Je suis fauchée depuis toujours, et je m'épanouis quand même !

28 Août 2013
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Montpellier
sciencesaucinema.fr
oui enfin ça serait bien que tu lises tes sources :taquin: parce que wikipedia dit surtout que c'est une idée débattue et loin de faire consensus. Il y a même des sources qui indique que c'est donner beaucoup de pouvoir à Mitterand sans parler du côté un peu méprisant pour les électeurices du FN de cette théorie qui simplifie beaucoup la vie politique française.
 
Dernière édition :
20 Décembre 2017
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@shigurette peut etre bien apres j'ai du mal a faire confiance aux politique qu'il soit de gauche comme de droite. et l'idee d'avoir une double fausse dissidence permet justement d'eviter qu'il y ait une vraie dissidence. Mitterand par exemple je n'ai jamais cru a l'accident de coluche qui lui pour le coup etait un vrai dissident.
ne trouve tu pas bizzare qu'a chaque fois que le fn est au pouvoir il se tuent et empeche d'avoir la moindre chance d'acceder au pouvoir? ne te rappelle tu pas du debat l'annee derniere? pour moi c'est evident que le fn ne veut pas du pouvoir mais etre dans l'opposition.
 
20 Mars 2017
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Je trouve que si. QueenCamille parle de son vécu.
Je trouve les réactions pertinentes au niveau social mais je ne crois pas qu'on doive penser qu'elle ne se rend pas compte de ce qu'elle dit. J'ai vraiment l'impression qu'on lui refuse de parler au niveau individuel.
Le mélange des deux est compliqué, c'est sûr, mais il n'empêche son ne parle pas au même niveau, d'où le.malentendu.

Je n’ai pas l’impression que qui que ce soit refuse à QueenCamille de parler au niveau individuel. Ce qu’elle ressent et la vision qu’elle a de sa vie est tout à fait légitime. Après certaines personnes ici ont peut-être pensé comme elle à un certain âge puis en sont revenues en comprenant l’effet pervers du système (car cela a qu’on le veuille ou non des implications au niveau global), d’autres ont très jeunes pensé à l’opposé de QueenCamille et d’autres peut-être penseront toujours comme elle dans quelques années. Je ne pense pas qu’on puisse ne voir ce témoignage que comme un simple cas individuel car il a forcément une résonance au niveau global. D’abord parce que ce site est un média, et que l’article est écrit par un membre de la rédaction donc on perçoit forcément un message derrière cet article et d’autres articles de ce type (« faites le job de vos rêves et tant pis si vous êtes fauchés »), on a l’impression que ce choix (celui du métier mal payé mais passionnant) est présenté comme plus louable qu’un autre, et ensuite parce que ce discours (vous n’êtes pas payés correctement mais vous faites un métier génial, qui vous passionne dans une ambiance trop cool et ça devrait vous suffire) beaucoup d’entreprises de certains secteurs tous plus attirants les uns que les autres le pronent, et là encore c’est discutable. D’où la généralisation du cas particulier.
 
27 Novembre 2014
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@Sol Invictus Oui mais ce qui m'interroge c'est le pourquoi ca fonctionne/a fonctionné, je veux dire les gentes voient bien que ce sont les mêmes élites. Même si on a mis un enrobage différent.
Dans mon milieu socio pro (la santé) j'ai eu pas mal de collègues qui votaient FN par exemple, pour différents motifs dont un " ce ne sont pas les candidats du systeme " (carte que joue beaucoup MLP) alors que si , on est encore dans un système d'élite de fortune familiale etc.
Et j'avoue que pour discuter pas mal politique (oui je m'en fou que ca ne se "fasse " pas , j'aime bien comprendre les gentes qui m'entourent) je me demande comment autant de gentes peuvent vouloir le changement et se tourner vers les mêmes systèmes encore et encore . Et quand je vois l'opinion publique sur les cheminots, les étudiants etc qui sont pour moi des remparts importants et forts , et ben je me dis que le travail de sape de toux ces politiques ces dernieres décénnies a bien porté ses fruits : diviser pour mieux regner, et toujours rappeler aux électeurs que le problème c'est l'autre. ( et sur ce point là j'avais trouvé Besancenot trés pertinent quand il expliquait que tôt ou tard on sera le cheminot de quelqu'un d'autre) et j'ai du mal a assimiler qu'on arrive pas à se "serrer les coudes" pour faire un vrai front commun. Aprés c'est un questionnement trés personnel mais je ressens un repli sur soi global et je ne le comprends pas, mais c'est peut être parce que je suis convaincue qu'une action et des améliorations collectives permettent des améliorations individuelles, et que ce n'est pas antinomique.
Et, par exemple, j'ai été trés choquée de voir les gentes moins réagir au FN au deuxieme tour , contrairement à la premiere fois, et ca m'a doublement blessée, cette indifférence, à tel point que j'en ai parlé à mon entourage et qu'on m'a sorti" ben écoute t'as qu'à te foutre à poil et chanter kumbaia dans le jardin en fumant des petards" , je fus séchée ^^.
( c'est d'ailleurs là que j'ai pris conscience que malgré tout mon cynisme je n'était pas du tout pessimiste, je pense que tant qu'on arrive à s'indigner on a encore de l'espoir mais bon )

