@Esmée88 Peut être qu'elle est justement pas passé à autre chose, pour ça qu'elle revient pour repartir, revenir et re re partir, avec des vieux trucs. Dont toi t'as l'air de t'en foutre parce que tu es "passé à autre chose".
Je ne comprends pas
- Initiateur de la discussion Hawley
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- les essentiels
Moi je lui ai clairement dit que je l'avais aussi énormement aimée à l'époque, que je m'excusais encore et que j'avais adoré nos discussions pendant le confinement mais que oui j'étais passée à autre chose, que je n'avais plus besoin d'avoir cette validation de son pardon.
Après je ne me suis pas aventurée à lui dire qu'elle me manquait et que j'avais envie de la voir parce qu'elle m'a dit je ne sais pas si j'attends une réponse donc j'y suis allée molo mais aujourd'hui cette histoire m'empeche d'avoir une vie amoureuse, je pense h24 à elle..
@Esmée88 Est ce que tu envisagerais de te remettre en couple avec elle dans une relation saine et épanouissante ? Est ce que tu pense que c'est possible avec tout ce que tu raconte ? C'est quoi qui te manque ? La relation que tu avais avec elle quand tout allait bien ou elle même ?
Je l'ai clairement envisagée pendant le confinement, on était toutes les deux celibataires.
Les personnes que nous étions lorsque nous étions des ados et maintenant n'ont rien à voir, on a réapris à se connaitre pendant le confinement, clairement.
Et c'est elle qui me manque, pas l'ancienne relation, mais vraiment sa personne.
D'ailleurs un jour j'ai fait un pas de recul, je lui avais envoyé une musique ou un livre en lui disant que ça me faisait penser à elle, et elle m'a répondu un truc du style "alors comme ça on pense à moi?" en me taquinant, et je me suis "rétractée" parce que j'ai eu peur et que je ne sais jamais sur quel pied danser avec elle..
@Esmée88 est-ce que tu envisages de lui dire sincèrement les choses (avec les risques que cela comporte) ? Au moins ça te permettrait d'être fixée.
Clairement si j'avais été ton ex et reçu ton message, je l'aurais interprété comme un désintérêt de ta part et n'aurais pas cherché à relancer la conversation...
Clairement si j'avais été ton ex et reçu ton message, je l'aurais interprété comme un désintérêt de ta part et n'aurais pas cherché à relancer la conversation...
@Mary-Sue moi ce que je ne comprends pas c'est qu'on puisse être fier.e d'être d'une quelconque nationalité.
Parce que je lie la fierté à un accomplissement alors que la nationalité est un pur concours de circonstances - ou une volonté des parents. Parce que derrière l'idée de fierté je vois aussi celle de mérite et que je répugne à considérer qu'on mérite le droit d'appartenir à un endroit.
En revanche, je comprends tout à fait qu'on puisse se sentir chanceu.x.se ou content.e d'être français.e.
Ce n'est pas forcément une dichotomie fierté/honte
Parce que je lie la fierté à un accomplissement alors que la nationalité est un pur concours de circonstances - ou une volonté des parents. Parce que derrière l'idée de fierté je vois aussi celle de mérite et que je répugne à considérer qu'on mérite le droit d'appartenir à un endroit.
En revanche, je comprends tout à fait qu'on puisse se sentir chanceu.x.se ou content.e d'être français.e.
Ce n'est pas forcément une dichotomie fierté/honte
J'émets une hypothèse (mais qui demande clairement d'être sourcée je pense), mais la naturalisation, elle me semble être effectivement une question de privilège selon !
Déjà, il faut quand même savoir parler et écrire français, ce qui demande de pouvoir prendre des cours, et pratiquer aussi (donc autant pratiquer l'oral ça reste assez "simple" tous les jours, autant l'écrit bah... Moyen). Certes, il y a des structures qui donnent des cours bénévolement pour justement aider des migrant.es à obtenir leur naturalisation et s'insérer au mieux. Mais ça reste minim selon les endroits (et je n'ai pas de sources mais idem, il faudrait savoir à quel point ces services sont potentiellement vite saturés et donc indisponible pour pas mal de gens).
Il faut aussi fournir des documents d'origine (acte de naissance entre autre) et en plus les faire traduire par il me semble un traducteur assermenté pour ça. C'est pas gratuit, donc ça demande de l'argent (argent qui sera plus facilement disponible quand on est privilégié que quand on est pauvre, et donc qu'entre un papier traduit qui dit que tu es bien né.e dans tel pays VS des pâtes, ton choix est sûrement vite fait).
