lui as déjà exposé la peine que cela te faisait de ne pas avoir été complimentée le jour de ton anniversaire ? Et est-ce que tu pourrais lui expliciter ce que tu attends comme compliment ? Quitte à lui donner quelques exemples et lui demander qu'il élabore par lui-même ensuite (ça fait très prof-élève ou psy-patient·e ou client-coach, comme relation mais peut-être faut-il en passer par là ?). Est-ce que vous pourriez construire un répertoire de compliments à utiliser entre vous ?
Tu peux lui proposer des pistes, des choses à faire mais tu ne peux le forcer à rien. Je ne sais pas si tu as l'énergie pour cela (et c'est compréhensible si ce n'est pas le cas).
Est-ce que tu lui as déjà expliqué à quel point tu doutes du fait de rester avec lui du fait de ce manque de reconnaissance-valorisation ?
Sinon, je sais que j'avais lu Les cinq langages de l'amour, de Gary Chapman avec mon conjoint de l'époque. J'ai beaucoup de réserves sur ce livre, tant pour le genre auquel il appartient que pour certains propos très problématiques sur les violences conjugales.
Cela dit, j'y puise des sources de réflexion encore aujourd'hui et cela nous avait fait du bien à tous les deux de le lire (mon ex avait beaucoup adapté ses pratiques pour prendre en compte mes langages de l'amour. Moi... moins).
Ton compagnon pourrait s'avérer être un cobaye particulièrement intéressant pour tester de nouvelles manières de communiquer. J'avoue faire cela avec certain·es de mes proches et moins proches parfois : il y a des individus qui se prêtent très bien à l'expression de limites, de compliments, etc.
Et concernant ces doutes sur le fait de continuer ta relation : on t'a déjà proposé une projection à cinquante-soixante ans. Je serais plus modeste : combien de temps es-tu prête à rester dans cette relation si rien ne change ? Six mois ? Un an ? Plus ? Moins ?
Peut-être que tu peux réfléchir à cela et te donner une date. Cela pourrait te permettre d'avoir l'impression de reprendre la main.
Et aussi : que voudrais-tu changer ? Que te faudrait-il pour te sentir épanouie ?
Est-ce que tu lui as déjà exposé la peine que cela te faisait de ne pas avoir été complimentée le jour de ton anniversaire ? Et est-ce que tu pourrais lui expliciter ce que tu attends comme compliment ? Quitte à lui donner quelques exemples et lui demander qu'il élabore par lui-même ensuite (ça fait très prof-élève ou psy-patient·e ou client-coach, comme relation mais peut-être faut-il en passer par là ?). Est-ce que vous pourriez construire un répertoire de compliments à utiliser entre vous ?
Tu peux lui proposer des pistes, des choses à faire mais tu ne peux le forcer à rien. Je ne sais pas si tu as l'énergie pour cela (et c'est compréhensible si ce n'est pas le cas).
Est-ce que tu lui as déjà expliqué à quel point tu doutes du fait de rester avec lui du fait de ce manque de reconnaissance-valorisation ?
Sinon, je sais que j'avais lu Les cinq langages de l'amour, de Gary Chapman avec mon conjoint de l'époque. J'ai beaucoup de réserves sur ce livre, tant pour le genre auquel il appartient que pour certains propos très problématiques sur les violences conjugales.
Cela dit, j'y puise des sources de réflexion encore aujourd'hui et cela nous avait fait du bien à tous les deux de le lire (mon ex avait beaucoup adapté ses pratiques pour prendre en compte mes langages de l'amour. Moi... moins).
Ça m'énerve de commencer à faire face à des soucis aussi classiques mais l'inertie de mon mec face aux tâches domestiques commence à m'agacer fortement...
En fait on a eu tous les deux une période chargée au début de notre relation car on a tous les deux par hasard acheté un appart au même moment. On s'est donc souvent vus dans des appartements crades, en travaux, dans des quotidiens ultra chargés de travaux et achats qui nous empêchaient un peu de prendre soin de nos chez nous.
Mais.
