Vous et vos frères et soeurs

[Akrilik]

J'ai une grande soeur de 27 ans. C'est ma demi-soeur, née du premier mariage de ma mère. On 8 ans d'écart et si on se ressemble physiquement, pour le reste on a aucun point commun.

Ses grands parents paternels ont touchés un héritage et de ce fait ma soeur ne s'est jamais sentie obligée de travailler. En 27 ans, elle a ratée son Bac, a dépenser l'argent de ma mère dans une école privée pour en définitif une fois son diplome obtenue ( en art graphique) rentrer dans la police, y travailler un an...et c'est tout.
Elle a deux filles adorables. Une de 4 ans & une de 2 ans.
Elle c'est acheté une maison aussi...Ou plutôt ses grands parents lui ont achetés une maison.

J'ai fais une école d'art moi aussi. Que j'ai été obligée de payer moi même. Parce que mon adorable soeur avait appelée mes parents la veille de ma rentrée pour leur dire que s'il me donnait un centime ils ne reverraient plus jamais leurs petites filles. Alors qu'elle n'a jamais rien payée elle même...

Sa ne m'empêche pas de la voir 3 ou 4 fois par an. Et de l'avoir au téléphone de temps à autre. J'ai mis de l'eau dans mon vin mais bon...

 

[Bulle mousseuse]

J'ai fais une école d'art moi aussi. Que j'ai été obligée de payer moi même. Parce que mon adorable soeur avait appelée mes parents la veille de ma rentrée pour leur dire que s'il me donnait un centime ils ne reverraient plus jamais leurs petites filles. Alors qu'elle n'a jamais rien payée elle même...

Là je suis franchement choquée, quel intérêt de faire ça? uppyeyes

 

[Akrilik]

Là je suis franchement choquée, quel intérêt de faire ça? uppyeyes

J'ai jamais vraiment compris. Par pure jalousie j'imagine. En fait, même si ses grands parents lui donne beaucoup d'argent elle ne voit plus son père et n'a jamais supportée la relation que j'ai avec mon propre père ( Assez fusionnelle. )
Même si mon père à ( à mes yeux en tout cas.) donné autant à elle qu'a moi.

Enfin, je crois que je me souviendrais toujours de cet appel.

Un jour, je crois que je lui en reparlerais. Quitte à mettre de l'eau sur le feu.

 

[AnonymousUser]

J'ai un petit frère de 16 ans, ce qui nous fait donc 5 ans d'écart. Nous ne sous sommes jamais entendus, d'aussi loin que je m'en souvienne. Petit, il mentait sur moi et les autres, arrangeait les choses à ses mesures avec une facilité étonnante. Par ailleurs, il lui arrivait parfois d'abuser de sa force (il a toujours été sportif et m'a rapidement dépassée de taille) lorsque nous nous disputions, ce qui terminait rapidement par des coups.
Je n'ai jamais fait le poids, bien que je ne pense pas que ses intentions aient toujours été mauvaises à mon égard. Sa position de petit dernier lui a cependant permis d'échapper au trop-plein de sévérité de nos parents, et cela très tôt. Il jalousait donc mon statut d'ainée et je jalousais le sien, ses facilités à déconcerter nos parents, son entente avec notre père, sa fabuleuse capacité à se foutre tout autant des sanctions que de l'échec. Avancer malgré eux et sans cesse. Vivre son enfance intensément.
Encore aujourd'hui, nous ne parlons que très peu. Lorsque je suis en études sur Lille, nous ne nous envoyons pas de messages (ou éventuellement deux-trois par mois), ne nous parlons jamais au téléphone et excessivement peu sur MSN. Et quitte à en surprendre plusieurs, cela ne m'a jamais manqué.

Je n'ai pas de problème en règle générale avec les témoignages d'affection, mais je ne peux me comporter comme une soeur avec lui. Et encore moins comme une amie. Je n'ai jamais su faire ça.

 

[Business Class]

J'ai un "petit" frère qui a 16 ans.
On est assez proches en fait, il me confie parfois certaines choses, des "secrets" que je ne dis pas à notre mère, je l'aide parfois pour ses devoirs, mais en fait, c'est tout ou rien.
Soit on se marre pendant des heures, on se tape dessus comme des gros mongols, soit c'est grosse prise de tête : il ne supporte pas que je me comporte "comme si j'étais sa mère" (ma mère est trop gentille, trop indulgente, merde, il faut bien que quelqu'un lui envoie un coup de pied au cul parfois, surtout par rapport à l'école) et moi, je ne supporte pas quand il répond mal, quand il s'énerve ou fait la gueule pour rien. En gros, quand il est en mode crise d'ado, il m'insupporte vraiment, je ne me rappelle pas avoir été aussi chiante à son âge.
Mais en gros, nous avons une relation assez complice mais j'essaie parfois d'être adulte quand il le faut.

