Ah oui, j'avais interprété ça façon "moi je bosse pendant mes études donc ceux qui le font pas sont des feignants".
Au temps pour moi...
Au temps pour moi...
Vivre avec le RSA, ça fait quoi ?
- Initiateur de la discussion Annelise
- Date de début
Très intéressant cet article !
Je passe à la fac cette année, j'emménage donc dans un appart payé par mes parents...et la vie s'est révélée beaucoup plus cher que je ne le pensais ! J'ai commencé à m'intéresser au prix de l'électricité, de l'eau, d'internet, et de la nourriture (hé oui, avant je n'y faisais même pas attention...), et j'ai vraiment halluciné.
Donc avant, j'aurais dit "410 euros par mois pour vivre, ça va franchement...". Et là, il suffit que je fasse le récapitulatif de mes dépenses du mois (sachant qu'on est le 10 ^^') pour me dire "ah oui...chaud...".
En tout cas, je tremble un peu devant cette notion d"assistanat" qui revient de plus en plus souvent à la bouche de l'UMP (les grands manitoux). Je sais qu'on finira par tout perdre (je suis quelqu'un de pessimiste), et je sais que je ne pourrais pas continuer sans les APL. Et le pire, c'est que je suis loin d'être celle qui est le plus dans la merde :s
Je passe à la fac cette année, j'emménage donc dans un appart payé par mes parents...et la vie s'est révélée beaucoup plus cher que je ne le pensais ! J'ai commencé à m'intéresser au prix de l'électricité, de l'eau, d'internet, et de la nourriture (hé oui, avant je n'y faisais même pas attention...), et j'ai vraiment halluciné.
Donc avant, j'aurais dit "410 euros par mois pour vivre, ça va franchement...". Et là, il suffit que je fasse le récapitulatif de mes dépenses du mois (sachant qu'on est le 10 ^^') pour me dire "ah oui...chaud...".
En tout cas, je tremble un peu devant cette notion d"assistanat" qui revient de plus en plus souvent à la bouche de l'UMP (les grands manitoux). Je sais qu'on finira par tout perdre (je suis quelqu'un de pessimiste), et je sais que je ne pourrais pas continuer sans les APL. Et le pire, c'est que je suis loin d'être celle qui est le plus dans la merde :s
L
leonor
Guest
Oh bah à l'époque pour moi, 500 euros ni plus ni moins, c'est effectivement chaud de tout boucler avec un loyer à 370 euros, bon...
Après, c'est de la débrouille. Paniers de légumes bio (oui, ça coûte moins cher, il faut juste avoir les bonnes adresses) mettre un pull au lieu de mettre le chauffage, passer à un régime ovo-lacto-végétarien, ne pas manger au RU mais faire sa propre tambouille, s'inscrire sur un site type oDesk (je m'adresse ici aux étudiants en anglais par exemple) pour faire des petits contrats, supprimer la plupart des sorties "chères" ou du moins limiter le poste loisirs au max (quand tu vas au cinéma, on évite le stand à pop-corns). Alors certes, ce n'est pas vraiment une vie. Enfin, après, on trouve qu'on a bien moins de besoins qu'avant. Plus cette tentation d'acheter puisqu'on en a perdu l'habitude.
Après, on trouve un job à quart ou mi-temps, le premier mois est tendax et après tombe le premier salaire (pour 4h de boulot hebdo je me faisais 150 euros en plus par mois), tout s'égrène, on se construit un réseau, bref...
