Une bébé renarde sauvée par un couple
- Initiateur de la discussion Sarah Bocelli
- Date de début
C'est Rox et Rouky, il faut pas achever les dessins animés de mon enfance comme ça...kaindaty;4724685 a dit :
Je suis contente de lire vos réactions. Je vais reprendre quelques points abordés...
@Kaindaty, @Yoghourt., @missdusud : Certaines espèces peuvent être relâchées dans la nature, après avoir côtoyé l'homme pour être soignées, mais pas toutes. Pour celles qui ne peuvent pas, on dit qu'elles sont imprégnées ; c'est-à-dire qu'elles n'ont plus peur de l'homme.
Par exemple, le cerf, le renard, l'ours sont des animaux qui s'imprègnent très facilement. Et c'est irréversible. Cela entraine des problèmes pour l'individu en lui-même (il ne retournera jamais dans la vie sauvage car si c'est le cas, il se rapprochera des hommes, il risquera de se faire tuer), mais aussi pour les hommes eux-mêmes (à la maturité sexuelle, les mâles peuvent devenir agressifs et s'attaquer aux humains mâles en les considérants comme des rivaux ; ou prendre plus simplement la confiance en s'approchant d'habitations et en cherchant à se nourrir trop près des hommes, pouvant également entrainer des risques de confrontation).
Je vous ai parlé du cerf, dans le même centre de soin, il y avait également des renards. L'un d'eux était aveugle, je ne sais plus ce qu'il lui était arrivé, mais en gros, évidemment, impossible de le relâcher. C'était un amour, et d'ailleurs un des acteurs du film Le renard et l'enfant. Une autre renarde était également là. Pour le coup, elle allait très bien, mais elle était imprégnée, avait été récupérée par des humains, et impossible de la relâcher. Elle est devenue aussi sociable qu'un chien, même pire, elle hurlait pour avoir des câlins et qu'on s'occupe d'elle, un vrai pot de colle. C'est très mignon, évidemment, mais elle passait ses journées dans un box, et ce n'était pas sa place...
Donc pour conclure, je ne sais pas comment ça se passe aux EU, et s'ils prévoient un programme de réintroduction pour cette renarde. Mais si cette vidéo avait été faite en France, elle aurait été amenée dans un centre de soin par la dame, et elle ne l'aurait certainement jamais quitté.
@whatsxername : Personnellement, le terme de nuisible me dérange, car c'est une classification de la faune sauvage très anthropocentrée. D'autant plus que ce terme est utilisé un peu n'importe comment, et si certains lobbying le pouvaient, les grands prédateurs tels que le loup, le lynx ou l'ours seraient classés nuisibles. Pour qu'une espèce le soit, il faut prouver qu'elle entraine un risque sanitaire (c'est le cas du renard) ou un risque pour l'activité agricole/sylvicole/aquacole (par exemple le sanglier, qui détruit les cultures).
Certaines espèces comme les martres ou les fouines sont classées nuisibles dans des départements car les habitants se plaignent d'en avoir dans leur grenier. Ces arrêtés préfectoraux sont en fait illégaux, car ça n'est pas une raison suffisante pour classer un animal comme nuisible. Ces espèces là font d'autant plus débat qu'elles sont protégées dans certains pays de l'UE, alors qu'ici, on les tue.
@PoO42 : Je me suis posée la même question, je n'arrivais pas à voir où elle était blessée. Mais dans l'autre vidéo, de la rencontre, on voit nettement qu'elle a été mordue à la gorge et son sang séché sur le pelage. La vétérinaire a également su remarquer qu'elle était dans un stade de déshydratation avancée.
Pour les faons, ça te parait évident, mais crois moi, je t'assure que ça ne l'est pas pour tout le monde !! Tu n'imagines pas le nombre de Bambi qui sont ramenés dans des centres de faunes sauvages...
Et pour les oisillons, ce n'est pas si évident de voir qu'un jeune est juste en phase de test pour ses premiers vols. Je me souviens d'un parc où je promenais ma chienne, et un couple de pie y avait niché. J'observais leur parade, la nidification, le nourrissage du petit, jusqu'à ces premiers vols. Il galérait, et régulièrement je le ramassais pour le remettre sur une branche, quand je le croisais (ce que vous pouvez faire, si vous en trouvez). J'avais appris à ma chienne à le laisser tranquille, et t'inquiète que lorsqu'elle s'approchait, les parents, qui étaient toujours bienveillants au dessus, lui fonçaient dessus pour la faire partir. Et un jour, un abruti de papi (ça m'énerve encore quand j'y repense), qui se promenait dans le parc avec sa petite fille, l'a ramassée, j'arrivais au moment où ils partaient, j'ai vu qu'ils l'avaient dans les mains, je leur ai couru après, je leur ai expliqué, j'ai montré les parents qui hurlaient de voir leur petit emmené, et ce gros c*n m'a regardé avec son air de "j'en ai rien à foutre de ce que tu me racontes" et m'a dit "de toute façon, il sera bien mieux avec nous, on a bien vu qu'il volait pas, ça fait plaisir à ma petite fille, on va le nourrir". Ils se sont barrés avec. Grrrrrrrr que les gens le font quand ils ne sont pas avertis, ok, je comprends la confusion, mais là, j'étais folle de rage....!!!!!
Et concernant une petite boule toute frêle à peine sortie de l'oeuf, j'en ai moi-même récupéré pas mal que je trouvais par terre quand j'étais petiote, sans le plumage entier, assez mal en point (chopés par des chats). J'ai jamais réussi à les faire survivre. C'est très compliqué à maintenir en vie. Il faut une couveuse, l'alimentation adaptée, avec la seringue adaptée... bonne chance ! Le mieux est encore de les emmener dans un centre de soin qui aura tout ce qu'il faut pour tenter de les sauver.