Je donne un exemple de gens autour de moi ou je trouve que ça se voit parfaitement que c'est une question de privilège et de facilité aussi (le sujet me touche mais parler et surtout écrire une langue c'est pas facile pour tous, même avec des années de pratique. La langue française est réputée horrible à l'écrit à cause des milliards de cas particuliers, des mots qui ont le même son mais pas la même écriture, ou encore mieux, la conjugaison tout simplement).
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Ça ne crée absolument pas d’adhésion… Les gens sont plus outrés qu’autre chose et ce genre d’actes militants auraient plus tendance à faire baisser les voix de parties écolos que l’inverse.. Donc, pourquoi ?
Je trouve que cet article offre de bonnes pistes de réflexion sur le sujet:
"C'est contre-productif", "ça dessert la cause" : l'activisme est-il toujours efficace ?
Depuis quelques mois, les actions des activistes climat divisent et selon certaines personnes, ce type d'activisme pourrait même être contre-productif.
bonpote.com
@Beki
J’avoue ne pas être spécialement convaincue par l’article. Déjà je le trouve très orienté politiquement donc forcément ça fausse pas mal.. Ensuite ça mélange beaucoup de choses je trouve : ce qui est reproché pour les œuvres d’art par exemple c’est pas juste une histoire de « radicalité » mais de ne pas voir le lien avec l’écologie en général : en gros c’est différent de jeter de la peinture sur un Monet et s’attacher devant Total… Donc non on peut pas mettre toutes les interventions « radicales » dans le même panier.
J’ai l’impression que la c’est juste une sorte se mise en pratique du Badbuzz (et perso pour des mouvements qui se veulent sérieux je trouve pas que ce positif).
Et enfin il y a quand même eu des stats justement par rapport à ce genre d’actions, et la vision qui en ressort est ultra négative.
J’avoue ne pas être spécialement convaincue par l’article. Déjà je le trouve très orienté politiquement donc forcément ça fausse pas mal.. Ensuite ça mélange beaucoup de choses je trouve : ce qui est reproché pour les œuvres d’art par exemple c’est pas juste une histoire de « radicalité » mais de ne pas voir le lien avec l’écologie en général : en gros c’est différent de jeter de la peinture sur un Monet et s’attacher devant Total… Donc non on peut pas mettre toutes les interventions « radicales » dans le même panier.
J’ai l’impression que la c’est juste une sorte se mise en pratique du Badbuzz (et perso pour des mouvements qui se veulent sérieux je trouve pas que ce positif).
Et enfin il y a quand même eu des stats justement par rapport à ce genre d’actions, et la vision qui en ressort est ultra négative.
J'avoue que j'ai juste l'impression qu'elle s'en tape vu qu'elle n'a jamais répondu.@Esmée88 est-ce que tu envisages de lui dire sincèrement les choses (avec les risques que cela comporte) ? Au moins ça te permettrait d'être fixée.
Clairement si j'avais été ton ex et reçu ton message, je l'aurais interprété comme un désintérêt de ta part et n'aurais pas cherché à relancer la conversation...
Selon elle, quand on se croise, on ne se dit pas bonjour car il y a trop de gêne, d'apprehension, pas envie que ça prenne des ampleurs de ouf pour sa part, et une forme de colere.. Et elle a terminé son message par : je ne sais pas vraiment s'il y a une suite à ça, ni si j'espère une réponse, j'espère juste que ça t'apportera un peu d'apaisement (concernant le pardon que je lui avais demande de m'accorder par rapport à notre premiere relation) (même si les années ont passé et que ça doit etre loin derriere toi maintenant).
Donc j'avoue que j'ai juste eu l'impression qu'elle écrivait sans trop savoir pourquoi donc je lui ai répondu, je lui ai dit que j'ésperais qu'elle allait bien, et silence radio.
Je suis PERDUE ahah
@Mary-Sue @Papillon Bleu
La fierté me met en colère parce que justement, je n'estime pas que la France soit un pays "avec sa part d'ombre" ; le drapeau français, pour énormément de descendants d'anciens pays colonisés, c'est une violence qui n'a pas encore été réparée. La colonisation, l'esclavage ou encore la collaboration ce ne sont pas seulement des "parts sombres", ce sont des parties importantes de notre histoire qui ont encore des effets structurants aujourd'hui (économiquement, politiquement, culturellement...) On parle aussi du troisième plus gros exportateur d'armes au monde... on ne peut pas mettre toutes ces """parts d'ombre""" dans un coin marginal et brandir simplement la bonne bouffe et la littérature.
