Heu alors le coiffeur de la zone commerciale : débriefing
Deux personnes pour coiffer. J'entre, on m'informe de l'effectif réduit "il va falloir attendre 1h30, c'est sans rendez-vous et deux de nos coiffeuses sont absentes". Je demande si je peux aller me balader dans la galerie et revenir dans une demi-heure "ah non, on ne peut pas garantir de vous garder la place". Bon, OK, j'ai pris de la lecture et ma patience sous le bras, donc je choisis de rester et demande ou je peux m'installer. On me case sur un fauteuil près de la porte, où je subis à la fois les courants d'air, la musique du hall (genre jazz de noel) et celle du salon (genre britney spears). Le coiffeur homme coupe les cheveux d'une nana et la laisse en plan 15 minutes facile à gamberger seule devant son miroir. Je n'aime pas la coupe qu'il lui a faite.
La coiffeuse femme n'arrête pas de râler sur son apprentie qui n'est pas là en disant que vraiment elle est une patronne trop gentille et que cette apprentie est un ingrate. Elle réalise une coupe très rapidement, mais comme à chaque fois qu'elle dit un truc elle s'arrête de couper, ça prend un temps fou.
Résultat, dès qu'ils ont eu le dos tourné je me suis enfuie lâchement. C'est maaaal.
Bon après j'ai fait le tour des salons de coiffure dans mon quartier (route de Lyon, route de Morières) en zieutant par les fenêtres et j'en ai choisi un où les gens, patronne comme coiffeuse comme apprenti étaient sympa. Ils faisaient la déco du salon, ils se moquaient gentiment les uns des autres, ils avaient l'air contents de bosser là. J'ai eu un joli carré pour un peu moins cher que dans la galerie Auchan du Pontet et un super shampoing avec massage de la tête.
Voilà, comme quoi parfois mieux vaut y aller au pif !