Mais si après tu y arrives, tu ne peux pas garder un animal sauvage, la loi l'interdit. Il faut obtenir des certificats de capacité pour ça (pour l'espèce en question, ou le groupe d'espèces), se sont des dossiers difficiles à monter, mais ça se fait. Si l'espèce est protégée (si tu trouves un rapace par exemple), c'est encore plus interdit. L'écureuil roux, par exemple, est une espèce protégée (et l'espèce régresse de plus en plus), c'est donc impossible d'en détenir (et un peu idiot car un écureuil, c'est hyperactif et du coup super chiant !).
@lililapie : Effectivement, les rapaces font partie de ces espèces qui peuvent être relâchées après avoir été soigné. Mais encore une fois, ça ne se fait pas n'importe comment. Si vous relâchez un rapace que vous avez soigné chez vous, ne vous attendez pas à le voir partir en vous faisant un dernier coucou (enfin si vous le gardez longtemps du moins).
Dans la plupart des centres de soin que j'ai côtoyé, lorsqu'un rapace est récupéré, ou plus généralement une espèce d'oiseau qui peut être relâchée, plusieurs options se posent :
- L'oiseau est très mal en point, il a peu de chances de survivre, ou bien il peut être soigné mais ne pourra jamais voler, et son espèce n'est pas menacée d'extinction ou en régression : il est euthanasié. C'est dur, mais sauver un oiseau pour le laisser en cage, ça n'est pas dans la politique de la plupart des centres de soin, et ça entraine un coût important, pour des structures généralement à très faible budget, qui préfèrent concentrer leur budget sur des individus pouvant être relâchés ou être utilisés dans des programmes de repro.
- Idem qu'au dessus, sauf que l'animal récupéré fait partie d'une espèce menacée. Il sera alors soigné si c'est possible, puis installé dans une volière avec un congénère de son espèce, du sexe opposé, crac crac boom boom, le but étant de relâcher ensuite leur progéniture pour alimenter les effectifs de l'espèce.
- L'animal pourra revoler après avoir été soigné. Après les soins apportés, il sera alors placé dans une très grande volière de rééducation, si jamais il a été immobilisé trop longtemps (il réapprendra et se musclera à nouveau pour voler correctement). Il sera ensuite placé dans une autre volière, à l’écart des humains, et surtout, avec une partie complètement cloisonnée, du côté du passage des humains. Il sera nourri grâce à une trape, où des animaux morts et entiers lui seront donnés. Il me semble que dans certains centres, les volières sont parfois ouvertes au bout d’un moment, pour qu’il fasse des allers-retours si jamais il en a besoin. D’autres individus sont relâchés là où ils ont été trouvés, ou dans un milieu favorable à l’espèce si jamais ils sont venus de loin.
Voilà… Et pour celle qui parlait des hérissons, effectivement, c’est interdit de les garder chez soi. Après, lorsque vous trouvez un hérisson en hiver, et qu’il n’est pas entrain d’hiberner, il risque très certainement de mourir. Ca arrive souvent de voir des hérissons, pris de courts par le froid, qui ne sont pas entrés en hibernation à temps. Il existe des associations de protection des hérissons (si si !), qui les récupèrent et les distribuent, le temps de l’hiver, à leur groupe de bénévoles familles d'accueil pour qu’ils soient nourris et mis au chaud pour être relâchés au printemps. Donc si vous êtes en mal d’animaux sauvages chez vous, vous pouvez toujours vous rapprocher de ce type d’associations. Mais bon, je vous préviens… un hérisson, ça a beau être mignon, ça pue et c’est souvent plein de tiques !
Autre solution : les centres de soin ont besoin de main d'oeuvre, et c'est possible, dans certains d'entre eux, d'y passer un weekend, une semaine, pour aider à s'occuper des animaux. Vous ne ferez pas de trucs extraordinaires, mais ça aidera beaucoup le centre, et ça vous permettra de comprendre comment ça fonctionne.
@Kaindaty, @Yoghourt., @missdusud : Certaines espèces peuvent être relâchées dans la nature, après avoir côtoyé l'homme pour être soignées, mais pas toutes. Pour celles qui ne peuvent pas, on dit qu'elles sont imprégnées ; c'est-à-dire qu'elles n'ont plus peur de l'homme.
Par exemple, le cerf, le renard, l'ours sont des animaux qui s'imprègnent très facilement. Et c'est irréversible. Cela entraine des problèmes pour l'individu en lui-même (il ne retournera jamais dans la vie sauvage car si c'est le cas, il se rapprochera des hommes, il risquera de se faire tuer), mais aussi pour les hommes eux-mêmes (à la maturité sexuelle, les mâles peuvent devenir agressifs et s'attaquer aux humains mâles en les considérants comme des rivaux ; ou prendre plus simplement la confiance en s'approchant d'habitations et en cherchant à se nourrir trop près des hommes, pouvant également entrainer des risques de confrontation).
Je vous ai parlé du cerf, dans le même centre de soin, il y avait également des renards. L'un d'eux était aveugle, je ne sais plus ce qu'il lui était arrivé, mais en gros, évidemment, impossible de le relâcher. C'était un amour, et d'ailleurs un des acteurs du film Le renard et l'enfant. Une autre renarde était également là. Pour le coup, elle allait très bien, mais elle était imprégnée, avait été récupérée par des humains, et impossible de la relâcher. Elle est devenue aussi sociable qu'un chien, même pire, elle hurlait pour avoir des câlins et qu'on s'occupe d'elle, un vrai pot de colle. C'est très mignon, évidemment, mais elle passait ses journées dans un box, et ce n'était pas sa place...
