Commentaires sur « Alors, vous le faites quand le petit frère ? » Vos gueules !...

[Cmoilechat]

J'ai deux filles. Il est pas rare qu'on me demande quand on fera le petite frère.
Comment dire JAMAIS, merci.
Oui parce qu'en plus de ne pas en avoir qu'un, il faut faut en avoir un de chaque !

 

[Bleu pastel]

Heureusement on a jamais fais chier ma mère parce qu'elle ne voulait que deux filles et pas de fils. Déjà parce qu'elle a déjà trois frères et pas de sœurs et ça faisait beaucoup de mecs à la maison, ensuite parce qu'au moment où elle était enceinte de moi, ils étaient déjà tous papa de 7 mecs au total et mes grands parents voulaient une petite fille pour changer. Elle m'a eu, elle a eu ma sœur et mes parents avaient envisagés d'avoir un troisième mais ils se sont très vite rendu compte que "avoir plus de deux enfants c'est mignon que chez les autres" (citation de mon père) et parce que ma mère était extrêmement fatiguée physiquement (tension très basse, allaitement qui pompait son énergie, deux grossesses rapprochées) et mentalement (dépression post partum à la naissance de ma sœur et devoir s'occuper de deux bébés en même temps alors que mon père était pas là en semaine). Ma grand mère était d'ailleurs soulagée de l'apprendre et lui avait dit "tu fais bien de pas en faire de troisième, sinon tu vas nous claquer dans les pattes à ce stade". En même temps elle a elle même eu 4 enfants en 4 ans dont deux qui ont 16 mois de différence avec un mari qui était pas là non plus en semaine donc elle sait ce que ça fait

 

[Aichathegypsy]

Dans le même genre , mon beau-père qui exige un petit-fils, en plein repas de famille.

 

[EmmanuelleMerteuil]

@Aichathegypsy Exactement pareil, il y a qques années, au resto (en plus des trop nombreuses occurences en privé). Je n'ai jamais pardonné, je ne me sentirai jamais vraiment en confiance (mais évidemment, c'est moi qui "ait un problème avec ça" ).

Je rêve d'un monde où ce sont tous ces gens intrusifs et insupportables qui seront considérés comme "élevés sous un caillou" ! (l'expression dans l'article m'a fait rire d'ailleurs). Je ne me force plus à être polie quand ça va trop loin (je comprends les réactions surprises et je réponds aux questions, mais je n'accepte pas les remises en question de mon choix et les propos infantilisants). On est en 2021, et même si c'est plus facile à dire qu'à faire, ce n'est pas à nous de faire des efforts.

 

[Nine-V]

@Aichathegypsy et @EmmanuelleMerteuil : la prochaine fois, si prochaine fois il y a (je ne vous le souhaite pas, bien entendu!), tentez une réaction absurde!
"Haaaaan mais oui tiens dis donc, on y avait jamais pensé, c'est une super idée! Hop, virez-moi les verres et les assiettes! On vous le fait en direct, là tout de suite, l'héritier, la continuité de la lignée, la perpétuation du nom et de l'espèce, c'est le moment : je sens que j'ovule!"
Bon après faut assumer de passer pour une dingue voire de ne plus jamais être invitée dans la belle-famille (mais parfois, le jeu en vaut la chandelle!)

 

[Aichathegypsy]

@Nine-V , lors de mon prochain rendez-vous, je connaitrai enfin le sexe du bébé. Dans mon cas, mes beaux-parents sont divorcés et mon beau-père s'est invité chez le frère de ma belle-mère et en est ressorti avec un coup de pied aux fesses !
Merci pour l'idée ! Elle est sympa !

 

[Aichathegypsy]

@EmmanuelleMerteuil , je te comprends tout à fait. En plus, le pire est qu'au resto, les autres clients peuvent tout entendre !
Je suis de ton avis. Je ne fais pas confiance. De plus , mon beau-père est un biip qui a exercé des violences psychologiques sur mon conjoint, ses frères et ma belle-mère.