Mais alors qu'on avait à peu près les mêmes charges perso (à ceci près que mon mec avait plus de travaux longs à faire chez lui que moi chez moi), j'ai toujours remarqué avec agacement que le soin de recevoir bien l'autre était plus accru chez moi que chez lui.
Déjà, niveau bouffe, je pense qu'on a de base un décalage dans nos façon de vivre. Perso j'ai toujours des choses en stocks, que je pense à renouveler constamment, au cas où j'ai envie de cuisiner quelque chose de compliqué, ou au contraire au cas où j'ai envie d'avoir un truc bon mais préparé au congel. Quand il vient, j'ai toujours plusieurs propositions à lui faire de plats réellement cuisinés et bons. Même quand j'étais dans un période de merde, parce qu'en plus je n'aime pas recevoir des gens le frigo vide.
Chez lui, c'est très souvent que j'arrive face à un frigo vide, ou pire, rempli de produits périmés. Parce que lui s'en fout, peut manger des chips à 23h en guise de repas, et ça ne lui fait apparemment pas tilt que moi j'aie des habitudes plus saines et que c'est un stress de les quitter. Quand j'exprime clairement que non je n'ai pas envie de manger un reste de pokawa et que je demande ce qu'il y a d'autre, j'ai droit à une boîte de maquereau ou de ratatouille, qu'il propose en plus de manger froide. Comment dire. Non. Non je n'ai pas envie de manger une boîte cassegrain froide. Il ne voit pas que quand moi je mets en avant mes habitudes, je lui fais des vrais plats, même pas forcément très complexes ?
Et puis il y a aussi cette inertie dans le rangement ou la simple organisation du quotidien. Exemple tout con, ce matin, chez lui, on se dit : on va manger le petit dej. Notre plaisir, c'est de manger des céréales au chocolat. J'étais occupée à laver un truc dans la cuisine. On se dit encore une fois "donc on mange ? Ok oui on mange". Et bah il ne va pas spontanément chercher deux bols et deux cuillères. Je ne sais pas ce qu'il foutait, il marchait en réfléchissant, me parlait, me regardait faire mon nettoyage. Mais il ne prenait pas les deux bols et les deux cuillères. Je le lui ai dit avec agacement : "tu ne veux pas prendre deux bols et deux cuillères ?". Il a réagi un peu car il a dû voir que ça m'agacait. Oui ça m'agace. Parce que c'est un peu tout le temps. Il ne sait pas mettre une table, encore moins avec spontanéité. Et je vois bien que quand il fait l'effort, il ne pense pas à tout, genre il n'y a pas les verres. Parfois chez moi il me propose de m'aider, alors je peux avoir la tendance de lui dire non, mais maintenant que je vois ce déséquilibre, je dis oui, mais je vois qu'il ne sait pas aider. Il est là, il est mignon, il veut bien faire, mais je ne comprends pas quand il ne voit pas simplement qu'il faut ajouter une grande cuillère dans le plat pour pouvoir servir par exemple. Ça devrait être spontané.
Et c'est des toutes petites choses, mais l'accumulation m'agace. Maintenant on n'a plus de travaux, et ça m'agace d'arriver chez lui et de voir qu'il n'a pas rempli son frigo depuis DEUX semaines. Et qu'il n'y a pas pensé juste pour moi. Des fois je suis obligée de lui demander s'il y aura bien à manger pour moi le lendemain matin avant de partir au travail car je crains qu'il n'y pense pas lui-même.
Et en fait s'ajoute que la bouffe pour moi c'est un sujet sensible et que je n'aime pas avoir à y penser.
Bref on va devoir avoir une petite conversation je pense et ça m'agace d'avance.
Et le pire c'est que moi je suis connue pour être une personne pas trop organisée et pas trop portée sur le ménage, donc qu'est-ce que ça me saoule d'être dans le rôle de la mécontente !
En fait on a eu tous les deux une période chargée au début de notre relation car on a tous les deux par hasard acheté un appart au même moment. On s'est donc souvent vus dans des appartements crades, en travaux, dans des quotidiens ultra chargés de travaux et achats qui nous empêchaient un peu de prendre soin de nos chez nous.