Je ne suis ni pour une honte ni pour une fierté d'être français·e, et pour moi les sentiments nationalistes/patriotiques sont des illusions d'union qui peuvent gommer les enjeux plus importants de lutte des classes. Un peu comme l'opium du peuple quoi...
Si j'ai exprimé un attachement à ma culture française et à la langue, ça n'a rien à voir avec l'Etat français et ses symboles institutionnels. Je choisis ce que j'aime et ce que j'ai envie de préserver dans le pays dans lequel j'ai grandi, je sais aussi que dans cet héritage il y a des choses que je porte et que je ne choisis pas, c'est la vie.
En revanche je n'ai pas à être "fière" de quoi que ce soit, ce n'est ni moi qui ai écrit Les Misérables ni moi qui ai colonisé un continent, je ne porte en moi ni honte ni honneur... j'essaye juste d'être lucide et de changer ou de préserver des choses qui m'intéressent dans l'héritage des différentes populations qui ont construit l'histoire de mon pays.
Après on touche à des questions très complexes, sur ce qui définit un peuple, une frontière, une nation... je n'ai pas de réponse très intéressante à apporter. Mais je peux dire sans nuance qu'arborer le drapeau français n'est pas un geste apaisant. Et certes, ça ne veut pas forcément dire valider la politique d'un gouvernement, mais je n'ai pas tout à fait compris ce que ça signifie exactement alors.
Et en effet comme l'a dit une personne au-dessus, quand je parle du privilège d'être naturalisé, je ne dis absolument pas que les personnes qui ont obtenu la nationalité sont des privilégiés. Simplement, une partie d'entre eux (justement les moins privilégiés) ont dû se rendre compte de tous les bâtons dans les roues mis par les administrations françaises, les aspects arbitraires de certaines décisions, les délais de plus en plus longs... à quel moment, quand on a vécu ce long processus (souvent humiliant), on a envie d'arborer ce drapeau face à ceux qui n'ont pas eu la chance d'être régularisés et qui se ruinent en timbre fiscaux, qui vont jusqu'à payer pour obtenir des rendez-vous à la préfecture ? Quelle fierté, exactement ?
En fait pour moi quelqu'un qui affiche fièrement son appartenance à l'Etat français, qui met en avant sans pudeur les symboles de la France, c'est une personne qui n'a jamais eu à faire face à l'injustice de notre République. C'est une personne qui a bénéficié, comme moi, des "bons côtés" (la santé, l'école, etc.) parce que justement nous sommes du "bon côté" de la barrière. Ce n'est pas quelqu'un qui a subi du racisme ou du classisme d'Etat, ou qui a perdu un oeil en manifestation. Ce n'est pas un migrant que des fonctionnaires de la préfecture méprisent à cause de son accent, ce n'est pas un descendant d'esclave qui travaille encore dans le champ d'un béké.
Alors oui pour moi, qu'on catégorise dans les "bons immigrés", qui se sont bien intégrés, ont abandonné une partie de leur identité d'origine, ont fait des études, payent des impôts, disent "bonjour" aux contrôleurs, ce serait facile de dire que je suis fière d'être française. Mais heureusement, j'arrive à sortir de mon petit quotidien tranquille et à voir que pour d'autres, l'Etat français n'est pas seulement synonyme des Lumières et de la sécurité sociale mais de multiples oppressions qui structurent encore les rapports de force aujourd'hui.
La fierté me met en colère parce que justement, je n'estime pas que la France soit un pays "avec sa part d'ombre" ; le drapeau français, pour énormément de descendants d'anciens pays colonisés, c'est une violence qui n'a pas encore été réparée. La colonisation, l'esclavage ou encore la collaboration ce ne sont pas seulement des "parts sombres", ce sont des parties importantes de notre histoire qui ont encore des effets structurants aujourd'hui (économiquement, politiquement, culturellement...) On parle aussi du troisième plus gros exportateur d'armes au monde... on ne peut pas mettre toutes ces """parts d'ombre""" dans un coin marginal et brandir simplement la bonne bouffe et la littérature.
