Vos textes libres

A

Ancien membre

Guest
Voilà un petit texte extrait d'un blog que j'écris depuis quelques temps. Je l'ai un peu écris à l'arrache. Mais il me représente bien !

"
Je suis fatigué. Ma vie m'ennuie. Il m'arrive si souvent d'entendre les gens dire "J'aimerais faire ceci, j'aimerais faire cela, j'aimerais tout quitter, j'aimerais partir loin et ne plus revenir..." sans pourtant jamais réaliser leurs rêves. Comme si leur vie était déjà écrite à l'avance. Je refuse de faire partie de ces gens. Je refuse de passer ma vie à rêver. Je ne veux plus survivre, je veux vivre désormais. Vivre pour tout ceux qui ne le peuvent pas. Je veux réaliser leur rêve. Je veux m'en aller. Prendre mon sac et marcher. Marcher des jours et des jours. En traversant des paysages magnifiques et en rencontrant de nouvelles personnes. Comment se fait-il que nous ne parlons couramment qu'avec une dizaine de personnes alors qu'il y en a 7 milliards sur Terre ? Qu'est-ce qui nous empêche de nous rencontrer tous ?

Chaque jour je vois des gens ayant perdu espoir. Fixant leur pied comme si ils avaient honte d'exister. Les gens sont ils tous aussi désespérés ? L'humanité a t-elle perdu la foi en elle-même ? Il faut que je sache. Je veux voyager jusqu'à pouvoir enfin répondre à ces questions. Et plus tard, lorsque mes enfants me demanderont quel était le but de mon voyage, je leur répondrais alors : "L'espoir mes enfants. L'espoir.""​
 
18 Juillet 2008
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Paris
"D'autres. (billet de la fin août et voilà il fait froid).

Je ne voudrais pas donner de faux espoir mais il y a des gens pas comme nous et tout à fait charmants. A un moment donné, il faudrait savoir saluer l’ignorance parce que bon, sinon, on n’a pas fini. Enfin ça n’est que mon avis. Des tas de gens vivent très bien sans curiosité, et même que ça leur fait du bien. Enfin, ça ne leur fait rien, plus exactement, mais en tout cas pas du mal.

Il paraît qu’on est plus heureux quand on ne connaît pas trop de choses ni trop de gens qui vont mal. Du coup, je me demande s’il est bien judicieux d’avoir de bonnes notes à l’école et de lire le journal. Mais des tas de gens ont de bonnes notes à l’école et lisent le journal et se sentent importants, et c’est cette importance qui leur fait plaisir, et j’ai rien à dire sur ça. Moi je lis le journal des autres, et après je regarde leur visage, pour savoir ce que ça leur fait. Le plus souvent ça ne leur fait rien, alors je remballe mes certitudes. En tout cas, je n’ai jamais vu quelqu’un lire le journal et avoir un grand sourire, sauf quand il est dedans parce qu’il a gagné un tournoi de Badminton.

Le métro, c’est bien pratique pour regarder les gens et en tirer des conclusions hâtives, qu’on n’arrive pas trop à étaler parce que capter un sentiment sur quelqu’un, c’est drôlement coton à écrire. La plupart du temps, je dois bien me fourrer le doigt dans l’œil quand j’imagine la vie des autres, et je trouve ça assez grave de projeter des choses sur des gens qui n’ont rien demandé. Je me trouve un peu impolie. Desfois, je me dis arrête de projeter, mais je projette quand même. Je ne sais pas trop, en fait, si la grosse dame qui a des ongles super bien vernis est vraiment danseuse burlesque, mais sa façon de toucher ses cheveux et ses cils papillons me font du charme et j’aime bien l’imaginer. Après je me dis quand même, tu exagères. Elle aurait peut-être préféré être une secrétaire ou une comptable plutôt qu’une danseuse. Après, je me dis que je ne peux pas me défendre contre les idées des autres non plus, alors je continue de regarder.