 

[Marie Obrigada]

J'aime mon "petit" frère. Il a 21 ans, est beau et intelligent. Je suis fière de lui, de ses études, de ses stages et voyages. Je le jalouse aussi un peu pour ça.

On s'entend bien même si depuis que je suis partie de la maison et qu'il est ado, on se parle peu en dehors des moments où je suis à la maison. (Nous ne sommes pas de grands bavards dans la famille). Mais j'arrive quand même à obtenir quelques confidences.

 

[AnonymousUser]

J'ai un "petit" frère qui a 16 ans.
On est assez proches en fait, il me confie parfois certaines choses, des "secrets" que je ne dis pas à notre mère, je l'aide parfois pour ses devoirs, mais en fait, c'est tout ou rien.
Soit on se marre pendant des heures, on se tape dessus comme des gros mongols, soit c'est grosse prise de tête : il ne supporte pas que je me comporte "comme si j'étais sa mère" (ma mère est trop gentille, trop indulgente, merde, il faut bien que quelqu'un lui envoie un coup de pied au cul parfois, surtout par rapport à l'école) et moi, je ne supporte pas quand il répond mal, quand il s'énerve ou fait la gueule pour rien. En gros, quand il est en mode crise d'ado, il m'insupporte vraiment, je ne me rappelle pas avoir été aussi chiante à son âge.
Mais en gros, nous avons une relation assez complice mais j'essaie parfois d'être adulte quand il le faut.

On dirait moi et ma grande soeur,je lui dit souvent que elle se comporte comme ma mère mais c'est vrai qu'elle a un ton très autoritaire et maternel avec moi,mais pour elle j'ai besoin d'être encadré dés fois et ma mère est trop indulgente pour le faire.
Sinon c'est vrai que l'on peut avoir des moments complices,ou ne plus pouvoir se supporter faut dire que je ne suis pas facile à vivre au quotidien et ma soeur non plus,j'aimerais bien voir comment évolura notre relation quand elle partira de la maison.
Sinon j'ai une demi soeur de 2 ans que je n'ai jamis vu,mais bon pour moi ce n'est pas vraiment ma soeur vu que je n'ai pas été élevé avec elle.

 

[Business Class]

J'ai exactement la même relation avec mon petit frère. Autant je peux bien me marrer avec lui, autant cinq minutes plus tard on se crie dessus. Je le trouve très immature, à son âge j'étais beaucoup plus autonome et j'embêtais personne. Lui il n'est pas capable de faire quelque chose sans l'aide de ma mère et en ce moment il se croit tout permis.

Idem.
Je trouve que j'étais plus "mature" que lui à son âge, et là, en ce moment, il sort beaucoup trop à mon goût, ne passe pas assez de temps sur son bureau alors qu'il passe le bac de première à la fin de l'année.
Et, de manière générale, je trouve que mes parents sont beaucoup, beaucoup plus laxistes avec mon petit frère qu'ils ne l'ont été avec moi. Ma mère me dit "Tu étais beaucoup plus calme et plus sage, mais c'est normal, lui, c'est un garçon" lol.

 

[Julina.]

J'ai une grande s?ur de 30 ans (la vache, ça me fait bizarre d'écrire son âge, j'avais pas réalisé...)
On va dire qu'il y a des hauts et des bas. Quand elle vivait encore "à plein temps" chez mes parents, je n'avais que 11 ans, après, elle est partie faire ses études, donc avec l'écart, on a toutes les deux été éduquées de manière très différentes. On s'entend bien, on se marre bien quand on se voit, mais on ne pourrait pas vivre ensemble, ça, c'est certain. Ça va beaucoup mieux depuis qu'elle est maman, je suis d'ailleurs marraine de ma nièce. Elle s'occupe de sa fille et arrête de se prendre pour ma mère. Ma première année de fac, elle m'appelait souvent pour savoir si je sortais, si je bossais... Alors que mes parents me faisaient confiance sur ce coup là. On s'aime, on s'adore, y'a pas à dire, mais elle est parfois très vexante, et on a développé, l'une comme l'autre, quelque chose d'assez "malsain" par rapport à nos parents. Elle me "jalouse" un peu de les avoir pour moi toute seule le week-end, la plupart des vacances, surtout que je suis très proche de mon père, mais d'un autre côté, mes parents, surtout ma mère, passent leur temps à dire oh combien elle est merveilleuse, avec sa maison, sa famille, son boulot, ses hobbies... Et forcement, je tiens pas la comparaison en tant qu'étudiante, donc ça m'énerve. Mais sinon, tout va bien

 

[Ancien membre]

J'ai un frère jumeau et c'est très difficile à vivre.