Alors tout ca c'est plus des questions rhétoriques hein, j'attend pas le messie qui va me répondre à tout, mais c'est ce que je me pose souvent en ce moment , dans un monde que je ne comprends pas du tout, et que je trouve de plus en plus anxiogène :sweatdrop:.
 
28 Février 2014
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maladiesvulvaires.wordpress.com
Mdr !!! Je sais pas sous quel ton tu as fait la remarque sur Tony. Fin genre " c est quoi ces comms de yoga guru?!" Ou si c était une vraie question.
Si ça fait guru ça me vexe pas du tout tkt :) ce que je dis c est plutôt du Jim rohn /Napoléon Hill/ Bob Proctor si ça intéresse quelqu'un :)

Tony j écoute ses podcasts et il parle du bonheur justement. Il dit que ça vient en ayant un sens de progrès (sentir qu'on se rapproche de son objectif. perdre 1kg quand l objectif est de perdre 2 kg d'ici la fin du mois ). Il dit aussi qu'on se sent malheureux quand notre réalité physique ne correspond pas à ce qu'on s'était imaginé quand on a visualisé notre futur.

Je croyais DE OUF reconnaître des expressions utilisés par Tony Robbins en te lisant ! Genre j'en aurais mis ma main à couper que tu étais fan :cretin: J'irai jeter un oeil par curiosité aux auteurs que tu cites. Ce qui me gêne beaucoup dans tes commentaires, c'est cette impression que tu adoptes une philosophie très volontariste et sans forcément beaucoup de nuance ou de mesure :hesite: Disons juste que Tony Robbins proclame beaucoup de choses avec beaucoup d'aplomb mais je ne suis pas sûre (#euphémisme) que beaucoup de sociologues et psys ayant étudié la précarité seraient d'accord avec ce qu'il professe.

Quand tu parles de croyances limitantes et tout, je suis - partiellement - d'accord avec toi... jusqu'à un certain point. Je pense que ce qui nous arrive ne nous définit pas... forcément. Mais force est de constater, quand tu prends un large échantillon de la population, que tu regardes les conséquences qu'ont la pauvreté, par exemple... l’écrasante majorité d'entre nous est objectivement conditionnée en partie par ce qui lui arrive, et ce n'est pas un manquement de notre part, c'est normal. On est humains. Ca ne veut pas dire que ça ne sert à rien de vouloir changer sa condition et agir sur soi.