Donc pour conclure, je ne sais pas comment ça se passe aux EU, et s'ils prévoient un programme de réintroduction pour cette renarde. Mais si cette vidéo avait été faite en France, elle aurait été amenée dans un centre de soin par la dame, et elle ne l'aurait certainement jamais quitté.
@whatsxername : Personnellement, le terme de nuisible me dérange, car c'est une classification de la faune sauvage très anthropocentrée. D'autant plus que ce terme est utilisé un peu n'importe comment, et si certains lobbying le pouvaient, les grands prédateurs tels que le loup, le lynx ou l'ours seraient classés nuisibles. Pour qu'une espèce le soit, il faut prouver qu'elle entraine un risque sanitaire (c'est le cas du renard) ou un risque pour l'activité agricole/sylvicole/aquacole (par exemple le sanglier, qui détruit les cultures).
Certaines espèces comme les martres ou les fouines sont classées nuisibles dans des départements car les habitants se plaignent d'en avoir dans leur grenier. Ces arrêtés préfectoraux sont en fait illégaux, car ça n'est pas une raison suffisante pour classer un animal comme nuisible. Ces espèces là font d'autant plus débat qu'elles sont protégées dans certains pays de l'UE, alors qu'ici, on les tue.
@PoO42 : Je me suis posée la même question, je n'arrivais pas à voir où elle était blessée. Mais dans l'autre vidéo, de la rencontre, on voit nettement qu'elle a été mordue à la gorge et son sang séché sur le pelage. La vétérinaire a également su remarquer qu'elle était dans un stade de déshydratation avancée.
Pour les faons, ça te parait évident, mais crois moi, je t'assure que ça ne l'est pas pour tout le monde !! Tu n'imagines pas le nombre de Bambi qui sont ramenés dans des centres de faunes sauvages...
Et pour les oisillons, ce n'est pas si évident de voir qu'un jeune est juste en phase de test pour ses premiers vols. Je me souviens d'un parc où je promenais ma chienne, et un couple de pie y avait niché. J'observais leur parade, la nidification, le nourrissage du petit, jusqu'à ces premiers vols. Il galérait, et régulièrement je le ramassais pour le remettre sur une branche, quand je le croisais (ce que vous pouvez faire, si vous en trouvez). J'avais appris à ma chienne à le laisser tranquille, et t'inquiète que lorsqu'elle s'approchait, les parents, qui étaient toujours bienveillants au dessus, lui fonçaient dessus pour la faire partir. Et un jour, un abruti de papi (ça m'énerve encore quand j'y repense), qui se promenait dans le parc avec sa petite fille, l'a ramassée, j'arrivais au moment où ils partaient, j'ai vu qu'ils l'avaient dans les mains, je leur ai couru après, je leur ai expliqué, j'ai montré les parents qui hurlaient de voir leur petit emmené, et ce gros c*n m'a regardé avec son air de "j'en ai rien à foutre de ce que tu me racontes" et m'a dit "de toute façon, il sera bien mieux avec nous, on a bien vu qu'il volait pas, ça fait plaisir à ma petite fille, on va le nourrir". Ils se sont barrés avec. Grrrrrrrr que les gens le font quand ils ne sont pas avertis, ok, je comprends la confusion, mais là, j'étais folle de rage....!!!!!
Et concernant une petite boule toute frêle à peine sortie de l'oeuf, j'en ai moi-même récupéré pas mal que je trouvais par terre quand j'étais petiote, sans le plumage entier, assez mal en point (chopés par des chats). J'ai jamais réussi à les faire survivre. C'est très compliqué à maintenir en vie. Il faut une couveuse, l'alimentation adaptée, avec la seringue adaptée... bonne chance ! Le mieux est encore de les emmener dans un centre de soin qui aura tout ce qu'il faut pour tenter de les sauver.
Mais si après tu y arrives, tu ne peux pas garder un animal sauvage, la loi l'interdit. Il faut obtenir des certificats de capacité pour ça (pour l'espèce en question, ou le groupe d'espèces), se sont des dossiers difficiles à monter, mais ça se fait. Si l'espèce est protégée (si tu trouves un rapace par exemple), c'est encore plus interdit. L'écureuil roux, par exemple, est une espèce protégée (et l'espèce régresse de plus en plus), c'est donc impossible d'en détenir (et un peu idiot car un écureuil, c'est hyperactif et du coup super chiant !).
@lililapie : Effectivement, les rapaces font partie de ces espèces qui peuvent être relâchées après avoir été soigné. Mais encore une fois, ça ne se fait pas n'importe comment. Si vous relâchez un rapace que vous avez soigné chez vous, ne vous attendez pas à le voir partir en vous faisant un dernier coucou (enfin si vous le gardez longtemps du moins).
Dans la plupart des centres de soin que j'ai côtoyé, lorsqu'un rapace est récupéré, ou plus généralement une espèce d'oiseau qui peut être relâchée, plusieurs options se posent :
- L'oiseau est très mal en point, il a peu de chances de survivre, ou bien il peut être soigné mais ne pourra jamais voler, et son espèce n'est pas menacée d'extinction ou en régression : il est euthanasié. C'est dur, mais sauver un oiseau pour le laisser en cage, ça n'est pas dans la politique de la plupart des centres de soin, et ça entraine un coût important, pour des structures généralement à très faible budget, qui préfèrent concentrer leur budget sur des individus pouvant être relâchés ou être utilisés dans des programmes de repro.
- Idem qu'au dessus, sauf que l'animal récupéré fait partie d'une espèce menacée. Il sera alors soigné si c'est possible, puis installé dans une volière avec un congénère de son espèce, du sexe opposé, crac crac boom boom, le but étant de relâcher ensuite leur progéniture pour alimenter les effectifs de l'espèce.