Je ne dis pas que c'est facile. Il y a des moyens de limiter ses dépenses au max, mais quand en L1 tu t'installes pour la première fois de ta vie tout seul, tu ne le sais pas forcément... je ne le savais pas les six mois premiers, et après la faim et les carences te poussent quelque peu à t'en sortir parce que ça va bien deux secondes
Après, c'est de la débrouille. Paniers de légumes bio (oui, ça coûte moins cher, il faut juste avoir les bonnes adresses) mettre un pull au lieu de mettre le chauffage, passer à un régime ovo-lacto-végétarien, ne pas manger au RU mais faire sa propre tambouille, s'inscrire sur un site type oDesk (je m'adresse ici aux étudiants en anglais par exemple) pour faire des petits contrats, supprimer la plupart des sorties "chères" ou du moins limiter le poste loisirs au max (quand tu vas au cinéma, on évite le stand à pop-corns). Alors certes, ce n'est pas vraiment une vie. Enfin, après, on trouve qu'on a bien moins de besoins qu'avant. Plus cette tentation d'acheter puisqu'on en a perdu l'habitude.
Après, on trouve un job à quart ou mi-temps, le premier mois est tendax et après tombe le premier salaire (pour 4h de boulot hebdo je me faisais 150 euros en plus par mois), tout s'égrène, on se construit un réseau, bref...
Je ne dis pas que c'est facile. Il y a des moyens de limiter ses dépenses au max, mais quand en L1 tu t'installes pour la première fois de ta vie tout seul, tu ne le sais pas forcément... je ne le savais pas les six mois premiers, et après la faim et les carences te poussent quelque peu à t'en sortir parce que ça va bien deux secondes
Hellébore;2541403 a dit :
Je ne comprends pas pourquoi ton post n'a pas suscité plus de réactions, parce que je le trouve très intéressant. Je ne te juge pas puisque je ne te connais pas, mais à prendre cette partie là de ton histoire en l'isolant de tout le reste, ça me scandalise.
Je comprends parfaitement que tu préfères ne pas travailler, c'est le cas de la plupart des gens (et c'est bien triste, mais bon, on peut pas toutes trouver un job qui nous plaise à longue durée). Mais c'est un peu égoïste de refuser des postes, en continuant de bénéficier des aides, parce que tu n'as pas le "courage" de faire tous ses efforts. Pourquoi les autres doivent-ils le faire pour toi, alors? Et perdre (selon tes mots) santé, temps et argent à ta place?
Je comprends qu'on choisisse de ne pas travailler, mais je ne comprends pas comment on peut encore accepter les aides après (à partir du moment où ne pas travailler est un choix conscient, pas un manque de possibilité, toujours).
Cela dit, de nouveau, je ne te juge pas toi en tant que personne, je donne mon avis sur une situation.
J'ai deux exemples en tête.
Depuis que j'ai 18 ans j'ai un job étudiant. Je me suis cassé le cul à bosser tous les week end et toutes les vacances scolaires pour un salaire de misère, aucune reconnaissance et une demie journée de repos par semaine, que je passais à bosser mes cours. Caissière, c'est pas un métier de rêve, c'est fatigant, et ça vous vaut des haussements de sourcils méprisants. J'ai bossé parce que je voulais avoir les moyens de partir en Erasmus sans être aux crochets de mes parents. Je pars donc de très bonnes intentions. Sauf qu'en revenant en France, j'ai pas un rond (mais vraiment pas) et j'ai le droit à rien. J'ai bossé suffisamment pour me fracasser la santé, j'ai cotisé comme n'importe quel honnête travailleur mais j'en ai pas fait assez pour toucher le chômage. Et je suis trop jeune pour le RSA.
Donc actuellement je galère à joindre les deux bouts avec à peu près rien, pas de taf dans ma branche, un bac +3 inutile, la pratique de deux langues qui sert à rien, et une première place dans ma promo qui n'a aucun sens. J'erre entre petits boulots et missions, j'ai aucune envie de prendre un cdi de femme de ménage parce que c'est illogique par rapport à mon projet de vie. Croyez moi que le jour où j'aurai droit au rsa, si je suis toujours en galère je ne me gênerais pas. Et je ne rougirais pas non plus.