Je trouve ça un peu naïf et pas hyper cool (même si tes intentions ne sont pas malveillantes :nod:) de parler en des termes aussi volontaristes/positivistes de choses aux conséquences aussi graves que la pauvreté ou le handicap. Ce qui ne veut pas dire que toutes les personnes pauvres sont horriblement malheureuses tout le temps sans aucune chance de s'en sortir... juste que c'est vraiment pas facile en fait.
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23 Décembre 2012
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20anspasses.wordpress.com
J'avoue que si cet article ne m'a pas du tout "révoltée", j'ai trouvé assez curieux qu'il semble être une bonne idée sur MadmoiZelle de "glorifier" les conditions de vie difficile de ses rédactrices :hesite:
Je n'ai jamais été choquée que MadmoiZelle paye ses rédactrices au SMIC, je comprends parfaitement que les fonds manquent mais ça m'a toujours paru ok pour une raison : @Fab a l'air 100% ouvert à l'idée de recruter des personnes très jeunes, sans expérience ou sans diplôme, de leur donner un vrai contrat plutôt qu'un stage, de les former entièrement en les payant comme un vrai salarié, et de leur permettre de rebondir vers un contrat bien meilleur ensuite dans une autre boite.
Pour moi, le CDD au SMIC de MadmoiZelle c'est un peu le modèle auquel beaucoup d'entreprises devraient revenir au lieu d'insister pour que tout le monde ait 5 ans d'expérience de stage avant d'arriver sur le marché du travail : on commence par un job pas super bien payé en bas de l'échelle et en partant de rien, ni stage ni diplôme prestigieux, et on gravit les échelons grâce à ce qu'on apprend en poste.
Mais ça m'embête déjà plus de se gargariser de ce modèle quand on parle d'une rédactrice qui a l'air d'avoir une certaine expérience, d'avoir plus de 20 ans et d'avoir un diplôme relativement prestigieux. Enfin, elle fait les choix qu'elle veut mais ça me pose problème d'en faire un article "feel good" car non "le marché du travail est comme ça" n'est pas un argument :erf:

La suite est un peu mon expérience sur le sujet de l'article plus qu'une réaction directe à l'article (et ça n'a plus de lien avec MadmoiZelle en soi hein :yawn:, c'est plus une réflexion sur les choix de vie professionnelle).

Perso, je voulais aussi faire un métier passion. Il fut un temps, quand j'avais pas loin de 20 ans, je clamais haut et fort que l'argent n'avait aucune importance tant que le job était passionnant. J'ai fait des stages absolument non rémunérés que je devais financer en travaillant en parallèle. Oh, oui, c'étaient des expériences fantastiques parce qu'en fait, je faisais un vrai job passionnant GRATUITEMENT.
Je me souviens encore de cette fois où on était 3 stagiaires à nous être défoncés pour organiser de A à Z un événement dans une autre ville auquel traditionnellement les stagiaires participaient. Et le boss, dont le bureau était juste à côté du nôtre, nous a envoyé un mail quelques jours avant l'événement, sans même prendre la peine de passer la tête par la porte, pour dire que désolé mais il aurait l'air de quoi s'il dépensait autant d'argent pour héberger et déplacer des stagiaires jusqu'à l'autre ville alors qu'il doit veiller sur les finances de la structure, ça coûtait trop cher donc on n'irait pas. LOL, on coûtait trop cher à être gratuits!
Mais moi, je comprenais son choix, c'est le secteur, c'est difficile, on accepte ses conditions, c'est déjà génial d'avoir eu la chance de participer à la création de cet événement, on accepte de pas pouvoir changer ses chaussures trouées par temps de pluie parce qu'on n'a pas les moyens d'en acheter des nouvelles car c'est si passionnant comm milieu! C'est mon choix, ma passion, il y a bien plus important que l'argent et le matérialisme!

Après une période de chômage, j'ai accepté un job pas passion du tout où je me suis ennuyée follement mais dans un cadre intéressant, et je me détestais de faire un boulot pour de l'argent. En rentrant de cette expérience, j'avais un tout petit peu changé d'état d'esprit. Après avoir vécu très confortablement en ayant zéro valeur ajoutée pour ma boite, j'avais un peu de mal à comprendre comment on pouvait exiger des expériences de folie pour en retour me payer un SMIC subventionné. Si on m'avait payée à servir à pas grand-chose, pourquoi on refusait de me payer à servir à beaucoup? Donc j'ai tordu la bouche sur plein d'offres parce que non, je me voyais mal perdre 50% de mon pouvoir d'achat pour des raisons qui me paraissaient pas du tout justifiées.
J'avais soudain l'impression que le "on n'a pas les moyens" était un manque de respect envers moi plutôt qu'une dure réalité, et le chômage a duré, duré... et j'ai accepté un autre job pas passion, et je me suis détesté à nouveau de faire ça pour l'argent. Certains de mes amis me faisaient la morale sur le fait qu'il fallait suivre ses rêves et tout, et ça me déprimait.