Je fais des échanges de projettage parfois, ça arrive à tout le monde. Je croise le regard d’un vieil homme maigre qui fait des randonnées en auvergne et il regarde une hôtesse d’accueil qui aime les chiens. Parfois, j’imagine que je reçois toutes ces filles qu’on m’attribue et qu’elles vivent dedans, mais bon, faut pas exagérer, je veux bien en accueillir quelques unes mais pas les plus gratinées, celles-là, je les renvoie à l’expéditeur. Faut pas pousser. Je garde la danseuse de country et l’anglaise un peu perdue, et je renvoie la vétérinaire quoi. Je veux pas me fâcher mais il y a des choses auxquelles il faut savoir dire non. Quand je me lève, ça se voit bien quand même, que je suis pas vétérinaire. Une fois debout, je vois les gens du dessus et alors je me rends compte, mais pas tout le temps, que je me suis trompée sur leur compte, parce qu’en changeant d’angle, j’avais pas remarqué que la vieille dame aimait l’odeur des lilas.

Et puis quand je sors du métro, toutes les autres moi restent dedans, elles font connaissance avec tous les autres vous, et nous peuplons un peu Paris."
 
5 Mars 2011
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Paris
ultrairina.tumblr.com
Un texte à la façon de Sei Shonagon :
Quelques moments/choses éparpillé(e)s :
Moments de petit bonheur :
-traîner un maximum de temps au lit le matin
- Sentir le soleil caresser ma peau et ébouriffer mes cheveux
-Être prise dans un bon roman et se sentir grandie
-Regarder une série policière avec ma mère

Choses qui sont angoissantes :
-Être convoquée à un examen et par la suite, l’attente des résultats où je ressasse mes réponses
-La perte d’un être cher : comment arriver à y survivre et combler le manque ?
-L’ abandon sous toutes ses formes
-L’attente de la réponse à un message et dans le même genre, aucune nouvelle de l’être aimé ou d’un proche

Choses totalement horripilantes :
-la vue d’une araignée ou toute autre bestiole du même style
-le noir d’habit qui est trop noir et n’est pas accordé avec une autre couleur
- le goût de la papaye
-les cours sur Platon !!!!

Des choses qui permettent au souvenir de remonter à la surface :
-l’odeur de la lavande : à chaque fois je suis replongée dans mon enfance dans le Sud de la France
- le parfum de la violette qui me rappelle Tata Violette à jamais partie dans les étoiles
-Le goût de la mangue qui m’emmène dans les pays exotiques, notamment au Venezuela

Chaque chose/moment est important(e) et contribue à la saveur et à la chaleur de la vie.
 

Ea

15 Septembre 2007
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Je ressens le besoin de dégeuler ces mots qui résonnent dans mon crâne, ces mots qui me rendront dingue, qui conduiront à ma perte. Mon coeur déborde de sentiments innombrables, ça m'en rend malade.
Ce monde attise ma haine.
Lorsque je m'efforce à "évoluer" dans ce monde, mes membres se tétanisent, mon cerveau fuse. Je suis las de cette vie qui m'a été imposée, "on" m'a forcée à vivre ici, à vivre tout court.
je me sens dépassée, pas à ma place sur cette planète.
Qui sont tous ces gens ? Pourquoi me regardent t-ils avec ces yeux méprisants ? L'extérieur m'attriste tellement. Je me sens agressée de partout. L'être humain ne se rend t-il pas compte qu'il est entrain de s'auto détruire ? Cet être abruti qui ose parler de respect, de valeurs et qui, jour après jour détériore un peu plus notre monde... Je ressens du dégoût envers la race humaine et pourtant je fais parti des leurs.
Pourquoi est-on obligés de rentrer dans ce moule que l'on appelle la société ?
Pourquoi ces pétasses sur talons hauts avec des manteaux en peau de bête ?
Pourquoi ces hommes d'affaires avec tous les derniers gadgets high-tech "à la mode" ? Quand je croise ce genre de gens dans la rue, je jubile salacement, c'est moi qui les méprise. Bande de pauvres consommateurs encastrés dans une société capitaliste de merde.
Mais si seulement ce n'était qu'une question d'argent. Si seulement ...
L'éductation, la religion, la politique et tous ces sujets qui alimentent la vie de l'être humain me répugnent. Ramassis de conneries .
Chaque jour les médias nous parlent de viols, de racket, d'attentats, de pollution, de braconages, de guerres civiles...
L'homme se voue à sa propre perte. Et moi, je suis forcée à vivre malgré moi parmi 6 milliards d'âmes dans un monde que je ne m'approprierais jamais. Je voudrais disparaître, m'enterrer mille pieds sous terre. Je me sens si seule.


