@Dame Andine cogite même réaction que toi, je me suis d'ailleurs demandée si
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Veille permanente grossophobie
- Initiateur de la discussion Alicia89
- Date de début
-
- Mots-clés
- grossophobie veille
@Acathe : tellement d'accord avec plein de choses ! En fait, ça me permet de pointer que je trouve très juste le traitement de la grossophobie dans la série. Et aussi j'ai adoré qu'elle soit filmée sans concession, qu'elle ait aussi du ventre, que l'actrice ne soit pas une mannequin +size sablier. (Genre que tu te dis "euh oui ok c'est déjà mieux que des mannequins tailles 32 mais ça me renvoie tjs à des standards irréalistes.)
Et sinon amen pour ta description du processus qui s'amorce dans l'enfance
.
Une anecdote révélatrice même si je cherche pas à en faire un schéma. Je connais deux femmes, disons Cunégonde et Gertrude
, ensemble à l'école. Même gabarit, elles se filent des fringues. Toutes deux plutôt minces, toutes deux se trouvant grosses. Cunégonde se dit "fuck, j'aime trop les bonbons, tant pis, je suis grosse et je mange mes bonbons" ... il fallut attendre pas mal d'années pour que Cunégonde réalise que faire un 34-36 c'était pas être grosse. (Elle est petite je précise, elle n'est pas maigre, c'est juste son gabarit. Et avec un tout petit bidou qui ressort et qui avait permis à son frère de la traiter de grosse et à elle d'y croire.) Gertrude elle, se met au régime, et commence à jouer au yoyo, et progressivement devenue franchement obèse. Et en fait, je connais pas d'obèse qui n'est pas passé-e par une corpulence normale considérée comme "trop" importante (dans le regard des autres, dans ce que lui renvoie les magazines/séries/etc.). Et le jeu des régimes ensuite. Je dis pas que si on cherche bien on va pas en trouver un ou deux hein, qui juste aurait grossit tranquillement sans jamais faire régime. Mais bref, l'immense majorité des obèses sont passé-e-s par ce cycle infernal. Et le rapport à la nourriture reste conflictuel etc. C'est donc principalement la grossophobie qui fait grossir.
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Et sinon amen pour ta description du processus qui s'amorce dans l'enfance
. Une anecdote révélatrice même si je cherche pas à en faire un schéma. Je connais deux femmes, disons Cunégonde et Gertrude
, ensemble à l'école. Même gabarit, elles se filent des fringues. Toutes deux plutôt minces, toutes deux se trouvant grosses. Cunégonde se dit "fuck, j'aime trop les bonbons, tant pis, je suis grosse et je mange mes bonbons" ... il fallut attendre pas mal d'années pour que Cunégonde réalise que faire un 34-36 c'était pas être grosse. (Elle est petite je précise, elle n'est pas maigre, c'est juste son gabarit. Et avec un tout petit bidou qui ressort et qui avait permis à son frère de la traiter de grosse et à elle d'y croire.) Gertrude elle, se met au régime, et commence à jouer au yoyo, et progressivement devenue franchement obèse. Et en fait, je connais pas d'obèse qui n'est pas passé-e par une corpulence normale considérée comme "trop" importante (dans le regard des autres, dans ce que lui renvoie les magazines/séries/etc.). Et le jeu des régimes ensuite. Je dis pas que si on cherche bien on va pas en trouver un ou deux hein, qui juste aurait grossit tranquillement sans jamais faire régime. Mais bref, l'immense majorité des obèses sont passé-e-s par ce cycle infernal. Et le rapport à la nourriture reste conflictuel etc. C'est donc principalement la grossophobie qui fait grossir.
Je plussoie pour ma part.
Je suis retombée sur mon carnet de santé à l'époque où les médecins et en fait à peu près tout le monde me considérait comme grosse. J'avais un IMC parfaitement normal. Et sur mon carnet il est écrit "poids à surveiller" alors que j'étais genre à 22 ou 23 d'IMC... Et comme j'avais genre 9 ans, j'y ai cru évidemment. Maintenant je suis en obésité morbide pour de vrai, et j'ai envie de retourner voir ces gens pour leur dire "regardez ce que vous avez fait".
