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Chronique d'une daronne au bout du rouleau
Chronique d'une daronne au bout du rouleau
Commentaires sur Chronique d'une daronne au bout du rouleau
- Initiateur de la discussion Manon Portanier
- Date de début
Merci pour cet article. J'ai même eu les larmes aux yeux sur la fin. Mon petit va bientôt avoir un an et quand je le vois qui commence a ramper et qu'il va bientôt s'assoir ( et oui mon petit cœur prend son temps) je suis déjà nostalgique de mon petit chou tout léger que je portais en écharpe pendant les 5 premiers mois de sa vie. Donc merci pour ces mots 
J'ai pleuré un peu en lisant l'article (parce que j'ai une fille de 3 ans, et que donc tout ce qui touche à la parentalité me touche). Et puis j'ai tiqué, et je me suis dit : est ce que c'est vraiment ce que tu ressens ? Et je me suis dit que franchement non. Pas du tout. Du tout.
1) Bien sûr qu'un jour, ma fille, dont je suis pour l'instant l'idole, préférera ses potes, son mec ou sa meuf, ses gosses à moi. Bien sûr qu'elle aura la flemme de venir manger à la maison. Bien sûr. Tout comme moi. Dois-je en être triste ? Non. Au contraire. Bien entendu que si maintenant, là tout de suite à l'instant T, elle n'avait plus besoin de moi, j'en serais dévastée, et c'est normal. Parce qu'elle a 3 ans. Mais dans la vie, tout ne reste pas toujours à l'instant T, et j'espère bien (j'espère bien !) que, quand elle aura 18 ans, qu'elle préférera ses potes, j'aurai assez vécu et partagé avec elle, et que j'aurai une vie assez riche de mon côté, pour que la laisser aller ne soit pas une souffrance.
2) On ne perd pas sa liberté en faisant des gosses quand on a le coparent qui va bien. Les cuites dans les rades miteux avec les potes célibataires, les week end à l'arrache en flixbus-sac-à-dos, j'ai jamais eu la moindre intention d'y renoncer. Et mon mari a toute liberté pour une game jam ou une nuit blanche sur un jeu. Faut juste pas que ça tombe en même temps
1) Bien sûr qu'un jour, ma fille, dont je suis pour l'instant l'idole, préférera ses potes, son mec ou sa meuf, ses gosses à moi. Bien sûr qu'elle aura la flemme de venir manger à la maison. Bien sûr. Tout comme moi. Dois-je en être triste ? Non. Au contraire. Bien entendu que si maintenant, là tout de suite à l'instant T, elle n'avait plus besoin de moi, j'en serais dévastée, et c'est normal. Parce qu'elle a 3 ans. Mais dans la vie, tout ne reste pas toujours à l'instant T, et j'espère bien (j'espère bien !) que, quand elle aura 18 ans, qu'elle préférera ses potes, j'aurai assez vécu et partagé avec elle, et que j'aurai une vie assez riche de mon côté, pour que la laisser aller ne soit pas une souffrance.
2) On ne perd pas sa liberté en faisant des gosses quand on a le coparent qui va bien. Les cuites dans les rades miteux avec les potes célibataires, les week end à l'arrache en flixbus-sac-à-dos, j'ai jamais eu la moindre intention d'y renoncer. Et mon mari a toute liberté pour une game jam ou une nuit blanche sur un jeu. Faut juste pas que ça tombe en même temps
Boh... et quand on veut la liberté de se prendre une cuite avec son amoureux et co-parent, ou de partir en we tous les deux, et qu'on n'a pas de support autour de soi ?
On ne perd pas toute sa liberté non plus, mais oui y a moins de liberté, faut pas le nier
Sorry pour le DP mais sur la question du temps qui passe, j'avais été très émue par ce poème de Jessica Urlichs. Moi aussi je garde fort en tête qu'un jour mon fils partira et que ce jour-là, il sera important que j'ai toujours une vie à moi. Là je compte et je me dis que dans 10 ans, mon compagnon et moi pourrons aller à une soirée en amoureux sur un coup de tête à nouveau. Et je me réjouis
Mais malgré tout, j'ai toujours cette impression que je vis actuellement dans le flashback heureux qu'on voit dans les films (avant le drame
)
Et ce poème a résonné très fort en moi pour ça
Mais malgré tout, j'ai toujours cette impression que je vis actuellement dans le flashback heureux qu'on voit dans les films (avant le drame
)Et ce poème a résonné très fort en moi pour ça
@Kettricken Oui bien sûr, tu as raison, sauf si on a les moyens de se payer une baby sitter/avoir la chance d'avoir une tata pas loin. Bien entendu, tout le monde n'est pas dans ce cas. Mais il faut le dire, qu'avec un coparent investi, on peut avoir des gosses ET rester libre de faire les choses qui nous faisaient vibrer avant de les avoir. Parce que c'est mon cas, mais que je ne connais pas une seule autre femme IRL qui s'autorise à continuer de partir en weekend seule ou avec une copine, ou à aller boire des coups avec des potes célibataires en semaine de temps en temps. Je ne parle même pas des cas où c'est le coparent qui ne l'autorise pas (c'est un grave problème), mais juste où les nanas en ont envie mais ne le font pas parce qu'elles culpabilisent. J'ai même une pote qui s'interdisait d'aller courir (d'aller courir !). Donc je perd jamais une occasion de clamer que c'est possible, que c'est souhaitable, et qu'à mon avis, c'est une chose à discuter avec le coparent AVANT même d'en avoir.