Texte à retravailler.
 
N

nervosa

Guest
Il pleut sur Lyon et aujourd'hui, je garde les murs.

"i love her like a car crash, she loves me like a rag"

J'entends les portes qui claquent, des gens monter et descendre les escaliers. Un peu de vie dans cet immeuble. J'écris, je meuble l'absence. J'attends mais ne m'ennuie pas, j'aime ma vie ici.
Elle est partie étudier, je crois qu'elle n'avait pas très envie. Tout l'énerve, tout la saoule. C'est une princesse, un bébé du 21 eme qui est bien loin des songes d'enfants.
J'ai quitté mes bijoux, tout m'entrave, même ce corps. Calbart jaune pastel, refus des conventions, ras le bol social. J'ai lâché mes pinceaux, les artifices. Je lis, scrute, déchiffre ce qui m'entoure comme je peux.
Elle sera de retour dans une petite heure, il me tarde de la voir.

La vie est belle, les jours de pluie.
 
9 Janvier 2011
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La Reine des Pommes.;3686771 a dit :
J'ai quitté mes bijoux, tout m'entrave, même ce corps.
J'aime beaucoup !

(A une amie, à mes obsessions et mon admiration jetée à ses pieds...)


Mes condoléances ; à ton pays, tes espoirs et tes illusions avortées, à tes prochaines fausses couches et à tes douleurs partagées.

Je n'ai jamais connu aussi belle génitrice, je n'ai jamais vu aussi belles progénitures que tes idées. Mille morts pour une impulsion; une feuille blanche pour salle d'accouchement. L'angoisse de cette salle et la douleur que tu y hurles crée cette atmosphère qui est terriblement insoutenable et excitante. Puis-je oser rajouter: tout comme toi.
L'infanticide est nécessaire mais je ne crois jamais t'avoir deviné laisser quel qu’autre taire et assassiner ton entité. Les mythes ne mentent pas, ou du moins pas tout à fait, le nouveau né est toujours assassiné par déshonneur ou incapacité pour qui met au monde à gérer son avènement. Je devine déjà ces sentiments en ton être, je te vois tuer l'idée qui te ment, qui te déshonneur par sa légèreté, je te vois les mains souillées, à te demander comment l'abattre pour qu'elle renaisse plus forte et plus digne. Je te devine déjà moins apeurée par l'idée qui te dépasse et te bouscule, néanmoins je te sais forte mais sûrement pas infaillible, et à ce mobile, je te le concède: légitime défense.

Mes félicitations ; à ta maîtrise de l'art de la maïeutique, à ton obstination, à tous ces corps sans sexe que tu accouches et accoucheras, à ton visage qu'ils portent tous, à ton doux visage.
 