- L'animal pourra revoler après avoir été soigné. Après les soins apportés, il sera alors placé dans une très grande volière de rééducation, si jamais il a été immobilisé trop longtemps (il réapprendra et se musclera à nouveau pour voler correctement). Il sera ensuite placé dans une autre volière, à l’écart des humains, et surtout, avec une partie complètement cloisonnée, du côté du passage des humains. Il sera nourri grâce à une trape, où des animaux morts et entiers lui seront donnés. Il me semble que dans certains centres, les volières sont parfois ouvertes au bout d’un moment, pour qu’il fasse des allers-retours si jamais il en a besoin. D’autres individus sont relâchés là où ils ont été trouvés, ou dans un milieu favorable à l’espèce si jamais ils sont venus de loin.
Voilà… Et pour celle qui parlait des hérissons, effectivement, c’est interdit de les garder chez soi. Après, lorsque vous trouvez un hérisson en hiver, et qu’il n’est pas entrain d’hiberner, il risque très certainement de mourir. Ca arrive souvent de voir des hérissons, pris de courts par le froid, qui ne sont pas entrés en hibernation à temps. Il existe des associations de protection des hérissons (si si !), qui les récupèrent et les distribuent, le temps de l’hiver, à leur groupe de bénévoles familles d'accueil pour qu’ils soient nourris et mis au chaud pour être relâchés au printemps. Donc si vous êtes en mal d’animaux sauvages chez vous, vous pouvez toujours vous rapprocher de ce type d’associations. Mais bon, je vous préviens… un hérisson, ça a beau être mignon, ça pue et c’est souvent plein de tiques !
Autre solution : les centres de soin ont besoin de main d'oeuvre, et c'est possible, dans certains d'entre eux, d'y passer un weekend, une semaine, pour aider à s'occuper des animaux. Vous ne ferez pas de trucs extraordinaires, mais ça aidera beaucoup le centre, et ça vous permettra de comprendre comment ça fonctionne.
@Yepa
Je me rappelle avoir eu des expériences très dures avec des rapaces qu'on a du finir par euthanasier car impossibles à soigner. Notamment une superbe effraie qui avait du être cognée par une voiture et qui ne réussissait plus à se nourrir correctement et surtout à voler (rien de casser et aucune blessure, mais d'après ma mère, les blessures devaient être cérébrales...)
Je sais que pour les oiseaux, s'ils sont relâchables, il faut toujours les relâcher à l'endroit où ils ont été trouvés...
Ton histoire sur l'oisillon est horrible. C'est fou comme les humains peuvent être égoïstes quand il s'agit de sauver des animaux... Ca m'aurait rendue folle, surtout que tu l'avais averti quoi !
Ayant travaillé comme ASV (on se refait pas hein
) quand les gens nous téléphonais parce qu'ils avaient trouvé un ou plusieurs oisillons tombés du nid, je leur disait à chaque fois de les mettre en hauteur parce que les parents ne devaient pas être loin et viendraient le chercher. Heureusement que certains prennent le temps de téléphoner aux centres ou à un vétérinaire avant de faire quoi que ce soit parce que sinon...
Je me rappelle avoir eu des expériences très dures avec des rapaces qu'on a du finir par euthanasier car impossibles à soigner. Notamment une superbe effraie qui avait du être cognée par une voiture et qui ne réussissait plus à se nourrir correctement et surtout à voler (rien de casser et aucune blessure, mais d'après ma mère, les blessures devaient être cérébrales...)
Je sais que pour les oiseaux, s'ils sont relâchables, il faut toujours les relâcher à l'endroit où ils ont été trouvés...
Ton histoire sur l'oisillon est horrible. C'est fou comme les humains peuvent être égoïstes quand il s'agit de sauver des animaux... Ca m'aurait rendue folle, surtout que tu l'avais averti quoi !
Ayant travaillé comme ASV (on se refait pas hein
) quand les gens nous téléphonais parce qu'ils avaient trouvé un ou plusieurs oisillons tombés du nid, je leur disait à chaque fois de les mettre en hauteur parce que les parents ne devaient pas être loin et viendraient le chercher. Heureusement que certains prennent le temps de téléphoner aux centres ou à un vétérinaire avant de faire quoi que ce soit parce que sinon...
Dernière édition :
J'aurais une question, si il y a des spécialistes parmi vous (même pour les pas spécialistes hein), mais... pourquoi les renards sont-ils considérés comme des animaux sauvages ?
Je ne suis pas très au fait de la psychologie du renard, mais pour moi je pense qu'il pourrait bien s'adapter à la vie avec des humains - dans de bonnes conditions bien sûr, aka un grand espace, de quoi manger, ect... Mais qu'est-ce qui le distingue d'un chien ou d'un chat ? Pourquoi le considère-t-on comme nuisible ? C'est tellement mignon, et pour moi l'argument du "voleur de poule" ne prend pas parce 1. il suffit de bien verrouiller le poulailler la nuit et 2. un chien ou un chat est tout aussi capable d'en tuer une...
(Désolée si la réponse est dans les commentaires précédents, je n'ai pas encore tout lu =3 )
Je ne suis pas très au fait de la psychologie du renard, mais pour moi je pense qu'il pourrait bien s'adapter à la vie avec des humains - dans de bonnes conditions bien sûr, aka un grand espace, de quoi manger, ect... Mais qu'est-ce qui le distingue d'un chien ou d'un chat ? Pourquoi le considère-t-on comme nuisible ? C'est tellement mignon, et pour moi l'argument du "voleur de poule" ne prend pas parce 1. il suffit de bien verrouiller le poulailler la nuit et 2. un chien ou un chat est tout aussi capable d'en tuer une...
