@Folle Furieuse pour compléter la réponse de @Astipalaya , il faut aussi bien se dire que dans le domaine de la santé publique, on pense en termes globaux. Si une population est plus à risque, alors elle doit faire l'objet d'une surveillances, de mesures particulières. Il se trouve que dans ce cas c'est lié à une pratique sexuelle et cela concerne dans la plupart des cas une population qui est déjà victime de discrimination sociale, donc ça cristallise le débat.
Je pense au cas de la drépanocytose qui concerne en majorité des personnes originaires de l'Afrique subsaharienne, de l'Inde, des Antilles, du Moyen-Orient et qui fait l'objet d'un dépistage ciblé. Là encore, une population est particulièrement visée et va faire l'objet de mesures spécifiques pour des raisons statistiques.
Ce que j'essaye d'expliquer c'est qu'en matière de santé publique, la discrimination s'appelle ciblage et qu'elle n'existe que pour optimiser les chances de maintenir l'état de santé de la population en bonne santé globale.
Je pense au cas de la drépanocytose qui concerne en majorité des personnes originaires de l'Afrique subsaharienne, de l'Inde, des Antilles, du Moyen-Orient et qui fait l'objet d'un dépistage ciblé. Là encore, une population est particulièrement visée et va faire l'objet de mesures spécifiques pour des raisons statistiques.
Ce que j'essaye d'expliquer c'est qu'en matière de santé publique, la discrimination s'appelle ciblage et qu'elle n'existe que pour optimiser les chances de maintenir l'état de santé de la population en bonne santé globale.
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