Je m'en suis rendue compte il y a peu mais en fait ma vie tourne autour de mon poids, je suis conditionnée par le chiffre sur la balance. Je n'ai jamais été en paix avec ça même quand mon IMC était normal ou que j'étais encore seulement en léger surpoids. Et tout ça à cause des autres.... Ça me rend triste.
Je suis retombée sur mon carnet de santé à l'époque où les médecins et en fait à peu près tout le monde me considérait comme grosse. J'avais un IMC parfaitement normal. Et sur mon carnet il est écrit "poids à surveiller" alors que j'étais genre à 22 ou 23 d'IMC... Et comme j'avais genre 9 ans, j'y ai cru évidemment. Maintenant je suis en obésité morbide pour de vrai, et j'ai envie de retourner voir ces gens pour leur dire "regardez ce que vous avez fait".
Je m'en suis rendue compte il y a peu mais en fait ma vie tourne autour de mon poids, je suis conditionnée par le chiffre sur la balance. Je n'ai jamais été en paix avec ça même quand mon IMC était normal ou que j'étais encore seulement en léger surpoids. Et tout ça à cause des autres.... Ça me rend triste.
@Calli j'avoue que niveau sport, je suis plutôt solitaire... non seulement, je ne suis pas 100% à l'aise avec le regard des autres, mais aussi ça me rend moins efficace !
Par exemple, quand je courais (ça me manque mais faut que je retrouve d'abord du tonus, et sentir que ça sera bon pour moi), j'ai couru une ou deux fois avec un ami aveugle... ça l'arrangeait que je sois pas hyper rapide, sauf que précisément, même si il était à mille lieues d'être jugeant, rien que le fait qu'il soit là, y a un stress, je m'essoufflais plus vite etc.
Idem pour la marche, je marche mieux, plus longtemps, avec moins de fatigue seule qu'accompagnée.
Puis simplement respecter mon rythme. Courir était un exemple probant : j'avais toujours détesté ça, subi la moindre 10aine de mètres, et le max que j'ai pu courir sur mes secondaires était 800m en ayant une impression de torture totale. En 2007 (24 ans), avec le mp3, j'ai commencé à envisager que je pourrais le faire volontairement
. Il a fallu trouver un pantalon approprié (déjà c'est quelque chose), des baskets. Puis je l'ai fait en total respect de moi. La première fois j'ai couru 2 x 3 min. Après un mois je courais 3/4 d'heure. J'ai fait l'expérience du second souffle, c'était génial. Mais j'aurais pas pu faire le quart de la moitié si j'avais pas été seule. (L'environnement géographique aidait bcp aussi car je vivais dans un joli coin, alors que maintenant, faut déjà 15 min à vélo pour arriver dans un lieu un minimum agréable.)
Après y a la question de la discipline
et hum j'y travaille 
. Depuis des mois avec une mauvaise respiration, j'ai clairement perdu en tonus et j'aimerais reprendre cette idée de progressivité et de respect de moi, donc d'abord marche et yoga... mais hum ça dépend des jours 
.
Par exemple, quand je courais (ça me manque mais faut que je retrouve d'abord du tonus, et sentir que ça sera bon pour moi), j'ai couru une ou deux fois avec un ami aveugle... ça l'arrangeait que je sois pas hyper rapide, sauf que précisément, même si il était à mille lieues d'être jugeant, rien que le fait qu'il soit là, y a un stress, je m'essoufflais plus vite etc.
Idem pour la marche, je marche mieux, plus longtemps, avec moins de fatigue seule qu'accompagnée.