(Désolée si la réponse est dans les commentaires précédents, je n'ai pas encore tout lu =3 )
Sauvage ne veut pas dire agressif ou un truc du genre, mai que l'animal a besoin de vivre dans son milieu naturel, pas sous la dépendance de l'homme comme les animaux domestiqueselrewin;4726210 a dit :
un renard en captivité ne serait pas bien, il a besoin de liberté, d'espace, de son territoire ! Même si on les trouve trop mignons 
@Yepa merci pour tes messages, j'ai été bénévole dans un centre de soins et ça fait plaisir de voir quelqu'un qui donne les mêmes conseils ^^
On en a vus des trucs, de la famille qui gardait une chauve-souris en essayant de lui faire boire du lait et manger des fruits, à la vielle femme qui plongeait un pic vert dans un seau parce qu'elle pensait que c'était un martin pêcheur et que ça vivait dans l'eau... A donner des envies de meurtre --'
C'est pas toujours facile comme on pourrait le croire d'être bénévole dans des centres en tout cas, entre les hérissons mangés vivants par les asticots qu'on enlève à la pince à épiler, les oiseaux saisis à des braconniers qui ont les pattes rongées, les animaux qu'on doit parfois euthanasier... Mais quand on en relâche, quel bonheur !
Par contre je ne pense pas que tu aurais pu sauver ton oisillon attrapé par un chat. On en a déjà eu des tonnes dans le même cas, ils mourraient presque à chaque fois: les ongles de chats sont bien de bactéries mortelles pour eux apparemment :/
Sinon, je trouve que les animaux ne sont pas toujours aussi imprégnés, souvent avec les mammifères ont voyait une nette cassure à ce qui équivaut à leur puberté: d'un coup on peut plus les approcher, ils deviennent craintifs voire agressifs, et c'est à ce moment là qu'on doit les relâcher. Par contre les corvidés (choucas, corneilles...) s'imprègnent vite !
Dans tous les cas vaut mieux les approcher le moins possible, mieux vaut pour leur sécurité qu'ils aient peur de nous !
Et je le répète tout comme toi: quand vous trouvez un animal sauvage qui a besoin d'aide, appelez un centre de revalidation !!!! Quand on ne s'y connait pas on risque de faire des bêtises, même avec les meilleures intentions du monde
@Yepa : mais je suis d'accord avec toi ! Et je ne suis pas pour la chasse et le fait que l'on tue les animaux, renards ou autres...
Ce que je veux dire, c'est qu'avant, je ne comprenais pas bien le fait que les renards soient classés comme nuisibles, comme d'autres ici apparemment. Et depuis, j'ai vu pas mal de choses, notamment avec mes beaux-parents qui possèdent une bergerie... Entre autre, une brebis, pleine, qui s'était fait dévorer le poitrail et les pattes et qui, trop faible, n'a pas pu se défendre. Mon beau-père a du abréger ses souffrances, car elle était toujours vivante, pauvre bête... De la même façon, pendant l'agnelage, les pertes sont innombrables lorsque les agneaux naissent en parc (et pas en bergerie). Donc à mon avis, ils méritent bien leur titre de nuisibles, au même titre que les sangliers (qui comme tu l'as dit, détruisent les cultures, dont celles de mon beau-père).
Loin de moi ici l'idée de "dégoûter" les gens avec mes exemples, je voudrais juste montrer aux madZ qui le pensaient, que les renards ne sont pas seulement un joli petit animal que l'on a envie d'apprivoiser et de câliner. Moi aussi, je les admire, ce sont des animaux magnifiques. Mais quand j'en vois un emporter un agneau de 2 jours seulement, ou même un faon, ça me brise autant le coeur qu'à la fin de la vidéo, quand la petite renarde a l'air tout triste.
Après, ne vous méprenez pas sur mes propos - je suis élève ASV, et fervente défenseur des animaux, de leurs droits, tout ça.
Et sinon, je suis contente que @Yepa, @lililapie et @LittleScorpion expliquent aux madZ quoi faire lorsque l'on trouve un animal sauvage. Ca peut paraître évident pour certaines, mais c'est loin de l'être et ça aide toujours quelqu'un de le rappeler
Ce que je veux dire, c'est qu'avant, je ne comprenais pas bien le fait que les renards soient classés comme nuisibles, comme d'autres ici apparemment. Et depuis, j'ai vu pas mal de choses, notamment avec mes beaux-parents qui possèdent une bergerie... Entre autre, une brebis, pleine, qui s'était fait dévorer le poitrail et les pattes et qui, trop faible, n'a pas pu se défendre. Mon beau-père a du abréger ses souffrances, car elle était toujours vivante, pauvre bête... De la même façon, pendant l'agnelage, les pertes sont innombrables lorsque les agneaux naissent en parc (et pas en bergerie). Donc à mon avis, ils méritent bien leur titre de nuisibles, au même titre que les sangliers (qui comme tu l'as dit, détruisent les cultures, dont celles de mon beau-père).
Loin de moi ici l'idée de "dégoûter" les gens avec mes exemples, je voudrais juste montrer aux madZ qui le pensaient, que les renards ne sont pas seulement un joli petit animal que l'on a envie d'apprivoiser et de câliner.
Moi aussi, je les admire, ce sont des animaux magnifiques. Mais quand j'en vois un emporter un agneau de 2 jours seulement, ou même un faon, ça me brise autant le coeur qu'à la fin de la vidéo, quand la petite renarde a l'air tout triste.Après, ne vous méprenez pas sur mes propos - je suis élève ASV, et fervente défenseur des animaux, de leurs droits, tout ça.