Ca pose des problèmes d'identité... Bah oui, on ne se ressemble pas, on a même pas le même sexe mais on est constamment désignés par "les jumeaux" et c'est très dur à vivre. Ca a tendance à supprimer toute individualité. De même, je parle plus facilement de "on" que de "je" dans certains contextes, et j'ai dû mal à vivre dans lui parce que j'étais dominante dans l'enfance (ce qui place généralement le futur jeune adulte dans une relation de dépendance puisqu'il a appris à compter sur l'autre).

Et puis, par rapport aux autres c'est lourd. On a l'éternelle question : "ça fait quoi d'être jumeau ?" Un jour j'ai posé la question inverse, on m'a regardé de travers. Pour moi, la seule vie possible c'est la vie de jumeau, c'est d'avoir toujours connu son frère, d'avoir partagé ses jeux, d'avoir fait des bêtises ensemble, d'avoir eu des amis en commun. Cette question semble normale pour tout le monde, mais je ne vois pas comment je pourrais répondre, être jumelle pour moi c'est naturel ! Je répond souvent qu'il n'y a aucune différence, mais c'est vrai que je ne vois pas la différence parce que je ne connais pas le lien que les autres ont, parfois en leur parlant je trouve effectivement qu'il y a une différence... mais bon, c'est logique et pour moi la différence d'âge est plus "spéciale" que la gémellité, il y a un autre type de lien qui se créé petit à petit, c'est peut-être même plus fort !

Et puis, mon frère et moi, on ne se ressemble pas alors à chaque fois les gens sont déçus en le rencontrant. Mais merde à la fin ! La majorité des jumeaux, même ceux qui ont le même sexe, sont des FAUX JUMEAUX alors forcément, on ne se ressemble pas toujours ! Pourquoi vouloir faire de mon petit frère un clone ?

Et surtout, ce que je déteste par dessus tout : "Tu dois être déçue de pas avoir une jumelle" souvent suivi de "bah oui quelqu'un qui te ressemble, te comprends". D'abord, la majorité des jumelles sont des fausses jumelles, eh oui, faux jumeaux ne veut pas dire que c'est automatiquement une fille et un garçon ! Ensuite, je n'imagine pas ma vie avec une soeur, j'adore mon frère et si j'avais eu un autre frère et bien comme je viens de le dire, c'est un frère que je voudrais ! Pourquoi fantasmer sur la présence d'une soeur ? Ca ne créer pas de plus grande complicité !

Sinon, nos disputes sont amusantes, on se chamaille toujours pour rire mais on s'adore et se soutient toujours. Ce que j'aime, c'est quand on se bat pour raconter les circonstances de notre naissance, prétendre que l'un a voulu pousser l'autre pour sortir le premier, toutes ces petites guerres uniques que les autres ne peuvent pas mener parce qu'ils n'ont pas partagé un utérus.

En revanche, j'ai fêté nos 18ans toute seule à cause des études, et ça va recommencer l'année prochaine... et je me suis sentie bizarrement seule toute la journée malgré la présence de ma famille. Je n'arrive pas à accepter ça, et j'ai terriblement peur qu'il meurt avant moi dans l'avenir.

 

[Hotch]

Bon alors moi c'est compliqué (ou peut-être pas tant que ça). J'ai deux sœurs. En réalité qu'une. Mais deux quand même. En fait j'ai une sœur de sang (même mère mais pas le même père) et une sœur de cœur (en fait c'est la demi-sœur de ma sœur -qui est ma demi-sœur si on veut être réglo)

Donc ma sœur (de sang) M. (28 ans) et ma sœur (de cœur) V. (39 ans).

