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En théorie, 1 Français sur 2 est prêt à réduire la viande. En pratique, par contre…
En théorie, 1 Français sur 2 est prêt à réduire la viande. En pratique, par contre…
En théorie, 1 Français sur 2 est prêt à réduire la viande. En pratique, par contre…
- Initiateur de la discussion Maëlle Le Corre
- Date de début
@Maëlle Le Corre : pour avoir des repères, serait-il possible d'avoir quelques informations sur la consommation moyenne de viande, poisson... par français par an, par semaine, par jour, pour une femme, un homme, un enfant...
Parce que diminuer de moitié, j'avoue que si on ne sait pas ce que représente l'entier...
Egalement, les recommandations de santé sur l'apport en protéine & co. Quoique ça mériterait tout un article à part entière
.
Pour exemple, j'ai réduit beaucoup dernièrement ma consommation : je dois manger environ 200g de chair animale par semaine, plus des oeufs quotidiennement. C'est loin d'être au max de la réduction, mais bon... Aussi, et je ne sais pas si c'est lié, je manque clairement de tonus depuis ces changements alimentaires. J'essaie de compléter avec des légumineuses, des cachets de spiruline, des graines germées, des graines de chias... etc. tout un tas de grands et petits apports en protéine et autres. Tout cela sans avoir consulté un professionnel de la nutrition qui pourrait peut-être aider. Je ne pense pas être carencée, mais oui, un chouïa moins d'énergie pendant mes cours de danse. Le reste du temps, ça va plutôt bien.
Du coup, oui, quelques repères, quelques chiffres ?
Parce que diminuer de moitié, j'avoue que si on ne sait pas ce que représente l'entier...
Egalement, les recommandations de santé sur l'apport en protéine & co. Quoique ça mériterait tout un article à part entière
.Pour exemple, j'ai réduit beaucoup dernièrement ma consommation : je dois manger environ 200g de chair animale par semaine, plus des oeufs quotidiennement. C'est loin d'être au max de la réduction, mais bon... Aussi, et je ne sais pas si c'est lié, je manque clairement de tonus depuis ces changements alimentaires. J'essaie de compléter avec des légumineuses, des cachets de spiruline, des graines germées, des graines de chias... etc. tout un tas de grands et petits apports en protéine et autres. Tout cela sans avoir consulté un professionnel de la nutrition qui pourrait peut-être aider. Je ne pense pas être carencée, mais oui, un chouïa moins d'énergie pendant mes cours de danse. Le reste du temps, ça va plutôt bien.
Du coup, oui, quelques repères, quelques chiffres ?
Mais manger moins de viande pour améliorer le bien être animal VS pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ça ne se traduit pas forcément de la même façon non ?
Je pense notamment à la viande de boeuf qui est très, très loin devant les autres viandes et poissons au niveau des émissions, manger du poulet 5x par semaine reste moins polluant que manger du boeuf 1x par semaine...
J'ai l'intuition que ce serait aussi plus facile de faire changer les habitudes dans ce sens plutôt que de pousser vers un maximum de repas végétariens, je peux me tromper mais quoi qu'il en soit si des campagnes et incitations publiques doivent être faites, il faut être bien au clair sur leur objectif et le meilleur moyen de l'atteindre.
Je pense notamment à la viande de boeuf qui est très, très loin devant les autres viandes et poissons au niveau des émissions, manger du poulet 5x par semaine reste moins polluant que manger du boeuf 1x par semaine...
J'ai l'intuition que ce serait aussi plus facile de faire changer les habitudes dans ce sens plutôt que de pousser vers un maximum de repas végétariens, je peux me tromper mais quoi qu'il en soit si des campagnes et incitations publiques doivent être faites, il faut être bien au clair sur leur objectif et le meilleur moyen de l'atteindre.