Et sinon, je suis contente que @Yepa, @lililapie et @LittleScorpion expliquent aux madZ quoi faire lorsque l'on trouve un animal sauvage. Ca peut paraître évident pour certaines, mais c'est loin de l'être et ça aide toujours quelqu'un de le rappeler
Dernière édition :
Quand j'étais petite (je devais avoir 8 ou 9 ans) j'avais "sauvé" un petit oiseau. Mon chat l'avait attrapé mais pas blessé (pas de coup de griffes ou de morsure mais je crois qu'il lui avait fait mal à l'aile).
J'avais le guide "Copains des Bois" pour ceux qui s'en souviennent
et qui donnait pleins de conseils pour s’occuper de petits animaux blessés. Je l'ai gardé quelques jours en le nourrissant avec une paille le temps qu'il réussisse à voler à nouveau et je l'avais relâché.
Après je ne sais pas si je l'avais vraiment sauvé, dans le sens où je ne sais pas si son aile était vraiment réparé et si il s'est pas fait gober par un autre chat plus tard ...
Mais le livre "Copains des Bois" c'était ma bible à l'époque
donc pour moi j'avais fait tout ce qu'il fallait
J'avais le guide "Copains des Bois" pour ceux qui s'en souviennent
et qui donnait pleins de conseils pour s’occuper de petits animaux blessés. Je l'ai gardé quelques jours en le nourrissant avec une paille le temps qu'il réussisse à voler à nouveau et je l'avais relâché.Après je ne sais pas si je l'avais vraiment sauvé, dans le sens où je ne sais pas si son aile était vraiment réparé et si il s'est pas fait gober par un autre chat plus tard ...
Mais le livre "Copains des Bois" c'était ma bible à l'époque
donc pour moi j'avais fait tout ce qu'il fallait
elrewin;4726210 a dit :
En effet, certains éléments de réponses sont apportés dans les commentaires précédents.
Comme le souligne @LittleScorpion, un animal sauvage est un animal qui n'a pas été apprivoisé par l'homme. Autrefois, tous les animaux étaient sauvages. Les chiens (loups), les chats, les chevaux, ... L'homme s'est mis à en domestiquer, pour se protéger (chiens), se nourrir (cochons, ...) ou par aspect pratique (chevaux), etc. ; diminuant petit à petit leur instinct sauvage.
Mais si aujourd'hui, tu prends un Chat sauvage d'Europe (Felis silvestris silvestris) en espérant en faire un animal de compagnie à l'instar du Chat domestique (Felis silvestris catus), tu vas déchanter. Un Chat sauvage (je ne parle pas des chats de gouttières hein, je parle de l'espèce à part entière) n'est pas seulement sauvage car personne ne s'occupe de lui. Il l'est car son instinct est comme tel, qu'il a besoin de grands espèces (1 individu = 3 km2 de territoire), d'un milieu de vie répondant à certains critères écologiques (forêts denses), etc. ; il craint les hommes, c'est en quelque sorte inscrit dans sa mémoire génétique.
Il y a plusieurs milliers d'années, un de ses lointains cousin s'est rapproché de l'homme et s'est laissé apprivoiser, voyant probablement l'opportunisme de petits villages lui apportant une alimentation plus facile à obtenir, ainsi qu’une protection vis-à-vis des prédateurs. Mais lui a choisi une autre voix, celle des contrées sauvages et des forêts inhospitalières. Aujourd'hui, il y a des cas d'hybridation entre les deux espèces, car génétiquement, elles sont proches (comme certaines races de chien et loups ; les souris sauvages avec les souris domestiques, etc.), et car elles sont plus susceptibles de se rencontrer puisque l’homme (et les animaux qui sont commensaux de lui), empiètent de plus en plus sur les territoires des autres espèces.
Idem pour le renard, le fait qu’il se rapproche de l’homme, et que ponctuellement, certains individus sont apprivoisés, ne justifie pas que l’espèce peut devenir domestique. C’est une conséquence de l’expansion humaine sur le milieu de vie d’autres espèces.
Et malheureusement, un animal caractérisé comme mignon ne suffit pas à être déclassé nuisible. Et ceci dit heureusement aussi, car ça serait carrément discriminatoire pour les animaux jugés pas mignons dans l’imaginaire collectif ! Comme je l’ai dis dans un commentaire précédent, est classée nuisible une espèce qui entraine des risques sanitaires, ou bien des risques de dommages sur les cultures agricoles, sylvicoles ou piscicoles.
Mais encore une fois, j’ai du mal avec cette classification… Elle est profondément injuste, car place l’homme au centre de tout, et ne remet pas du tout en cause son rôle dans le fait qu’il « subi » la présence de certaines espèces. Peut-on vraiment en vouloir à un animal de venir se nourrir des cultures de l’homme, car elles font une ressource alimentaire correspondant à leur régime, facile à obtenir, et présente sur un secteur qu’il occupait autrefois..?
Pour le renard, l’argument qui prévaut n’est pas qu’il vole des poules. Comme ça a été souligné précédemment, il est porteur de l’ecchinococcose, un parasite qui touche l’homme, entraine des symptômes similaires à la cirrhose (ce qui rend son diagnostic difficile), avec un risque de mortalité non négligeable si la maladie n’est pas traitée à temps, sachant que le seul véritable traitement est une greffe du foie…
@LittleScorpion, tes anecdotes sont terribles !! Le pauvre pic vert !
Et n’en parlons pas pour la chauve-souris… Manquerait plus qu’elle essaie de lui donner du sang tiens !! 