Et mon deuxième exemple c'est ma copine. Fac d'art plastiques, IUT métiers du livre, passionnée par ces deux environnement, très talentueuse, acharnée et volontaire. Elle refuse de prendre un job de merde payé au lance pierre pour faire un truc qu'elle déteste. Parce qu'un job abrutissant à temps plein, c'est plus du tout de temps pour dessiner ou peindre, c'est la fin de l'épanouissement, c'est le début d'une routine qui te massacre à petit feu. Elle est au RSA depuis 8 ans, elle cherche activement du taf, parfois elle trouve des p'tits boulots ou de courtes missions qui lui plaisent. Elle fait beaucoup de bénévolat, elle est investie dans une asso de fresque.
Qu'est ce que je peux lui reprocher? Elle a une double formation, elle trouve pas de taf, mais elle s'investit gratuitement dans des tas de trucs. Au delà de ça, elle est transsexuelle, en cours de transition. C'est trop la fête pour les entretiens d'embauche, wouhou. La CMU ne rembourse pas son traitement hormonal pour sa transition parce qu'en France c'est très tabou. Elle s'acharne à faire des trucs, à devenir une femme physiquement, à rester active et vivre avec une misère.
Est ce qu'il faut remercier l'Etat qui t'aide à survivre? Remercier sa propagande concernant les études, délaissant l'art et engendrant la marginalisation? Le RSA, c'est inaccessible pour moi. J'y aurai droit dans 4 ans, peut-être, si ma situation est toujours aussi pourrie. Je trouve ça cool que des gens arrivent à s'en sortir avec. J'accepterai des travaux dévalorisant parce que j'ai besoin de rester active et que j'ai été élevée comme ça. Ma copine, si elle gère comme ça, c'est chouette. Je respecte totalement ça parce qu'elle se bouge sur plein de fronts, et c'est la classe.
Depuis que j'ai 18 ans j'ai un job étudiant. Je me suis cassé le cul à bosser tous les week end et toutes les vacances scolaires pour un salaire de misère, aucune reconnaissance et une demie journée de repos par semaine, que je passais à bosser mes cours. Caissière, c'est pas un métier de rêve, c'est fatigant, et ça vous vaut des haussements de sourcils méprisants. J'ai bossé parce que je voulais avoir les moyens de partir en Erasmus sans être aux crochets de mes parents. Je pars donc de très bonnes intentions. Sauf qu'en revenant en France, j'ai pas un rond (mais vraiment pas) et j'ai le droit à rien. J'ai bossé suffisamment pour me fracasser la santé, j'ai cotisé comme n'importe quel honnête travailleur mais j'en ai pas fait assez pour toucher le chômage. Et je suis trop jeune pour le RSA.
Donc actuellement je galère à joindre les deux bouts avec à peu près rien, pas de taf dans ma branche, un bac +3 inutile, la pratique de deux langues qui sert à rien, et une première place dans ma promo qui n'a aucun sens. J'erre entre petits boulots et missions, j'ai aucune envie de prendre un cdi de femme de ménage parce que c'est illogique par rapport à mon projet de vie. Croyez moi que le jour où j'aurai droit au rsa, si je suis toujours en galère je ne me gênerais pas. Et je ne rougirais pas non plus.
Et mon deuxième exemple c'est ma copine. Fac d'art plastiques, IUT métiers du livre, passionnée par ces deux environnement, très talentueuse, acharnée et volontaire. Elle refuse de prendre un job de merde payé au lance pierre pour faire un truc qu'elle déteste. Parce qu'un job abrutissant à temps plein, c'est plus du tout de temps pour dessiner ou peindre, c'est la fin de l'épanouissement, c'est le début d'une routine qui te massacre à petit feu. Elle est au RSA depuis 8 ans, elle cherche activement du taf, parfois elle trouve des p'tits boulots ou de courtes missions qui lui plaisent. Elle fait beaucoup de bénévolat, elle est investie dans une asso de fresque.
Qu'est ce que je peux lui reprocher? Elle a une double formation, elle trouve pas de taf, mais elle s'investit gratuitement dans des tas de trucs. Au delà de ça, elle est transsexuelle, en cours de transition. C'est trop la fête pour les entretiens d'embauche, wouhou. La CMU ne rembourse pas son traitement hormonal pour sa transition parce qu'en France c'est très tabou. Elle s'acharne à faire des trucs, à devenir une femme physiquement, à rester active et vivre avec une misère.