@Fernanda : euh... oui, j'ai effectivement oublié ce point... j'ai maigri. Pareil que toi, j'étais déjà fine à la base. Je n'ai pas de balance chez moi, donc de combien ? Aucune idée. Par contre, la solitude ne m'incite pas à manger, même si je cuisine moi-même l'essentiel de ce que je mange. Tout un sujet.
Bref, oui, il faut que je fasse attention à manger régulièrement des légumineuses.
J'avais vu pour la consommation de café, mais je n'avais pas trop d'idées de la distance par rapport au repas : merci !
Bref, oui, il faut que je fasse attention à manger régulièrement des légumineuses.
J'avais vu pour la consommation de café, mais je n'avais pas trop d'idées de la distance par rapport au repas : merci !
Ah ça, les gens qui sont incapables de se passer de leur (mauvaise) viande ne serait-ce qu'un seul repas, c'est un truc que j'ai remarqué et qui m'horripile 
(je dis ça, mais je ne suis même pas végétarienne, même si 90% de mes repas le sont)
Je pense que c'est culturel, et puis il ne faut pas oublier la puissance des lobbies dans notre pays. Qui s'incrustent jusque dans les recommandations du Programme national de nutrition. Qui ont réussi à instiller l'idée selon laquelle un repas sans viande n'est pas un vrai repas, est un repas triste et pas bon, etc. C'est tellement faux ! Je mange mille fois mieux (en termes d'équilibre et de goût) depuis que je suis "flexi". Et il y a beaucoup de simili-carnés en magasin maintenant.
Je ne pense pas qu'on doit pousser tout le monde à devenir végétarien, ce n'est probablement pas possible, mais si les gens mangeaient de la viande genre 2-3 fois par semaine max, ce serait déjà un énorme progrès.
Un truc que j'ai remarqué, aussi, c'est que quand on dit "viande" les gens pensent tout de suite à la viande rouge. Donc ils vont dire : ah non mais moi j'ai réduit ma consommation, je mange beaucoup moins de viande ! Par contre quand tu passes du temps avec eux, tu vois qu'en fait ils bouffent de la viande à tous les repas : saumon, lardons, poulet, jambon, etc. T'as envie de leur dire : c'est quoi ça, selon toi ? Enfin bref, c'est une question d'éducation (pas forcément celle qu'on a reçue dans l'enfance, on peut aussi s'éduquer soi-même !), mais en France c'est très compliqué d'avancer sur ce sujet. On est clairement à la ramasse.
(je dis ça, mais je ne suis même pas végétarienne, même si 90% de mes repas le sont)Je pense que c'est culturel, et puis il ne faut pas oublier la puissance des lobbies dans notre pays. Qui s'incrustent jusque dans les recommandations du Programme national de nutrition. Qui ont réussi à instiller l'idée selon laquelle un repas sans viande n'est pas un vrai repas, est un repas triste et pas bon, etc. C'est tellement faux ! Je mange mille fois mieux (en termes d'équilibre et de goût) depuis que je suis "flexi". Et il y a beaucoup de simili-carnés en magasin maintenant.
Je ne pense pas qu'on doit pousser tout le monde à devenir végétarien, ce n'est probablement pas possible, mais si les gens mangeaient de la viande genre 2-3 fois par semaine max, ce serait déjà un énorme progrès.
Un truc que j'ai remarqué, aussi, c'est que quand on dit "viande" les gens pensent tout de suite à la viande rouge. Donc ils vont dire : ah non mais moi j'ai réduit ma consommation, je mange beaucoup moins de viande ! Par contre quand tu passes du temps avec eux, tu vois qu'en fait ils bouffent de la viande à tous les repas : saumon, lardons, poulet, jambon, etc. T'as envie de leur dire : c'est quoi ça, selon toi ?