Puis simplement respecter mon rythme. Courir était un exemple probant : j'avais toujours détesté ça, subi la moindre 10aine de mètres, et le max que j'ai pu courir sur mes secondaires était 800m en ayant une impression de torture totale. En 2007 (24 ans), avec le mp3, j'ai commencé à envisager que je pourrais le faire volontairement
. Il a fallu trouver un pantalon approprié (déjà c'est quelque chose), des baskets. Puis je l'ai fait en total respect de moi. La première fois j'ai couru 2 x 3 min. Après un mois je courais 3/4 d'heure. J'ai fait l'expérience du second souffle, c'était génial. Mais j'aurais pas pu faire le quart de la moitié si j'avais pas été seule. (L'environnement géographique aidait bcp aussi car je vivais dans un joli coin, alors que maintenant, faut déjà 15 min à vélo pour arriver dans un lieu un minimum agréable.)Après y a la question de la discipline
et hum j'y travaille . Depuis des mois avec une mauvaise respiration, j'ai clairement perdu en tonus et j'aimerais reprendre cette idée de progressivité et de respect de moi, donc d'abord marche et yoga... mais hum ça dépend des jours .
Dernière édition :
@Calli Plus j'y pense et plus je suis persuadée que les cours de sports au collège et au lycée sont fait pour dégoûter totalement les gens qui ne rentrent pas dans les cases.
L'important, c'est de trouver le sport qui te plait. Je me suis mise au roller derby il y a quelques temps, c'est un sport cool, assez féministe et body-positive dans l'esprit, et très ouvert quel que soit ton genre ou ta forme physique. Il y a quelques mois, j'ai regardé quelques matchs de la World Cup, et certaines des joueuses étaient grosses, et elles étaient parfaites
Et ca m'a aussi motivée à bosser plus assidûment en solo, en salle de gym (oui, il y a des gens autour, certes), le cardio et les muscles qui appréciaient pas certains mouvements de roller (y'avait du boulot). Et en ayant testé 4 salles différentes, je peux t'assurer que c'est assez rare que des gens viennent se moquer de ton poids ou de tes performances. Il faut bien débuter quelque part, et tu as le corps que tu as. Point. (Je le précise parce que c'était ma grosse peur, d'être jugée à la salle de gym, alors que la musculation, bah... J'aime bien ça, moi, c'est le sport que j'ai préféré au lycée 
)
L'important, c'est de trouver le sport qui te plait. Je me suis mise au roller derby il y a quelques temps, c'est un sport cool, assez féministe et body-positive dans l'esprit, et très ouvert quel que soit ton genre ou ta forme physique. Il y a quelques mois, j'ai regardé quelques matchs de la World Cup, et certaines des joueuses étaient grosses, et elles étaient parfaites
Et ca m'a aussi motivée à bosser plus assidûment en solo, en salle de gym (oui, il y a des gens autour, certes), le cardio et les muscles qui appréciaient pas certains mouvements de roller (y'avait du boulot
). Et en ayant testé 4 salles différentes, je peux t'assurer que c'est assez rare que des gens viennent se moquer de ton poids ou de tes performances. Il faut bien débuter quelque part, et tu as le corps que tu as. Point. (Je le précise parce que c'était ma grosse peur, d'être jugée à la salle de gym, alors que la musculation, bah... J'aime bien ça, moi, c'est le sport que j'ai préféré au lycée )
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J'ai beaucoup de mal avec le sport si quelqu'un peut me regarder/juger également.
Pour remédier à ça j'ai commencé à faire du sport seule chez moi: des étirements, un peu de yoga (et j'ai découvert avec horreur hier que je n'arrivais plus du tout à faire le pont ou la chenille, impossible de soulever mon poids
...mais bon ça va revenir) et de la zumba pour débutants. J'ai fini par un cours de hiit pour débutant aussi. Au total j'ai fait presque une heure de sport avec des petites vidéos sur YouTube et franchement, ça m'a fait du bien. Par contre, au secours les courbatures avec les squats 
On a pour projet d'acheter un bon vélo elliptique d'ici quelques mois, mais il faut compter dans les 500 euros pour l'utilisation qu'on va en avoir du coup on attend un peu de mettre de côté. Ce que j'aime avec l'elliptique c'c'est que c'est doux pour les articulations et tu peux commencer doucement et progresser rapidement. A l'époque où j'en faisais en salle j'étais toujours mal à l'aise mais j'adorais en faire.
