Comme pas mal de personnes, j'ai aussi l'impression de me retrouver dans ce "mouvement", cette "tendance".
Je crois tout simplement que lorsqu'on catégorise un groupe d'individu, c'est rassurant (ex: le stéréotype). Mettre une étiquette sur quelque chose (concept, personne, mouvement), ça permet de classer les choses (de manière bien trop réductrice), de faire le tri ... et surtout, c'est une réaction très humaine (la peur de l'inconnu, tout ça, tout ça).
Et d'un autre côté, je pense que pour beaucoup de gens, surtout des jeunes qui se cherchent (ou des moins jeunes ^^), ça les rassure qu'on les mette dans certains groupes à critères (aux US on a les pom-pom girls, les sportifs, les geeks, les nerds ... ici on avait à une époque les gothiques, les skaters, les choubabs, puis les émo, puis les hipsters, etc.) parce qu'il y a une certaine fierté d'appartenir à un mouvement, de cultiver cette appartenance.
Cela dit, on aime pas bien être catégorisé non plus (et là, ceux qui refusent d'être jetés dans des groupes vont aussi être étiquettés d'une manière ou d'une autre : "les rebelles" ahah).
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S'il y a bien un critère de la tendance twee qui ne me correspond pas c'est la positive attitude non-stop car je suis de nature plutôt pessimiste et sarcastique (ce qui ne m'empêche pas d'être heureuse, de me poiler et de bien faire poiler mes copains), et pour ce qui est du réconfort, j'assume très bien de me plonger quelques heures dans un bon film, une bonne série, un joli blog de déco, des tutos make-up, coiffures ... Ca ne fait de mal à personne, ça remonte le moral, ça inspire, ça peut changer la vie, donner confiance ... Du moment qu'on garde une certaine distance, qu'on ne se laisse pas happer et qu'on revient sur terre ...
C'est vrai que, pour beaucoup de jeunes, d'adulescents, moi la première, cet univers tout mignonnet et doux au couleurs pastelles, aux odeurs chamalows, tout ça, ça rappelle l'enfance et donc ça donne encore moins envie de la quitter pour de bon, on s'y réfugie si facilement qu'il est encore plus difficile d'en sortir (et ces foutues séries américaines qui nous refourguent des acteurs à la vingtaine voire trentaine qui jouent des rôles de lycéens ... ça chamboule un peu à la longue, non ?).
Autre critère auquel je n'adhère pas : Wes Anderson, tout simplement parce que je n'ai vu aucun de ses films et que je ne suis pas sûre de les aimer d'ailleurs.
Sinon, je n'aime pas du tout Zooey Deschanel (rien à voir avec JGL), son style, son jeu d'actrice ...
SORRY pour le méga pavé, mais cet article m'a fait pas mal réfléchir.
Je crois tout simplement que lorsqu'on catégorise un groupe d'individu, c'est rassurant (ex: le stéréotype). Mettre une étiquette sur quelque chose (concept, personne, mouvement), ça permet de classer les choses (de manière bien trop réductrice), de faire le tri ... et surtout, c'est une réaction très humaine (la peur de l'inconnu, tout ça, tout ça).
Et d'un autre côté, je pense que pour beaucoup de gens, surtout des jeunes qui se cherchent (ou des moins jeunes ^^), ça les rassure qu'on les mette dans certains groupes à critères (aux US on a les pom-pom girls, les sportifs, les geeks, les nerds ... ici on avait à une époque les gothiques, les skaters, les choubabs, puis les émo, puis les hipsters, etc.) parce qu'il y a une certaine fierté d'appartenir à un mouvement, de cultiver cette appartenance.
Cela dit, on aime pas bien être catégorisé non plus (et là, ceux qui refusent d'être jetés dans des groupes vont aussi être étiquettés d'une manière ou d'une autre : "les rebelles" ahah).
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S'il y a bien un critère de la tendance twee qui ne me correspond pas c'est la positive attitude non-stop car je suis de nature plutôt pessimiste et sarcastique (ce qui ne m'empêche pas d'être heureuse, de me poiler et de bien faire poiler mes copains), et pour ce qui est du réconfort, j'assume très bien de me plonger quelques heures dans un bon film, une bonne série, un joli blog de déco, des tutos make-up, coiffures ... Ca ne fait de mal à personne, ça remonte le moral, ça inspire, ça peut changer la vie, donner confiance ... Du moment qu'on garde une certaine distance, qu'on ne se laisse pas happer et qu'on revient sur terre ...
C'est vrai que, pour beaucoup de jeunes, d'adulescents, moi la première, cet univers tout mignonnet et doux au couleurs pastelles, aux odeurs chamalows, tout ça, ça rappelle l'enfance et donc ça donne encore moins envie de la quitter pour de bon, on s'y réfugie si facilement qu'il est encore plus difficile d'en sortir (et ces foutues séries américaines qui nous refourguent des acteurs à la vingtaine voire trentaine qui jouent des rôles de lycéens ... ça chamboule un peu à la longue, non ?).
Autre critère auquel je n'adhère pas : Wes Anderson, tout simplement parce que je n'ai vu aucun de ses films et que je ne suis pas sûre de les aimer d'ailleurs.
Sinon, je n'aime pas du tout Zooey Deschanel (rien à voir avec JGL), son style, son jeu d'actrice ...
SORRY pour le méga pavé, mais cet article m'a fait pas mal réfléchir.
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