9 Mars 2012
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Laucourt
- Avez-vous quelqu'un qui est dans votre vie ?
- Non, et je n'en ai pas l'utilité.
- Vous avez tort.
- Vraiment ? Je suis libre, je n'ai besoin d'aucune limite.
- Une personne qui vous aime, vous attends chez vous après une journée pitoyable et vous redonne le sourire. Vous vous bercez dans ses bras, vous vous noyez dans ses yeux, plus aucun souci vous tracasse, son amour vous protège, vous êtes invincible. Connaître cette joie, un bonheur unique.
- Je ne suis pas lâche, je ne fuis pas mes problèmes en retrouvant quelqu'un qui vous empêches toutes libertés, contrairement à vous.
- Lâche, dîtes-vous ? Vous refusez le sentiment que vous offre la vie par crainte de responsabilités et d'engagements.
- Absolument. Je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux. N'est ce pas fabuleux ? J'ai la liberté, vous avez la captivité.
- Vous êtes seul, personne ne vous aime. Avec qui vous vous promenez, vous rigolez, qui vous réconforte. Personne, vous avez pour seul compagnon, la solitude.
- Et je ne serai jamais déçu. Je ne peux pas être abandonné, je ne sentirai jamais cette peine couler sur mes joues. Cet abandon qui vous fait tous si mal, vous avez déjà dû connaître.
- Certes, mais cette tristesse n'est que passagère contrairement à votre solitude. Savoir que vous avez été aimé, et désiré et que cette même personne vous l'avez aimé plus que votre vie. Une passion si forte, un bonheur si rare.
- Vous autorisez qu'on détruise votre cœur, qu'on vous retire le goût de la vie. Tout cela pour une personne que vous avez dû partager votre bonheur. Ne croyez-vous pas qu'il vous a volé une part de votre bonheur pour vous détruire ensuite.
- Le bonheur existe que lorsqu'il est partagé. Un bonheur collectif devient plus fort qu'un bonheur individuel.
- Comprenez vous que le bonheur collectif ne dure qu'un temps. Il y aura toujours une lassitude de vos compagnons. Et la fin vous fait mal, vous détruis, et vous venez pleurer dans nos bras.
- Ne vous êtes donc jamais lassé de la solitude ?
- Jamais. Elle ne m'a jamais trahi contrairement à l'amour. Jamais elle ne m'a abandonné. Vous et votre amour, vous êtes heureux un temps. Puis ensuite vous souffrez si fort, que cet instant de bonheur est oublié. Vous ne vivez plus par le goût de vivre, mais par obligation. Comme une lame qui a percé votre armure impuissante, l'amour vous a détruit de l'intérieur, que jamais vous arriverez à vous relevez de cette chute. Les sentiments, seront toujours présent et quoique vous fassiez vous les oublierez pas, ils sont imprégnés dans vous. Cette dépendance que vous avez eue envers votre moitié n'existe plus, et vous êtes perdu. Vous êtes petit face au monde. Invincible avez-vous dit ? A quoi cela sert il d'y être, puisque vous tombez plus bas. N'avez-vous jamais pensé qu'on pouvait vivre sans être malheureux, sans que quelqu'un soit là pour vous détruire. Je vis une vie paisible et sans déceptions. Je vis une vie que vous regretterez.
- Sans l'amour, il est triste d'être homme. Aimer, c'est ce qui nous soutient. Peu importe si vous avez été déçu, vous avez connu le désir et la passion. Ce sentiment, comme un sixième sens, est le plus précieux. Quoiqu'on ne soit pas aimé, vous aimez, vous offrez à quelqu'un votre amour, ce bonheur est si rare, que pour chaque personne il est unique. S'il était commun, il n'y aurait pas eu un tel amour entre des personnes avec autant de tendresses. Vous n'avez donc jamais aimé ; cette chaleur dans votre cœur qui vous réchauffe, vous n'avez pas connu. Vivez vous donc dans l'ignorance ?
- Ma chère, l'amour vous rend si aveugle que vous pensez que je ne suis pas heureux sans ce sentiment. Il vous a emprisonné de toute votre indépendance, vous ne savez plus faire sans l'amour. A quoi bon de vivre pour un sentiment qui vous obsède sans cesse et vous fait de la peine. L'amour n'est qu'une illusion de votre esprit.
- La solitude n'est que votre punition. Vivez donc seul et sans amour. Vous êtes victime d'une vie qui ne me satisfait pas.
 
9 Mars 2012
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Laucourt
Iyelizia;3700932 a dit :
@Pseudo. Ton texte me touche beaucoup car je le trouve tellement réelle qu'il me fait de plus réfléchir. Qui à raison ? Qui est le moins malheureux ? C'est toute un cheminement sur la vie que tu nous offre. Bravo !

Puis-je le recopier pour moi dans un de mes petits carnets ?

Je te remercie beaucoup ! :red:
Effectivement c'est un peu la balance entre qui a tort et qui a raison, mais surtout la recherche du recherche du bonheur.