Enfin bref, c'est une question d'éducation (pas forcément celle qu'on a reçue dans l'enfance, on peut aussi s'éduquer soi-même !), mais en France c'est très compliqué d'avancer sur ce sujet. On est clairement à la ramasse.Je crois que le porc et le poulet son déjà bien devant en terme de quantités consommées par rapport au boeuf. Et ça peut poser un probleme de bien etre animal et/ou d'image de ce bien être puisque ce sont des élevages hors sol pour la majorité.
D'autre part, une grande partie du "boeuf" consommé provient des vaches laitieres de réforme donc leurs émissions de carbone sont doublement rentabilisées en quelque sorte. Ton idee est une bonne piste cependant, a voir la marge de progression possible par ce biais là.
@Amaj C'est justement ce que je voulais souligner, on peut avoir une solution qui serait meilleure en termes d'émissions mais pire en termes de bien être animal, ou inversement, je trouve qu'il est donc intéressant de ne pas fusionner les deux dans la réflexion. Par exemple si on s'intéresse à la pollution, il peut être plus utile de limiter la consommation de produits laitiers que la consommation de viande de volaille.
Ca ne veut pas dire que je pense que le bien être animal doive être totalement oublié dans une réflexion sur la réduction des émissions alimentaires, mais par contre les objectifs ne sont pas complètement alignés entre les deux, l'étude de compromis est sans doute nécessaire
Edit: j'ai trouvé cet article avec des chiffres intéressants, même la viande bovine issue de vaches de réforme reste plus polluante que le porc ou le poulet, bien que beaucoup mieux rentabilisée que l'élevage de races à viande en effet
Ca ne veut pas dire que je pense que le bien être animal doive être totalement oublié dans une réflexion sur la réduction des émissions alimentaires, mais par contre les objectifs ne sont pas complètement alignés entre les deux, l'étude de compromis est sans doute nécessaire
Edit: j'ai trouvé cet article avec des chiffres intéressants, même la viande bovine issue de vaches de réforme reste plus polluante que le porc ou le poulet, bien que beaucoup mieux rentabilisée que l'élevage de races à viande en effet
Dernière édition :
Ça me rappelle une option qui avait été étudiée il y a des années dans un Science et Vie junior : remplacer les vaches par des kangourous.
Ils consomment beaucoup moins pour un rendement à peine inférieur, et relâchent quatre fois moins de méthane que les vaches. Donc du tout bénéf
Par contre, effectivement ils ne font pas de lait commercialisable.
Ils consomment beaucoup moins pour un rendement à peine inférieur, et relâchent quatre fois moins de méthane que les vaches. Donc du tout bénéf
Par contre, effectivement ils ne font pas de lait commercialisable.
M
Membre supprimé 360590
Guest
J'ai peut-être manqué cet aspect mais je n'ai pas vu le lisier dans l'article. Or, ce truc est très polluant et empoisonne l'eau et la terre. Même si ce n'est pas du GES, ça devrait être pris en compte pour évaluer le vrai poids de pollution d'un type d'élevage@Amaj C'est justement ce que je voulais souligner, on peut avoir une solution qui serait meilleure en termes d'émissions mais pire en termes de bien être animal, ou inversement, je trouve qu'il est donc intéressant de ne pas fusionner les deux dans la réflexion. Par exemple si on s'intéresse à la pollution, il peut être plus utile de limiter la consommation de produits laitiers que la consommation de viande de volaille.