Et il se trouve que je suis prestataire de service (salariée) et je fréquente beaucoup de structures et d'entreprises, dont beaucoup très "capitalistes". Récemment, j'ai été envoyée dans une structure dans laquelle j'aurais REVE travailler. Mais vraiment. C'était une structure pas pour le profit, intéressante, pour faire changer le monde etc. Et pourtant, PIRE EXPERIENCE DE PRESTATION depuis que j'ai commencé le job.
Les gens étaient gentils hein, ils me claquaient la bise, me disait "ça va Morgane?" comme si j'étais leur meilleure pote, super collègues je sûre, et c'était intéressant, mais les conditions de travail étaient ignobles et le pire, c'est que je voyais très bien qu'elles pouvaient être facilement meilleures mais non, les gens avaient tellement l'habitude de se dire "c'est comme ça, c'est un job passion, on accepte que le reste soit pas top" qu'ils ne voyaient même pas les problèmes.
A un moment, une jeune salariée est venue me voir, elle voulait que je me mette dans des conditions de travail encore pires. J'étais déjà très énervée de la manière dont on me traitait (je peux vous assurer que les énormes multinationales bien capitalistes n'auraient jamais osé me traiter comme ça), j'ai répondu à la fille que ce n'était pas normal qu'elle me demande ça et que j'avais besoin d'un minimum de conditions décentes. Elle m'a regardée, OUTREE et elle a répondu "Mais Madame, nous sommes tous dans la même situation! Nous subissons tous ces conditions!". Et ça m'a vraiment héberluée que ça lui paraisse être l'argument à me dire pour fermer mon clapet!!! Moi j'en avais rien à foutre de ses conditions à elle, c'est pas parce que tout le monde accepte un truc anormal que moi je dois l'accepter!
Mais ça m'a montrée à quel point le côté "passion" est parfois un écran de fumée pour accepter toutes sortes de choses inacceptables. Ces conditions de travail, vraiment, on aurait pu facilement les améliorer mais personne ne semblait s'en rendre compte, comme si ça faisait partie de package passion que de galérer!
Par exemple, pour moi, avoir un siège où on est correctement assis quand on utilise un ordinateur, pouvoir manger à midi ou avoir accès aux toilettes et à l'eau à tout moment, ça me parait un peu la base que n'importe quelle boite exploitatrice du CAC 40 fournit à ses salariés. Mais là, non, pour eux c'était superflu tout ça, et ça m'hallucinait complètement de voir dans quel monde j'avais vécu et ce que j'avais toléré alors que c'était vraiment pas normal.

Cette expérience m'a montrée aussi qu'au final, j'avais pas fait un si mauvais choix de renoncer à ma passion pour l'argent. Parce que ça ne m'a pas apporté que de l'argent en fait, ça m'a aussi apporté des exigences, un sens de la valeur de ma personne en tant que travailleuse, ça m'a appris à fixer de nouvelles limites. Je pense que j'aurais raisonné comme la jeune fille avant : au diable les conditions de travail si on aime ce qu'on fait et comment des gens peuvent-ils se plaindre alors que notre but est si noble et que des millions d'autres voudraient être à notre place!
Mais finalement, mon travail actuel, j'ai fini par en voir l'intérêt et j'ai surtout fini par comprendre qu'il m'aidait à me rapprocher d'un truc qui pourrait me passionner, et pour lequel je serais décemment payé. Au final, mon sacrifice à moi, ça a été ça : j'ai renoncé à ma "passion" temporairement pour ne pas me brader, et après quelques années dans cette non-passion, j'ai acquis ce qu'il fallait pour avoir les jobs passion bien payés, et j'ai réalisé que la passion n'est pas toujours là où on croyait à 20 ans.

Je pense que ça devrait être une des leçons qu'on passe à la jeunesse qui galère, justement. Non, ce n'est pas une fatalité, on n'est pas obligé de choisir entre aimer la vie et payer son loyer, il y a d'autres manières que de manger des pâtes au SMIC pour arriver où on veut professionnellement.
Une de mes meilleures amies bosse dans la culture, un truc passion qu'on fait après un diplôme d'art et pour lequel beaucoup sont mal payés, et elle est pété de thunes parce qu'elle a eu un enfant jeune et qu'elle n'avait pas les moyens d'être payée au SMIC. Alors au lieu de se dire "quelle expérience formidable, quelle opportunité rare, j'y vais même si c'est très mal payé" quand on lui a proposé des trucs pas gratifiants financièrement, elle a commencé par des trucs rémunérateurs ingrats qu'elle pouvait faire avec son diplôme, ce qui lui a permis de trouver le filon pour vivre bien de sa passion.