Non mais c’est fou quand même, si la personne se renseigne sur le régime alimentaire d’une chauve-souris (encore faut-il qu’elle identifie l’espèce), elle n’a pas grand chose à faire pour prendre également connaissance de son régime de protection ! Exaspérant… C’est là où je vois la limite entre une pseudo bonne volonté de vouloir faire bien, et l’égoïsme primaire de l’individu à satisfaire son plaisir personnel en s’occupant d’un individu qui n’a absolument pas besoin de lui et de ses attentions.
Pour l’oisillon attrapé par un chat, oui, je pense qu’il n’y avait rien à faire avec le recul. Mais bon, à ce moment là, j’avais espoir !!
Je suis d’accord avec toi pour la cassure à la puberté. Ca s’observe aussi très bien chez les primates. Mais dans ce que j’ai compris du fonctionnement, c’est plus lié au fait que devenant mature sexuellement, l’individu voit en l’humain un potentiel rival, mais il ne se désimprègne pas pour autant. Dans ma définition, l’imprégnation est le processus qui entraine un animal à ne plus craindre l’homme. Ca peut être un apprivoisement à la naissance, mais pas seulement. Il y a eu le cas de cet ours dans les Pyrénées, je ne sais plus lequel, qui avait pris l’habitude de se rapprocher d’un village, et qui n’avait plus peur des habitants. Il n’a jamais été apprivoisé, mais il était imprégné. Après plusieurs risques d’accidents graves (dont notamment un gamin qui s’est levé la nuit car il entendait sa vache vêler, qui avait également été entendue par l’ours, qui est également venu au rendez-vous, et qui s’est retrouvé face à face avec le gosse, pris en sandwich entre les deux. Je ne me souviens plus trop du dénouement, mais l’ours a fini par fuir quand le père est sorti je crois, m’enfin la rencontre a du être bien flippante pour le petit). Suite à ça, une campagne d’effarouchement a été réalisée, pour rendre l’ours à nouveau craintif.
J’avais rencontré un autre gars aussi qui était venu faire une conférence sur son voyage au Canada, pour vivre dans un territoire de loups. Une de ses anecdotes concernait un ours, qui s’était ramené un jour et avait mangé tout son riz. Du coup il l’avait appelé Ben. Et l’ours avait l’habitude de venir le voir. Il gardait plus ou moins ses distances, mais ça lui arrivait même parfois de dormir contre la tente du mec.
Complètement imprégné quoi. Puis il est partie hiberner, et à la saison suivante, il est revenu voir son pote humain. Sauf qu’entre temps, l’ours, qui était jeune, était devenu un adulte, et désormais, il comptait bien faire valoir sa virilité pour s’emparer du territoire de l’homme et de ses ressources de nourriture. S’en est suivi une confrontation entre les deux, de qui gueule le plus fort. 
Perso je pense que je me serais pissée dessus. Le mec n’a pas lâché l’affaire, il a joué au jeu du grizzly qui se tenait en face de lui, sachant que c’était soit ça, soit une grosse patate dans la tronche qui allait au mieux le défigurer à vie. L’ours a fini par lâcher prise et est partie, vaincu. Et ce qui est fou, c’est que lorsqu’ils se croisaient, l’ours partait systématiquement en courant. Il l’avait reconnu comme dominant.
Donc un animal imprégné n’est pas, à mon sens, un animal apprivoisé, même si les deux vont de paire. C’est surtout un animal qui risque de devenir dangereux car il n’a plus peur de l’homme.
Ma chienne m’écoute et m’obéit, car elle sait, fondamentalement, qu’elle n’a pas tellement d’autres alternatives (et puis aussi parce qu'elle m'aaaaiiiiiiimeuuuhhhh
). Je la nourris, loge bien au chaud, joue avec elle, la papouille. Un animal sauvage et imprégné aura toujours l’instinct de chasse, une capacité à dormir dehors et se défendre seul. Vous ne lui êtes pas indispensable. Il n’a donc aucune nécessité à vous obéir le jour où vous n’allez pas dans son sens.@whatsxername : Tes anecdotes sont très étonnantes, pour un renard. Vous êtes certains que ça n’était pas un chien errant ?
Mais quoi qu’il en soit, à partir du moment où on a besoin de la nature pour pouvoir pratiquer son activité (c’est le cas du berger qui doit faire pâturer ses moutons, ou celui de l’agriculteur qui doit utiliser une terre pour planter sa culture), je considère que c’est à l’homme, de s’adapter à la ressource qu’il exploite, et pas l’inverse. Il y a forcément des conséquences pour l’homme, et les supprimer sans apprendre à s’y adapter, c’est la plus grosse erreur qu’on puisse faire. Mais le problème est très français. C’est ce qui revient aussi à mesure que le loup reconquiert le territoire duquel il a été chassé autrefois. Les français n’ont pas appris à vivre avec, et l’ont exterminé quand il a commencé à leur faire concurrence parce qu’ils utilisaient son milieu. Et maintenant qu’il revient, ils ne sont pas du tout près à s’adapter à nouveau à sa présence, alors qu’en Italie ou en Espagne, la présence du loup ne pose aucun problème.
