Plus d'un an après le renversement du régime lors du printemps arabe, le second tour des élections présidentielles en Egypte se déroulait ce week-end, opposant Ahmad Chafiq, ancien Premier Ministre de Moubarak soutenu par l'armée, au Frère Musulman Mohamed Morsi. D'après la confrérie islamiste, c'est son candidat qui aurait remporté la majorité des scrutins, mais cette issue est contestée par l'autre candidat et les résultats définitifs ne seront connus que le 21 juin.
L'armée, qui est au pouvoir depuis la révolution du printemps arabe, avait promis d'assurer une transition démocratique et de céder le pouvoir au candidat élu, mais a décidé ce week-end de dissoudre la Chambre des députés en s'attribuant ainsi le pouvoir législatif jusqu'à l'élection d'une nouvelle assemblée, qui ne pourrait se tenir qu'après la rédaction d'une nouvelle Constitution. A la suite de cette décision, certains parlent de coup d'Etat.
Les révolutionnaires du printemps arabes qui souhaitaient davantage de démocratie ne cessent d'être déçus par les résultats de leurs actions puisqu'ils n'ont désormais le choix qu'entre un pouvoir militaire ou un pouvoir islamiste.
L'armée, qui est au pouvoir depuis la révolution du printemps arabe, avait promis d'assurer une transition démocratique et de céder le pouvoir au candidat élu, mais a décidé ce week-end de dissoudre la Chambre des députés en s'attribuant ainsi le pouvoir législatif jusqu'à l'élection d'une nouvelle assemblée, qui ne pourrait se tenir qu'après la rédaction d'une nouvelle Constitution. A la suite de cette décision, certains parlent de coup d'Etat.
Les révolutionnaires du printemps arabes qui souhaitaient davantage de démocratie ne cessent d'être déçus par les résultats de leurs actions puisqu'ils n'ont désormais le choix qu'entre un pouvoir militaire ou un pouvoir islamiste.