Mais.
Mais alors qu'on avait à peu près les mêmes charges perso (à ceci près que mon mec avait plus de travaux longs à faire chez lui que moi chez moi), j'ai toujours remarqué avec agacement que le soin de recevoir bien l'autre était plus accru chez moi que chez lui.
Déjà, niveau bouffe, je pense qu'on a de base un décalage dans nos façon de vivre. Perso j'ai toujours des choses en stocks, que je pense à renouveler constamment, au cas où j'ai envie de cuisiner quelque chose de compliqué, ou au contraire au cas où j'ai envie d'avoir un truc bon mais préparé au congel. Quand il vient, j'ai toujours plusieurs propositions à lui faire de plats réellement cuisinés et bons. Même quand j'étais dans un période de merde, parce qu'en plus je n'aime pas recevoir des gens le frigo vide.
Chez lui, c'est très souvent que j'arrive face à un frigo vide, ou pire, rempli de produits périmés. Parce que lui s'en fout, peut manger des chips à 23h en guise de repas, et ça ne lui fait apparemment pas tilt que moi j'aie des habitudes plus saines et que c'est un stress de les quitter. Quand j'exprime clairement que non je n'ai pas envie de manger un reste de pokawa et que je demande ce qu'il y a d'autre, j'ai droit à une boîte de maquereau ou de ratatouille, qu'il propose en plus de manger froide. Comment dire. Non. Non je n'ai pas envie de manger une boîte cassegrain froide. Il ne voit pas que quand moi je mets en avant mes habitudes, je lui fais des vrais plats, même pas forcément très complexes ?
Et puis il y a aussi cette inertie dans le rangement ou la simple organisation du quotidien. Exemple tout con, ce matin, chez lui, on se dit : on va manger le petit dej. Notre plaisir, c'est de manger des céréales au chocolat. J'étais occupée à laver un truc dans la cuisine. On se dit encore une fois "donc on mange ? Ok oui on mange". Et bah il ne va pas spontanément chercher deux bols et deux cuillères. Je ne sais pas ce qu'il foutait, il marchait en réfléchissant, me parlait, me regardait faire mon nettoyage. Mais il ne prenait pas les deux bols et les deux cuillères. Je le lui ai dit avec agacement : "tu ne veux pas prendre deux bols et deux cuillères ?". Il a réagi un peu car il a dû voir que ça m'agacait. Oui ça m'agace. Parce que c'est un peu tout le temps. Il ne sait pas mettre une table, encore moins avec spontanéité. Et je vois bien que quand il fait l'effort, il ne pense pas à tout, genre il n'y a pas les verres. Parfois chez moi il me propose de m'aider, alors je peux avoir la tendance de lui dire non, mais maintenant que je vois ce déséquilibre, je dis oui, mais je vois qu'il ne sait pas aider. Il est là, il est mignon, il veut bien faire, mais je ne comprends pas quand il ne voit pas simplement qu'il faut ajouter une grande cuillère dans le plat pour pouvoir servir par exemple. Ça devrait être spontané.
Et c'est des toutes petites choses, mais l'accumulation m'agace. Maintenant on n'a plus de travaux, et ça m'agace d'arriver chez lui et de voir qu'il n'a pas rempli son frigo depuis DEUX semaines. Et qu'il n'y a pas pensé juste pour moi. Des fois je suis obligée de lui demander s'il y aura bien à manger pour moi le lendemain matin avant de partir au travail car je crains qu'il n'y pense pas lui-même.
Et en fait s'ajoute que la bouffe pour moi c'est un sujet sensible et que je n'aime pas avoir à y penser.
Bref on va devoir avoir une petite conversation je pense et ça m'agace d'avance.
Et le pire c'est que moi je suis connue pour être une personne pas trop organisée et pas trop portée sur le ménage, donc qu'est-ce que ça me saoule d'être dans le rôle de la mécontente !
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