 

[KtyKonéko]

quand mon fils était petit, à cette question pourrie je répondais un truc du genre
«vu que j'ai failli crever de douleur lors de l'accouchement, pour moi, c'est plus jamais ça»
ou
« oui, mais c'est le père qui accouche, moi je ne veux plus jamais revivre cette torture»
Et si ce n'est pas suffisant, je racontais mon accouchement, en général, le récit de mon agonie refroidissait bien les intrusifves...

Aujourd'hui, il a 24 ans, et cela ne lui pose aucun problème d'être fils unique

 

[Kettricken]

J'ai été CF jusqu'à plus de 30 ans et au final, a part 2 personnes, on m'a peu embêté sur le sujet.
Par contre, notre fils avait a peine un mois qu'on commençait déjà a nous saouler car on disait n'en vouloir qu'un (demi vérité : le fait qu'on soit peu fertiles a beaucoup influencé cette décision)
Les gens sont parfois vraiment relous avec cette question de l'envie d'enfant. J'arrive pas a comprendre qu'une question aussi intrusive soit tellement considérée comme socialement acceptable

@CCCC perso, même si je pense que le choix de l'enfant unique est mieux pour nous, j'éprouve encore bcp de culpabilité vis a vis de mon fils (notamment parce que je viens d'une famille nombreuse et que j'ai adoré ça. D'ailleurs pour Lou, c'était un enfant ou minimum 3, mais pas 2)
Si tu as des tips pour apaiser cette culpabilité, je suis preneuse

 

[CCCC]

@Kettricken
Désolée, j'ai mis du temps a répondre... mais ça reste un travail de tous les jours de maintenir la culpabilité à bonne distance.
-> d'abord j'ai des-idealisé mon enfance. Oui j'ai adoré, oui j'ai vécu des moments supers en famille, mais il y a aussi eu des moments difficiles, surtout pour mes parents et mes frères et soeurs. À la fin, quand je me demande : "sommes nous plus ou moins heureux que les enfants uniques que je connais ?" La reponse, c'est "c'est kif-kif".
Et surtout, quand je regarde mon enfance, je vois que ça a aussi été beaucoup de solitude, alors que je suis la dernière d'une fraterie de 4.

-> ensuite j'essaye au quotidien d'apporter à ma fille le nécessaire, notamment de l'aider a cultiver des amitiés saines et solides. C'est pas facile, il y a des arbitrages à faire... par exemple, cet été on a finalement accepté qu'elle ait un petit téléphone portable pour rester en contact avec ses copines.

 

[Mystra]

Ici nous avons une fille de deux ans, qui restera fille unique. Et si j'abhorre cette question au plus haut point, c'est que c'est le choix de mon conjoint qui a très mal vécu le stade "tout petit" (environ un an) et qui est sûr de n'en vouloir pas d'autre, alors que moi-même j'aimerais avoir un ou deux autres enfants de tout mon coeur.
Alors quand les gens me posent la fameuse question du deuxième - parce qu'évidemment c'est TOUJOURS à moi qu'on la pose - c'est chaque fois un déchirement. Je n'en veux pas d'autre, de fait, puisque je ne ferai jamais d'enfant avec quelqu'un qui n'en veut pas à 100% (j'ai vécu une dépression post-partum très douloureuse et longue dont je sors à peine), mais ça n'empêche que la situation est très dure pour moi et que les gens remettent ça sur le tapis systématiquement.
Ma tante il y a un mois, apprenant que mon conjoint allait se faire vasectomiser en septembre, a même dit : fais lui un bébé dans le dos avant. J'ai cru halluciner devant tant de violence.

 

[DinoJu]

Dans le genre réflexion débile d'une voisine/amie à ma grand mère, qui nous demande régulièrement quand on fait une petite sœur à notre fils de 5 ans (une fille forcément), j'ai eu le droit la dernière fois à :
"Alors c'est quand que vous faites la petite soeur ? Un c'est comme si c'était rien"

Je ne sais pas si cette dame se rend compte de la violence de ses propos ! Et encore nous n'en avons qu'un parce qu'on le veut et non pas pour infertilité, fausse couche, etc.

Du coup on c'est dit avec mon conjoint qu'on était un peu con, on avait pas compris qu'on avait pas besoin de s'en occuper, le nourrir et le soigner, vu que "c'est comme si c'était rien" !