@Gringo Merci pour tous ces éclaircissements ! Jamais compris comment déclarer les frais réels 
C'est un poil plus clair avec tes explications.
C'est un poil plus clair avec tes explications.
Commentaires sur Fiona, 2 100 € par mois en micro-entreprise : « Mon objectif n’est pas de me tuer au travail »
- Initiateur de la discussion Aïda Djoupa
- Date de début
Ça dépend de la nature d'activité.
Il y en a qui ont un abattement de 34 %, certains de 50 % et d'autres de carrément 71 %.
Ça peut même être cumulable. Si un micro-entrepreneur a plusieurs activités différentes, une partie du CA peut avoir un abattement et l'autre partie du CA un autre abattement. Faut penser à mettre les montants dans les bonnes cases lors de la déclaration des revenus auprès des impôts.
Avantage de l'abattement : payer des cotisations sociales (URSSAF) et des impôts (DGFIP) sur montant plus faible que son vrai CA.
Inconvénient : prestations sociales (retraite, indemnités journalières maladie, indemnités journalière maternité/paternité, pension d'invalidité) calculées sur un montant plus faible que son vrai CA.
Sur le coup, ça peut paraître intéressant d'avoir un abattement plus important que ce qu'on paye réellement pour faire tourner sa micro-entreprise mais pensez à ce que ça implique sur le moyen et long terme. Selon les cas, ça peut être intéressant et dans d'autres non.
@Kaktus Je ne savais pas que les indemnités journalières de la sécu étaient indexées au bénéfices... Il doit quand même y avoir un seuil maximum, non?
Par contre je savais que ça avait un impact sur ma prévoyance, mes indemnités de prévoyance sont corrélées à mon bénéfice.
Pour la retraite, ça se calcule. Perso j'ai aucun intérêt à avoir un bénéfice monstrueux pour avoir une belle retraite car les montants stagnent assez vite. Si je déclare 14 000€ de bénéfice par an, j'aurais 20 000€ de retraite par an. Pour 20 000€ de bénéfice, j'aurais 21 000€ de retraite. Par contre si je déclare 50 000€ de bénéfice, je n'aurais que 30 000€ de retraite, à 70 000€ c'est 34 000€ de retraite.
Dans mon cas ça ne sert pas à grand chose de vouloir gagner plus pour avoir une retraite plus conséquente, autant déclarer le bénéfice minimum possible (dans le respect de la loi) plutôt que d'essayer de grossir ce bénéfice.
Par contre je savais que ça avait un impact sur ma prévoyance, mes indemnités de prévoyance sont corrélées à mon bénéfice.
Pour la retraite, ça se calcule. Perso j'ai aucun intérêt à avoir un bénéfice monstrueux pour avoir une belle retraite car les montants stagnent assez vite. Si je déclare 14 000€ de bénéfice par an, j'aurais 20 000€ de retraite par an. Pour 20 000€ de bénéfice, j'aurais 21 000€ de retraite. Par contre si je déclare 50 000€ de bénéfice, je n'aurais que 30 000€ de retraite, à 70 000€ c'est 34 000€ de retraite.
Dans mon cas ça ne sert pas à grand chose de vouloir gagner plus pour avoir une retraite plus conséquente, autant déclarer le bénéfice minimum possible (dans le respect de la loi) plutôt que d'essayer de grossir ce bénéfice.
Dernière édition :
@Gringo
Ça ne dépend pas des bénéfices mais de l'assiette cotisée. C'est-à-dire de la somme sur laquelle ont été calculées les cotisations sociales à verser à l'URSSAF. Ce qui est logique vu que ce sont des revenus de substitution. Donc le montant versé de la prestation sociale (payée grâce aux cotisations sociales de tout le monde) pour se substituer à la perte de revenus est dépendant du montant ayant servi de base au calcul desdites cotisations sociales.
Et il y a effectivement un plafond. Ou plutôt des plafonds car ça dépend de la nature d'activité (professions libérales réglementées ; ou bien professions libérales non réglementées et artisans-commerçants) et de la nature du risque (maladie ou maternité/paternité).
Ça ne dépend pas des bénéfices mais de l'assiette cotisée. C'est-à-dire de la somme sur laquelle ont été calculées les cotisations sociales à verser à l'URSSAF. Ce qui est logique vu que ce sont des revenus de substitution. Donc le montant versé de la prestation sociale (payée grâce aux cotisations sociales de tout le monde) pour se substituer à la perte de revenus est dépendant du montant ayant servi de base au calcul desdites cotisations sociales.
Et il y a effectivement un plafond. Ou plutôt des plafonds car ça dépend de la nature d'activité (professions libérales réglementées ; ou bien professions libérales non réglementées et artisans-commerçants) et de la nature du risque (maladie ou maternité/paternité).
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