@Mamy_Plug
Sinon d'accord avec toi pour le reste !
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Sinon d'accord avec toi pour le reste !
@Chandernagor
Je ne parle que de mon entourage donc mes propos sont à prendre avec des pincettes mais globalement, la différence de classe sociale entre ceux qui utilisent le tourisme de masse vs ceux qui se gargarisent d'un tourisme plus authentique est quasi nulle.
En caricaturant, j'ai même l'impression que ce sont les moins aisés qui défendent "la réelle expérience" du voyage avec cette idée que l'argent n'achète pas tout et qu'il faut avoir un cerveau et absolument sortir de sa zone de confort. Il y a une sorte de snobisme intellectuel associé à de l'hypocrisie puisque sortir de sa zone de confort est plus facile quand on a un filet de sécurité.
Pour avoir fait les deux, à niveau de qualité égal, les formules "clé en main" sont souvent plus chères. Du coup, j'ai l'impression qu'on est bien plus dans un mépris intellectuel qu'un mépris de classe.
1 français sur trois ne part pas en vacances sourceTrès vite, le fait de partir en vacances est devenu une norme. Et cela n'a jamais été aussi vrai qu'aujourd'hui.
Environ 10% du tourisme mondial aurait une visée culturelle wikipediaon part pour oublier le monde plutôt que pour le découvrir.
Plusieurs choses me viennent à l'esprit :Et c'est ce qu'on observe aujourd'hui : prenez les aires d’autoroutes, les gares, les aéroports, ce sont des lieux fonctionnels, aseptisés qui se ressemblent partout sur la planète. A part l’énervement et l’ennui, il ne peut pas vous arriver grand chose.
Globalement on sait que la plupart des vêtements sont fabriqués à l'autre bout du monde par du personnel exploité. Guess what ? ça n'empêche pas les gens d'en acheter.C’est un peu comme si vous saviez que votre tee-shirt était fabriqué par des enfants en usine, vous auriez certainement des scrupules à le porter non ?
Tout ce paragraphe fleure bon l'exotisme de bas étage et le misérabilisme.Je pense que c'est précisément dans l’imprévu que le voyage réapparaît. L’accroc au circuit balisé fait que d’un coup, l’expérience "dérape" et on a accès à une réalité qu’on n’aurait pas dû voir. Je me souviens d’une anecdote parlante, il y a quelques années lorsque j’étais accompagnateur de voyage en Libye. J’étais en voiture avec quelques voyageurs dans le Sahara libyen. Le chauffeur s’est trompé d’itinéraire : la voiture a emprunté le chemin d'une décharge à ordures. On a traversé, sous un soleil plombant, un champ entier de boîtes de conserve. Personne ne comprenait ce qu'il se passait. Pour moi, c'était l'un des rares moments de découverte du séjour : les vacanciers ont vu comment les villages dans le désert géraient leurs détritus.
Pourquoi ça me rassure moi de croiser des français quand je suis à l'étranger ? Ah mais c'est vrai, j'suis con moi, je suis pas une aventurière.Pourquoi répugnons-nous à croiser des Français lorsque nous partons à l'étranger ?
Alors Christin ne me lit certainement pas et les mads ici s'en foutent probablement (en fin de pavé aussi...). Mais voici comment s'est passé la dernière fois que je suis allée en vacance à l'étrangerL’idéal serait de partir le plus possible à pied ou à vélo pour vivre la transition entre son foyer et la destination.
une prof (de socio, oui) une fois avait critiqué toute la classe parce qu'on n'avait jamais été à je sais pas quel musée de Copenhague.Big up à ma pote qui, alors qu'on était encore en études, m'avait un jour demandé pourquoi je n'élargissais pas mes horizons pour partir loin pendant les vacances ?
PREACHL'autre aspect c'est l'impact sur les populations locales. Quand les gens me racontent que "c'est super beau d'aller au contact des locaux" et que là-bas "tout se négocie c'est la culture" des fois je me demande si quelqu'un a déjà demandé au gérant de l'auberge de jeunesse au fin fond de l'Asie du Sud-Est s'il avait vraiment envie de venir au contact de jeunes occidentaux qui ont eu les moyens de payer l'avion mais qui négocient quand même 50 centimes sur le prix de la chambre et de vivre cette merveilleuse aventure humaine avec eux.
Rien à voir mais ça me rappelle cette prof de philo qui nous expliquait que ses enfants mangeaient du magret au resto, parce que diversité alimentaire et développer le goût des bonnes choses blabla.une prof (de socio, oui) une fois avait critiqué toute la classe parce qu'on n'avait jamais été à je sais pas quel musée de Copenhague.