Est ce qu'il faut remercier l'Etat qui t'aide à survivre? Remercier sa propagande concernant les études, délaissant l'art et engendrant la marginalisation? Le RSA, c'est inaccessible pour moi. J'y aurai droit dans 4 ans, peut-être, si ma situation est toujours aussi pourrie. Je trouve ça cool que des gens arrivent à s'en sortir avec. J'accepterai des travaux dévalorisant parce que j'ai besoin de rester active et que j'ai été élevée comme ça. Ma copine, si elle gère comme ça, c'est chouette. Je respecte totalement ça parce qu'elle se bouge sur plein de fronts, et c'est la classe.
Ce qui m'hallucine, c'est ce paradoxe entre "faut prendre n'importe quel boulot et dire merci, peu importe sa situation" et "faut faire des études et des machins pour ne pas se retrouver dans un boulot pourri mal payé". Ben oui, mais quand tu suis le second chemin, tu finis dans le premier pareil, et en plus on te vomis ton ambition au nez. Si tu prends le premier chemin, on te vomis juste ton manque d'ambition supposé.
Au final, plus personne ne sait ce qu'il doit faire et tout le monde se fait juger pareil, entre les ambitions personnelles et la réalité du monde du travail plus rien ne tourne rond.
Je crois que le problème est d'avoir voulu faire croire aux gens que le boulot devait être un truc sympa et épanouissant. Dans les faits, c'est de l'alimentaire pour la majorité, la culpabilité et la déprime en option. On nous dit qu'on fera ce qu'on aime si on suit le cursus qui colle bien et qu'on s'accroche. Sauf que non, faut encore que le marché de l'emploi suive derrière, ce qui n'est pas le cas. On se retrouve donc dans des boulots qu'on aime pas (quand on en trouve), avec ses ambitions en bandoulières et ses diplômes qui ne servent à rien. Y a aussi quelques chanceux, c'est vrai.
Marche ou crève quoi...
Au final, plus personne ne sait ce qu'il doit faire et tout le monde se fait juger pareil, entre les ambitions personnelles et la réalité du monde du travail plus rien ne tourne rond.
Je crois que le problème est d'avoir voulu faire croire aux gens que le boulot devait être un truc sympa et épanouissant. Dans les faits, c'est de l'alimentaire pour la majorité, la culpabilité et la déprime en option. On nous dit qu'on fera ce qu'on aime si on suit le cursus qui colle bien et qu'on s'accroche. Sauf que non, faut encore que le marché de l'emploi suive derrière, ce qui n'est pas le cas. On se retrouve donc dans des boulots qu'on aime pas (quand on en trouve), avec ses ambitions en bandoulières et ses diplômes qui ne servent à rien. Y a aussi quelques chanceux, c'est vrai.
Marche ou crève quoi...
Fouipin;2546214 a dit :
Je vais être dure et ce bien malgré moi mais tu n'as pas fait une LEA par hasard, ci c'est le cas le problème c'est que c'est méga bouché dans certaines langues (de ce qu'on m'a dit) comme secteur et donc y a pas de postes à fournir aux étudiants sortant même méritants ou excellents surtout avec une licence ça n'a plus vraiment de valeur. Par contre je connais un ancien de LEA et lui ce qu'il a fait c'est qu'en utilisant les équivalences il s'est inscrit en 3ème année de licence en économie à Assas mais c'est aussi possible à la Sorbonne ou n'importe quelle fac. Du coup après tu te retape la 3ème année t'as deux licences et après tu fais un M2 et alors la ta LEA deviendra rentable car tu connaitra une langue en plus que tes camarades de promos. Dans ce cas je pense que ton cv deviendra attractif. Je te conseillerai plutot commerce internationnal ou un truc comme ça pour valoriser les langues.
