Quelle joie de voir ce sujet ici ! 
Je suis hypersensible, extrêmement émotive et empathique. Et vous lire me permet de me dire que non je ne suis pas seule, que certaines personnes en souffrent comme moi et sont confrontées egégalement à l'incompréhension et au dédain des autres.
Il y a des moments où je ne supporte pas qu'on me touche. Ces derniers temps, j'ai ressenti une gêne énorme quand ma mère venait m'enserer, notamment par derrière. Je ne me sens pas confortable, j'ai une impression de poids sur les zones en contact avec elle. Je ne sais pas vraiment pourquoi car ces temps-ci on s'entend plutôt bien, elle et moi. Bref, c'est dur de le lui dire sans lui faire de peine.
J'ai aussi du mal avec certaines sensations, comme le frôlement d'un cheveu sur mon bras. Ça me crispe, me gratte, me dérange.
@Enthalys, courage !
Ce n'est pas facile d'être pris de ce genre de crises, surtout dans un lieu public. Mais tu n'as pas à avoir honte, cela arrive à tout le monde de passer par ces moments là et ce n'est pas grave.
Personnellement, en cas de crise de ce genre, j'essaie de prendre du rescue (en pastille au crumberries ou au citron, c'est très bon en plus) pour me calmer. Je ne sais pas si tu connais, mais peut-être que cela pourrait t'aider.
Ce n'est pas un médicament miracle, ce n'est pas efficace à 100% mais ça aide un peu, je trouve.
J'ai vécu une crise aussi en cours dernièrement.
Un terrible malentendu avec deux camarades de classe les a conduit à être violents dans leurs propos (un garçon m'a même dit que si j'avais été un garçon, il m'aurait déjà emplâtrée...
) et je n'ai pas reussi à retenir mes larmes. Le pire, c'est que je ne voulais pas pleuré car le garçon avait dit un truc du genre "Et v'là qu'elle va encore chialer cette conne" et je ne voulais pas lui donner raison... mais la situation était injuste, issue d'un malentendu stupide qu'on ne voulait pas me laisser expliquer, et donc les larmes ont fini par couler 
!
Mes sanglots ont diminué quand un ami m'a dit "au moins tu pisseras moins". C'est toujours ça !
Mon père a eu la délicatesse de m'éviter le bus en faisant un détour pour venir me chercher. Il a ramené du rescue et un de mes anxiolytiques pour m'aider à me calmer et a été très doux avec moi.
Bon, le point positif : la fille s'est excusée plus tard et le garçon une semaine après (il a pris son temps mais il a réussi ! Youhou !)
Je suis hypersensible, extrêmement émotive et empathique. Et vous lire me permet de me dire que non je ne suis pas seule, que certaines personnes en souffrent comme moi et sont confrontées egégalement à l'incompréhension et au dédain des autres.(Dis-moi si tu veux que je te décite)
Il y a des moments où je ne supporte pas qu'on me touche. Ces derniers temps, j'ai ressenti une gêne énorme quand ma mère venait m'enserer, notamment par derrière. Je ne me sens pas confortable, j'ai une impression de poids sur les zones en contact avec elle. Je ne sais pas vraiment pourquoi car ces temps-ci on s'entend plutôt bien, elle et moi. Bref, c'est dur de le lui dire sans lui faire de peine.
J'ai aussi du mal avec certaines sensations, comme le frôlement d'un cheveu sur mon bras. Ça me crispe, me gratte, me dérange.
@Enthalys, courage !
Ce n'est pas facile d'être pris de ce genre de crises, surtout dans un lieu public. Mais tu n'as pas à avoir honte, cela arrive à tout le monde de passer par ces moments là et ce n'est pas grave. Personnellement, en cas de crise de ce genre, j'essaie de prendre du rescue (en pastille au crumberries ou au citron, c'est très bon en plus) pour me calmer. Je ne sais pas si tu connais, mais peut-être que cela pourrait t'aider.
Ce n'est pas un médicament miracle, ce n'est pas efficace à 100% mais ça aide un peu, je trouve. J'ai vécu une crise aussi en cours dernièrement.
Un terrible malentendu avec deux camarades de classe les a conduit à être violents dans leurs propos (un garçon m'a même dit que si j'avais été un garçon, il m'aurait déjà emplâtrée...) et je n'ai pas reussi à retenir mes larmes. Le pire, c'est que je ne voulais pas pleuré car le garçon avait dit un truc du genre "Et v'là qu'elle va encore chialer cette conne" et je ne voulais pas lui donner raison... mais la situation était injuste, issue d'un malentendu stupide qu'on ne voulait pas me laisser expliquer, et donc les larmes ont fini par couler !Mes sanglots ont diminué quand un ami m'a dit "au moins tu pisseras moins". C'est toujours ça !
Mon père a eu la délicatesse de m'éviter le bus en faisant un détour pour venir me chercher. Il a ramené du rescue et un de mes anxiolytiques pour m'aider à me calmer et a été très doux avec moi.
Bon, le point positif : la fille s'est excusée plus tard et le garçon une semaine après (il a pris son temps mais il a réussi ! Youhou !)