Donc voilà, je suis moyen fan de la galère ce choix de développement personnel (l'une des catégories de l'article) comme concept en fait :cretin:
 
28 Février 2014
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maladiesvulvaires.wordpress.com
j'ai réalisé que la passion n'est pas toujours là où on croyait à 20 ans.

:worthy: Tu as mis en mots fabuleusement bien ce qui me trotte dans la tete depuis quelques temps - c'est exactement ça !

En tant que personne, j'ai tellement changé entre mes 18 et mes 25 ans ! finalement j'ai fait des choix d'orientation dont les conséquences doivent être assumées aujourd'hui par une personne radicalement différente de celle qui a pris la décision de départ :ko:

Si on m'avait dit quand j'avais 15 ans ce vers quoi je me dirige aujourd'hui... Je crois que j'aurais pleuré de déception :lol: Mais je ne ne me rendais absolument pas compte que ce qui compte énormément aussi dans une carrière, c'est les gens avec qui tu bosses au quotidien, ton ou ta boss, la stabilité mentale qu'elle t'apporte (ou non) et aussi beaucoup les possibilités (ou non) d'évolution.

Mon métier d'origine est une impasse. C'est un métier "passion" (:lol:) que je déteste, horriblement mal payé et ou il y a absolument zéro possibilités d'évolution. Bref, l'éclate :lunette:

Du coup je me dirige vers des choses plus prometteuses qui n'ont rien à voir avec mon diplôme et moins "intellectuelles" ou "nobles" (ouais :coiffe:) mais avec de réelles possibilités d'évolution.

Un truc qui je pense m'a beaucoup desservie quand j'étais plus jeune, c'était la pression qu'il y avait à avoir un métier précis en tête, sous forme du sacro saint "projet professionel" plutot que d'explorer le monde professionnel de manière plus ancrée dans le reel. Du coup, ben j'ai choisi en partie ce que je connaissais, ce dont j'avais un peu entendu parler - mais le choix s'est fait à partir d'une image du métier qui n'avait pas grand chose à voir avec la réalité. C'est ballot :lunette:

Bref, l'orientation scolaire c'est la merde :coiffe: Si tout était à refaire, je ferais rien pareil, c'est simple :cretin:
 
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Clèves

Risque psycho-social
12 Mars 2018
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C'est un peu hors-sujet (quoique...) mais pour rebondir sur ce qu'a dit @MorganeGirly, j'ai l'impression que c'est justement dans les petites boîtes/start-ups ambiance friendly et "jeune" qu'il y a le plus d'abus (bon après je me base sur ce que j'ai pu observer autour de moi pour dire ça, mon expérience n'est pas parole d'évangile :lol:). Comme si via un cadre a priori sympa et plus personnel que les grosse entreprises anonymes "parce que nous on est pas des moutons corporatistes tavu", on pouvait se débrouiller pour faire avaler plus de couleuvres derrière. Et finalement ça rejoint cette idée du métier passion mal payé, une manière de dire "tu travailles dans un cadre cool alors qu'il y a des milliers de salariés qui sont au bord du burn-out tous les mois, de quoi tu te plains", en gros.
 
28 Avril 2017
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@Flopidou en tous cas quand tu travailles dans une grosse boîte, au moins en général tu as des syndicats, parfois pas mal puissants (selon le secteur), et malgré leur côté old school (dans ma boîte ils sont souvent un peu décalés par rapport aux désirs des jeunes salariés), ils sont un bon garde-fou face aux pratiques managériales douteuses. Ça permet d'avoir un interlocuteur qui n'est ni ton chef ni ton RH pour te confier (à petite échelle) et d'avoir une force de négociation pour les évolutions de conditions de travail (à grande échelle).
Plus la boîte est petite et plus le chef est puissant (déjà parce que ton chef direct est rapidement le patron ou pas loin). C'est super quand le chef est bien, c'est moisi quand il est nul... Dans une grande boîte je dis pas que c'est forcément fendard d'avoir un chef nul, mais tu peux avoir d'autres personnes en recours (le chef du dessus, un référent technique, un chef de projet...), ça peut aider à smoother les choses.
 

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