Et j'en serais même ravie que tu puisses le recopier ! :fleur:

Timboy;3700953 a dit :
il faut d'abord être capable de trouver son bonheur seul et de se suffire à soi même. Parce que dans le cas inverse on laisse une personne tierce décider de notre bonheur et c'est super néfaste...

Je suis tout à fait d'accord avec toi ! C'est ce que met en avant le personnage qui est "contre l'amour" sauf que lui c'est un peu poussé... puisqu'il est quand même heureux, mais a peur de détruire ce bonheur en aimant quelqu'un. Ce que je conçois.
 
9 Mars 2012
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Laucourt
C'est fait ! Après avoir longuement hésité sur "blabla général" et "vie quotidienne" j'ai finalement choisi vie quotidienne, mais je suis pas sûre de mon choix...

Enfin bref ça se passe ici !
 
11 Mars 2008
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ANTONY
La pluie est si fine que je ne l'avais pas devinée, elle forme comme un rideau infini à travers lequel les gens se pressent, courent et trébuchent en espérant trouver une issue qui mènerait vers une éclaircie. Tan-pis pour mes nouvelles ballerines, je m'élance sous le ciel gris et traverse la place en tenant fermement mon imperméable. Il est dix-neuf heure et, comme d'habitude à cette heure-ci, il y a du monde devant la gare de Lyon; une bande de jeunes fume quelques joints mouillés en dansant pour se réchauffer, des hommes d'affaires montent les uns après les autres dans les taxis parisiens, des familles traînent de grosses valises et rappellent à l'ordre les enfants qui jouent dans les flaques d'eaux. Tous les soirs c'est le même spectacle à une exception près : les gens ici ne sont que de passage.
Il fait déjà nuit, le grand hall est éclairé par les quelques illuminations de noël restantes et par de vieux néons suspendus au plafond. Je me plante devant l'immense panneau des départs, en constatant que les destinations sont toujours les mêmes, alors je file jeter un coup d'œil vers celui des arrivées. En provenance de Lyon il y a encore 3 trains : celui de 19h21, celui de 21h49 et celui de 23h12. Je connais les horaires par cœur mais j'ai besoin d'en être certaine, nous sommes bien mardi, il est 19h11, je ne suis pas en retard. Jimi me fait un signe de la main, la petite table près de la fenêtre est libérée et il est déjà entrain de me préparer un double cappuccino.
Je n'ai plus peur des gares, le panneau des départs a beau être bien plus imposant que celui des arrivées, le bonheur de toutes les personnes qui se retrouvent dans une gare remplie largement tout l'espace vide laissé par les personnes qui s'y quittent, je crois que je suis plutôt optimiste de nature. L'agitation constante dans une gare est rassurante, personne ne stagne à un endroit, un train part, puis un autre arrive, les voyageurs se succèdent et le temps n'a pas le temps de s'arrêter. C'est un tableau figé dans lequel le mouvement des protagonistes est perpétuel, à l'exception d'un protagoniste qui fait presque parti du décors... : moi.
Je suis assise dans le petit café de Jimi à côté du point Relay, il fait froid alors je laisse mes mains se réchauffer au contact de la tasse de cappuccino. 19h19. Peut être que quelqu'un pense à moi. Le cappuccino m'écoeur. La dernière minute est la plus longue, voir le train arriver lentement, puis s'arrêter et observer le flot de voyageur tous tellement différents s'élancer sur le quai. Alors j'attends, j'attends de voir apparaître son duffle-coat marron, son écharpe grise en cachemire, ses cheveux en bataille, peut être auront-ils poussé ? J'attends de distinguer son sourire cacher par sa barbe brune, peut-être l'aura-t-il rasée ? Les gens s'embrassent, rient, courent, l'ambiance est heureuse, comme à chaque fois mais je ne le vois toujours pas. Je jette des coups d'oeil furtifs sous la grande horloge, c'est là qu'il se mettrai, c'était notre coin, notre point de ralliement; mais il n'y est pas. 19H46, les mères de famille traînent péniblement les gros sac et les grand-mères marchent doucement pour ne pas tomber, les derniers voyageurs se fondent à travers la foule du hall et bientôt le quai B est vide. Personne.

To be continued...
 

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