Je ne suis ni pour une honte ni pour une fierté d'être français·e, et pour moi les sentiments nationalistes/patriotiques sont des illusions d'union qui peuvent gommer les enjeux plus importants de lutte des classes. Un peu comme l'opium du peuple quoi...
Si j'ai exprimé un attachement à ma culture française et à la langue, ça n'a rien à voir avec l'Etat français et ses symboles institutionnels. Je choisis ce que j'aime et ce que j'ai envie de préserver dans le pays dans lequel j'ai grandi, je sais aussi que dans cet héritage il y a des choses que je porte et que je ne choisis pas, c'est la vie.
En revanche je n'ai pas à être "fière" de quoi que ce soit, ce n'est ni moi qui ai écrit Les Misérables ni moi qui ai colonisé un continent, je ne porte en moi ni honte ni honneur... j'essaye juste d'être lucide et de changer ou de préserver des choses qui m'intéressent dans l'héritage des différentes populations qui ont construit l'histoire de mon pays.
Après on touche à des questions très complexes, sur ce qui définit un peuple, une frontière, une nation... je n'ai pas de réponse très intéressante à apporter. Mais je peux dire sans nuance qu'arborer le drapeau français n'est pas un geste apaisant. Et certes, ça ne veut pas forcément dire valider la politique d'un gouvernement, mais je n'ai pas tout à fait compris ce que ça signifie exactement alors.
Et en effet comme l'a dit une personne au-dessus, quand je parle du privilège d'être naturalisé, je ne dis absolument pas que les personnes qui ont obtenu la nationalité sont des privilégiés. Simplement, une partie d'entre eux (justement les moins privilégiés) ont dû se rendre compte de tous les bâtons dans les roues mis par les administrations françaises, les aspects arbitraires de certaines décisions, les délais de plus en plus longs... à quel moment, quand on a vécu ce long processus (souvent humiliant), on a envie d'arborer ce drapeau face à ceux qui n'ont pas eu la chance d'être régularisés et qui se ruinent en timbre fiscaux, qui vont jusqu'à payer pour obtenir des rendez-vous à la préfecture ? Quelle fierté, exactement ?
En fait pour moi quelqu'un qui affiche fièrement son appartenance à l'Etat français, qui met en avant sans pudeur les symboles de la France, c'est une personne qui n'a jamais eu à faire face à l'injustice de notre République. C'est une personne qui a bénéficié, comme moi, des "bons côtés" (la santé, l'école, etc.) parce que justement nous sommes du "bon côté" de la barrière. Ce n'est pas quelqu'un qui a subi du racisme ou du classisme d'Etat, ou qui a perdu un oeil en manifestation. Ce n'est pas un migrant que des fonctionnaires de la préfecture méprisent à cause de son accent, ce n'est pas un descendant d'esclave qui travaille encore dans le champ d'un béké.
Alors oui pour moi, qu'on catégorise dans les "bons immigrés", qui se sont bien intégrés, ont abandonné une partie de leur identité d'origine, ont fait des études, payent des impôts, disent "bonjour" aux contrôleurs, ce serait facile de dire que je suis fière d'être française. Mais heureusement, j'arrive à sortir de mon petit quotidien tranquille et à voir que pour d'autres, l'Etat français n'est pas seulement synonyme des Lumières et de la sécurité sociale mais de multiples oppressions qui structurent encore les rapports de force aujourd'hui.
@Mary-Sue Ben tu as demandé pourquoi c'était mal vu par une partie de la population et @lazaretto t'as répondu.
Après ça t'empêche pas d'en mettre un si t'as envie. Mais pourquoi faire une telle chose (si ce n'est pas par fierté) ? Je demande par curiosité, pas particulièrement pour juger.
Je ne me rends pas compte pour les autres pays, beaucoup d'allemands, d'italiens, d'espagnols (histoire de comparer au comparable) affichent spontanément des drapeaux du pays devant chez, hors événement national particulier ?
Après ça t'empêche pas d'en mettre un si t'as envie. Mais pourquoi faire une telle chose (si ce n'est pas par fierté) ? Je demande par curiosité, pas particulièrement pour juger.
Je ne me rends pas compte pour les autres pays, beaucoup d'allemands, d'italiens, d'espagnols (histoire de comparer au comparable) affichent spontanément des drapeaux du pays devant chez, hors événement national particulier ?
