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À quoi ressemble l’éducation sexuelle idéale (selon vous)
- Initiateur de la discussion QueenCamille
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M
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Guest
Etant asexuelle, j'aurais aimé qu'on me dise qu'on peut être amoureux.se sans ressentir d'attirance sexuelle et inversement. Et ça pourrait être bien de préciser aux ados que ce qu'on voit dans les pornos, ça ne correspond pas au monde réel.
@lafeemandarine en général ne pas se la jouer "faut absolument être amoureux sinon ça se passera mal et tu te sentiras mal", dire que parfois on a juste des besoins physiques et parfois on n'en a pas. J'ajouterai en général inclure les différentes sexualités, parler plus de plaisir et désir féminin et insister sur le consentement et le fait qu'il est révocable à tout moment.
J’aurais beaucoup de trucs à redire sur l’éducation sexuelle reçue au cours de ma scolarité (ça avait consisté à : expliquer le fonctionnement des règles/cycle de reproduction, comment mettre un préservatif, fonctionnement de la pilule).
Aborder l’existence de l’homosexualité, bi, pan etc... enfin les différentes orientations quoi. Et aussi l’asexualité, et l’attirance romantique également.
Des expliquations sur d’autres modes de contraception que la pilule et le préservatif
Aborder des sujets comme le consentement, le genre (pas forcément adapté à un cours d’éducation sexuelle mais... l’aborder à un moment ou à un autre quoi)
Ca serait déjà pas mal
Bon à titre perso c’est l’existence de l’asexualité que j’aurais aimé voir abordé
Aborder l’existence de l’homosexualité, bi, pan etc... enfin les différentes orientations quoi. Et aussi l’asexualité, et l’attirance romantique également.
Des expliquations sur d’autres modes de contraception que la pilule et le préservatif
Aborder des sujets comme le consentement, le genre (pas forcément adapté à un cours d’éducation sexuelle mais... l’aborder à un moment ou à un autre quoi)
Ca serait déjà pas mal
Bon à titre perso c’est l’existence de l’asexualité que j’aurais aimé voir abordé
Hello !
Je viens râler... Un peu dans l'optique #notallprofs
Je suis prof de SVT, et mes cours sur la sexualité sont basés sur les questions anonymes des élèves, on y répond ensemble, même aux plus farfelues, pendant 5 h de cours s'il le faut.
Le consentement, le genre, l'avortement, le clitoris, les orgasmes, la contraception, l'anatomie, TOUT ou presque y passe. Donc bon, ça me blesse de toujours lire des trucs du genre "oui, l'éducation sexuelle à l'école c'est pourri, on apprend à mettre un préservatif sur une banane et basta"
(je précise, établissement privé catho, donc l'argument oui mais dans le privé c'est plus compliqué bla bla, ça marche pas !)
Je viens râler... Un peu dans l'optique #notallprofs
Je suis prof de SVT, et mes cours sur la sexualité sont basés sur les questions anonymes des élèves, on y répond ensemble, même aux plus farfelues, pendant 5 h de cours s'il le faut.
Le consentement, le genre, l'avortement, le clitoris, les orgasmes, la contraception, l'anatomie, TOUT ou presque y passe. Donc bon, ça me blesse de toujours lire des trucs du genre "oui, l'éducation sexuelle à l'école c'est pourri, on apprend à mettre un préservatif sur une banane et basta"
(je précise, établissement privé catho, donc l'argument oui mais dans le privé c'est plus compliqué bla bla, ça marche pas !)
@Normie11 chère collègue ( prof de français en collège pour ma part ^^) ^_^
Je suis aussi chargée de l'éducation santé sexualité, et, vu qu'on n'a pas encore pu organiser un créneau, on agit de manière informelle durant les cours... Et qu'est ce que j'ai pas entendu: mes élèves reçoivent peu d'infos de leurs parents, beaucoup de ces infos sont fausses, et il y a une grosse part de sexisme et d'homophobie, mais je tiens bon!
Je suis aussi chargée de l'éducation santé sexualité, et, vu qu'on n'a pas encore pu organiser un créneau, on agit de manière informelle durant les cours... Et qu'est ce que j'ai pas entendu: mes élèves reçoivent peu d'infos de leurs parents, beaucoup de ces infos sont fausses, et il y a une grosse part de sexisme et d'homophobie, mais je tiens bon!
@Normie11 prof de SVT en collège aussi ! pareil je fais de mon mieux (avec le peu de temps qu'on a par ailleurs) pour traiter au maximum ce sujet important. Plusieurs séances en 4ème et une piqure de rappel en 3ème.
Cette année j'ai eu des 6èmes et j'ai justement fini l'année en traitant de la puberté.
Donc oui on essaye de faire bouger les choses, mais on se sent souvent seuls ! (et puis pas formés à c'est problématiques non plus…)
Par contre, très déçue. Avec mes 4èmes j'avais mis en place une boîte à questions de façon anonyme en me disant que ça allait libérer un peu les choses… bah rien du tout ! Les 2 questions que j'ai eu étaient totalement hors-sujet...
Cette année j'ai eu des 6èmes et j'ai justement fini l'année en traitant de la puberté.
Donc oui on essaye de faire bouger les choses, mais on se sent souvent seuls ! (et puis pas formés à c'est problématiques non plus…)
Par contre, très déçue. Avec mes 4èmes j'avais mis en place une boîte à questions de façon anonyme en me disant que ça allait libérer un peu les choses… bah rien du tout ! Les 2 questions que j'ai eu étaient totalement hors-sujet...