Pour remédier à ça j'ai commencé à faire du sport seule chez moi: des étirements, un peu de yoga (et j'ai découvert avec horreur hier que je n'arrivais plus du tout à faire le pont ou la chenille, impossible de soulever mon poids
...mais bon ça va revenir) et de la zumba pour débutants. J'ai fini par un cours de hiit pour débutant aussi. Au total j'ai fait presque une heure de sport avec des petites vidéos sur YouTube et franchement, ça m'a fait du bien. Par contre, au secours les courbatures avec les squats On a pour projet d'acheter un bon vélo elliptique d'ici quelques mois, mais il faut compter dans les 500 euros pour l'utilisation qu'on va en avoir du coup on attend un peu de mettre de côté. Ce que j'aime avec l'elliptique c'c'est que c'est doux pour les articulations et tu peux commencer doucement et progresser rapidement. A l'époque où j'en faisais en salle j'étais toujours mal à l'aise mais j'adorais en faire.
Moi je fais de la zumba, il y a juste les sauts que je transforme en pas car ils sollicitent un peu trop mes articulations, et je compte tenter le Pilate à la rentrée ^^
J'aime bien car ça me défoule, je trouve ça fun donc j'ai pas besoin de me forcer pour y aller, c'est pas une punition...
C'est ça je crois le principal, quel que soit le sport choisi c'est de ne pas le voir comme une auto-punition qu'on s'inflige !
J'aime bien car ça me défoule, je trouve ça fun donc j'ai pas besoin de me forcer pour y aller, c'est pas une punition...
C'est ça je crois le principal, quel que soit le sport choisi c'est de ne pas le voir comme une auto-punition qu'on s'inflige !
@Calli je suis en surpoids et je fais de l'escalade 
Je ferai jamais des voies côtées 7 mais quand j'ai arrêté je commençais le 5c et je m'en sortais pas mal !
Je ferai jamais des voies côtées 7 mais quand j'ai arrêté je commençais le 5c et je m'en sortais pas mal !
J'ai eu tellement de mal avec ca (merci à ma famille et à mes profs d'EPS
) que je crois que je vais devoir afficher ca chez moi un jour :
Punaise mais tellement. Je pense que l'environnement dans lequel on grandit est un vrai déclencheur.
On me traitait déjà de grosse alors que je faisais même pas une taille 38.
Du coup depuis ma puberté je me suis toujours vu grosse. On m'a mise au régime dès l'âge de 14 ans.
Mes parents et leurs obsession de la minceur ; Mes copines du collège et la compétition a qui sera la plus maigre ;
Mes amies des études supérieurs et leurs "conseils" ;
Tout ça ça a créé un environnement tellement toxique.
Condamnée a être la "chubby" du groupe.
Aujourd'hui j'ai un rapport complétement faussé et conflictuel à la nourriture.
J'ai toujours été sportive et j'aime ça mais je n'arrive plus a faire du sport sans avoir un rapport malsain avec mon corps.
Et malgré tous mes efforts je n'arrive pas a me sentir bien dans mon corps et à m'accepter comme je suis. Je voudrais toujours être "mieux, plus belle et plus mince".
Ça en devient une obsession. Je me demande comment les gens me perçoivent. Ce qu'ils pensent de moi. Quelle image je leur renvoie ?
Pourtant y'a des aspects de moi qui font un gros fuck aux gens. J'ai pas mal de tatouages et de piercings et j'ai les cheveux à moitié bleus. Et ça j'assume totalement. Aucun problème.
Mais j'assume pas du tout d'être grosse.
On m'a marqué au fer blanc pendant mon adolescence et je n'arrive pas à m'en défaire.
J'espère toujours réussir a perdre du poids plutôt que m'accepter comme je suis. Pourtant je sais que je me sentirai bien plus heureuse avec la seconde option mais rien à faire. Ça veut pas pour l'instant.
