Je n'ai pas encore terminé, j'en suis à l'épisode 7.
- Déjà, étant moi-même racisée, j'ai trouvé ça juste rafraîchissant d'avoir une série qui revisite le choix des acteurs. Je me souviens que le premier homme noir qui est apparu à l'écran était domestique et que ça m'a vaguement agacée (enfin à force on a l'habitude ). Et finalement en découvrant tous les personnages, j'ai juste soufflé ! Enfin du renouveau dans les rôles attribués ! Ce n'est que rétrospectivement que je me rends compte d'à quel point ça m'a mise en joie et au final, d'à quel point ça pèse tellement de n'avoir que si peu de personnages auxquels s'identifier visuellement quand on regarde du contenu. Je n'avais même pas conscience que mon esprit 'remarquait' l'absence de personnes racisées (et remarquait aussi les rôles joués..), je m'y étais accoutumée.
Et ce que j'adore avec Netflix, c'est qu'ils innovent dans leurs représentations (merci) mais n'en font jamais tout un sujet. Il y a eu des critiques comme quoi la présence des acteurs racisés n'était pas développée, expliquée... J'ai apprécié qu'ils n'en fassent pas un sujet, un arc à développer, qu'ils nous balancent juste des gens dans leurs rôles et point, une vague explication pour les amateurs d'authenticité historique (qui, pour moi, équivaut à un "on ne fait pas vraiment une série historique en fait"). Dans un contexte où l'actrice choisie pour le prochain James Bond fait un scandale pas possible ("oh mon dieu mais ce n'est ni la bonne couleur de peau ni le bon genre voyons"), je remercie Netflix de se positionner sur le segment du "On en a rien à secouer, on donne les rôles à qui on veut". Parce que c'est vrai, on s'en fiche du pourquoi du comment, non ? Ce n'est pas le sujet de la série.
- Et puis, je ne comprends pas pourquoi on classe cette série dans les "séries historiques". Je l'ai prise comme une sorte d'univers inventé un peu 'parallèle' (avec les décors très bonbon, les personnages très stéréotypés), qui réinvente une autre histoire, d'une autre façon, avec des codes repris par ci par là : Un peu de gossip girl oui, un peu de romance à l'eau de rose, les deux soeurs rousses bof sympa avec Pénélope et très caricaturées me faisaient penser aux soeurs dans Cendrillon (et d'ailleurs le prince aussi, mais le rapprochement est peut-être que dans ma tête ), les musiques actuelles revisitées, les revendications du XXIè siècle casées dans un contexte qui se veut ancien, etc...
- Dans la critique, j'ai pas trop apprécié que Daphné soit descendue pour ce qu'elle est : Trop stéréotypée, pas assez revendicatrice, pas assez émancipée, pas assez dans les contrastes... Et alors ? C'est pas grave d'être sans nuance et de tomber pile dans le cliché "femme douce, angélique et fragile qui se rêve épouse et mère sur fond d'histoire à l'eau de rose", si tant est que la personne soit fidèle à elle-même. Là c'est le cas, elle défend d'ailleurs à plusieurs reprises qui elle est et ce qu'elle veut. Alors où est le problème ? Pour moi le féminisme c'est aussi de ne pas remettre en question les femmes qui s'assument comme elles sont, même celles qui correspondent finalement aux clichés. L'essentiel c'est d'être aligné.e avec soi-même.
Le seul point négatif que je trouve à cette série, c'est qu'après le mariage on nous montre du sexe, du sexe et encore du sexe et clairement c'est un truc qui me saoule dans beaucoup de séries. J'aurais aimé qu'on se concentre sur le déroulé de l'histoire plutôt que de nous montrer Daphné et son mari batifolant dans tous les décors de la série et de traîner là-dessus, je trouve ça lourd, long et répétitif.
- Déjà, étant moi-même racisée, j'ai trouvé ça juste rafraîchissant d'avoir une série qui revisite le choix des acteurs. Je me souviens que le premier homme noir qui est apparu à l'écran était domestique et que ça m'a vaguement agacée (enfin à force on a l'habitude ). Et finalement en découvrant tous les personnages, j'ai juste soufflé ! Enfin du renouveau dans les rôles attribués ! Ce n'est que rétrospectivement que je me rends compte d'à quel point ça m'a mise en joie et au final, d'à quel point ça pèse tellement de n'avoir que si peu de personnages auxquels s'identifier visuellement quand on regarde du contenu. Je n'avais même pas conscience que mon esprit 'remarquait' l'absence de personnes racisées (et remarquait aussi les rôles joués..), je m'y étais accoutumée.
Et ce que j'adore avec Netflix, c'est qu'ils innovent dans leurs représentations (merci) mais n'en font jamais tout un sujet. Il y a eu des critiques comme quoi la présence des acteurs racisés n'était pas développée, expliquée... J'ai apprécié qu'ils n'en fassent pas un sujet, un arc à développer, qu'ils nous balancent juste des gens dans leurs rôles et point, une vague explication pour les amateurs d'authenticité historique (qui, pour moi, équivaut à un "on ne fait pas vraiment une série historique en fait"). Dans un contexte où l'actrice choisie pour le prochain James Bond fait un scandale pas possible ("oh mon dieu mais ce n'est ni la bonne couleur de peau ni le bon genre voyons"), je remercie Netflix de se positionner sur le segment du "On en a rien à secouer, on donne les rôles à qui on veut". Parce que c'est vrai, on s'en fiche du pourquoi du comment, non ? Ce n'est pas le sujet de la série.
- Et puis, je ne comprends pas pourquoi on classe cette série dans les "séries historiques". Je l'ai prise comme une sorte d'univers inventé un peu 'parallèle' (avec les décors très bonbon, les personnages très stéréotypés), qui réinvente une autre histoire, d'une autre façon, avec des codes repris par ci par là : Un peu de gossip girl oui, un peu de romance à l'eau de rose, les deux soeurs rousses bof sympa avec Pénélope et très caricaturées me faisaient penser aux soeurs dans Cendrillon (et d'ailleurs le prince aussi, mais le rapprochement est peut-être que dans ma tête ), les musiques actuelles revisitées, les revendications du XXIè siècle casées dans un contexte qui se veut ancien, etc...
- Dans la critique, j'ai pas trop apprécié que Daphné soit descendue pour ce qu'elle est : Trop stéréotypée, pas assez revendicatrice, pas assez émancipée, pas assez dans les contrastes... Et alors ? C'est pas grave d'être sans nuance et de tomber pile dans le cliché "femme douce, angélique et fragile qui se rêve épouse et mère sur fond d'histoire à l'eau de rose", si tant est que la personne soit fidèle à elle-même. Là c'est le cas, elle défend d'ailleurs à plusieurs reprises qui elle est et ce qu'elle veut. Alors où est le problème ? Pour moi le féminisme c'est aussi de ne pas remettre en question les femmes qui s'assument comme elles sont, même celles qui correspondent finalement aux clichés. L'essentiel c'est d'être aligné.e avec soi-même.
Le seul point négatif que je trouve à cette série, c'est qu'après le mariage on nous montre du sexe, du sexe et encore du sexe et clairement c'est un truc qui me saoule dans beaucoup de séries. J'aurais aimé qu'on se concentre sur le déroulé de l'histoire plutôt que de nous montrer Daphné et son mari batifolant dans tous les décors de la série et de traîner là-dessus, je trouve ça lourd, long et répétitif.