Personnellement j’ai 24 et j’aurais beaucoup aimé continuer vivre avec mes parents, après je ne suis pas d’origine Française et dans mon pays d’origine je vois bien la différence de la relation parent-enfant entre les deux pays.
Je précise que je vis en France en ce moment et les quelques jeunes au travail à qui je pose la question du logement ont toujours honte d’avouer qu’ils vivent encore avec leurs parents, alors que pour moi, c’est un rêve de faire ça
. Je suis très nostalgique de cette époque où je vivais avec eux.
ironiquement, je n’ai pas du tout envie d’avoir des enfants pour le moment. Cela signifierait, pour moi, une perte de liberté, au moins pendant 18 ans (et encore, on ne sait jamais si l’enfant sera en bonne santé, handicapé lourd, etc) , un peu comme devenir le personnage secondaire de ma propre vie.
Je précise que je vis en France en ce moment et les quelques jeunes au travail à qui je pose la question du logement ont toujours honte d’avouer qu’ils vivent encore avec leurs parents, alors que pour moi, c’est un rêve de faire ça
. Je suis très nostalgique de cette époque où je vivais avec eux.ironiquement, je n’ai pas du tout envie d’avoir des enfants pour le moment. Cela signifierait, pour moi, une perte de liberté, au moins pendant 18 ans (et encore, on ne sait jamais si l’enfant sera en bonne santé, handicapé lourd, etc) , un peu comme devenir le personnage secondaire de ma propre vie.
Vraiment ? Moi j'ai l'impression de me connaître que ça. Enfin je vais souvent boire des coups en semaine, jusqu'ici j'ai jamais l'occasion de partir en weekend sans mon fils et mon conjoint mais c'était prévu (ça a capoté à deux reprises) et ça ne posait pas de souci à mon copain. Pourtant j'ai l'impression que je suis celle de mes amis qui s'autorise le moins de choses
Une de mes amis qui a aussi un fils de 5 ans et parti récemment pendant deux semaines à l'étranger sans sa famille. Moi qui n'en aurais pas envie, je me sens frileuse à côté d'elle
.
Mais tu as raison de dire que c'est important d'en parler, de donner des exemples pour que celles qui n'osent pas se sentent l'autorisation de le faire
Merci pour ce joli texte ! L’article me parle, j’ai presque la larme à l’œil… et puis en fait non. Si je suis honnête avec moi même, je ne regrette rien de la petite enfance, j’ai l’impression d’avoir traversé un tunnel de fatigue, où j’avais presque hâte que septembre arrive ( un comble pour une prof !) pour que le rythme reprenne et que je ne sois plus cuisinière/animatrice colo/infirmiere 24h/24. Ma fille a 13 ans et je viens de passer 4h avec elle à cuisinier, regarder de vieilles photos et parler de tout et de rien, et franchement là il n’y a que du plaisir, pas la fatigue, pas 25 fois l’histoire de boucle d’or à raconter avec les voix des ours sinon ça va pas et elle ne peut pas dormir. Alors j’imagine bien que si on en est là maintenant, c’est que j’ai bien fait les voix des ours ! Mais je préfère cette soirée ( elle vient de venir me dire bonne nuit
) à celles d’il y a 10 ans. Je ne sais pas si la nostalgie viendra plus tard mais je crois que ses 13 ans me manqueront plus que ses 3 ans !
) à celles d’il y a 10 ans. Je ne sais pas si la nostalgie viendra plus tard mais je crois que ses 13 ans me manqueront plus que ses 3 ans !Pardon mais, le co-parent de la madz qui rédige l'article, il (j'ai cru lire que c'était un monsieur) fait quoi au juste dans la maisonnée pour faire sa juste part (a part ranger la chambre des petits en alternance - du moins je l'espère - avec la madz) ?
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