@Yepa le chat sauvage est un très bon exemple ! J'en ai déjà vu dans des centres, et ils ont beau être très mignons, j'ai jamais vu un animal aussi agressif 
Il souffle dès qu'il nous aperçoit et pour les attraper je raconte pas, des savonnettes ! Mon père devait entrer dans la cage avec des gants de fauconnier pour pas se faire déchirer les bras Mais ils commencent à revenir de plus en plus dans nos forêts ardennaises, et ça me fait plaisir
J'adore comme tu décris certaines personnes : "l’égoïsme primaire de l’individu à satisfaire son plaisir personnel en s’occupant d’un individu qui n’a absolument pas besoin de lui et de ses attentions." C'est tellement ça ! :o Ils sont tout fiers à l'idée de se sentir supérieur et indispensables à la survie d'un pauvre petit être fragile, et ils font des conneries. Mais parfois ce sont aussi juste des gens qui pensent bien faire et qui ne pensent pas qu'ils pourraient avoir mal identifié l'animal ou simplement ne pas savoir ce dont il a besoin. La plupart des gens ne connaissent plus du tout la faune de nos régions. Je ne sais pas combien de martinet ont été amenés aux centres par des gens qui pensaient que c'était un faucon par exemple. Mais bon, au moins ils nous l'amenaient
J'ai répondu trop vite quant à l'imprégnation, c'est vrai que j'ai confondu avec le fait d'être apprivoisé, mais ton explication est beaucoup plus plausible en effet ^^ Même si un animal sauvage ne lèvera pas la patte comme un bon toutou, sa proximité avec l'homme pourrait devenir dangereuse, surtout pour l'animal au final (sauf dans le cas des ours où je flipperais aussi !). Je suis impressionnée par ce type au Canada qui a osé défier un grizzli :o
Et en effet, @whatsxername, tu es sûre que c'est un renard, tu l'as vu ? C'est possible hein mais un chien errant serait tout a fait plausible comme l'a dit Yepa. C'est comme les loups, on les accuse souvent alors que ce sont des chiens qui sont responsables.
Concernant les Français qui ne veulent pas céder leur territoire, c'est pareil en Belgique Mais bon pas avec des loups ou des ours chez nous Par contre je me souviens d'un reportage sur un jeune français qui a commencé à faire une pisciculture il y a quelques années, et après la disparition mystérieuse de ses poissons en grand nombre, il a observé que c'était à cause de loutres. Tous les autres éleveurs lui ont dit de faire des pièges pour les tuer mais lui a tenté plein de techniques pour protéger ses poissons, jusqu'à en trouver enfin une qui fonctionne grâce à une assoc' environnementale (c'est que c'est malin une loutre, si y a une faille elle le trouvera ). Il ne voulait pas les détruire car elles étaient là avant lui, et il n'avait donc aucun droit de s'approprier tout ce territoire de manière égoïste, qu'il comprenait tout à fait qu'elles profitent de cette nourriture facile Il a acheté le terrain d'à côté où il y a un étang qu'elles fréquentent et y a installé un petit affût duquel il les prend en photo J'adore cette histoire, si seulement plus d'éleveurs pouvaient penser comme ça ! Et pas de manière totalement anthropocentriste, comme si l'espèce humaine possédait tous les droits
Il souffle dès qu'il nous aperçoit et pour les attraper je raconte pas, des savonnettes ! Mon père devait entrer dans la cage avec des gants de fauconnier pour pas se faire déchirer les bras Mais ils commencent à revenir de plus en plus dans nos forêts ardennaises, et ça me fait plaisir J'adore comme tu décris certaines personnes : "l’égoïsme primaire de l’individu à satisfaire son plaisir personnel en s’occupant d’un individu qui n’a absolument pas besoin de lui et de ses attentions." C'est tellement ça ! :o Ils sont tout fiers à l'idée de se sentir supérieur et indispensables à la survie d'un pauvre petit être fragile, et ils font des conneries. Mais parfois ce sont aussi juste des gens qui pensent bien faire et qui ne pensent pas qu'ils pourraient avoir mal identifié l'animal ou simplement ne pas savoir ce dont il a besoin. La plupart des gens ne connaissent plus du tout la faune de nos régions. Je ne sais pas combien de martinet ont été amenés aux centres par des gens qui pensaient que c'était un faucon par exemple. Mais bon, au moins ils nous l'amenaient
J'ai répondu trop vite quant à l'imprégnation, c'est vrai que j'ai confondu avec le fait d'être apprivoisé, mais ton explication est beaucoup plus plausible en effet ^^ Même si un animal sauvage ne lèvera pas la patte comme un bon toutou, sa proximité avec l'homme pourrait devenir dangereuse, surtout pour l'animal au final (sauf dans le cas des ours où je flipperais aussi !). Je suis impressionnée par ce type au Canada qui a osé défier un grizzli :o
Et en effet, @whatsxername, tu es sûre que c'est un renard, tu l'as vu ? C'est possible hein mais un chien errant serait tout a fait plausible comme l'a dit Yepa. C'est comme les loups, on les accuse souvent alors que ce sont des chiens qui sont responsables.
Concernant les Français qui ne veulent pas céder leur territoire, c'est pareil en Belgique
Mais bon pas avec des loups ou des ours chez nous Par contre je me souviens d'un reportage sur un jeune français qui a commencé à faire une pisciculture il y a quelques années, et après la disparition mystérieuse de ses poissons en grand nombre, il a observé que c'était à cause de loutres. Tous les autres éleveurs lui ont dit de faire des pièges pour les tuer mais lui a tenté plein de techniques pour protéger ses poissons, jusqu'à en trouver enfin une qui fonctionne grâce à une assoc' environnementale (c'est que c'est malin une loutre, si y a une faille elle le trouvera ). Il ne voulait pas les détruire car elles étaient là avant lui, et il n'avait donc aucun droit de s'approprier tout ce territoire de manière égoïste, qu'il comprenait tout à fait qu'elles profitent de cette nourriture facile Il a acheté le terrain d'à côté où il y a un étang qu'elles fréquentent et y a installé un petit affût duquel il les prend en photo J'adore cette histoire, si seulement plus d'éleveurs pouvaient penser comme ça ! Et pas de manière totalement anthropocentriste, comme si l'espèce humaine possédait tous les droits Discussions similaires