Enfin pour ta copine je suis sure qu'elle est méritante et tout sauf que sur le marché du travail ce n'est pas les meilleurs nécessairement qui trouve un job mais ceux dont on a besoin ou qui sont pistonnés.
Nasty Wasp;2546400 a dit :
Je suis entièrement d'accord avec toi mais sincèrement je pense qu'il devrait limiter les places en fac/écoles dans les secteurs les plus bouchés ça parait injuste comme ça mais je pense que c'est pire de dire à quelqu'un t'as fait un master 2 histoire mais au final tu vas faire du ménage que de lui dire dès le départ oriente toi autre part c'est bouché donc les nombre de places sont limités!
Enfin je sais pas ce que t'as fait comme études mais de lire vos différents témoignages ça m'angoisse grave. Alors que mon master 2 est plutôt réputé et que les étudiants sont tous employé à la fin :$.
Je vais sans doute répondre un peu d'une façon étrange à cet article, pardonnez moi aussi si je répète certains trucs, j'ai pas eu le courage de lire les 74 commentaires précédents, juste quelque uns.
Bref, j'ai deux avis.
Un, une personne qui vit du RSA est un gros feignant qui profite de ses sous pour se la couler douce sans rien faire. Effectivement faux archi faux.
Je suis actuellement en apprentissage (donc je bosse). Et je gagne avec ce statut, 41% du smic. C'est même pas 500 euros, comme l'étudiant à echelon 6. Avec ça on va pas loin.. si j'enlève toutes mes factures, y compris les courses et tout le nécessaire du quotidien (comme ma pause lunch que je paye de ma poche à la boulangerie du coin parce que j'ai pas le temps de rentrer) j'ai.. plus rien. j'ai finit mon mois, sans rien de plus. Je vis quoi.
C'est pas une somme pour se la couler douce.. heureusement que ma banquière est sympa et que ma mère a pas peur de creuser son découvert pour moi..
Par contre, quoi qu'on en dise des préjugés etc, je trouve qu'il y a encore beaucoup trop de gens qui en profitent aussi. Certes ils n'ont donc pas une vie en or, mais ça les aide pas à se bouger le cul. Je vis, je me nourris, j'ai le strict minimum? Pourquoi se prendre la tête?
D'autant qu'avec certains boulot je vais gagner quoi, 100 à 200 euros de plus en trimant toute la journée?
Trop peu pour moi, j'attend ma chance et d'ici là je slack.
Alors le mec qui vit du RSA et qui se bouge le cul chaque jour pour chercher un taf, oui, là, faut l'aider, faut l'aiguiller, faut le soutenir, des fois c'est juste la vie qui merde, faut les en sortir et en attendant on leur file de quoi rester en vie.
Mais le mec qui se contente de toucher ses apl et son rsa etc, pendant que moi, je bosse 7h par jour (si j'enlève la pause dej) à faire le même taf qu'un salarié pour une paye équivalente au rsa, là j'ai envie de le claquer --'
Sur ce, les feignants, vous savez ce que je pense de vous.
Les mads dans la mouise, je suis de tout coeur avec vous pour que vous sortiez de cette situation, parce que je sais que c'est pas la joie!
Bref, j'ai deux avis.
Un, une personne qui vit du RSA est un gros feignant qui profite de ses sous pour se la couler douce sans rien faire. Effectivement faux archi faux.
Je suis actuellement en apprentissage (donc je bosse). Et je gagne avec ce statut, 41% du smic. C'est même pas 500 euros, comme l'étudiant à echelon 6. Avec ça on va pas loin.. si j'enlève toutes mes factures, y compris les courses et tout le nécessaire du quotidien (comme ma pause lunch que je paye de ma poche à la boulangerie du coin parce que j'ai pas le temps de rentrer) j'ai.. plus rien. j'ai finit mon mois, sans rien de plus. Je vis quoi.
C'est pas une somme pour se la couler douce.. heureusement que ma banquière est sympa et que ma mère a pas peur de creuser son découvert pour moi..