J'ai donc été élevée avec M., avec qui j'ai six ans de différence. Longtemps ces six ans ont été une plaie. Pas les même centres d'intérêt, toujours à se bagarrer, conflits de sœur etc. Il n'empêche que d'une certaine manière je l'ai toujours admiré même si pendant un moment, j'ai senti qu'elle me reprochait d'être née car dès lors j'entravais la relation complice qu'elle avait avec mon père avant ma naissance (sachant qu'en plus ce n'est pas son père biologique). Bref, pour faire court, tout s'est arrangé quand elle est partie de la maison. Et puis surtout j'avais grandi tout ça. Maintenant, on est proches, elle habite à même pas 800 mètres, elle a deux beaux enfant que je chéris, je suis la marraine de son premier enfant, on s'insulte toujours mais de manière gentille, quoiqu'il arrive je sais qu'elle sera toujours là pour moi. Enfin voilà, le fait qu'elle soit née du premier mariage de ma mère, pour moi ça ne change rien. On a été élevées ensemble, mon père c'est son père (ça l'a toujours été d'ailleurs) et puis maintenant encore plus vu que mon père l'a définitivement adopté aux yeux de la loi. Je pourrais écrire un roman je pense sur ma sœur. On a des caractères diamétralement opposés et je crois que j'aurais voulu avoir ne serai-ce qu'un quart de son caractère.

Quant à V., je suis comme elle aime le dire son "1/4 de sœur". Aucun lien de sang en commun (c'est la fille du père biologique de M.), on n'a pas été élevée du tout ensemble, on aurait pu ne jamais avoir de lien quelconque. Ce qui a sauvé tout ça, ce lien, c'est sûrement le fait qu'elle soit restée proche de M., que leur histoire, leur père les lie. Elle a su aussi restée proche de ma mère (son ex belle-mère donc). On a su conserver ce lien (même après la mort de son père alors qu'elle n'avait que 11 ans et M. était encore bébé). Elle m'a toujours acceptée, toujours pris chez elle en vacances. Je fais partie intégrante de sa famille. Elle a trois enfants, je suis la marraine du petit dernier. Même si elle habite "loin", on essaye de se voir souvent, j'essaye d'aller les voir souvent. Je crois qu'elle ne sait pas à quel point je l'adore. Et que je la remercie de m'avoir accepté et aimé. De ne pas avoir tourné le dos à M., d'adorer ma mère, d'avoir accepté sa relation et re-mariage avec mon père, d'aimer mon père. Enfin voilà.

Tout ça pour dire que mes sœurs, je ne vois pas ma vie sans elles. Je les aime, les admire pour ce qu'elles ont su devenir, leurs familles, ce qu'elles ont pu construire.

(et je m'arrête là parce que sinon je pourrais écrire des lignes et des lignes)

 

[Llits]

J'ai deux frères et une soeur, tous plus vieux. 12 ans, 10 ans et 5 ans d'écart.
Mon frère aîné est parti faire ses études quand j'avais dix ans ( en gros quand je commençais à devenir moins bête et plus intéressante ), et en fait, j'ai l'impression de ne pas le connaître. Il revenait l'été, mon autre frère et ma soeur étaient contents de le revoir, ils étaient tout le temps fourrés à trois, et moi je me sentais mal à l'aise avec lui. Et ça n'a pas changé d'un poil : c'est un peu un étranger pour moi, et maintenant qu'il vit au canada, on ne s'est vus que deux fois en 6 ans.
Avec mon autre frère, ça passe relativement bien, même si j'aime pas son côté autoritaire et je-sais-tout. C'est le seul qui habite encore dans le coin, et on se voit régulièrement chez ma mère. Il s'entend très bien avec mon homme, qui sera son témoin à son mariage, et je m'entends très bien avec sa fiancée, qui m'a demandé d'être son témoin aussi.

Avec ma soeur... Elle est terrible, ma soeur. Je crois qu'elle s'est jamais rendu compte d'à quel point je l'aime et l'admire. Petite, je lui piquais ses fringues, je la trouvais magnifique. C'est toujours le cas d'ailleurs, sauf que maintenant, je m'habille toute seule ^^ C'est un peu mon modèle, je l'envie, je la trouve incroyablement jolie, tellement intelligente, elle a beaucoup d'esprit, et j'ai passé beaucoup de temps avec elle, elle me gardait souvent, on allait en ville ensemble de temps en temps, on faisait les boutiques ensemble aussi. Aujourd'hui, quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse, je ne peux pas m'empêcher de prendre sa défense. Je serais prête à mordre pour elle. Je suis tellement réservée - elle m'intimide, un peu - qu'elle n'a probablement aucune idée de tout ça. Elle vit à deux heures de route maintenant, elle vient de s'acheter son appart' avec son homme et elle attend un bébé, on se voit moins, mais je suis toujours heureuse à l'idée de passer une après-midi avec elle. Je l'aime ma soeur...