Double post mais c'est pour rajouter une source: l'INSEE (extrait du rapport "Ruptures conjugales : un choc financier pour les femmes" publié cette année) qui valide globalement ce que je disais. Par contre, je précise que ce rapport concerne les hauts de France où il y a un taux de chômage et un taux de pauvreté importants. Les chiffres nationaux peuvent donc être différents mais ça m'étonnerait qu'ils aillent jusqu'à s'inverser....
"Si la séparation entraîne une vente du domicile conjugal, chaque membre du couple peut être conduit à chercher un nouveau logement, en particulier dans le parc locatif privé. La forte chute de la part de propriétaires et une hausse rapide de la part des locataires dans le parc privé confirment ce schéma l’année suivant la séparation. Un an avant de se séparer, 61 % des personnes concernées sont propriétaires ; elles ne sont plus que 37 % l’année suivante. Les hommes, comme les femmes, perdent souvent la propriété de leur résidence principale lors de la séparation, mais cet évènement est plus fréquent chez les femmes. La part des femmes propriétaires diminue ainsi de moitié (de 61 % à 30 %) alors que celle des hommes ne baisse seulement que d’un quart (de 61 % à 45 %) (figure 4). Trois ans après la séparation, les femmes sont un peu plus souvent propriétaires que l’année suivant la séparation (33 %, + 3 points), mais toujours moins que les hommes (44 %, – 1 point). La part de locataires du privé double l’année de la séparation pour les femmes comme pour les hommes. En revanche, l’accès au parc social est plus fréquent pour les femmes. La part y résidant l’année de la séparation passe de 18 % à 24 %, alors que celle des hommes reste quasiment stable. Cet écart se creuse avec les années : trois ans après la séparation, près d’une femme séparée sur trois vit dans un logement social."
"Si la séparation entraîne une vente du domicile conjugal, chaque membre du couple peut être conduit à chercher un nouveau logement, en particulier dans le parc locatif privé. La forte chute de la part de propriétaires et une hausse rapide de la part des locataires dans le parc privé confirment ce schéma l’année suivant la séparation. Un an avant de se séparer, 61 % des personnes concernées sont propriétaires ; elles ne sont plus que 37 % l’année suivante. Les hommes, comme les femmes, perdent souvent la propriété de leur résidence principale lors de la séparation, mais cet évènement est plus fréquent chez les femmes. La part des femmes propriétaires diminue ainsi de moitié (de 61 % à 30 %) alors que celle des hommes ne baisse seulement que d’un quart (de 61 % à 45 %) (figure 4). Trois ans après la séparation, les femmes sont un peu plus souvent propriétaires que l’année suivant la séparation (33 %, + 3 points), mais toujours moins que les hommes (44 %, – 1 point). La part de locataires du privé double l’année de la séparation pour les femmes comme pour les hommes. En revanche, l’accès au parc social est plus fréquent pour les femmes. La part y résidant l’année de la séparation passe de 18 % à 24 %, alors que celle des hommes reste quasiment stable. Cet écart se creuse avec les années : trois ans après la séparation, près d’une femme séparée sur trois vit dans un logement social."