Ca ne veut pas dire que je pense que le bien être animal doive être totalement oublié dans une réflexion sur la réduction des émissions alimentaires, mais par contre les objectifs ne sont pas complètement alignés entre les deux, l'étude de compromis est sans doute nécessaire
Edit: j'ai trouvé cet article avec des chiffres intéressants, même la viande bovine issue de vaches de réforme reste plus polluante que le porc ou le poulet, bien que beaucoup mieux rentabilisée que l'élevage de races à viande en effet
Ou j'ai manqué le passage?Le lisier, comme le fumier, est un fertilisant : bien appliqué il nourrit les plantes. Par contre, l'azote qu'il contient est volatil donc s'il est épandu par un agriculteur alors qu'une averse est prévue et qu'au final il ne pleut pas : bim ça devient du gaz qui a un effet de serre en l'occurence. Les problèmes d'algues vertes et de pollution en Bretagne (je suppose que c'est ce qui evoquait ton commentaire) sont liés a une trop forte concentration des lisiers du fait des très nombreux élevage porcins et bovins. Du coup, en grande quantité, ils n'ont pas pu etre complètement utilisés par les plantes et ont fini par migrer dans les cours d'eau via le ruissellement et les écoulements d'eau dans les sols. Le cycle de l'eau tout ça et bim c'est dans la mer et ça nourrit les algues qui ont du coup pu se developper.J'ai peut-être manqué cet aspect mais je n'ai pas vu le lisier dans l'article. Or, ce truc est très polluant et empoisonne l'eau et la terre. Même si ce n'est pas du GES, ça devrait être pris en compte pour évaluer le vrai poids de pollution d'un type d'élevage
Il y a des réglementations sur les quantites d'apports d'azote par culture dans de très nombreuses regions de france : c'est la directive nitrate. A moduler de tout ce qui est imprevisible en agriculture et d'une application plus ou moins effective par les agriculteurs.
J'essaie de pas trop complexifier et d'être claire. J'espère que c'est comprehensible.
M
Membre supprimé 360590
Guest
@Amaj
Merci pour ta réponse. Pour ce que j'en sais, les élevages de porc produisent trop de lisiers, ce qui est un vrai problème au niveau environnemental. Ma question était plutôt sur ce point. Tu sais ce qu'il en est?
Merci pour ta réponse. Pour ce que j'en sais, les élevages de porc produisent trop de lisiers, ce qui est un vrai problème au niveau environnemental. Ma question était plutôt sur ce point. Tu sais ce qu'il en est?
@Tu as raison.
J'ai vérifié : toute la bretagne est en zone vulnérable pour la directive nitrate donc les règlementations d'épandage doivent s'y appliquer.
Pour ce qui est du trop plein d'effluent je ne sais pas comment ils se débrouillent. Les options que je vois de tête : trouver des voisins agri qui n'ont pas d'animaux et auxquels tu peux vendre ou echanger ton lisier (ça doit pas courir les rues les céréaliers en bretagne donc jy crois pas), exporter ton lisier dans d'autres regions : super ecolo de transporter des tonnes d'eau. Autre solution : reduire le nombre de porcs/d'élevages. Je ne sais pas ce qui se fait en pratique. Tout ça c'est principalement lié au fait que les producteurs de porcs achetent une grande part de leur alimentation et donc ne la produisent pas sur place : il y a une dichotomie surface de l'exploitation/nbre d'animaux. Ça se retrouve moins en bovins qui sont très souvent nourris à l'herbe/au maïs en grande majorité produit sur la ferme.
J'ai vérifié : toute la bretagne est en zone vulnérable pour la directive nitrate donc les règlementations d'épandage doivent s'y appliquer.
Pour ce qui est du trop plein d'effluent je ne sais pas comment ils se débrouillent. Les options que je vois de tête : trouver des voisins agri qui n'ont pas d'animaux et auxquels tu peux vendre ou echanger ton lisier (ça doit pas courir les rues les céréaliers en bretagne donc jy crois pas), exporter ton lisier dans d'autres regions : super ecolo de transporter des tonnes d'eau. Autre solution : reduire le nombre de porcs/d'élevages. Je ne sais pas ce qui se fait en pratique. Tout ça c'est principalement lié au fait que les producteurs de porcs achetent une grande part de leur alimentation et donc ne la produisent pas sur place : il y a une dichotomie surface de l'exploitation/nbre d'animaux. Ça se retrouve moins en bovins qui sont très souvent nourris à l'herbe/au maïs en grande majorité produit sur la ferme.
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