Par contre, quoi qu'on en dise des préjugés etc, je trouve qu'il y a encore beaucoup trop de gens qui en profitent aussi. Certes ils n'ont donc pas une vie en or, mais ça les aide pas à se bouger le cul. Je vis, je me nourris, j'ai le strict minimum? Pourquoi se prendre la tête?
D'autant qu'avec certains boulot je vais gagner quoi, 100 à 200 euros de plus en trimant toute la journée?
Trop peu pour moi, j'attend ma chance et d'ici là je slack.
Alors le mec qui vit du RSA et qui se bouge le cul chaque jour pour chercher un taf, oui, là, faut l'aider, faut l'aiguiller, faut le soutenir, des fois c'est juste la vie qui merde, faut les en sortir et en attendant on leur file de quoi rester en vie.
Mais le mec qui se contente de toucher ses apl et son rsa etc, pendant que moi, je bosse 7h par jour (si j'enlève la pause dej) à faire le même taf qu'un salarié pour une paye équivalente au rsa, là j'ai envie de le claquer --'
Sur ce, les feignants, vous savez ce que je pense de vous.
Les mads dans la mouise, je suis de tout coeur avec vous pour que vous sortiez de cette situation, parce que je sais que c'est pas la joie!
C'est vrai que lorsqu'on parle de refuser des offres, on voit tout de suite la feignasse dans son canapé qui refuse de se lever pour moins de 2000.
Les offres proposés par l'anpe sont quand même souvent à côté de la plaque, quand c'est pas simplement dégradant (des fois aussi on relit plusieurs fois l'annonce en se demandant si c'est pas une blague d'un pote).
Je bosse dans l'informatique, côté développement. Mon dernier passage par la case pôle emploi, on m'a refilé des offres pour un boulot de concierge, faire du porte à porte, tout ce qui est dans l’événementiel également et on m'a même convié à un atelier obligatoire (demi journée) pour découvrir les métiers de l'agriculture. J'ai pas mal d'exemples du genre, mais je ne me souviens pas de tout. Rien de bien dégradant c'est vrai, mais quand on cherche du boulot comme dév, c'est un peu foutage de gueule. Les seules annonces que je recevais dans mon domaine était juste hallucinantes (genre la boite qui exige bac +52 , maitrise totale de tous les langages de prog et quinze ans d'expérience. J'exagère mais si peu. Tous ça pour un bout de smic.
Tout ça pour dire que avant de s'étonner que des gens refusent les offres, faut voir la gueule des offres en question quand même.
Les offres proposés par l'anpe sont quand même souvent à côté de la plaque, quand c'est pas simplement dégradant (des fois aussi on relit plusieurs fois l'annonce en se demandant si c'est pas une blague d'un pote).
Je bosse dans l'informatique, côté développement. Mon dernier passage par la case pôle emploi, on m'a refilé des offres pour un boulot de concierge, faire du porte à porte, tout ce qui est dans l’événementiel également et on m'a même convié à un atelier obligatoire (demi journée) pour découvrir les métiers de l'agriculture. J'ai pas mal d'exemples du genre, mais je ne me souviens pas de tout. Rien de bien dégradant c'est vrai, mais quand on cherche du boulot comme dév, c'est un peu foutage de gueule. Les seules annonces que je recevais dans mon domaine était juste hallucinantes (genre la boite qui exige bac +52 , maitrise totale de tous les langages de prog et quinze ans d'expérience. J'exagère mais si peu. Tous ça pour un bout de smic.
Tout ça pour dire que avant de s'étonner que des gens refusent les offres, faut voir la gueule des offres en question quand même.
Nasty Wasp;2546889 a dit :
Mon copain quand il est allé à l'anpe a la sortie de ses études, deja on lui a dit, on va pas trop vous aider, vous etes jeunes (en gros osef et démerde toi). Et la première offre qu'on lui a proposé, c'était bosser 35h non rémunéré, un pseudo stage quoi. Ba il y est pas retourné
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