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(prof de français aussi mais pour étrangers ^^)
j'ai été amenée à en parler avec mes élèves aussi sans que ça soit prévu officiellement, et j'ai abordé :
- tous les moyens de contraception et l'avortement {y compris la désinformation par exemple sur le net}.
- les questions autour du consentement, et également la question de la communication qui me semble centrale quand on aborde la sexualité - quelles questions se poser ensemble afin que tout se passe au mieux car il me semble très important de communiquer avec son / sa partenaire, afin de savoir quel est l’opinion de l’autre sur des points très importants de la sexualité et du couple. La communication évite les surprises, et c'est bien le manque de communication qui est à l'origine de beaucoup de problèmes, donc autant l'aborder.
Comme je l'ai écrit dans un petit guide que j'avais fait à leur intention,
"Une des erreurs quand on est en couple est de considérer que certaines choses ne sont pas importantes, ou bien « vont de soi » = sont normales, et qu’il n’y a pas besoin d’en discuter.
Or, RIEN ne va de soi. Personne ne peut deviner la pensée d’une autre personne (même en étant amoureux.se), et pour être absolument certain.e de l'opinion de l’autre, il vaut mieux parler de ces choses-là, même si elles semblent « naturelles » ou « basiques », car elles sont trop importantes pour qu’on n’en parle pas."
- Également parler de la confiance qui malgré sa grande importance, peut parfois peut être utilisée d'une manière un peu dangereuse pour essayer de faire faire à l'autre des choses qu'elle/il n'a pas envie de faire, genre "si tu m'aimes tu dois faire ça" => non, avoir confiance ne signifie pas être aveugle ou nier ses besoins, il faut donc apprendre à respecter ses limites et les limites de l'autre; la confiance se gagne, elle ne s'exige pas, même en étant en couple, et pour ça, rien de tel que la communication, et écouter l'une l'autre.
- J'avais également abordé la question du sexe et genre (en faisant également un petit détour par les personnes intersexe) ainsi que des différentes sexualités possibles (notamment en utilisant l'image de "la licorne du genre").
Tout ça avec une bonne sitographie + quelques livres (dont l'incontournable Martin Winckler...)...
Quoi qu'il en soit, il faut qu'ils en parlent et qu'ils trouvent les réponses à leurs questions et qu'ils sachent trier le vrai du faux dans les mythes qu'ils pourraient rencontrer (en confrontant plusieurs sources, en faisant attention à l'origine des sources, etc...).
@Naty-chan ça marche plus ou moins bien avec certaines classes. Certains groupes seront plus réceptifs que d'autres. Mais je pense qu'il ne faut pas se décourager pour autant, dans tous les groupes, il y a sûrement au moins deux trois élèves qui auront écouté. Ca sera toujours ça de gagné.
j'ai été amenée à en parler avec mes élèves aussi sans que ça soit prévu officiellement, et j'ai abordé :
- tous les moyens de contraception et l'avortement {y compris la désinformation par exemple sur le net}.
- les questions autour du consentement, et également la question de la communication qui me semble centrale quand on aborde la sexualité - quelles questions se poser ensemble afin que tout se passe au mieux car il me semble très important de communiquer avec son / sa partenaire, afin de savoir quel est l’opinion de l’autre sur des points très importants de la sexualité et du couple. La communication évite les surprises, et c'est bien le manque de communication qui est à l'origine de beaucoup de problèmes, donc autant l'aborder.
Comme je l'ai écrit dans un petit guide que j'avais fait à leur intention,
"Une des erreurs quand on est en couple est de considérer que certaines choses ne sont pas importantes, ou bien « vont de soi » = sont normales, et qu’il n’y a pas besoin d’en discuter.
Or, RIEN ne va de soi. Personne ne peut deviner la pensée d’une autre personne (même en étant amoureux.se), et pour être absolument certain.e de l'opinion de l’autre, il vaut mieux parler de ces choses-là, même si elles semblent « naturelles » ou « basiques », car elles sont trop importantes pour qu’on n’en parle pas."
- Également parler de la confiance qui malgré sa grande importance, peut parfois peut être utilisée d'une manière un peu dangereuse pour essayer de faire faire à l'autre des choses qu'elle/il n'a pas envie de faire, genre "si tu m'aimes tu dois faire ça" => non, avoir confiance ne signifie pas être aveugle ou nier ses besoins, il faut donc apprendre à respecter ses limites et les limites de l'autre; la confiance se gagne, elle ne s'exige pas, même en étant en couple, et pour ça, rien de tel que la communication, et écouter l'une l'autre.
- J'avais également abordé la question du sexe et genre (en faisant également un petit détour par les personnes intersexe) ainsi que des différentes sexualités possibles (notamment en utilisant l'image de "la licorne du genre").
Tout ça avec une bonne sitographie + quelques livres (dont l'incontournable Martin Winckler...)...
Quoi qu'il en soit, il faut qu'ils en parlent et qu'ils trouvent les réponses à leurs questions et qu'ils sachent trier le vrai du faux dans les mythes qu'ils pourraient rencontrer (en confrontant plusieurs sources, en faisant attention à l'origine des sources, etc...).
@Naty-chan ça marche plus ou moins bien avec certaines classes. Certains groupes seront plus réceptifs que d'autres. Mais je pense qu'il ne faut pas se décourager pour autant, dans tous les groupes, il y a sûrement au moins deux trois élèves qui auront écouté. Ca sera toujours ça de gagné.
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