J'ai encore pris du poids ces derniers mois et je trouve ça tellement injuste. Je fais du sport minimum deux fois par semaine et je mange équilibré. Mais doit sûrement y avoir un truc que je pige pas.
Pourtant j'ai un regard très bienveillant envers tout le monde. Y'a qu'avec moi même que je suis si cruelle.
Aujourd'hui alors que j'avais tout pour passer une excellente journée, dès que je croisais mon reflet dans une vitrine je me trouvais difforme. Ca me fendait le cœur de me voir comme ça et de réagir de cette façon. De me rendre compte que j'avais si peu évolué par rapport à ça et que c'était toujours bien encré dans mon cerveau.
En tout cas j'ai entamé une thérapie pour essayer de remédier à tout ça mais quel merdier.
J'aimerai vraiment trouver le bouton off dans mon cerveau.
Et puis je crois que je vais faire un tri sur Instagram pour arrêter les comparaisons ultra malsaines.
En tout cas vous m'avez bien donné envie de regarder Dietland, j'ai envie de voir des gens kicker des culs.
Par contre j'ai vu le film I feel pretty et j'ai pas aimé. Vous en avez pensé quoi vous ?
On me traitait déjà de grosse alors que je faisais même pas une taille 38.
Du coup depuis ma puberté je me suis toujours vu grosse. On m'a mise au régime dès l'âge de 14 ans.
Mes parents et leurs obsession de la minceur ; Mes copines du collège et la compétition a qui sera la plus maigre ;
Mes amies des études supérieurs et leurs "conseils" ;
Tout ça ça a créé un environnement tellement toxique.
Condamnée a être la "chubby" du groupe.
Aujourd'hui j'ai un rapport complétement faussé et conflictuel à la nourriture.
J'ai toujours été sportive et j'aime ça mais je n'arrive plus a faire du sport sans avoir un rapport malsain avec mon corps.
Et malgré tous mes efforts je n'arrive pas a me sentir bien dans mon corps et à m'accepter comme je suis. Je voudrais toujours être "mieux, plus belle et plus mince".
Ça en devient une obsession. Je me demande comment les gens me perçoivent. Ce qu'ils pensent de moi. Quelle image je leur renvoie ?
Pourtant y'a des aspects de moi qui font un gros fuck aux gens. J'ai pas mal de tatouages et de piercings et j'ai les cheveux à moitié bleus. Et ça j'assume totalement. Aucun problème.
Mais j'assume pas du tout d'être grosse.
On m'a marqué au fer blanc pendant mon adolescence et je n'arrive pas à m'en défaire.
J'espère toujours réussir a perdre du poids plutôt que m'accepter comme je suis. Pourtant je sais que je me sentirai bien plus heureuse avec la seconde option mais rien à faire. Ça veut pas pour l'instant.
J'ai encore pris du poids ces derniers mois et je trouve ça tellement injuste. Je fais du sport minimum deux fois par semaine et je mange équilibré. Mais doit sûrement y avoir un truc que je pige pas.
Pourtant j'ai un regard très bienveillant envers tout le monde. Y'a qu'avec moi même que je suis si cruelle.
Aujourd'hui alors que j'avais tout pour passer une excellente journée, dès que je croisais mon reflet dans une vitrine je me trouvais difforme. Ca me fendait le cœur de me voir comme ça et de réagir de cette façon. De me rendre compte que j'avais si peu évolué par rapport à ça et que c'était toujours bien encré dans mon cerveau.
En tout cas j'ai entamé une thérapie pour essayer de remédier à tout ça mais quel merdier.
J'aimerai vraiment trouver le bouton off dans mon cerveau.
Et puis je crois que je vais faire un tri sur Instagram pour arrêter les comparaisons ultra malsaines.
En tout cas vous m'avez bien donné envie de regarder Dietland, j'ai envie de voir des gens kicker des culs.
Par contre j'ai vu le film I feel pretty et j'ai pas aimé. Vous en avez pensé quoi vous ?
@SnitchDream I feel pretty, j'ai regardé la moitié, j'ai vraiment détesté le message. Ça s'améliore par la suite ou pas ?
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