Si on estime déjà que sa consommation est excessive c'est que c'est déjà problématique, non?Mais ce qu'on se questionne aussi, c'est à quel moment on doit se dire que cette consommation est problématique ? Pour qui ? Pour quoi?
Pour élargir le sujet, de mon expérience personnelle, en plus d'être nocif pour soi, ça l'est aussi clairement pour l'entourage (et pour la personne en voiture qui a rien demandé et se fait tamponné, par exemple) (cas qui est arrivé pour un de mes proches, qui a provoqué un accident heureusement non mortel, sous influence de l'alcool, et qui boit (et conduit) toujours...)
Les conséquences négatives se sentent forcément moins pour l'entourage amical, mais à mon avis la question de sa propre consommation (réaliste) d'alcool (qu'elle soit festive ou simplement en cumulant déjeuner/apéro/dîner) devrait se poser en cas de mise en couple / envie de fonder une famille

Pour les risques psycho-sociaux, on parle souvent des risques pour la personne qui boit, mais sachant que l'alcool est présent dans près de 2/3 des cas de violences conjugales par exemple, je trouve qu'il y a du travail à faire pour faire mieux prendre conscience et faire prendre en compte les répercussions (qui peuvent être très graves) sur l'entourage (on entend un peu trop souvent à mon goût le refrain "c'est mon choix, je ne fais de mal qu'à moi-même en buvant", ce qui est complètement faux).